REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 02 AOÛT 2013

2 aoû 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 02 AOÛT 2013

















L'ONU invite à préparer l'élection présidentielle ivoirienne de 2015




 






(APA – 02 août 2013) -


Le

Conseil de sécurité des Nations-Unies a invité à préparer la prochaine élection

présidentielle ivoirienne de 2015, a appris APA jeudi de bonne source dans la

capitale économique ivoirienne. ''Le Conseil engage les autorités ivoiriennes à

prendre toutes les mesures nécessaires pour l'élection présidentielle de 2015'',

a déclaré cette source selon qui pour les Nations-Unies cette élection doit

passer par une ''reforme électorale'' dans le pays.




Le

Conseil de sécurité des Nations-Unies a prorogé, mardi, le mandat de l'Opération

des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) jusqu'au 30 juin 2014, en réduisant

l'effectif militaire qui passe de 10.400 hommes à 7.137. La résolution 2112

adoptée, mardi, à l'unanimité des 15 membres du Conseil de sécurité, a prorogé

le mandat de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) jusqu'au 30

juin 2014, estimant que ''la situation en Côte d'Ivoire continue de mettre en

péril la paix et la sécurité dans la région''.




Sur

le terrain, les manœuvres pour cette présidentielle de 2015 ont commencé. Le

Président sortant, Alassane Ouattara a déjà exprimé sa volonté de briguer un

second mandat. Pendant ce temps, le dialogue politique entre le pouvoir et

l'opposition est au ''point mort''. Le Front populaire ivoirien (FPI), brandit

la libération de son mentor, Laurent Gbagbo, comme la condition de sa

participation à ce dialogue.




 




 






Côte d'Ivoire / Le parti de Gbagbo veut une enquête sur la récente mutinerie à

la prison d'Abidjan




 






(Connectionivoirienne.net / Xinhua.net – 02 août 2013) -


Le

Front populaire ivoirien (FPI) de l'ex-président Laurent Gbagbo demande une

« commission d'enquête internationale » sur la mutinerie qui a fait dans la nuit

du 23 au 24 juillet officiellement trois morts parmi les détenus de la Maison

d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Dans un communiqué jeudi, le FPI

demande une « commission d'enquête internationale » sur ce qu'il considère comme

des  » massacres ».




Selon

le FPI, cette enquête internationale devrait permettre d'identifier « les vraies

causes, les vraies circonstances et le vrai chiffre sur les victimes ». Dans la

nuit du 23 au 24 juillet, une intervention de l'armée suite à une rixe entre des

gardes pénitentiaires et un détenu de la Maca a fait, selon des sources

pénitentiaires concordantes, trois morts et de nombreux blessés parmi les

détenus.




Le

bilan est d'« au moins 50 morts et plusieurs blessés graves dont deux dans un

état très préoccupant », selon le FPI qui cite des «prisonniers qui ont

contribué à ramasser les corps ».




« Le

vrai bilan reste à déterminer », estime le principal parti d'opposition en Côte

d'Ivoire qui qualifie de « prétextes » les raisons avancées par les autorités

pénitentiaires pour justifier l'intervention de l'armée.




Pour

le FPI, dans la nuit du 23 au 24 juillet, il n'y a eu ni « tentative d'évasion »

ni affrontement entre « détenus armés » et surveillants pénitentiaires. L'armée

a tiré « sans sommation » sur une foule de prisonniers après qu'un caïd de la

prison a refusé d'être transféré dans une autre prison, créant une émeute au

cours de laquelle des prisonniers « en panique » se sont rués dans la cour et

retrouvés face-à-face avec des éléments de l'armée, croit savoir le FPI.




« Les

Ivoiriens ne croient plus aux prétextes et aux chiffres de victimes souvent

annoncés avant le décompte pour servir d'écran de fumé aux intensions

génocidaires du régime », affirme le FPI. Le gouvernement ivoirien n'a fait

aucune déclaration officielle après les événements de la Maca, la plus grande

prison civile de Côte d'Ivoire qui compte quelque 5 000 pensionnaires pour moins

de 2 000 places disponibles.




 




 





Côte

d'Ivoire : début de déploiement d'une force d'élite pour lutter contre les

bandes armées





 







(Xinhua.net – 02 août 2013)


- Le déploiement d'une force d'élite dans les régions de la Côte d'Ivoire afin

de lutter contre les bandes armées qui y opèrent de façon récurrente a débuté de

manière effective, a appris Xinhua jeudi de source sécuritaire. Selon des

autorités sécuritaires, la ville de Yamoussoukro (centre), capitale politique et

administrative de la Côte d'Ivoire, a été choisie pour abriter la première étape

du déploiement qui devrait se poursuivre dans le reste du territoire.





