REVUE NATIONALE DU JEUDI 05 MAI 2011

5 mai 2011

REVUE NATIONALE DU JEUDI 05 MAI 2011







Passation des charges au
District d'Abidjan, hier - Passation des charges au District d'Abidjan, hier




 




Le Nouveau Réveil -
Le gouverneur sortant du district d'Abidjan, Djédji Amondji Pierre a saisi
l'occasion de cette cérémonie de passation des charges pour lever l'équivoque
sur certaines choses qui ont été dites sur son compte depuis quelque temps.
"C'est un réel plaisir de voir tant de monde pour une cérémonie de passation des
charges. Certains ont dit que j'ai fui. Je suis là. Je ne fuirai jamais, je suis
fils d'Abidjan. La Côte d'Ivoire nous appartient à tous (...) Monsieur le
ministre, à ma demande tous les conseillers sont présents. Nous sommes une
structure de développement. Tous les partis sont représentés dans le conseil
mais nous travaillons en parfaite symbiose" a-t-il dit avant d'appeler
l'ensemble des conseillers à s'inscrire dans la continuité sous l'autorité du
président entrant. "Le district d'Abidjan reste le même. Nous avec fait beaucoup
de choses. Sous la conduite du président Mambé, nous ferons mieux. Je vous
exhorte donc à répondre à l'appel de Mambé. Nous avons un nouveau chef de
l'Etat. Nous devons travailler avec lui en nous inscrivant dans l'esprit de la
réconciliation tracé par lui (...)".




 




Le ministre Hamed
Bakayoko à Beugré Mambé : "Abidjan doit redevenir la perle des lagunes"




 




Le Patriote
- Jeu de chaises musicales, hier au District d'Abidjan. Pierre Djédji Amondji
part, Beugré Mambé arrive. C'est pourquoi l'autorité administrative en a profité
pour tirer les choses au clair. « (...) Celui qui n'a rien fait, n'a rien fait.
Mais tous ceux qui ont commis des actes illicites répondront de leurs actes
devant les tribunaux». Ces propos sont du Ministre de l'Intérieur également en
charge de la Communication et des NTIC, Hamed Bakayoko. Il les a fermement tenus
hier lors de la passation des charges entre l'ancien Gouverneur du District,
Pierre Djédji Amondji et son successeur, Robert Beugré Mambé. Ce, en présence
des ex-vices gouverneurs, des conseillers et des techniciens du ministère de
l'Intérieur. Le ministre Hamed Bakayoko s'est réjoui de la présence de Pierre
Amondji à cette cérémonie de passation de charges. «Je suis content de vous
(Ndlr, Pierre Amondji) voir à cette cérémonie, les gens ont raconté beaucoup de
choses. Vous avez encore votre place au District», a indiqué le ministre de
l'intérieur à l'endroit de l'ancien gouverneur, visiblement ému par l'attention
à lui accordée. M. Bakayoko a fait savoir au prédécesseur de Mambé qu'il ne sert
à rien de se cacher. « Tous ceux qui ont fait allégeance ont été bien traités »,
a-t-il fait remarquer. Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur a demandé au
nouveau titulaire de se mettre au travail. Car, dira-t-il les Ivoiriens ont
perdu trop de temps dans des querelles inutiles. Hamed Bakayoko a aussi demandé
à Beugré Mambé d'emboucher la trompette de la réconciliation. Abidjan doit
redevenir véritablement la perle des lagunes. Cette conviction, le ministre de
l'Intérieur l'a partagé avec le nouveau Gouverneur. «J'ai l'expérience du
District pour avoir occupé le poste de vice-président. Nous devons faire en
sorte que tout ce que nous ferons, profite aux populations. Je vais travailler
avec Amondji dans un esprit de fraternité », a-t-il souligné, non sans exprimer
toute sa gratitude au Président de la République. Pour mener à bien sa mission,
Beugré Mambé promet s'enrichir de l'expertise des Maires, des chefs de village
et de communautés. Aussi, a-t-il pris l'engagement que le District donnera
l'exemple d'une véritable cohésion en Côte d'Ivoire.(...)




