REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU VENDREDI 19 AVRIL 2013

19 avr 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU VENDREDI 19 AVRIL 2013

Édition de 7H00 du Vendredi 19 Avril 2013 | BBC Afrique

En Côte d'Ivoire, la campagne pour les élections régionales et municipales prend fin aujourd'hui. Et elle est marquée par des tensions qui opposent des candidats et aussi leurs partisans, selon diverses organisations de la société civile. Accrochage, coup bas, la situation actuelle rappelle les présidentielles de 2010, d'après le président du Mouvement ivoirien des droits humains, Maître Drissa Traoré.

Maître Drissa Traoré : Aussi bien entre les candidats du Pdci-Rda et les candidats du Rdr, il y a également des tensions entre les candidats indépendants qui proviennent de certains partis politiques comme le Pdci, comme le Rdr. Les acteurs politiques, pour nous, n'ont pas tiré les leçons de la crise que nous avons vécue. Les acteurs politiques sont en train de jouer avec le feu, malheureusement. Et nous souhaitons vivement que les uns et les autres puissent mettre les balles à terre. Que la Commission électorale indépendante, chargée de l'organisation de ces élections, puisse tirer la sonnette d'alarme, puisse interpeller les partis politiques et tous leurs candidats.

Édition de 6H30 du Vendredi 19 Avril 2013 | RFI

Dernier jour de campagne électorale en Côte d'Ivoire pour les élections municipales et régionales de dimanche. Un scrutin boycotté par le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo. Le comité du Fpi a d'ailleurs décidé de suspendre 15 de ses membres qui n'avaient pas respecté l'appel au boycott et qui comptaient quand même se présenter dans deux jours. Cette suspension pourrait conduire à leur radiation du parti lors du prochain congrès.

Édition de 6H30 du Vendredi 19 Avril 2013 | RFI

En Côte d'Ivoire, une cérémonie de destruction d'armes légères déposées par les anciens combattants était organisée hier dans la commune de Yopougon. Un symbole, résultat du travail de la Commission nationale de lutte contre ces armes qui circulent facilement dans le pays. Des détails avec le général Désiré Adjoussou, président de cette Commission.

Général Désiré Adjoussou : C'est tout un parcours. Nous avons commencé naturellement à collecter les armes en 2012. Avant cela, il fallait mettre en place un mode opératoire. Et nous avons commencé la sensibilisation sur Abidjan et sa région, ensuite nous sommes allés dans le grand ouest et dans le sud ouest. Et ce n'est pas avec la force. C'est une sensibilisation. Et nous sensibilisons tous les Ivoiriens pour que ceux qui possèdent des armes de manière illégale viennent les déposer. Ce qui nous a permis d'avoir en une année à peu près 2 500 armes et un peu plus de 350 000 munitions et plus de 2 000 grenades. Nous sommes à plus de 4 500 armes détruites. Nous n'avons détruit seulement que les armes obsolètes qui ne sont plus opérationnelles. Nous disons à tous les Ivoiriens qui détiennent des armes illégales de venir les déposer. La loi de la détention d'arme est en train d'être revue. Elle sera plus sévère. Alors si on veut vraiment aller à la paix, il faudrait que les armes qu'on détient de manière illégale soient déposées parce que cette détention est un danger pour soi-même et pour son environnement.