REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 4 JANVIER 2013

4 jan 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 4 JANVIER 2013






Le président
chinois Hu Jintao exprime sa "compassion" à Alassane Ouattara après la
bousculade meurtrière d`Abidjan




Xinhua
– Le président de la République populaire de Chine, Hu Jintao, exprime sa
"sympathie" et sa "compassion" à son homologue ivoirien Alassane Ouattara suite
à la bousculade qui a fait 63 morts et une cinquantaine de blessés à Abidjan à
l'occasion du réveillon du nouvel an. "Au nom du gouvernement et du peuple
chinois ainsi qu'au mien propre, je tiens à vous exprimer et, à travers vous, au
peuple ivoirien, mes sentiments de sympathie et de compassion", écrit Hu Jintao
dans une lettre adressée à M. Ouattara. Le président chinois qui dit avoir
appris la nouvelle avec une "immense tristesse" présente également ses
"profondes condoléances" aux victimes. Une bousculade survenue à la fin d'un
spectacle de feux d'artifice organisé par le district d'Abidjan pour le
réveillon du nouvel an a occasionné la mort de 63 personnes et fait une
cinquantaine de blessés, selon un bilan officiel. Le président Alassane
Ouattara, après une visite sur les lieux du drame et aux blessés, a décrété un
deuil national de trois jours qui s'achève vendredi. Le gouvernement a en outre
mis en place une "cellule de crise" pour la prise en charge totale des victimes
et promet "dans les 72 heures" les résultats des autopsies des corps ainsi que
ceux de l'enquête ouverte pour situer sur les circonstances et les causes du
drame.




 




 




Côte
d'Ivoire: Drame du Plateau, le FPI demande la démission d'Hamed Bakayoko, Duncan
évoque un problème d'éclairage




Koaci.com
– Pendant que le Front populaire ivoirien (FPI) demande "avec insistance" la
démission du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko pour son
implication dans le drame survenu dans la nuit du 31 décembre au petit matin du
1er janvier dans la commune du Plateau, le chef du gouvernement, Daniel Kablan
Duncan protège son ministre et doute de la suffisance de l'éclairage dans le
lieu du drame ce jour là.  Le parti de Laurent Gbagbo est convaincu que
l'incident ayant causé la mort de 63 personnes selon les autorités ivoiriennes
est lié à un problème de sécurité. Alors que des enquêtes sont en cours en vue
de déterminer les vrais auteurs de cette tragédie, dans un communiqué le
secrétaire général du FPI accuse le ministre d'Etat ministre de l'Intérieur et
de la Sécurité d'être à la base des malheurs des ivoiriens."La Direction du FPI,
profondément choquée par la perte brutale et injustifiée de plus de soixante de
ses jeunes concitoyens, demande avec insistance la démission du ministre d'Etat,
ministre de l'Intérieur, M. Hamed Bakayoko, en attendant les résultats de
l'enquête promise par le chef de l'Etat," lit-on dans ce communiqué signé du
secrétaire général et porte-parole par intérim, Richard Kodjo.  Jugeant le
pouvoir d'Abidjan de ne pas être à la hauteur de sa mission, le FPI l'exhorte à
sortir de l'amateurisme et de la forfanterie pour assurer la sécurité des
Ivoiriens à défaut de leur apporter la tranquillité à laquelle ils ont
légitimement droit.  L'avis du chef du gouvernement ivoirien, Daniel Kablan
Duncan est plutôt contraire de celui de l'ancien parti au pouvoir. "Je vous dis
l'enquête va montrer les circonstances exactes de ce qui s'est passé. Vous savez
habituellement le Plateau est dans l'ensemble mieux éclairé que la plus des
quartiers, parce qu'il s'agit du quartier des affaires d'Abidjan. Mais écoutez
il se trouve que l'éclairage là bas n'était pas suffisant par rapport à ce qui
était d'habitude. On a pris note de tout cela," explique le premier ministre sur
à la radio du service public français, Rfi , balayant du coup du revers de la
main la thèse de l'insécurité alors que lors d'un reportage diffusé sur la RTI,
un agent de la police répondait au président Ouattara en avouant l'impuissance
des forces de l'ordre au moment des faits devant l'ampleur du drame qui se
produisait pourtant devant eux. Tout en essayant de prendre la défense de son
ministre d'Etat ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Daniel Kablan Duncan
précise. "L'année dernière , il y avait entre 1 et 2 millions de personnes qui
se sont déplacées pour voir ces feux. cette année on estime provisoirement entre
2 à 3 millions de personnes qui se sont déplacées. Vous imaginiez que si vous
aviez sur Paris 2 à 3 millions de personnes qui se déplacent sur certaines
artères, il peut avoir des problèmes. moi je pense que ce qui est important, ce
n'est pas tellement les polémiques de ce côté là," en répondant à RFI. Pour
l'heure tout le monde à les oreilles tendues sur les résultats des enquêtes
annoncés pour 72 heures par les autorités ivoiriennes. Notons et non pour
contredire le premier ministre, que lors de notre sortie du stade la veille du
drame, à l'endroit de ce dernier, après le concert de Chris Brown, certes de
faible intensité, la rue était bel et bien éclairée et ce par des lampadaires.
Pour finir, certains observateurs anticipent déjà, telle une crainte voire une
fatalité, en évoquant une enquête dont les résultats seront biaisés.