 




Timide reprise des
activités des commissariats - Le 4e arrondissement de Marcory fait l'exception




 




L'expression
- Malgré l'appel à la reprise des activités dans l'administration, lancé par le
gouvernement Soro, certains secteurs dont les commissariats de police restent
encore fermés. Mais le commissariat du 4e arrondissement du district de Marcory,
tenu par le commissaire Bamba Souhaliho, a donné le bon exemple. Pour l'heure,
c'est le seul commissariat du district qui a ouvert ses portes malgré son état
défectueux. « Nous avons décidé de reprendre timidement le service pour occuper
nos locaux. Car à défaut, ce sont les Frci qui les occupent », a soutenu le
premier responsable du commissariat mardi avec une quarantaine d'éléments à
l'œuvre. A l'en croire, la nécessité de l'ouverture de son commissariat est liée
à sa situation géographique. Le 4e arrondissement de Marcory est dans une zone
économique où il faut absolument rassurer les populations en leur garantissant
un cadre sécuritaire idoine. La bonne volonté du commissaire achoppe sur les
nombreux dégâts et pillages de son lieu de travail. Le matériel de bureau
emporté, les bureaux saccagés. A cela s'ajoute le manque de treillis et de
rangers pour ses éléments. Une situation qui oblige encore certains éléments à
travailler en tenue civile. Quant au retour effectif des autres policiers, il
est optimiste : « Cela ne saurait prendre assez de temps avec les virements qui
ont été faits et les décisions des autorités », a-t-il dit. Toutefois, il a
précisé que pour le moment les activités administratives ne peuvent reprendre
parce que les documents ont été emportés.




 




Yopougon - Tous les
quartiers enfin libérés !




 




Le Patriote
- La pacification de la commune de Yopougon devient de plus en plus une réalité.
La dernière poche de résistance des miliciens pro-Gbagbo qui était la Base
Navale de Locodjro est tombée. Les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI)
ont totalement pris le contrôle du camp, depuis hier. Les opérations de
ratissage se poursuivent dans les environs de la Base navale. Pour s'enquérir
effectivement de la pacification de cet endroit tenu depuis quelques semaines
par des miliciens fidèles et ex-FDS (Forces de Défense et de Sécurité) à l'ex
-chef de l'Etat, le Premier Ministre Guillaume Soro s'y est rendu jeudi. « Tous
les quartiers sont désormais sécurisés. Un des chefs miliciens Mao Gloféhi est
introuvable. Mais d'ici peu, nous allons le faire sortir de sa cachette », a
rassuré, Chérif Ousmane, un des commandants des Forces Républicaines. De Bel Air
à Niangon en passant par Millionnaire, Maroc, Selmer, Sideci, Sicogi, Gesco et
Toits Rouges, tous les sous-quartiers de cette vaste commune sont désormais aux
mains des FRCI. Sérieusement acculés par les hommes de Guillaume SORO, les
miliciens ont fini par prendre la poudre d'escampette. Des fosses communes ont
été découvertes à Yopougon Yaosséhi, après leur fuite. Ils ont mis le cap sur
Dabou et Grand-Lahou. Du coup, le front s'est déporté vers la ville de Dabou,
située à une trentaine de kilomètres d'Abidjan. Ils ont été pris en chasse par
les FRCI. « Quand ils sont arrivés à Dabou, ils ont braqué un homme d'affaires,
récupéré sa voiture et un million de FCFA. Ensuite, ces miliciens ont cassé un
maquis au centre-ville. Ils se sont bien saoulés avant de jeter leur dévolu sur
la pharmacie '''Fezan''. Ils ont vidé les caisses et se sont emparés de tous les
médicaments » a expliqué un officier de Forces Républicaines sous le couvert de
l'anonymat. Plus de quarante véhicules de transport ont été bloqués dans la cité
du Leboutu. Le temps que les FRCI sécurisent totalement Dabou. Après cette cité,
les miliciens ont mis le cap sur Grand-Lahou. Arrivés à la gare de cette
localité, selon nos sources, ils ont fait crépiter leurs armes. Certains
vendeurs et vendeuses à la sauvette auraient pris des balles perdues. Ces
miliciens sans foi ni loi ont continué leur fuite jusqu'au carrefour Locoboué.
Au moment où nous mettions sous presse, ils avaient déjà fait leur entrée à
Fresco. Du côté de Marcory vers le Groupement Foncier, un groupe de miliciens a
troublé la quiétude des populations en tirant des coups de feu. Les FRCI sont
intervenus pour ramener le calme. Plusieurs d'entre eux ont été arrêtés, des
kalaches et des armes d'assaut saisies.




