REVUE DES MEDIAS DU VENDREDI 02 AOÛT 2013
Aïchatou Mindaoudou chez Compaoré, hier
L'Intelligent d'Abidjan
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La nouvelle Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en
Côte d'Ivoire a été reçue en audience hier par le Président du Burkina Faso.
Aïchatou Mindaoudou a indiqué être venue demander l'appui de Balise Compaoré
afin de réussir la mission à elle confiée.
Réconciliation nationale: Le Président du Pit interpelle la patronne de l'Onuci
Dernière heure
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Dans le cadre des tournées initiées par la Représentante spéciale du Secrétaire
général de l'Onu, Aïchatou Mindaoudou, le Président du Parti ivoirien des
travailleurs (Pit), Dr Aka Ahizi, a reçu la remplaçante de Bert Koënders le
mercredi dernier. Occasion pour dire ses vérités sur certains points qui mettent
à mal la réconciliation nationale. Dr Aka Ahizi, Président du Parti ivoirien des
travailleurs, a fait le point de sa rencontre avec Aïchatou Mindaoudou,
Représentante spéciale de l'Onu en Côte d'Ivoire. « Nous avons exposé avec elle
pour lui faire quelques propositions de solution de sortie de crise », a indiqué
le leader du Pit. Ces propositions concernent, selon Dr Aka Ahizi, une justice
équitable et impartiale afin qu'il n'y ait pas de justice des vainqueurs. « Nous
sommes pour que tout le monde soit jugé. Nous ne sommes pas pour l'amnistie
généralisée », a lâché le leader du Pit. Il a, par ailleurs, insisté sur le fait
que le Pit est pour que tous ceux qui ont commis des exactions dans les deux
camps (pro-Gbagbo et pro-Ouattara) soient jugés. « Il ne faut pas qu'il y ait
une justice à une vitesse de 90km/h et l'autre à 0km/h », a proposé le
successeur de Pr Francis Wodié. Avant d'ajouter que c'est un élément qui tient à
cœur à son parti. Parce qu'il est impossible d'aller à la réconciliation dans
cette forme de justice. Il est allé plus loin en affirmant qu'après le résultat
des enquêtes connu de tous, avec des personnes nommément connues, il n'y a pas
de raison que certains individus soient poursuivis et d'autres non ». [...].
Présidentielle de 2015 en Côte d'Ivoire : L'Onu engage les autorités à
entreprendre la réforme électorale.
Le
Nouveau Réveil
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Le Conseil de sécurité de l'Onu a prorogé, mercredi dernier, le mandat de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) jusqu'au 30 juin 2014 et
planifié sa restructuration. Ce, considérant que la situation dans le pays
« continue de mettre en péril la paix et la sécurité dans la sous région. La
résolution 2112 a été adoptée à l'unanimité des 15 membres. Outre ces mesures,
l'Onu a également, en son point 20 des recommandations, « engagé les autorités
ivoiriennes à prendre toutes les mesures nécessaires pour préparer l'élection
présidentielle de 2015, et tout particulière ment à entreprendre la réforme
électorale ». En clair, le Conseil de sécurité de l'Onu a déjà en ligne de mire,
l'échéance électorale de 2015 qui suscite tant de passions ici en Côte d'Ivoire.
[...].
Remise, hier, du rapport national sur le développement humain 2013. Le ministre
Mabri Toikeusse : « Il y a des efforts à faire »
Le
Nouveau Réveil
–
Le
programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a remis, hier, son
rapport national sur le développement humain 2013 dont le thème est "emploi,
changements structurels et développement humain en Côte d'Ivoire". La cérémonie
qui s'est déroulée au Plateau a retracé un tableau non reluisant. Surtout au
niveau de l'emploi et dans d'autres secteurs ou le ministre d'État, Mabri
Toikeusse, a reconnu qu'il y a des efforts à faire. Le constat, qui d'ailleurs a
été fait à travers une présentation faite par Célestin Tsassa (conseiller
économique au Pnud), et El Allassane Baguia (spécialiste Omd au Pnud) a montré
quelques insuffisances.
