REVUE DE PRESSE DU LUNDI 7 JANVIER 2013

7 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 7 JANVIER 2013







Cérémonie de présentation des vœux au chef de l'État : Koenders et plusieurs
diplomates boudent Ouattara




 




Le
Nouveau Courrier -

Il est 10 heures 27 mn quand on annonce la présentation des Vœux des chefs des
organisations internationales et des consuls. Alors que le maitre de cérémonie
annonce pour ouvrir le bal le représentant spécial du secrétaire général de
l'ONU en Côte d'Ivoire, l'assistance ne verra point Albert Gérard Konders. C'est
plutôt le représentant résident de PNUD et coordonnateur du bureau des affaires
humanitaires du système des Nations Unies (OCHA) Ndolamb Ngokwey qui s'est
présenté. Le maitre de cérémonie qui n'avait pas le choix a pour harmoniser les
choses annoncé ce dernier. En outre, seulement 24 chefs de mission diplomatiques
(ambassadeurs) ont répondu présent. 15 ambassades se sont fait représenter par
leur chargé d'affaires au nombre desquelles le Ghana, la Libye, la Belgique, le
Brésil, l'Italie, l'Afrique du Sud, la Suisse, etc.




 




 





Cérémonie de présentation des vœux au chef de l'État : Ouattara aux militaires
exilés :

«rentrez au pays et rejoignez les rangs».




 





Soir Info -

C'est un discours aux allures de procès de la gouvernance d'Alassane Ouattara
que Mme Isabelle Iboula, ambassadrice du Congo en Côte d'Ivoire a délivré ce
samedi 05 janvier 2012, à la salle des pas perdus. La doyenne par intérim du
corps diplomatique, qui a lu une allocution rédigée, selon elle, par le défunt
Monseigneur, le Nonce Apostolique Ambrose Madtha, a fait un diagnostic
politique, social et économique, sans complaisance. Elle a relevé quelques bons
points, notamment, la libération des pro-Gbagbo. La diplomate congolaise a dit
«envisager l'avenir avec optimisme, parce que convaincu «qu'il y a une réelle
espérance de paix ». Toutefois, elle a fustigé les manquements graves et autres
atteintes aux droits de l'homme et invité Ouattara à veiller sur l'amélioration
de la situation des droits de l'homme en Côte d' Ivoire. (...)




Le
président Ouattara envisage de donner une nouvelle âme à l'armée, de travailler
d'avantage à la cohésion nationale, puis il a invité « la gendarmerie à être
beaucoup plus loyale et la police plus attentive ». Une loi sur le statut des
chefs traditionnels sera présentée à l'Assemblée nationale. Il a promis un
dialogue républicain dès la semaine prochaine, soulignant que la       liberté
provisoire accordée aux pro-Ggagbo « est un signal fort ». «Les militaires
exilés doivent rentrer. Les Ivoiriens ont besoin de tranquillité. Dans le cadre
de la réconciliation nationale, je réitère mon appel à tous les militaires
exilés afin qu'ils rentrent au pays et rejoignent les rangs ». C'est ici leur
place, au sein de l'armée », a lancé Alassane Ouattara. Qui a félicité et
encouragé l'armée ivoirienne pour « avoir su contenir ces différentes menaces et
atteintes à la sûreté de l'Etat ». Tout en estimant que l'indice général de
sécurité montre une « amélioration significative ces derniers temps », il a
appelé l'armée à « redoubler d'effort et de vigilance ».




 




 





Processus de réconciliation nationale : Monseigneur Jean-Pierre Kutwa demande la
libération des prisonniers politiques




 