 




La base navale de
Lokodjoro est tombée, hier




 




L'intelligent d'Abidjan
- Le dernier bastion des mercenaires et miliciens pro-Gbagbo qui servait de base
arrière est tombé aux mains des FRCI. Selon le Commandant Cherif Ousmane, la
base navale de Lokodjoro est totalement sous leur contrôle. Certaines sources
indiquent que les pro-Gbagbo disposaient encore de 5 chars et pick-up qui
auraient été neutralisés. Après la pacification de cette poche de résistance, le
Premier ministre, ministre de la Défense, s'est rendu à Yopougon pour s'assurer
que la commune est entièrement libérée. Guillaume Soro y a constaté l'ampleur
des exactions commises par les mercenaires et miliciens à la solde de
l'ex-président.




 




60 morts découverts à
Yopougon - Une fosse commune dans le sous-quartier Yaoséhi




 




L'Inter
- La Croix-Rouge ivoirienne a pu ramasser mardi 3 et hier mercredi 4 mai 2011,
une soixantaine de corps dans la commune de Yopougon. Ces corps découverts sont
ceux de personnes tuées ces derniers jours dans la commune la plus vaste du
pays, dans les combats opposant les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI)
aux miliciens. « Nous avons aperçu de nombreux morts. Nous avons ramassé 40
corps sur une période de deux heures, avant d`être obligés d`arrêter faute de
place dans notre fourgon », a déclaré à Reuters un responsable de l`équipe
d`enlèvement des corps de la Croix-Rouge ivoirienne pour Yopougon, Franck Kodjo,
ajoutant que cinq corps au moins relevaient des combats de mardi. Il a expliqué
que certains corps parmi ceux qui ont été enlevés étaient en état de
putréfaction, le signe qu'ils étaient décédés depuis plusieurs jours. « Certains
de ces corps étaient en état de putréfaction, ils étaient décédés depuis
plusieurs jours », a-t-il indiqué. Mardi, la Croix-Rouge ivoirienne avait pu
ramasser 40 corps, les 20 autres, ont témoigné des journalistes de l'AFP, ont
été découverts et enlevés hier mercredi dans la mi-journée. Les derniers corps
retrouvés étaient pour certains réduits à l'état de squelette après avoir été
calcinés. D'autres corps, plus frais, avaient visiblement été tués très
récemment. Yopougon a vécu des moments terribles avec les combats de lundi,
mardi et mercredi derniers, quelques jours après le lancement du désarmement des
miliciens et mercenaires libériens qui tenaient jusqu'au week-end dernier, au
moins les 3/4 de cette vaste commune. De nombreux morts avaient été annoncés par
des habitants, témoins de ces combats. Hier, des informations persistantes
faisaient état de la découverte d'une fosse commune dans le sous-quartier de
Yaoséhi, à une centaine de mètres du commissariat du 16ème Arrondissement. Les
quartiers Nouveau Quartier, Toit rouge, Camp militaire, Koweït et Abobo-doumé
avaient été attaqués simultanément par les forces d'Alassane Ouattara, appuyées
comme cela a été le cas pour l'attaque du palais et de la résidence
présidentielle, par l'ONUCI et la force française Licorne. Yopougon est le
dernier quartier d'Abidjan et la dernière commune du pays qui échappait encore
au contrôle des forces d'Alassane Ouattara. Les derniers combats ont eu lieu,
selon des sources dans ce quartier à la base navale, au bord de la lagune Ebrié,
au sud-est de Yopougon.




