REVUE NATIONALE DU VENDREDI 06 MAI 2011

6 mai 2011

REVUE NATIONALE DU VENDREDI 06 MAI 2011


Le futur rôle de l'ONUCI en préparation

Fraternité Matin - Une équipe d'évaluation de l'ONU séjourne actuellement dans le pays pour préparer le futur rôle de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a annoncé jeudi le porte-parole de l'ONUCI, Hamadoun Touré. Le porte-parole a précisé que la mission, dirigée par le Directeur de la Division Afrique II au Département des Opérations de maintien de la Paix, Raizedon Zenenga, allait rencontrer les partenaires ivoiriens pour connaitre leurs besoins ainsi que leur souhait dans ce sens. Au chapitre militaire, M Touré a fait le point des activités des Casques bleus sur le terrain. Ainsi, selon lui, la Force onusienne a, au cours de la semaine écoulée, effectué 1024 patrouilles terrestres et aériennes, et conduit des patrouilles mixtes avec les Forces républicaines de Côte d'ivoire (FRCI). Il a également indiqué que l'équipe de dépollution des bombes et munitions non explosées continuait sa mission sur l'étendue du territoire. « 11 sites ont été dépollués à ce jour et 28 sont programmés pour les jours à venir », a précisé le porte-parole ajoutant qu'un site avait désormais été identifié par les autorités ivoiriennes pour la destruction des engins explosifs dont la neutralisation nécessite une zone dégagée d'habitants. Nos troupes assurent, par ailleurs, la sécurité dans les camps des déplacés internes à travers le pays, a poursuivi le porte-parole citant entre autres, la mission catholique de Duékoué, le camp de l'Union des églises évangéliques et services d'œuvres de Côte d'Ivoire, et le camp de l'église catholique Nazareth et Saint Joseph. « Les casques bleus apportent un soutien médical régulier aux populations déplacées, participent à la prévention des épidémies par ravitaillement en eau potable et en installant des WC », a-t-il souligné. (...) En ce qui concerne les droits de l'homme, M .Touré a fait remarquer que l'ONUCI suivait attentivement les cas de violations signalés à Yopougon suite aux affrontements de ces derniers jours. En particulier, les informations portant sur l'existence d'un charnier et qui sont l'objet d'une enquête ouverte par la Division des droits de l'Homme de l'ONUCI. Sur le plan humanitaire, le porte-parole a annoncé le voyage de presse, le 6 mai 2011, du Représentant spécial Adjoint du Secrétaire géral des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Ndolamb Ngokwey, Coordnateur humanitaire, dans plusieurs villes de l'ouest du pays notamment Toulepleu, Bloléquin et Duékoué, où la situation humanitaire s'est fortement détériorée depuis la crise postélectorale.(...)

Les 1204 patrouilles de l'ONUCI

Nord Sud – Selon le porte parole de l'ONUCI, Hamadoun Touré, les soldats onusiens ont fait, la semaine dernière, 1204 patrouilles terrestres et aériennes. Ces patrouilles entrent dans le cadre de la sécurisation du District d'Abidjan. Outre les patrouilles les soldats de la paix ont déjà procédé au déminage de 11 sites, 28 autres sites sont en attente d'être débarrassés des engins explosifs qui ont été abandonnés par les combattants.

La jeunesse des partis politiques de Korhogo prête à s'impliquer pour la réconciliation