Le
Nouveau Courrier -

La traditionnelle cérémonie de présentation de vœux au chef de l'Etat s'est
déroulée ce samedi 5 janvier 2012 à la salle des «Pas perdus», au palais
présidentiel du Plateau. A cette occasion, à l'instar de la communauté musulmane
et du corps diplomatique, l'archevêque d'Abidjan Monseigneur Jean-Pierre Kutwa
s'est inquiété de la situation sociopolitique - marqué par l'insécurité, les
violations des droits de l'homme ainsi que la flambée des prix - et demandé à
Alassane Ouattara la libération des prisonniers politiques en vue de faciliter
le processus de réconciliation. Le message de Monseigneur Jean-Pierre Kutwa au
chef de l'Etat était clair : il faut libérer les prisonniers politiques
pro-Gbagbo, cela constituera sans nul doute un déclic en faveur du processus de
paix et de réconciliation nationale à l'instar de la liberté accordée au Pr. Aké
N'Gbo et ses camarades le 20 décembre dernier. «Il y a de cela quelques jours, à
la veille des fêtes de fin d'année, notre justice nous a fait le merveilleux
cadeau de la mise en liberté, même provisoire, de certains de nos frères,
incarcérés à la suite des événements malheureux que nous avons connus. Nous ne
pouvons que saluer cette action qui augure pour nous des lendemains prometteurs,
en ce sens que, nous croyons fortement que d'autres gestes viendront donner un
élan prodigieux au processus de réconciliation dans lequel nous sommes
résolument engagés», a souhaité l'Archevêque d'Abidjan, Monseigneur Jean-Pierre
Kutwa qui s'exprimait au nom du Forum national des confessions religieuses. [...]




 




 





Cadre permanent de dialogue : LIDER suspend sa participation et dénonce la
roublardise du régime




 




Le
Nouveau Courrier, Le Démocrate, Fraternité Matin, L'Expression, Nord-Sud,
L'Intelligent d'Abidjan, Soir Info -

Le gouvernement ne joue pas franc jeu dans sa volonté de réconciliation. Il ruse
avec l'opposition sur tous les points qui doivent aider à la décrispation. Ce
que refuse le Professeur Mamadou Koulibaly. Le régime d'Alassane Dramane
Ouattara n'a jamais été habité par une once de volonté quant à discuter avec son
opposition afin de sortir la Côte d'Ivoire de l'impasse. Dans le cadre du CPD
(Cadre Permanent de Dialogue), le régime fait encore montre de cette mauvaise
foi. Trois points de débat avaient été arrêtés de façon consensuelle lors du
conclave organisé à Grand-Bassam en avril 2012; à savoir «le statut de
l'opposition et le financement des partis politiques extraparlementaires membres
du CPD ; les questions électorales, notamment le reformatage de la CEI, forclose
depuis la tenue des élections législatives de 2011, l'actualisation de la liste
électorale, le recensement de la population comme préalable à un redécoupage
électoral consensuel, etc. et enfin les questions judiciaires et sécuritaires,
notamment le respect de l'Etat de droit et le désarmement des ex-combattants, la
fin de la justice des vainqueurs, etc.» Malheureusement, le pouvoir Ouattara ne
cesse de ruser avec l'opposition. D'où la décision du parti de l'ex-président de
l'Assemblée nationale ivoirienne de suspendre sa participation au Cadre
permanent de dialogue. «Si le CPD, depuis sa création, n'a rien apporté à
l'opposition, il a par contre beaucoup apporté au gouvernement. Lider refuse
catégoriquement cette instrumentalisation du Cadre permanent de dialogue (CPD)
par le gouvernement qui joue avec la paix et met en péril la cohésion sociale
tant attendue par les populations. En conséquence, nous vous informons que Lider
ne répondra pas favorablement à votre invitation, dont l'ordre du jour est dans
la droite ligne de ce que nous dénonçons», tranche le Professeur en Economie.
[...].




 




 





Sécurisation de la Côte d'Ivoire : Ouattara chez Dramani, ce lundi




 




Le
Démocrate, Fraternité Matin, Soir Info, Le Jour plus, Nord-Sud, Le Patriote -

Le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé samedi à Abidjan qu'il
aura lundi à Accra avec son homologue ghanéen, John Dramani Mahama, un entretien
au cours duquel il sera beaucoup question de la sécurisation de la frontière
ivoiro-ghanéenne. « Il faut multiplier ces manœuvres militaires avec le Ghana
pour la sécurisation de la frontière Est (...). J`en reparlerai encore ce lundi
avec le président John Dramani à l`occasion de son investiture », a déclaré le
président Ouattara, à l`occasion d`une cérémonie de présentation de vœux de
nouvel an au Palais présidentiel. Au passage, il a salué le Libéria qui vient
d`achever avec la Côte d`Ivoire, une opération militaire destinée à sécuriser
l`Ouest de son pays.




