UNE DELEGATION ONUSIENNE EVALUE LA COHESION SOCIALE A BLOLEQUIN

7 sep 2009

UNE DELEGATION ONUSIENNE EVALUE LA COHESION SOCIALE A BLOLEQUIN

Bloléquin, le 7 septembre 2009...Une délégation onusienne a visité du 1er au 4 septembre, des villages de la sous-préfecture de Bloléquin pour y évaluer la cohésion sociale, après le retour des déplacés dans les différents villages.

La délégation était composée de représentants du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Sa mission, sollicitée par le sous-préfet de Bloléquin, Koffi Franck Hervé, a couvert six villages : Oulaï-Tahibli, Zilebly, Dedjean, Tuambly, Kouadéguezon et Diouya Dokin.

« Nous avons constaté une volonté manifeste de la part de toutes les communautés pour une cohabitation pacifique dans les villages », a indiqué le chef de la délégation, Soro Benoit, à l'issue de la visite. Les membres de l'équipe onusienne ont cependant affirmé avoir noté des difficultés dans la mise en œuvre des recommandations d'un l'atelier qui avait eu lieu du 4 au 6 août 2009 à Bloléquin.

Cette formation, qui portait sur la culture du cacao, avait été financée et organisée par l'ONUCI en collaboration avec l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'ANADER, au titre de la contribution de la Mission aux efforts des populations vers la consolidation de la cohésion sociale.

« Cette formation a été d'un grand bénéfice pour nous et nos étrangers, car elle nous a permis de maitriser les techniques de culture, et de bien distinguer les différents produits, en particulier ceux d'entretien du cacao et ceux destinés à développer le cacao », a déclaré le chef du village de Dedjean, Mona Ouli Victor.

Toutefois, une de ses recommandations - la signature d'un contrat de location de terre entre propriétaires et cultivateurs – a connu des difficultés dans sa mise en œuvre, suite à un climat de méfiance entre populations autochtones et anciens déplacés. Sur ce point, les villageois ont sollicité des acteurs humanitaires un plaidoyer auprès des autorités pour un règlement rapide de cette question.

Remerciant la délégation onusienne pour sa contribution en faveur de la normalisation de la situation à Bloléquin, le sous-préfet l'a assurée de son « implication personnelle pour un règlement complet de toutes les questions résiduelles ».