Le Mandat - Des représentants de la jeunesse des partis politiques de la Région des Savanes veulent contribuer à la diffusion de messages de paix au sein de leur communauté, bénéficier de séances de sensibilisation à la culture démocratique et voir les médias jouer leur partition dans la recherche de la paix. Des recommandations à cet effet, parmi d'autres, ont couronné un atelier de réflexion sur ''la contribution des jeunesses des partis politiques à la réconciliation et à la cohésion sociale'', organisé le 29 avril dernier par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à Korhogo, ville située à 580 km au nord d'Abidjan. L'atelier visait notamment à aider les jeunes à contribuer au retour d'un environnement apaisé en s'inscrivant dans une dynamique de réconciliation nationale et de cohésion sociale, selon Bakary Bakayoko du bureau de l'Information publique de l'ONUCI. « L'objectif de cet atelier est de favoriser le dialogue entre les jeunesses des groupements et partis politiques pour qu'ensemble elles regardent dans la même direction, celle de la paix : la paix par la réconciliation, la paix par la tolérance, la paix par la cohésion sociale et la paix pour le développement durable », a-t-il expliqué. « L'heure est venue de panser vos blessures et de taire les rancœurs, après la crise postélectorale, » a dit M. Bakayoko. « L'ONUCI, dans le cadre de son appui au processus de sortie de crise, est prête à vous encourager à conjuguer vos efforts pour l'instauration de la cohésion et à soutenir toutes les initiatives qui concourent à instaurer une paix durable », a-t-il ajouté.(...) Les participants - environ une quinzaine - étaient issus du Front Populaire Ivoirien (FPI), du Mouvement des Forces de l'Avenir (MFA), du Rassemblement Des Républicains (RDR), du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), de l'Union pour la Démocratie et la Paix (UDPCI), du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) et de l'Union de la Jeunesse Communale de Korhogo (UJCK). Le président de la jeunesse du RDR de Korhogo, Ibrahim Coulibaly, a souligné que l'heure était au pardon. « Il faut que nous arrivions à nous pardonner au niveau de la jeunesse et que nous inscrivions toutes nos démarches dans cette logique de réconciliation, pour que la Côte d'Ivoire continue d'exister » a-t-il dit. De son côté, Kolo Yéo du FPI, a demandé aux jeunes de servir d'exemple. « C'est de la jeunesse que doit partir l'exemple d'une réconciliation réussie qui sera empruntée par les aînés et tous les autres. Nous espérons que celle de Korhogo et partant, de la région des Savanes saura servir de locomotive à toute la jeunesse ivoirienne et africaine sur le chemin du pardon et de l'acceptation de l'autre » a-t-il estimé.

Propos de Bouréima Badini (Représentant du Facilitateur) : « La mise en œuvre de l'APO sera poursuivie »

Le Patriote – (...) selon B. Badini, le volet militaire traité par le 4e accord complémentaire n'est pas encore épuisé. « Nous devons voir, si nécessaire, comment réaliser cet accord complémentaire IV pour lui permettre une bonne exécution afin que la Côte d'Ivoire retrouve le chemin de la paix et de la qui♪0tude », a-t-il indiqué. (...)

Le Conseil constitutionnel se ressaisit - Yao N'Dré dit le Droit, enfin ! Voici la décision qui déclara Ouattara Président élu

Fraternité Matin - Décision du 4 mai du Conseil Constitutionnel portant proclamation de Monsieur Alassane Ouattara en qualité de président de la République de Côte d'Ivoire. Au nom du peuple de Côte d'Ivoire, le Conseil Constitutionnel, vu ...(...) Décide : Article premier : Le Conseil Constitutionnel fait siennes les décisions du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine sur le règlement de la crise en Côte d'Ivoire. Article 2 : Proclame Monsieur Alassane Ouattara président de la République de Côte d'Ivoire : Article 3 : En raison des circonstances exceptionnelles, le Conseil Constitutionnel prend acte des décisions prises par le président Alassane Ouattara et les déclare valides. Le Conseil Constitutionnel invite le président Alassane Ouattara à prêter serment en audience solennelle dans les meilleurs délais. Article 4 :Toutes décisions contraires à la présente sont nulles et de nul effet. Article 5 : La présente décision sera affichée et publiée au journal officiel de la République de Côte d'Ivoire. Délibéré par le Conseil Constitutionnel en sa séance du 4 mai 2011.(...)

Le procureur de la République à Korhogo depuis hier

Nord Sud – Hier matin, le procureur de la République, Simplice Kouadio Koffi, a quitté Abidjan pour la capitale du Nord, Korhogo. Le patron du parquet du Plateau est accompagné de certains de ses substituts et de plusieurs officiers de la police judiciaire. Ce déplacement s'inscrit dans le cadre des enquêtes préliminaires portant sur les accusations de crimes, d'atteinte à la sureté de l'Etat, et de braquage de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest contre l'ancien chef de l'Etat t plusieurs de ses partisans. L'ex-président Laurent Gbagbo sera auditionné aujourd'hui avec certains de ses collaborateurs qui sont : Adon Eustache, Amos Loba, Deli Kié, Baï Patrice, Djékori Aimé, Zéza Kaka Jean Louis et Yodé Ozay.(...)