 




 





Hamed Bakayoko rend visite aux blessés et aux familles de victimes ; Sa réponse
au FPI




 





L'Inter, Fraternité Matin, L'Intelligent d'Abidjan -

Le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur Ahmed Bakayoko a exprimé hier
dimanche la compassion du Gouvernement et aussi sa compassion personnelle aux
blessés de la bousculade de la Saint-Sylvestre et aux familles de victimes.
C'était à l'occasion d'une double visite à la PISAM et à Bromakoté. A l'issue de
ces visites, le ministre d'Etat s'est confié à la Presse. A la question de
savoir si l'on devrait s'attendre à la démission de tous ceux qui sont impliqués
dans ce drame, il a répondu que « la question de démission ne règle pas le
problème ». Selon lui, l'enquête qui a été ouverte va déboucher sur une
procédure judiciaire et que la justice fera son travail. « Sur le plan de
l'administration, de l'Etat, le gouvernement va aussi tirer les conséquences des
conclusions de l'enquête. Il nous appartient de prendre des mesures et des
décisions pour que cela ne se reproduise plus. Et, que ceux qui ont manqué à
leurs obligations soient sanctionnés », a-t-il dit. Tout en admettant qu'il y a
eu certainement des manquements et un manque d'anticipation. Interrogé sur la
dernière déclaration du FPI qui demandait sa démission, Hamed Bakayoko a estimé
qu'il faut «éviter de faire de la récupération et de la manipulation
politicienne (...) Le jour où, dans mes charges, je considérerai que ma
responsabilité est engagée et qu'il faille démissionner, je le ferai sans état
d'âme. Mais, en la matière, dans ce pays, le FPI n'a de leçon à donner à
personne», a-t-il déclaré. Hamed Bakayoko, qui dit connaître personnellement
beaucoup de familles de victimes, soutient que le plus important dans cette
situation douloureuse, c'est de voir comment aider les populations.




 




 





Enquête sur la bousculade de la St Sylvestre : Voici les 4 causes du drame




 




Le
Mandat, Fraternité Matin, Soir Info, Le Jour plus, Le Patriote -

Le Procureur de la république de Côte d'Ivoire, Kouadio Simplice, a livré le
samedi 5 janvier les premiers éléments de l'enquête sur la bousculade survenue
la nuit de la Saint Sylvestre au Plateau, ayant fait 63 morts et plusieurs
blessés. Selon ce rapport, lu par M. Kouadio sur le plateau du journal de 20 H
de la RTI1, les principales raisons du drame du 1er janvier sont "le
rétrécissement de la voie par un chantier de construction d'un immeuble,
l'insuffisance d'éclairage, insuffisance des forces de l'ordre sur le lieu du
drame et la présence de troncs d'arbre sur l'axe du drame". Cette tragédie s'est
déroulée aux environs d'une heure du matin, sur la voie séparant le stade
Houphouët-Boigny et l'Assemblée nationale, alors qu'une foule immense,
comprenant des personnes venues d'autres communes du district d'Abidjan,
retournaient chez eux après avoir assisté au lancement des feux d'artifices du
nouvel an. "Des poursuites seront ordonnées contre les personnes impliquées par
le parquet d'Abidjan", a conclu le procureur. 31 personnes ont été entendus dans
le cadre de ces enquêtes au nombre desquels figurent le gouverneur du District
d'Abidjan, Robert Beugré Mambé, le préfet de police d'Abidjan, le commissaire de
police du commissariat du 1er arrondissement du Plateau, des officiers des
sapeurs pompiers militaires, des militaires ayant porté les premiers secours,
des responsables du CHU de Cocody, de la CIE, des responsables techniques de la
mairie du Plateau, d'un chantier de construction d'un immeuble contigüe au lieu
du drame, des parents de victimes, des blessés et d'autres témoins. [...].




