TIEN OULA ACCUEILLE UNE SESSION DE SENSIBILISATION AU MAINTIEN DE LA COHESION SOCIALE

22 oct 2012

TIEN OULA ACCUEILLE UNE SESSION DE SENSIBILISATION AU MAINTIEN DE LA COHESION SOCIALE






L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a
rencontré mercredi 17 octobre 2012, dans le cadre d'une sensibilisation au
maintien de la cohésion sociale, les populations de Tien Oula, localité située à
464 km au nord-ouest d'Abidjan.



 



Plusieurs sections et Divisions de la Mission, notamment
l'Information publique, les Droits de l'Homme, la Police des Nations Unies (UNPOL),
les Affaires civiles et la Protection de l'Enfant, ont échangé avec les
populations sur le travail et le mandat de l'ONUCI. Les interventions ont porté
sur le respect de l'autorité de l'Etat, les droits de l'Homme, la protection des
civils, et la préservation des droits de l'enfant. Dans ce village où vivent
diverses communautés, la cohésion sociale est revenue tel un leitmotiv lors des
échanges.



 



Cependant, l'exposé fait sur l'excision qui, selon le chef de
terre Frédérique Kohou, est ''une source d'équilibre dans la société Wè'', a
permis d'avoir un autre regard sur cette pratique courante dans cette partie de
la Côte d'Ivoire. «J'ai toujours pensé que nos pratiques ancestrales éloignaient
nos filles des problèmes de santé. Nous les exposons au contraire à des maladies
difficilement traitables », a-t-il reconnu.



 



Pour sa part, Madeleine Oula, une habitante du village, a déploré
le manque d'intérêt des humanitaires à l'égard des nombreuses personnes
déplacées internes (PDI) de Tien Oula ayant séjourné un moment au camp de
Nahibly. « Les villages voisins ont l'appui des humanitaires  qui  donnent des
vivres et participent à la réhabilitation des habitations des déplacés, ce qui
ne se fait pas ici ». Sur cette question, les PDI ont été orientés vers  le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et les ONG locales.



 



Les populations ont également profité de la présence de l'ONUCI
pour demander l'installation de deux pompes hydrauliques pour faire face au
manque criard d'eau potable dans la zone. « Les 2 pompes que nous avons
actuellement, ne nous permettent plus de satisfaire nos besoins », a précisé
Marguerite Monyatié une habitante du village.