 




Crimes, tueries massacre,
charniers, La longue liste des crimes impunis de la Refondation




 




Le Patriote
- Durant ses dix ans de règne, Laurent Gbagbo a fait tuer plusieurs milliers de
personnes. Vendredi il sera devant les magistrats pour répondre de ses crimes.
Au nom de la réconciliation, il devra répondre de tous ces actes. 24 octobre
200. A l'appel de LAURENT GBAGBO qui s'autoproclame vainqueur des élections
présidentielles, des milliers de manifestations descendent dans les rus et
convergent vers le Plateau quartier de résidence du général GUEÏ. L'altercation
avec les forces de l'ordre à la solde de GUEÏ à la Carena et sur le pont
HOUPHOUET BOIGNY fait plusieurs morts et des blessés. 24 octobre 2000. Des corps
habillés proches du général Robert GUEÏ, tirent sur la foule qui voulait prendre
le palais présidentiel du Plateau. Ensuite, le même jour, la ''brigade rouge''
du général GUEÏ mitraille les manifestants sur le pont Houphouët BOIGNY et
jettent dans la lagune EBRIE, des manifestants qui ne savent pas nager. 25 et 26
octobre 2000. Violentes manifestations post électorale qui se sont soldées par
le d'une centaine de militants RDR qui étaient descendues dans les rues le 26
octobre pour exiger de nouvelles élections.  25 octobre 2000. Entre 2h et 5h du
matin, les habitants D'AKOUEDO et de la RIVERA seront réveillés par des tirs
nourris entre troupes restées fidèles à GUEÏ et des militaires proches de
LAURENT GBAGBO. Très tôt ce matin des manifestations reprennent dans le pays.
Echange de coups de feu également au siège de la télévision. 26 octobre 2000.
Les militants du RDR qui sont descendus dans les rues pour exiger de nouvelles
élections, alors que leurs dirigeants déclarent ne pas reconnaître le nouveau
président de la république jugé illégitime, croisent le fer avec les forces de
l'ordre. Le bilan officiel fait état de 171 morts. Trois cents (300) selon le
MIDH. Le président du RDR se réfugie à la résidence de l'Ambassadeur
d'Allemagne, sa voisine, face à la furia des forces de l'ordre et des militants
du FPI venus en découdre avec lui. Son domicile est pillé et incendié. 27
octobre 2000. Découverte d'un charnier de 57 corps en état de putréfaction
entassés sur un terrain dégagé en pleine broussaille à YOPOUGON aux environ de
la MACA.(....)




 




Marcory - Des tirs
entendus hier : grosse frayeur au sein des populations




 




Soir Info
- Les populations de la commune de Marcory, dans la partie sud du district
d'Abidjan, ont vécu de moments de grosse frayeur le mercredi 4 mai 2011. Des
tirs nourris de kalachnikov, au commissariat du 9ème arrondissement et dans les
environs, ont vite fait d'amener les populations à se terrer chez elles. Plus
tard, lorsqu'il a eu l'accalmie, nous sommes allés aux nouvelles. Sur le
terrain, les raisons de ces tirs des éléments des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci), basés dans les locaux du commissariat du 9ème arrondissement de
Marcory, varient d'une source à une autre. En effet, un premier informateur nous
a laissé entendre que les éléments Frci, ayant eu vent de ce que des mercenaires
et miliciens pro-Gbagbo, fuyant les combats à Yopougon, ont infiltré le
quartier, aux environs de 13 h, ont tout de suite entamé une battue. Tout en
libérant des tirs de sommation. Battue qui n'a donné aucun résultat escompté.
Une autre source nous a fait savoir que les agents des Frci, informés de la mise
en déroute, dans la commune de Yopougon, des derniers mercenaires et miliciens
pro-Gbagbo, manifestaient leur joie en tirant en l'air. A ces deux versions des
faits, il faut ajouter une troisième qui indique que, pour marquer leur
désapprobation à quitter les locaux du commissariat, afin de laisser les
policiers s'y installer, les éléments Frci qui occupent les lieux se sont mis à
tirer et à poser des barricades devant les locaux. Surtout qu'ils auraient été
saisis de ce que leurs responsables hiérarchiques viendraient les mettre dehors.
Une chose est sûre, quelle que soit la version retenue, les tirs ont créé la
peur-panique au sein des populations qui aspirent, désormais, à une paix et une
sécurité durables. Notons qu'en milieu d'après-midi, après une perturbation du
trafic, dans le secteur du théâtre des évènements, le calme est revenu dans le
quartier.