 




 





Base aérienne d'Abidjan /Des bureaux partent en fumée




 





Fraternité Matin, L'Expression, L'Inter, Le Nouveau Réveil, Le Nouveau Courrier,
LG Infos -

Le bureau du commissariat des forces aériennes, ceux du commandement délocalisé
de la base aérienne de Bouaké, la salle de la mosquée des militaires, ont été
ravagés par les flammes. C'était dans la nuit du samedi à la Base aérienne
d'Abidjan, aux environs de 19h30, dans la zone aéroportuaire. En plus des dégâts
matériels, le caporal Zagoli Zadi Williams, en poste à la base aérienne, a été
blessé par des vitres au cours de l'extinction du feu. Selon des sources
concordantes, l'incendie proviendrait d'un court-circuit provoqué par le
compteur d'alimentation des locaux, situé au niveau des bureaux en bois. Les
services de secours, notamment les sapeurs-pompiers de l'Asecna, le 43e
Bima, l'Onuci, ainsi que les sapeurs-pompiers militaires de l'Indenié ont
promptement réagi pour éviter le pire. Signalons que la base aérienne Abidjan
est la nouvelle appellation du Groupement aérien de transport et de liaison
(Gatl). C'est le lieu de rappeler que, de façon générale, les bureaux militaires
sont des baraques. Ce qui pose des difficultés quant à la conservation des
documents administratifs. C'est le cas, à l'état-major, à la base navale, à la
compagnie de la Garde républicaine du Plateau, pour ne citer que ces services.
Vu leur importance et la qualité du matériel qui s'y trouve, ces baraques ne
doivent plus exister. Au-delà de l'armée, la même situation est aussi vécue dans
plusieurs autres services étatiques.




 




 





Attaques contre les Frci/L'armée engage le grand ratissage/Voici où se cachent
les assaillants




 





L'Expression -

On en sait désormais un peu plus sur le sanctuaire des assaillants qui attaquent
les positions des Frci dans la région de l'Agneby. La visite de sensibilisation
entreprise hier par le ministre délégué à la Défense dans les zones d'Agboville
et d'Adzopé a permis aux autorités militaires de se faire une idée nette sur les
cachettes de ces despérados qui continuent d'endeuiller l'armée nationale. Selon
les informations rapportées par les autorités locales au ministre, les
assaillants, essentiellement constitués des reliques de miliciens et de parias
des ex-Fds, ont établi leur base dans les forêts des villages Grand Yapo,




Petit
Yapo et Lapo, dans la sous-préfecture d'Agboville. C'est de là qu'ils partent
pour écumer les villages voisins et terroriser les populations. C'est également
à partir de cette base que les assaillants ont mené leur raid meurtrier sur le
poste des Frci à Erymakoudjé. A en croire les autorités locales qui ont rapporté
l'information au ministre de la Défense, la dernière attaque remonte au vendredi
4 janvier 2013, où ils ont terrorisé les populations du village de Mafa-Mafou
dans la sous-préfecture de Bécédi Brignan. Selon les informations en notre
possession, les assaillants ont fait irruption cette nuit-là dans ce village,
ont dépouillé les fonctionnaires avant de mettre à sac la cantine. Au-delà des
dégâts matériels, un jeune burkinabé a été tué par les assaillants. Malgré ce
climat de terreur, le ministre délégué à la Défense a rassuré les populations.
Koffi Koffi Paul a précisé que toute cette zone a été bouclée par les Frci
déterminés à débusquer les assaillants de ces forêts. Faisant un bilan de ces
attaques meurtrières, il a également précisé que ce sont 60 éléments des Frci
qui ont péri dans les assauts répétés des assaillants. « Ils les ont tués
simplement parce qu'ils y a des gens qui n'ont pas encore compris que le
président de la République de Côte d'Ivoire s'appelle Alassane Ouattara. Ils ne
veulent pas comprendre que les hommes qui sont chargés d'assurer la sécurité
nationale s'appellent les Frci», a déploré le ministre Koffi Koffi Paul.




