L’ONUCI EXHORTE LES CHEFS DE LA CONFRERIE DOZOS DE DUEKOUE AU RESPECT DE l’ETAT DE DROIT

22 oct 2012

L’ONUCI EXHORTE LES CHEFS DE LA CONFRERIE DOZOS DE DUEKOUE AU RESPECT DE l’ETAT DE DROIT







Permettre que les
populations vivent en harmonie avec les Dozos, ces chasseurs traditionnels
originaires du nord du la Côte d'Ivoire, mais disséminés actuellement sur toute
l'étendue du territoire national. C'est objectif visé par l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) qui a entrepris de sensibiliser  à la
cohésion sociale, le 18 octobre 2012, les chefs de cette confrérie établis dans
la région de Duékoué, à 502 km au nord-ouest d'Abidjan.




 




En effet, il est
régulièrement reproché aux Dozos d'ignorer les principes de l'Etat de droit et
de ne pas respecter les droits de l'homme. La rencontre a donc été l'occasion
pour les fonctionnaires de l'ONUCI des composantes Information publique, Droits
de l'Homme, Police onusienne (UNPOL), Affaires civiles et Protection de
l'enfant, d'inviter les chefs de la confrérie au respect scrupuleux des lois en
vigueur en Côte d'Ivoire. Les chasseurs reconvertis en supplétifs des forces de
sécurité durant la crise postélectorale, ont également été exhortés à mettre fin
aux interpellations intempestives et aux intimidations des populations,
lesquelles ne cessent de manifester leur ras-le-bol face aux nombreuses dérives
notées dans la région.




 




Pour Katié Koné,
secrétaire général de l'organisation des Dozos, sa confrérie est victime de
médisance et de dénigrement de la part des auteurs de braquages, qui auraient,
selon lui, des difficultés à continuer leurs activités répréhensibles, du fait
de la présence dissuasive des membres de la confrérie dans le département de
Duékoué. « La guerre est finie, nous avons mis de l'ordre dans la zone et nous
pensons que les gens qui nous dénigrent sont à la base des attaques à main armée
enregistrées  à Duékoué», estime-t-il.




 




Selon, Sorry
Diawara, coordinateur des Dozos, la confrérie  qui compte en son sein toutes les
communautés ethniques de la ville, défend des valeurs nobles et reste
impartiale. « Nous sommes à Duékoué, depuis 1995 à la demande des autochtones
Wé, afin  d'assurer la sécurité. Nous ne pouvons, par conséquent, être contre
les membres de cette communauté » a-t-il révélé. M. Diawara ajoute que les Dozos
ont été sollicités par tous les chefs de quartier de Duékoué pour cette tâche, à
l'exception de « Carrefour », ex-fief des miliciens APEWE.




 




Le coordinateur des
Dozos reconnait toutefois la présence de brebis galeuses que la confrérie
s'attèle actuellemnt à extirper de ses rangs.