Edition de 06H30 du
Vendredi 03 Janvier 2013   |  RFI

Cette bousculade
prend de plus en plus une tournure politique avec les accusations lancées par le
parti de l'ancien président Laurent Gbagbo. Le FPI affirme que le Gouvernement
n'a pas pris toutes les mesures nécessaires au niveau sécuritaire. Le FPI
réclame donc la démission du Ministre de l'Intérieur et du chef de la police.
Richard Kodjo est le porte-parole du Front populaire ivoirien.

Richard Kodjo

: Le grave incident qui est survenu dans la nuit de la Saint
Sylvestre pour nous est lié à une insuffisance, voire à une incapacité de notre
police actuellement. Et nous estimons que ce drame mérite que le Ministre de
l'Intérieur et le chef de la police présente au minimum sa démission. L'ordre
n'a pas été suffisamment maintenu. Les jeunes qui étaient à la manifestation
n'ont pas été suffisamment encadrés leur police.

RFI
: On
pourrait accuser le FPI de politiser le drame. De récupérer à son avantage, un
drame humain.

Richard Kodjo

: Nous n'avons pas besoin de récupérer un drame. Nous sommes une
opposition responsable qui dit ce que nous pensons. Et pour l'instant, ce que
nous pensons c'est que pour cet événement, le maintien d'ordre n'a pas été
suffisamment bien assuré

BBC Afrique

Le Front
populaire ivoirien de l'ancien président Laurent Gbagbo demande la démission du
ministre de l'intérieur, après la bousculade qui a fait plus de 60 morts à
Abidjan, durant la nuit du Nouvel An. Le FPI estime que le gouvernement n'avait
pas pris les précautions sécuritaires nécessaires pour éviter la tragédie. Le
Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan a réfuté tout manquement en
matière de sécurité. Le gouvernement assure que l'enquête sur la bousculade sera
bouclée avant la fin de la semaine.