 




 





Arrêtés depuis des mois : Le frère cadet de Simone Gbagbo et le Cdt en second
d'Akouédo transférés à la Maca




 





Soir Info -

Les faits remontent au vendredi 4 janvier 2013. Le frère cadet de Simone Ehivet
Gbagbo, Ehivet Simon Pierre, a été transféré à la Maison d'arrêt et de
correction d'Abidjan, alors qu'il était jusqu'ici, aux mains de la Direction de
la surveillance du territoire, précise une source bien informée. Ehivet Simon
Pierre avait été arrêté, début novembre 2012, à son domicile de Moossou, des
semaines après que la ville de Bonoua a été la cible d'attaques armées. Ehivet
Simon Pierre, laisse croire notre source, est soupçonné d'atteinte à l'autorité
de l'Etat. Sa sœur aînée, l'ex-première dame, Simone Ehivet, est, quant à elle,
en résidence surveillée à Odienné, depuis environ vingt (20) mois. Elle est
visée par de multiples chefs d'inculpation dont ceux d'atteinte à la sûreté de
l'Etat, crimes économiques et génocide, tous en rapport avec la crise
postélectorale (2010-11). A la Maca, le frère cadet de Simone Gbagbo, a passé,
dimanche, sa troisième nuit. Il est logé au blindé du bâtiment C, apprend-on. La
prison civile de Yopougon a ouvert ses portes à un autre pensionnaire, un
militaire, cette fois-ci. Atto Thibaut Judicaël, commandant en second du nouveau
camp d'Akouédo, a égale- ment été transféré à la Maca, vendredi 4 janvier. A ce
jour, quelque 80 corps habillés se trouveraient à la prison civile. Ils sont le
plus souvent poursuivis pour des faits d'atteinte à l'autorité de l'Etat,
atteinte à la souveraineté nationale, participation à une bande armée etc.




 




 





Coopération Côte d'Ivoire – FMI : Christine Lagarde à Abidjan depuis hier




 




Le
Nouveau Courrier, AIP, Fraternité Matin, L'Expression -

La directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Christine
Lagarde, entreprend depuis hier, dimanche 6 janvier 2013, une visite de travail
de 48h à Abidjan où elle est arrivée à la mi-journée. Elle a été accueillie à la
base aérienne d'Abidjan par le premier ministre Daniel Kablan Duncun, qui avait
à ses côtés des membres du gouvernement au nombre desquels Charles Diby Koffi,
ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et Mme Kiaba Nialé, en charge
de l'Economie et des Finances. Christiane Lagarde a indiqué que sa visite se
situe dans le cadre de la coopération entre le FMI et la Côte d'Ivoire dont elle
a jugé la situation économique «plus réjouissante» par rapport à 2011, au
lendemain de la crise postélectorale. «Le Fonds monétaire international (FMI)
est extrêmement proche, attentif à accorder le plus de soutien possible à cette
entreprise de rénovation et de retournement de l'économie pour le bien-être de
la population», a déclaré la patronne du FMI. Elle s'est en outre satisfaite des
«résultats meilleurs qu'escomptés» de la mise en œuvre du programme économique
et financier du fonds dont bénéficie la Côte d'Ivoire, à travers l'accord de
prêt portant sur un montant de 600 millions de dollars sur la période 2011-2014.
«Nous avons effectué une deuxième revue (en novembre 2012, ndlr) qui a été
positive. Ce prêt se déroule sans encombre et avec succès», a soutenu Christine
Lagarde, qui a par ailleurs témoigné compassion et solidarité pour les victimes
du drame de la fête de la lumière, qui a fait plus de 60 morts au Plateau, le
1er janvier dernier. Au cours de son séjour qui prend fin mardi, en fin de
journée, la patronne du FMI rencontrera de nombreuses personnalités. Notamment
le chef de l'Etat Alassane Ouattara, le premier ministre Daniel Kablan Duncan et
le président de l'Assemblée nationale, Soro Guillaume. Elle s'entretiendra
également avec le secteur privé et la société civile et prononcera un discours
devant l'assemblée nationale.