Enquêtes sur des crimes : Gbagbo entendu ce vendredi à Korhogo

Le Nouveau Réveil - Près d`un mois après son arrestation et la chute de son régime, l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo va être entendu pour la première fois vendredi par la justice ivoirienne, dans le cadre d`une enquête préliminaire portant notamment sur des accusations de crimes et exactions. L`audition de M. Gbagbo se déroulera à Korhogo (nord), où il est assigné à résidence depuis le 13 avril, deux jours après son arrestation dans sa résidence présidentielle à Abidjan, avec sa femme Simone et une centaine de proches. . Gbagbo, âgé de 65 ans, sera entendu par le procureur de la République d`Abidjan, Simplice Kouadio Koffi, récemment nommé par M. Ouattara, qui sera accompagné d`officiers de police judiciaire, dans le cadre d`une enquête préliminaire portant sur des accusations de crimes et exactions, de concussion et d`appels à la haine. e premier rendez-vous judiciaire pour le président déchu avait été reporté de mercredi à vendredi afin de permettre à ses avocats de l`assister. Me Marcel Ceccaldi, membre du collectif des avocats chargés de défendre M. Gbagbo, a indiqué jeudi à l`AFP qu`il arrivait vendredi matin à Abidjan avec Me Jacques Vergès et l`avocate franco-camerounaise Lucie Bourthoumieux, pour assister à l`audition à Korhogo. "Nous ne savons pas ce qui est exactement reproché à Laurent Gbagbo. Il y a une grande pagaille qui favorise la désinformation", a déclaré Me Ceccaldi. Selon le procureur Kouadio Koffi, l`enquête préliminaire porte sur des faits commis lors des quatre mois de crise postélectorale née de la présidentielle du 28 novembre et des 15 jours de guerre qui ont abouti à l`arrestation de M. Gbagbo le 11 avril. Les violences qui ont secoué le pays ont fait près de 3.000 morts selon le nouveau président Alassane Ouattara, et causé le déplacement d`environ un million de personnes.(...)

Crise postélectorale : Le colonel major Ahouman Nathanaël tué par les mercenaires libériens

L'expression - Le chef de la sécurité de l'ex chef de l'Etat, le colonel major Ahouman Nathanaël, est tombé, mercredi, sous les balles des mercenaires libériens dans leur fuite à Grand Lahou. Le colonel major Ahouman Brouha Nathanaël a été assassiné, mercredi, par les mercenaires libériens à la solde de Laurent Gbagbo. Le commandant du Groupement de sécurité de la présidence de la République (Gspr), depuis la chute du dictateur d'Abidjan, le 11 avril, a pris la fuite. Aux dernières nouvelles, l'officier supérieur qui a toujours refusé de se mettre à la disposition du président démocratiquement élu, Alassane Ouattara, s'est terré dans son village à Liboli dans le département de Grand-Lahou où il suivait de loin les affrontements entre les mercenaires de Gbagbo et les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). Ce mercredi 4 mai, un détachement de Frci s'est rendu à Liboli pour sortir l'ex-patron du Gspr de sa cachette afin de le remettre aux nouvelles autorités à l'hôtel du Golf Hôtel. Des sources très introduites soulignent que quand bien même l'officier supérieur a été informé, par messages anonymes, de la descente des Frci sur son village, le soldat a refusé de se mettre à l'abri. Arrêté dans sa résidence familiale, le cortège qui le conduisait sur la capitale tombe, sur le chemin de retour, sur une colonne des mercenaires libériens mis en déroute à Yopougon par les hommes de Chérif Ousmane et qui cherchaient à fuir par la côtière. Pris en tenaille par les Frci, les miliciens et mercenaires libériens trouvent leur salut en ouvrant le feu sur le cortège transportant le colonel major. Les échanges de tirs font plusieurs morts sur le coup, dont l'ex-patron du Groupement de sécurité de la présidence de la République. Les jeunes du village de Taboué (à 8 Km de Grand-Lahou) qui sont allés aux nouvelles ont découvert, hier, le corps sans vie d'Ahouman Brouha Nathanaël gisant dans le sang au bord de la route. La dépouille mortelle a été mise à la morgue de Grand-Lahou. C'est une triste fin pour un soldat qui s'est voulu jusqu'au-boutiste dans la politique de confiscation du pouvoir d'Etat par Laurent Gbagbo.(...)

Affrontements FRCI-Miliciens à Grand Lahou : Plus de 100 morts et de nombreux blessés

Soir Info - Cela s'appelle boucherie ! Au moins 104 personnes dont 52 en tenue militaire, sont tombé avant-hier mercredi 04 mai 2011,sous les balles des miliciens et mercenaires libériens , dans la commune de Grand – Lahou, à environ 100 km à l'ouest d'Abidjan, en fin d'après-midi. Selon une source issue de la Brigade de gendarmerie nationale de Grand Lahou, confirmée par la mairie de la ville, « aucun élément des FRCI, présent au corridor n'a pu sortir vivant de ce carnage ». Dans leur débandade vers le sud ouest, où ils entendent installer leur base, les mercenaires libériens et miliciens pro-Gbagbo, ont opté pour la neutralisation de tous les postes tenus par les FRCI sur leur passage.(...)