A en

croire le coordonateur du Centre de coordination des décisions opérationnelles

(CCDO) le commissaire divisionnaire de police Youssouf Kouyaté, cette unité

spéciale est prête à intervenir pour pacifier les zones qui sont la cible des

individus armés appelés "coupeurs de route". "Les autorités hiérarchiques ont

souhaité que nous nous déployions à l'intérieur du pays dans un avenir très

proche pour nous attaquer à ce fléau", a précisé le commissaire Kouyaté.

L'officier s'est par ailleurs réjoui de ce que par l'action de cette force

d'élite, l'on est parvenu à une réduction du grand banditisme et une suppression

des barrages sauvages à Abidjan. "La criminalité est passée du double au simple

aujourd'hui. Nous sommes à une moyenne de deux braquages de véhicules par jour à

Abidjan contre sept, 15 voir 20 par jour par le passé", a-t-il indiqué. [...]




 




 






Côte d'Ivoire : De retour au pays, Duncan explique le bien fondé de la

coopération avec le Nigeria




 






(Koaci.com – 01 août 2013) -


Le

Premier ivoirien Daniel Kablan Duncan est rentré ce jeudi de son voyage à Abuja

où il a présidé les travaux de la première réunion de la commission mixte

ivoiro-nigériane. Le chef du gouvernement ivoirien a indiqué à sa descente

d'avion que la réunion fut enrichissante pour les deux pays dans la mesure où

huit accords de coopération ont été signés dans divers domaines dont le

tourisme, la culture, l'industrie etc.




 




La

coopération entre les deux pays qui existe depuis mars 2013 a pour but de

renforcer les relations bilatérales, a précisé Duncan qui était accompagné pour

la circonstance de 11 ministres à Abuja. Le ministre de l'économie et des

finances a indiqué que la Côte d'Ivoire visait par ces coopérations bilatérales

de créer des d'espaces d'échanges viables dans la sous-région, tant au niveau de

l'UEMOA qu'au niveau de la CEDEAO.




 




Par

ailleurs, KOACI.COM apprend que la question de la nouvelle monnaie aurait

également été au centre des discussions entre Abidjan et Lagos. A l'instar du

Ghana, de la Guinée ou encore de la Gambie, isolés avec des monnaies locales

engendrant de forts taux d'inflation (13% pour le Nigeria en 2012 contre 3% pour

la zone FCFA, ndlr), les tractations avec Nigeria sont en cours en vue de la

mise en place d'une nouvelle monnaie communautaire de tout l'espace Uemoa. Tout

indique à cette heure que cette dernière serait arrimée à l'euro, une

prolongation du FCFA.  [...]




 




 






Côte d'Ivoire : Le compte de la Direction des assurances bloqué par Kaba Nialé




 






(Koaci.com – 01 août 2013) -




KOACI.COM apprend ce jeudi d'une source très proche de la Direction des

Assurances (DA) que le compte de cette structure autonome rattachée au ministère

de l'Economie et des Finances aurait été bloqué par la ministre Kaba Nialé. Les

raisons du blocage de ce compte seraient liées selon la même source, à la

mauvaise gestion des fonds par le Directeur général de la Direction des

assurances.




 




Cette

situation de blocage n'aurait pas été sans conséquence. En voulant désormais

avoir un regard sur le compte de la DA qui serait alimenté par les compagnies

d'assurance exerçant sur le territoire national, les dernières primes mensuelles

des agents ont connu un retard de payement. Elles auraient été payées seulement

dans le courant de la semaine écoulée.




 




«Un

certain montant est prélevé sur les cartes émises par les compagnies d'assurance

qui est reversé par la suite dans un compte de la DA géré par elle-même. C'est

avec ce compte que les agents effectuent leurs voyages, c'est avec cet argent

que les primes des agents sont payées. Comme le Directeur général de DA, Bédi

Gnagne à fait de ce compte sa caisse noire, le ministre délégué de l'Economie et

des Finances l'a bloqué,» explique cette source, justifiant du coup les sources

d'alimentation du compte.




 




Le DG

n'ayant plus de marge de manœuvre sur le compte, nous apprenions enfin d'une

autre source que seule la ministre de l'Economie et des Finances autorise

désormais la paie des primes des agents.