Les
deux (02) spécialistes, après quoi, ont proposé des solutions pour y remédier.
Au niveau de l'emploi par exemple, ils ont relevé que les jeunes diplômés,
surtout en master, mettent du temps à se trouver un emploi. Et dans la plupart
du temps, ils s'orientent dans le secteur informel. C'est aussi le cas du
secteur de l'investissement qui a connu un ralentissement. Le représentant
résident du Pnud, Ndolamb Ngokwey, parlant du travail, a déclaré que c'est ce
qui définit la nature de l'être humain. « La création d'emplois constitue une
condition importante du développement humain et de l'émergence d'une nation. Le
rôle de l'état en tant qu'acteur du développement nous paraît essentiel.
L'emploi comme travail est intimement lié à la devise de la Côte d'Ivoire. C'est
à dire à l'union, discipline et au travail », a t il insisté. [...].
Derniers événements de la Maca / Le Fpi condamne et propose le retrait des
Frci : ''La place des forces armées en période de paix est dans les casernes''
(Voir la déclaration annexée)
L'Intelligent d'Abidjan
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Dans
la nuit du 23 au 24 Juillet 2013, une rixe entre les gardes pénitentiaires et
un détenu de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA), a déclenché
une offensive des FRCI contre les prisonniers en panique, bilan : 3 morts selon
les décomptes officiels et au moins 50 morts selon les prisonniers qui ont
contribué à ramasser les corps et plusieurs blessés graves dont deux, dans un
état très préoccupant. [...]
Ecole
des Forces Armées de Zambakro / La promotion Guillaume Soro sur l e terrain :
Paul Koffi Koffi explique les réformes militaires de Ouattara
L'Intelligent d'Abidjan
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116 élèves officiers d'active de deuxième année dont 03 demoiselles, 13
stagiaires issus du Test Aptitude au Grade d'Officier (TAGRO) et 26 médecins
officiers soit 155 éléments le jeudi 1er Août 2013. Tel est l'effectif qui
viendra agrandir les rangs des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI).
Baptisés du nom du président de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire,
Guillaume Soro Kigbafori, les stagiaires de cette 43e promotion de l'Ecole des
Forces Armées (EFA) de Zambakro ont été promus au grade Lieutenants et
Sous-lieutenants par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la
Sécurité, Hamed Bakayoko représentant le Chef de l'Etat, chef suprême des
armées. Et ce, en présence d'un parterre de personnalités au nombre desquelles,
la première dame Mme Dominique Ouattara et des ministres, ainsi que parents et
amis des promus. Une cérémonie doublée du Baptême de la 44ème promotion des
élèves officiers d'active de la première année et de remise d'épaulettes
d'officier à la promotion sortante. (...)
Félicitant les promus, Paul Koffi Koffi, ministre auprès du Président de la
République chargé de la défense n'a pas manqué de relever les réformes
entreprises par le gouvernement dans le secteur de la sécurité. Selon lui, les
textes qui régissent l'organisation de la défense, le commandement des forces,
le statut, la carrière des militaires et le profil des postes, la formation, la
retraite sont fin prêts. (...) Poursuivant, il a annoncé l'ouverture très
prochaine, de centres de reconversion pour officiers, sous-officiers et
militaires du rang à leur retraite «afin qu'ils puissent réintégrer la vie
sociale».
Suite
à des accrochages, les populations demandent le départ des Frci.
Soir Info
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Les éléments des forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) basés à Tiébissou
sont désormais indésirables. Les populations du «Tchéwi» demandent le départ pur
et simple de ces militaires de leur localité. Une décision qui fait suite à de
nombreux accrochages et autres incidents survenus entre ces hommes en uniforme
installés au niveau du premier centre culturel de la ville et leurs hôtes
visiblement excédés par le comportement des ces soldats censés pourtant assurer
leur sécurité.