Après la libération de Yopougon : Des éléments des Frci pillent et agressent des familles

Le Nouveau Réveil - Les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), après le moment de gloire consécutif à la libération de la Côte d'Ivoire, s'illustrent de la plus mauvaise manière. En tout cas, c'est le constat qui ressort des informations concordantes qui nous sont parvenues, hier. Celles-ci font état de nombreux pillages perpétrés par certains éléments des Frci à Yopougon. Des personnes dénoncent le pillage du contenu de leur maison. Salon, télévision, bouteille de gaz, cuisinière, poste radio etc, tout est emporté par ces éléments des Frci. Ces derniers qui débarquent avec des camionnettes estampillées, dit-on, aux insignes des Frci, les remplissent avant de prendre le large. Des personnes encore signalent des braquages de leur véhicule. Après avoir salué le courage des soldats libérateurs, les populations sont aujourd'hui désabusées et malheureuses face à ce qui leur arrive. Elles qui ont vu en l'avènement des Frci le renouveau, s'interrogent désormais sur leur devenir. Car, ceux qui sont censés les sécuriser, eux et leurs biens, les briment et les détroussent de tout. Au lieu d'avoir donc l'esprit à la fête parce que débarrassées de Gbagbo, ces populations sont dans l'amertume, la crainte et l'anxiété. Ce qu'elles reprochaient à l'ancien régime est, selon elles, en train de se renforcer davantage sous leurs yeux. D'autres espèrent que vu l'insécurité qui règne, ce sont plutôt des bandits qui s'adonnent à ces pillages et non les vrais éléments des Frci. Des jeunes qui portent des treillis et armés pourraient s'ériger en éléments des Frci pour délester les populations de leurs biens. En tout état de cause, le Premier ministre, ministre de la Défense et le ministre de l'Intérieur doivent prendre l'affaire au sérieux. S'il s'agit d'éléments des Frci, il faut vite les arrêter avant qu'ils ne ternissent l'image de la nouvelle armée et partant qu'ils n'entachent le bon déroulement de la nouvelle politique conduite par le Président Ouattara pour redorer le blason de la Côte d'Ivoire. Et s'il s'agit de bandits, il est impérieux que ces responsables au plus haut niveau de la sécurité veillent à rassurer les populations en mettant hors d'état de nuire tous les hors-la-loi qui prolongent la souffrance dans les familles. Cela est nécessaire à plus d'un titre parce que le Président Alassane Ouattara a toujours prôné son attachement pour le bonheur des populations. Autres faits vécus, signalés par les populations, ce sont les barrages anarchiques des Frci à des endroits comme des carrefours ou les risques d'accidents sont élevés. Assis derrière une table à certains barrages, le racket va également bon train.

Profilage par le PNRRC - Une centaine d'ex-miliciens enregistrés, hier
Le Patriote - Le mess de l'état-major des Forces armées au Plateau présentait un décor tout particulier, hier jeudi 5 mai 2011. Environ 100 jeunes ex-miliciens, ayant volontairement décidé de déposer les armes, se sont donné rendez-vous en ce lieu, où ils se sont fait enregistrer par les services du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (PNRRC). Venus principalement de la commune de Yopougon, ces jeunes étaient accompagnés d'Eugène Djué, ex-membre de la galaxie patriotique proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, de Bema Fofana, Délégué Forces Nouvelles chargé de la Jeunesse et le chef milicien surnommé ''Maguy le Tocard''. Pour ces derniers, il s'agit d'un acte volontaire, dans le but de démontrer à tous que la crise postélectorale est bel et bien terminée. « La guerre est terminée. Les jeunes, autrefois combattants, acceptent de saisir la main que leur tend le président de la République Alassane Ouattara », a indiqué à cette occasion M. Eugène Djué. Se réjouissant de cette initiative, le Coordonnateur du PNRRC, M. Daniel Kossomina Ouattara, a souligné que cette rencontre entre sa structure et ces jeunes ex-miliciens est la preuve que la paix est en train de se consolider en Côte d'Ivoire. « Ces jeunes sont venus volontairement. Et je pense que sur la base de cette volonté, nous allons ensemble décliner un processus de paix durable pour un développement durable », a promis le Coordonnateur Daniel Ouattara.

Média : Passation des charges à la RTI- Radio Côte d'Ivoire sous l'autorité de Brou Aka
Inter – (...) Peu après, le cap a été mis sur le Plateau au siège de Radio Côte d'Ivoire où conformément au décret de nomination, Brou Aka en assure l'interim de la Direction. Brou Aka Pascal remplace Eloi Oulaï qui est à ce poste depuis avril 2003.