 




 






Côte d'Ivoire : L'ANRMP annonce l'audit des marchés passés gré à gré de 2011 à

2013




 






(Koaci.com – 01 août 2013) -




L'Autorité nationale de régulation des marchés publics (ANRMP) annonce l'audit

des marchés passés de gré à gré par l'Etat de 2011 à 2013. Son président,

Coulibaly Non Karna a affirmé ce jeudi à l'occasion d'une séance de restitution

des résultats des audits de cet organe de recours qu'ils démarreront d'ici à la

fin décembre et la publication des résultats est prévue pour le premier

trimestre 2014.




 




Le

président de l'ANRMP a au passage relevé qu'au premier trimestre de cette année,

l'Etat a passé 134 milliards de FCFA de marchés dont 107 milliards de FCFA au

gré à gré. Il a ajouté qu'en d'autre terme, en Côte d'Ivoire, l'orthodoxie de

l'appel d'offre ouvert représente moins de 20%, précisant par ailleurs qu'il est

de 16%.




«En

2012, sur 415 milliards de FCFA de marchés, les gré à gré représentaient 162

milliards de FCFA, soit 40%. Au premier trimestre de l'année 2013, l'Etat a

passé 134 milliards de marchés, les grés à gré représentent, 107 milliards de

FCFA. Les gré à gré pures, c'est-à-dire ceux autorisés par le ministre de

l'Economie et des Finances sont de 57%, les avenants 22% et les conventions 1%,

» a expliqué le secrétaire général de l'ANRMP, Kossonou Olivier qui prenait part

aux côtés du président lors de cette séance de restitution. [...]




 




 






Côte d'Ivoire Grève à l'université de Bouaké – Les ministres Bacongo et Kaba

Nialé interpellés




 






(Connectionivoirienne.net - 02 août 2013) -




L'Université Alassane Ouattara de Bouaké est, dans le système académique, celle

qui fait le moins de vague. Pourtant, elle réunit toutes les conditions pour

être une Université tumultueuse. Partie pendant plus de dix ans de son site

originel, l'Université, à travers ses UFR, s'est déployée sur neuf sites à

Abidjan. Malgré les difficultés rencontrées, cette Université surprenante a

fonctionné durant 10 ans à Abidjan.






Surprenante par les performances des étudiants aux différents concours d'entrée

à l'ENA et dans les Grandes Ecoles (ENS). Surprenante aussi par les performances

de ses enseignants non seulement à travers le CAMES, mais aussi les publications

scientifiques. La qualité des relations entre enseignants, et entre enseignants

et étudiants contribuent pour beaucoup à cet équilibre institutionnel dans ce

temple du savoir.




L'on

s'attendait donc à ce que cette institution soit plus soutenue une fois repartie

sur son site originel à Bouaké. C'est plutôt surpris que nous avons appris que

les enseignants qui ont travaillé d'arrache-pied depuis la rentrée sous le sceau

du « départ nouveau », et qui, d'habitude, font rarement des vagues, ont

déclenché une grève d'une semaine pour se faire entendre.




Les

motifs de grève ne sont pas nouveaux. Ce sont « les passifs consignés à

l'Inspection Générale des Finances (IGF), les heures complémentaires, les

honoraires de vacation, la prime de recherche, les primes de correction et de

délibération, le manque de bureaux pour les enseignants, l'absence de matériel

didactique »
. En fait, leurs revendications portent sur l'essentiel de ce

qui permet à une institution académique de fonctionner.




 




L'on

peut comprendre les difficultés de trésorerie que gère le Gouvernement actuel.

Mais à défaut de répondre à tout ce chapelet d'attentes, il est important de ne

pas décourager l'ardeur que manifestent les enseignants de cette Université. Il

est impératif de répondre, certainement dans les limites des ressources

publiques disponibles, aux sollicitations de ses enseignants, mais surtout de

dialoguer avec eux, de leur tenir un langage de vérité sur la manière dont

l'Etat pourrait apurer ce qu'il leur doit. Ce dialogue qui fait défaut

semble mettre le président de cette Université dans une situation difficile.

Difficulté à peine voilée derrière la réponse qu'il donne aux revendications de

ses collègues enseignants: « Votre grève est légitime, mais inopportune

compte tenu du fait que le ministre de tutelle a promis de faire face à ces

revendications »
. Cette promesse tient-elle compte des contraintes du

ministère de l'Economie et des Finances ? Le ministère de l'Economie et des

Finances
est-il vraiment sensible aux spécificités de cette Université ? Un

calendrier a-t-il été accolé aux promesses faites? Certainement pas. Tout

cela n'est pas de nature à créer un climat de confiance entre la hiérarchie et

les enseignants
. [...]