COHESION SOCIALE ET LA GESTION DES RUMEURS : L’ONUCI FORME LA SOCIETE CIVILE DE TIEBISSOU

23 oct 2012

COHESION SOCIALE ET LA GESTION DES RUMEURS : L’ONUCI FORME LA SOCIETE CIVILE DE TIEBISSOU







L'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a organisé le 18 octobre 2012, au profit
de la société civile de Tiebissou, une séance de démultiplication de l'atelier
sur la contribution des médias et de la société civile  au renforcement de la
cohésion sociale, de la réconciliation nationale, de la reconstruction  et du
développement local qui s'est tenu à Yamoussoukro les 22 et 23 mai dernier.




 




Cette initiative du
collectif des chefs religieux de la localité qui a regroupé une quarantaine de
participants, visait essentiellement à partager les connaissances acquises à
Yamoussoukro aux membres de la société civile et des médias de Tiébissou.




 




Trois communications
étaient au programme de cette journée de sensibilisation et d'échanges.




 




Abordant le premier
thème sur le renforcement de la cohésion sociale et le changement de
comportement, Robert Ngangue de la Division des Droits de l'Homme de l'ONUCI, a
entretenu les participants sur les valeurs et les mécanismes qui doivent être
mis en avant pour une cohésion sociale renforcée au sein des communautés.  « Du
moment qu'il existe une interdépendance entre les êtres humains tout doit être
mis en œuvre pour placer l'être humain au début et à la fin de toute action dans
la société, et cela passe nécessairement par le respect des droits de l'homme »,
a estimé l'expert de l'ONUCI. Il a par la suite exhorté les participants à non
seulement mener des activités qui mettent les membres de la communauté ensemble
de manière à interagir mais aussi à rester toujours en alerte.




 




Sur la question de
l'implication des chefs religieux dans le processus de sortie de crise, son
collègue Appole Kouakou-Yetamasso, a souligné que cette participation doit se
situer au niveau de la promotion des valeurs positives telles que la tolérance
et le pardon. Elle n'a pas manqué de préciser que l'importance du rôle des
religieux est matérialisé par la présence de deux religieux au sein de la  CDVR
(Commission Dialogue Vérité et Réconciliation) mise en place par l'Etat
ivoirien.




 




La dernière
communication qui a été faite par Cécile Senghor, du Bureau de l'Information
publique de l'ONUCI à Yamoussoukro, a  mis  en exergue les caractéristiques et
les conséquences de la rumeur en période de sortie de crise. Partie d'une
approche définitionnelle de la rumeur et se basant sur plusieurs exemples
concrets, Mme Senghor à insisté sur les dangers de la rumeur mais surtout sur
les mécanismes qui doivent être mise en place au sein des communautés pour les
combattre.




 




Auparavant, Anderson
Abo, sous-préfet de Tiébissou qui a présidé la cérémonie d'ouverture avait, 
dans son allocution, exhorté les participants à lutter contre tout facteur
favorisant les conflits et les différends entre les communautés vivant dans
cette ville.