 




Descente musclée des
Frci, hier, à Koumassi - Des chargeurs blessés dont deux dans un état grave




 




Soir Info
- Depuis la chute de l'ex-Président Laurent Gbagbo, les Forces républicaines de
Côte d'Ivoire (Frci) ont décidé de passer à la phase de sécurisation et de
pacification définitive de la Côte d'Ivoire. L'opération menée le mercredi 4 mai
2011, par des Frci, à la gare du grand carrefour de Koumassi, s'inscrivait dans
le cadre de ce programme lancé par le Premier ministre, ministre de la Défense,
Soro Kigbafori Guillaume. Toutefois, cette descente musclée ne s'est pas faite
sans conséquences. Plusieurs blessés ont été enregistrés parmi les chargeurs
dont deux dans un état grave. « Nous ne voulons plus qu'il y ait des
''syndicats'' et les ''Gnambros'' en train de racketter. Ça ne peut plus
continuer. Il faut assainir le secteur », a lancé un des soldats des Frci. Cette
opération, il faut le noter a entrainé une panique générale au sein de cette
gare notamment au niveau de l'arrêt de bus situé non loin de là où attendaient
plusieurs usagers de ce moyen de transport. Selon des indiscrétions, cette
opération aurait été menée pour plusieurs raisons. En effet, de nombreux
responsables de syndicats de chargeurs ainsi que leurs collaborateurs, qui
s'étaient constitués soldats volontaires et avaient rejoint les hommes de Soro
Guillaume au lendemain de l'offensive généralisée lancée par le gouvernement du
Président Alassane Ouattara, se seraient érigés en chefs de gang. Aussi,
revenait-il de plus en plus que des chargeurs munis d'armes à feu, proféraient
des menaces en pleine gare contre des usagers et conducteurs. Pis, ils étaient
accusés, selon les informations qui nous sont parvenues, de braquages. Une
demi-heure après l'opération des Frci, d'autres éléments se réclamant de ces
mêmes forces, à bord de véhicules 4x4 et armés de kalachnikov, sont arrivés sur
les lieux. Après s'être informés, ils ont pris une grave décision. «Personne ne
peut venir comme cela, agir dans notre base. Ceux qui ont fait ça vont le payer
», a menacé un des responsables des chargeurs, kalachnikov à la main.




 




Dabou : Les positions des
Frci attaquées - Au moins 8 morts dont des civils




 




Soir Info
- Les éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), en faction au
corridor Sud de Dabou et présents dans le village d'Agnéby, ont été attaqués par
une bande armée notamment des miliciens pro-Gbagbo. Ce mercredi 4 mai 2011, aux
environs de 6 heures, des assaillants, au moins une centaine à bord de véhicules
de transport- sans doute arrachés à des particuliers- ont surpris les éléments
Frci basés au corridor Sud. Ces derniers ont été attaqués à l'arme automatique.
Les assaillants marchaient presque sur l'ennemi. Les Frci ont alors reçu du
renfort en hommes et en logistique. Les combats sont devenus intenses notamment
au quartier Gédéon soumis pendant environ deux (2) heures à des bombardements
nourris. Certains habitants de ce quartier ont fui massivement vers le centre
ville quand, d'autres, pris dans l'étau des tirs, sont restés dans leurs
maisons. Les assaillants avaient pu traverser la ville. Ils ont cassé et pillé
des magasins. Ils ont pénétré au centre ville où, pendant plus d'une heure, ils
ont terrorisé les populations. Le bilan fait état d'au moins huit (8) tués parmi
lesquels des civils. Plusieurs blessés étaient par ailleurs signalés. A 11h30,
lorsque les Frci ont reçu le renfort venu d'Abidjan- au moins 25 pick-up- les
insurgés ont été mis en déroute. Certains d'entre eux ont pris la voie de San
Pedro quand d'autres sont allés dans la direction de Sikensi. Cette situation a
créé la psychose à Dabou. Déjà, dans la nuit de lundi à mardi, un vent
d'insécurité avait soufflé. Sept (7) individus armés avaient attaqué les locaux
de la Coopec et ont tenté d'ouvrir le coffre-fort. Ils en ont été empêchés par
les éléments des Frci.