Selon
les informations de sources proches des habitants de la ville, en date s'est
produit dans la soirée du mercredi 24 au jeudi 25 juillet dernier aux alentours
de 19h. Et c'était au tour du président local de la Jpdci, Kouamé Kouadio
Séraphin, de tomber dans le filet de ces militaires. Toujours, selon nos
sources, le premier responsable de la Jpdci qui venait, d'arriver au niveau de
la gare Utb, a été sommé par les Frci de déplacer sa moto qui était selon eux
mal garée. Sans hésitation, Kouamé Séraphin était en train de s'exécuter
lorsqu'un soldat des Frci, sur instruction de son supérieur hiérarchique, lui
aurait administré une gifle. Le président des jeunes ne voulant pas se laisser
faire, aurait répliqué et ce fut la bagarre, suivie plus tard d'une trentaine de
minutes de tirs à travers la ville, occasionnant ainsi une véritable psychose
chez la population traumatisée par des années de guerre. Kouamé Séraphin aura
juste le temps de prendre les clés du véhicule des Frci, et d'aller se refugier
à la gendarmerie.
Informé de la situation, le préfet du département, Pascal Kifory Ouattara, a
dépêché, sur place, le Sous-préfet, Anderson Aboh, qui, aidé de la gendarmerie,
réussira à ramener le calme. Rappelons que plusieurs autres accrochages opposant
Frci et populations civiles, ont été évoqués dont celui d'un conducteur de
moto-taxi ayant essuyé, quelques jours plutôt, des coups de feu de ces
militaires au niveau de l'antenne.
Un
conflit intercommunautaire évité de justesse dans le village de Kouassiblékro
Agence Ivoirienne de Presse –
Le préfet de la région de Gbèkè, Konin Aka a fait éviter de justesse un conflit
naissant entre les communautés Baoulé de Kouassiblékro et les Malinkés de
Oliénou. Ces derniers soupçonnaient des habitants du premier village cité d'être
les auteurs de l'enlèvement et de l'assassinat de trois jeunes du village de
Oliénou, le 23 juillet par des inconnus. Deux jeunes Burkinabés et un Nigérian
portés disparus depuis le 23 juillet ont, après une investigation des jeunes du
village et de la police, été retrouvés lundi enterrés dans des fosses près du
village de Kouassiblékro, village voisin de Oliénou.
Les
jeunes Burkinabés du village de Oliénou, sous l'effet de la colère, avaient
décidé d'une vengeance. Saisi de l'affaire, le préfet de Bouaké avait dans un
premier temps ordonné lundi le détachement des éléments de la police et de la
gendarmerie pour ramener le calme au sein des deux communautés.
Jeudi, lors d'une rencontre dans le village de Olinéou entre communautés Baoulé
de Kouassiblékro et Malinkés de Oliénou, le préfet de Bouaké, accompagné du
consul général du Burkina Faso, Maxime Yabré, a présenté des excuses aux parents
des victimes et promis que justice sera faite et les auteurs du crime seront
arrêtés et poursuivis devant la justice. (...) Une enquête ouverte sous la
supervision du procureur de la République est en cours pour faire la lumière sur
le crime.
Le
préfet Konin Aka a saisi l'occasion pour interpeller les populations sur les
dangers que pourraient provoquer de tels actes. Il fait savoir qu''au moment où
les deux Présidents ivoirien et burkinabé scellent et consolident les relations
entre les deux Etats, il n'est pas concevable que des individus décident de se
faire justice, au risque de déclencher des affrontements qui porteront un coup
aux relations entre les deux pays.