 




 




Côte
d'Ivoire: Plus de 10 ans après, les MPIGO, MJP et autre MPCI toujours dans la
CEI




Koaci.com

– Préoccupés donc par la situation qui prévaut en ce moment, ils
ont dans majorité à travers des déclarations exprimé leur compassion ainsi que
leurs condoléances aux parents des victimes de ce mardi noir, alors que l'on se
souvient que quelques jours plutôt, ils récusaient les composantes actuelle de
la Commission électorale indépendante (CEI) accusant au passage le pouvoir de
vouloir tripatouiller les élections couplées du 24 février prochain. Les
élections municipales et régionales auront lieu dans moins de deux mois sur
toute l'étendue du territoire ivoirien conformément à la date du 24 février
prochain retenue par la Commission électorale indépendante (CEI). Des partis
politiques d'opposition menacent la tenue de ces élections, c'est d'ailleurs la
position adoptée par le Front populaire ivoirien (FPI) exigeant une
recomposition de la CEI. Pendant que le pouvoir continue selon eux à faire
modifier par l'assemblée nationale ivoirienne la loi sur le code électoral,
KOACI.COM constate que la grogne monte dans le camp des partis d'opposition
prenant à témoins parfois l'opinion nationale et internationale. "Sur la
question électorale, j'aimerais vraiment que l'opinion ivoirienne et étrangère
comprennent très bien que nous sommes face à un flou que le président de la
république utilise pour nous imposer une sorte de diktat qui aura la forme
électorale qui va donner des allures démocratique à une situation qui en réalité
ne sera aucunement démocratique," a déclaré le président de Lider à la veille de
la Noël à l'occasion d'une rencontre avec la presse. La CEI actuelle étant le
fruit des négociations de sortie de crise, les partis contestataires expliquent
difficilement son maintien à ce jour. "La commission électorale que nous
connaissons devait se charger uniquement de l'organisation des présidentielles
et des législatives.Il avait été dit qu' à la fin de ce processus des
présidentielles et des législatives cette commission devait disparaître pour
laisser la place à une nouvelle commission qui ne serait plus chargée de la
sortie de crise, mais qui serait chargée d'organiser les élections dans un pays
redevenu normal," précisent les responsables des partis d'opposition.
Malheureusement, après les législatives la CEI demeure dans sa même composition.
"Après les législatives qu'est ce que nous avons constaté, nous avons pensé qu'a
un moment donné le président de la république allait prendre des dispositions
pour modifier et consulter l'opposition et les partis politiques pour construire
une nouvelle CEI mais non. Depuis les législatives c'est la même commission qui
fixe la date des élections qui organise les élections, qui cautionne les
découpages, qui défini d'ailleurs le cadre des prochaines élections en couplant
et les élections municipales et les élections régionales," ont-ils ajouté. Sans
parti pris l'on se souvient par ailleurs que le vice-président de la CEI a avoué
au cours d'une rencontre avec les responsables des partis d'opposition
ivoirienne à laquelle KOACI.COM a assisté que l'institution n'a pas encore été
dissoute par les autorités même si son mandat est terminé. La contestation des
partis politiques d'opposition semble cependant légitime, au regard de la
composition actuelle des membres de la CEI."Vous avez encore cette composition
venue de Marcoussis et Prétoria dans laquelle, il y a les groupes rebelles, le
MPIGO, le MJP, le MPCI qui aujourd'hui n'existent plus. Ils sont devenus les
FRCI. Comment avoir des militaires républicains dit-on dans une commission
électorale dite indépendante. Elle va dépendre non seulement des partis
politiques mais même de l'armée régulière en dehors des membres du gouvernement
et de leurs représentants qui y seront," dénoncent les partis d'opposition,
surpris encore une fois de l'attitude du président ivoirien. "Quelqu'un qui
s'est battu tout le temps en disant que les institutions de la république
étaient illégitimes quand l'assemblée nationale en 2005 quand la présidence de
la république en 2005 n'avaient pas pu organiser des élections ne peut pas
aujourd'hui continuer avec cette organisation caduque et nous imposer l'agenda
de cette organisation pour organiser des élections municipales et régionales qui
arrivent, c'est inacceptable," prévient Mamadou Koulibaly. Pour l'heure la
polémique continue d'enflée sur la légitimité ou non de la CEI présidée par
Youssouf Bakayoko.




 




 





Agroalimentaire / Côte d`Ivoire : la production de cacao en chute




Jeune Afrique
– Selon des premières estimations, la production de cacao ivoirienne devrait
atteindre 1,3 million de tonnes, soit une baisse de 13% par rapport à la saison
2011-2012 (1,49 million de tonnes). D'après un officiel ivoirien du Conseil du
café-cacao (CCC), cité par Reuters, la récolte principale serait « d'environ 955
000 tonnes », en attendant une deuxième livraison estimée à 334 000 tonnes. Pour
l'heure, d'après les sources de Reuters, à peu près 624 000 tonnes de cacao sont
arrivées dans les deux ports du pays (Abidjan et San Pedro) depuis le début de
la saison, contre 702 127 tonnes l'an dernier. Les chiffres officiels du CCC
n'étaient pas immédiatement disponibles.




Instabilité




Toujours selon
la même source au CCC, la baisse attendue serait due au « vieillissement des
arbres et à un manque d'entretien dans les plantations du pays », après plus
d'une décennie d'instabilité politique. Les agriculteurs se plaignent que cette
période de troubles alliée à un manque de soutien du gouvernement et à la
faiblesse des prix payés aux producteurs de cacao ont rendu impossible la mise à
niveau de leurs plantations. Les mauvaises conditions climatiques au début de la
récolte sont également montrées du doigt. Cette mauvaise performance de la Côte
d'Ivoire est susceptible de causer un déficit sur le marché mondial et d'exercer
une pression à la hausse sur le cours mondial du cacao.