 




Les médias sous Alassane
Ouattara - Des raisons d`espérer




 




Le Patriote
- C'est mardi que l'on a célébré la journée mondiale de la liberté de la presse.
Il y a 20 ans que des professionnels et des organismes de défense des droits de
l'homme, réunis à Windhoek, en Namibie, ont lancé un appel pour le respect des
principes de la liberté d'expression selon l'article 19 de la déclaration
universelle des droits de l'homme. Depuis, le troisième jour du mois de mai, le
jour anniversaire de cet appel est célébré dans le monde entier. A l'occasion
des bilans sont faits qui indiquent les progrès réalisés ou enregistrent des
entorses faites dans le domaine du traitement du journaliste ou de l'information
à travers le monde entier. Avec ce que la Côte d'Ivoire a connu durant ces dix
dernières années et surtout pendant la crise postélectorale en matière de
presse, l'on est en droit de se demander si les lendemains qui se présentent
sont enchanteurs, pleins d'espoir ou si l'usager ou le professionnel va
déchanter à cause de ce qui sera son lot quotidien. La période que nous avons
vécue, aura fini de nous convaincre que ne mentent pas ceux qui estiment que la
presse fait partie des piliers du pouvoir. Pour certains, il en est le
troisième, et pour d'autres le quatrième. Dans tous les cas, l'on constatera que
la presse, d'une manière générale, a une influence réelle sur le comportement
des populations parce qu'elle agit positivement ou négativement sur la
compréhension et la perception qu'elle a des choses. L'on a vu comment, sous la
refondation, la presse « dite » bleue pour les uns ou progouvernementale pour
les autres a fait prendre au débat politique, un contour de guerre tribale ou
clanique. Vecteur d'un discours éminemment nocif, elle a conduit à des
comportements qui dépassaient l'entendement. Elle a tellement « bien travaillé »
les mentalités que tuer, brûler vif, faire subir le supplice du collier à un
homme était devenu un fait banal. Parce que, cette presse avait réussi à faire
admettre par ses partisans que les bons, les propriétaires terriens, les seuls
dont la vie valait la peine, étaient d'un côté, le leur et les autres, ceux d'en
face n'étaient moins que du maïs. Une céréale que l'on pouvait brouter sans rien
craindre. (...) Comme l'Administration Ouattara compte mener une lutte féroce
contre le racket et la corruption, il n'y a pas de doute que la Côte d'Ivoire
sera, à nouveau, fière de sa presse. Parce que les médias sont bien à l'image de
la société et véhicule les valeurs qu'elle défend. Un pouvoir qui mise sur la
compétence, le sens des responsabilités, ne peut s'accommoder d'une presse qui
tourne le dos au professionnalisme. Si Alassane Ouattara, sans vouloir jouer les
nostalgiques, continue sur sa lancée de 90, il n'y a pas de raison que les bons
résultats ne soient pas au rendez-vous.




 




RTI -TCI : ce que les
Ivoiriens en pensent




 




L'intelligent d'Abidjan
- Depuis l'éclatement de la crise sociopolitique au lendemain de l'élection
présidentielle en novembre 2010, en plus de la Radio Télévision ivoirienne
(RTI), une nouvelle télé dénommée Télévision Côte d'Ivoire a vu le jour en Côte
d'Ivoire (TCI). C'est au plus fort de la crise qu'elle a été portée sur les
fonts baptismaux. Depuis lors, les opinions des Ivoiriens divergent. Louga
Raphaël, Boulanger : «La TCI fait trop de répétitions»  « La nouvelle télévision
TCI (Télévision Côte d'Ivoire) est une bonne télé. Elle est très attrayante
contrairement à la RTI. Les présentateurs font un travail de qualité. Cependant,
ils font trop de répétitions. Et puis, je constate qu'ils n'ont pas beaucoup
d'émissions. Pourtant il y a beaucoup à dire et savoir. Au lieu de toujours
faire des rediffusions car, les Ivoiriens ont encore beaucoup à savoir. Il faut
qu'elle s'améliore quand au nom, je souhaiterais l'appellation RTI parce qu'elle
est déjà connue sur le plan international. Même les nouveau-nés la connaissent »
Aboussou Anderson, agent commercial à MTN : « Qu'on fasse une fusion entre la
TCI et la RTI » « Je suis très content de la TCI. Nous sommes fiers de notre
Président SEM Alassane Ouattara qui a de très bonnes idées. Nous comptons sur
lui pour que la RTI puisse revenir et retrouve son lustre d'antan. Je veux aussi
qu'on fasse une fusion entre la TCI et la RTI. Que la RTI reste comme par le
passé et que la TCI prenne la place de TV2 car nous sommes habitués déjà à la
RTI. Comme actuellement, c'est la TCI que nous regardons tous, il faut qu'elle
fasse de bonnes émissions».(...)