Réconciliation nationale / Ce que Banny pense du rôle de la justice
L'Inter
–
Il
n'était pas prévu que le président de la Commission
Dialogue-Vérité-Réconciliation, Charles Konan Banny, prenne la parole la
cérémonie d'ouverture du séminaire-bilan organisé hier au Plateau par le
Tribunal de Commerce d'Abidjan. Mais un seul mot l'a poussé à dire quelque chose
: il s'agit du terme ''justice''. En décidant d'intervenir, M. Konan Banny a
voulu lever une équivoque sur sa perception de la justice dans la mission de
réconciliation dont il a la charge. «S'il n'y pas le mot Justice dans notre
appellation, c'est parce que nous n'avons pas voulu mélanger les genres», a
précisé le président de la CDVR. «Nous considérons que la justice républicaine
qui a ses spécialistes, qui a ses règles, existe. Elle doit fonctionner
conformément à ses règles de procédures », a-t-il ajouté.
Toutefois, Charles Konan Banny indique qu'à côté de cette justice, se positionne
la justice transitionnelle qui elle, intervient à la suite d'une grave crise
comme celle que vient de traverser le pays. «Ces deux formes de justice se
côtoient sans se mélanger», a-t-il dit. Si pour le président de la CDVR, un Etat
de droit doit être un Etat équitable, il relève toutefois que les Ivoiriens
n'ont pas une bonne opinion de leur justice. M. Konan Banny en veut pour preuve
les résultats d'un sondage réalisé par son institution. Le sondage a concerné
48700 personnes et recueilli leur perception de la justice ivoirienne sur la
période de 1990 à 2013. A voir la mine affichée par Charles Konan Banny, tout
porte à croire que la déception est grande chez les Ivoiriens. Le président de
la CDVR qui a promis de rendre public sous peu, les résultats de ce sondage, a
admis que la justice est un instrument de paix dès qu'elle est perçue comme
étant juste et équitable. [...].
Cpi/Audience de confirmation des charges. Le point faible que Bensouda veut
exploiter contre Gbagbo
Soir Info
–
Il est certain que la prise de position de la juge Silvia Fernandez De Gurmendi,
un des magistrats de la chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale
(Cpi), dans le dossier relatif à l'audience de confirmation des charges contre
Laurent Gbagbo, l'ex-chef dEtat ivoirien détenu à la Haye, est un véritable coup
de pouce pour la procureure, Fatou Bensouda. Quelques jours après la décision de
la chambre préliminaire I d'ajourner l'audience pour faute de preuves
suffisantes, la juge argentine, mise en minorité, s'était désolidarisée de ses
collègues.
De
fait, dans un document de contestation qu'elle a produit et rendu public, elle
avait estimé que les arguments des deux autres magistrats n'étaient pas
pertinents. Elle avait même estimé que la procureure n'était pas tenue, outre
mesure, de verser à son dossier toutes les preuves dont elle disposait, prenant
ainsi fait et cause pour Fatou Bensouda. S'il est vrai que l'avis de la majorité
des juges est, pour l'instant un gain pour Laurent Gbagbo, il reste, néanmoins,
entendu que le point de vue contraire de Silvia Fernandez De Gurmendi constitue,
pour lui, un point faible, une sorte de talon d'Achille pour la Défense du plus
célèbre prisonnier du pénitencier de Scheveningen. Et selon certaines
confidences qui s'échappent du Bureau de la procureure, Fatou Bensouda pourrait
bâtir son dossier d'appel de la décision de la Chambre préliminaire I en
s'appuyant sur les arguments de désaccord émis par la présidente de cette
juridiction d'instruction de la Cpi.
On se
convainc, en effet, du côté de la procureure que cette stratégie de s'appuyer
sur la démonstration faite par Fernandez De Gurmendi, est susceptible de faire
mouche, pourvu que soient étoffés les arguments de celle-ci. Toujours selon des
confidences, le bureau de la procureure va concentrer ses efforts sur ce point
précis en vue de manœuvrer habilement pour ''avoir la peau'' de Laurent Gbagbo.
Aura-t-elle le gain de la prochaine '' manche'' ? Assurément pour un camp ou
pour l'autre, rien n'est encore joué d'avance. Ni l'ajournement de l'audience
pour insuffisance de preuves, ni le rejet du dossier d'appel de Me Altilt,
conseil principal de Laurent Gbagbo, encore moins l'autorisation donnée au
bureau du procureur d'interjeter appel, ne peuvent déterminer la suite des
événements. [...].
Exclusif ! / En résidence protégée depuis 7 mois, voici la prochaine destination
de Charles Blé Goudé.
L'Intelligent d'Abidjan
–
Arrêté le 17 janvier dernier au Ghana, Charles Blé Goudé, le leader des jeunes
patriotes sous le régime de Laurent Gbagbo, s'interroge sur le sort qui lui sera
réservé dans les prochains jours. L'Inquiétude qui le gagne depuis sa résidence
''protégée'', est partagée par ses parents qui ne savent plus à quel saint se
vouer depuis qu'ils ont été saisis d'une nouvelle information concernant leur
''fils''. Selon nos informations dans la journée du mercredi 31 juillet 2013, un
détachement d'hommes en armes a approché Charles Blé Goudé pour l'informer de
son extradition, dans les jours à venir, vers la ville de Bouaké ; où il sera
visiblement gardé, comme c'est le cas à Abidjan, dans une résidence sécrète. [...]
Candidat face à Bédié / KKB, hier sur radio Nostalgie : ''Sous l'ère du
Président Ouattara, personne ne peut menacer la vie son semblable''
L'Intelligent d'Abidjan –
L'émission «Une fois n'est pas coutume» de radio Nostalgie avait pour invité, le
jeudi 1er août 2013, le président des jeunes du PDCI, Kouadio Konan Bertin. Une
heure durant, KKB a évoqué les raisons de sa candidature en répondant aux
questions de certains auditeurs, dont la plupart ont exprimé leur soutien au
président de la JPDCI, rentré hier de Lakota où il a eu une rencontre avec les
militants de son parti. «L'une des raisons du combat que nous avons entamé,
c'est de dire que nul n'est infaillible, mais depuis 1990, il y a une succession
de malheur qui s'abat sur le parti : coup d'Etat militaire, chec aux
législatives, aux municipales, à la présidentielle. Ça fait beaucoup de choses à
la fois.
Ce
que KKB demande, c'est qu'on marque un temps d'arrêt pour faire le bilan et
chercher à comprendre pourquoi ces différents événements nous arrivent. Une fois
qu'on a compris cela, on peut dégager les perspectives et le congrès est le
cadre idéal pour le faire. J'ai mon idée, mais c'est une somme d'idées que nous
devons mettre ensemble (...) Je ne sais plus pour quelle raison on doit continuer
à chercher à savoir qui est derrière moi. Je suis candidat, je suis autonome,
jaloux de ma liberté et j'assume mes actes. J'ai des amis et des électeurs
derrière moi», a assuré le député de Port-Bouët, qui inscrit son action dans la
ligne de celle de feu Félix Houphouët-Boigny. «J'essaie d'être un bon élève du
père fondateur, Félix Houphouët-Boigny, mettre en pratique ses idées, ses
méthodes et je prends des décisions dans l'intérêt général», a ajouté KKB.
Interrogé sur des menaces éventuelles qu'il reçoit et sur des craintes pour sa
sécurité, le président de la jeunesse du Pdci, qui avait échappé à une fronde et
à une destitution il y a plusieurs mois, a révélé que les menaces au téléphone,
les tentatives de lynchages et autres intimidations font partie des risques du
métier et de la vie des hommes politiques. Toutefois il s'est dit serein en ces
termes : « sous l'ère du Docteur Alassane Ouattara, personne ne peut menacer, ni
attenter impunément à la vie de son semblable ».