 




Les auditions de Gbagbo
et Simone reportées à demain et samedi




 




L'Inter
- Les auditions de
Laurent Gbagbo par la justice ivoirienne prévues hier mercredi 04 mai 2011 ont
été reportées au vendredi 06 mai prochain, a-t-on appris de l`Afp. Ce report a
été obtenu par les avocats de l`ex-président, afin de leur permettre de
s`entretenir avec leur client avant son audition par le procureur Simplice
Kouadio Koffi. Le nouveau procureur de la République de Côte d`Ivoire près le
tribunal de première instance d`Abidjan-Plateau, en charge de l`enquête
préliminaire, va lui- même interroger le président déchu à Korhogo, où il est
assigné à résidence. « Laurent Gbagbo aurait dû être entendu mercredi 4 mai,
mais ses avocats ne sont pas prêts. Nous avons décidé de reporter de quelques
jours, au vendredi 6 mai », a déclaré le procureur de la République. Les avocats
de Laurent Gbagbo se disent satisfaits de ce report. Ils restent toutefois
méfiants face à la justice ivoirienne qui selon eux, devra agir avec
indépendance. « J`attends de la justice ivoirienne qu`elle agisse en toute
indépendance. J`attends de voir, mais vu comment c`est parti, avec cette
assignation à résidence, dont on a appris l`existence que quinze jours après, on
est quand même un peu inquiet. Maintenant, pour la suite, on verra bien s`il
s`agit clairement d`une affaire politique ou si la justice pourra agir en toute
indépendance. Dans ce cas là, il n`y a pas de problème », a déclaré à Rfi, Me
Habiba Touré, l`un des avocats de Laurent Gbagbo. « Nous avons recueilli près de
trente plaintes visant les crimes commis par les forces du président Ouattara.
On va aller plainte contre plainte, les choses ne semblent pas aussi simples
qu`on peut le dire », a ajouté Me Gilbert Collard, un autre membre du collège
d`avocats pour la défense de Gbagbo. La bataille juridique s`annonce donc
serrée.(...)




 




Alors qu`ils disent
reconnaitre Alassane Ouattara comme président de Côte d`Ivoire - Des cadres Lmp
multiplient des réunions politiques et militaires à Accra




 




Le Nouveau Réveil
- Une information qui va certainement relancer le débat sur la sincérité du
discours des cadres de l`ancien régime et leur volonté à collaborer avec le
président Ouattara et à s`inscrire résolument dans le processus de
réconciliation nationale. En effet, selon des informations en provenance de la
capitale ghanéenne, point de chute du plus important contingent de cadres et
personnalités Lmp en fuite depuis le 11 avril, les partisans de M. Laurent
Gbagbo multiplieraient, ces derniers jours, des réunions politiques et
militaires, notamment avec des officiers déserteurs de l`armée ivoirienne
pro-Gbagbo. Toute chose qui fait dire à une partie de la communauté ivoirienne
résidant à Accra que les partisans de Gbagbo n`ont pas encore dit leur dernier
mot. Et nos sources sont formelles, quelque chose de pas très sain se trame au
pays de John Atta Mills contre Ouattara. C`est peut-être là qu`il faut
rechercher les explications sur l`arrogance singulière, l`absence totale de
regret et repentance qui transpirent du discours des responsables de Lmp depuis
la chute de Gbagbo. Car à Accra, depuis quelques temps, ils ne s`en cachent
plus. Les responsables de l`ex-régime au pouvoir refugiés dans la capitale
ghanéenne selon des sources dignes de foi multiplient les réunions. De jour
comme de nuit, ils se parlent, se concertent, parfois même dans les locaux de
l`ambassade ivoirienne à Accra, avec évidemment la bienveillante complicité de
l`ambassadeur en poste au Ghana. Plus inquiétant encore, c`est la participation
à ces réunions de certains officiers de l`armée ivoirienne, en fuite depuis les
évènements d`avril. Que préparent-ils ? Pourquoi le rythme des rencontres
s`est-il accéléré ces derniers temps ? Pourquoi l`ambassadeur en poste à Accra
n`a-t-il pas encore été changé alors que son successeur est déjà connu ? (...)