REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 19 AVRIL 2013

19 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 19 AVRIL 2013








Côte d'Ivoire : le gouvernement appelle à une "confrontation fraternelle" dans
les urnes




 





(Xinhua – 19 avril 2013) -

 Le
porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné a appelé jeudi à Abidjan les
acteurs politiques à une "confrontation fraternelle" dans les urnes. M. Koné qui
intervenait lors d'un entretien avec des médias a souligné que les élections
locales vivement attendues par les populations doivent contribuer à réconcilier
les Ivoiriens. "Comme dans toute compétition, il faut un vainqueur et un vaincu.
Il peut arriver qu'un vaincu sème le désordre, c'est ce que nous ne voulons pas.
Les élections doivent se dérouler dans l'apaisement", a-t-il noté.




 




Bruno
Koné a ainsi plaidé pour que les élections locales reflètent réellement la
volonté des Ivoiriens. De son avis, le gouvernement et les acteurs locaux
doivent intensifier les campagnes de sensibilisation afin que le scrutin se
passe dans un climat de quiétude. Les élections municipales et régionales sont
prévues pour le 21 avril sur le territoire ivoirien.




 




La
campagne électorale qui tire vers sa fin a été émaillée de plusieurs incidents
parfois violents, alors que des appels répétés avaient été lancés pour une
campagne civilisée, exempte de tout affrontement. Des observateurs craignent
ainsi des tensions le jour du scrutin, mais l'armée a assuré qu'elle veille au
grain et qu'elle mettra tout en œuvre pour des élections locales sécurisées.




 




 





Côte d'Ivoire: Un dispositif sécuritaire « d'envergure » pour garantir des
élections locales paisibles (ministre)




 





(Connectionivoirienne.net / Xinhua – 19 avril 2013) -

Le ministre ivoirien de la Défense Paul Koffi Koffi a fait état jeudi à Abidjan
de la mise en place d'un dispositif sécuritaire d'envergure afin de garantir des
élections pacifiques sur l'ensemble du territoire. M. Koffi Koffi qui
intervenait dans le cadre d'une rencontre relative aux mesures sécuritaires
liées aux scrutins a déclaré que plusieurs milliers de soldats seront déployés à
travers le pays le jour du vote dans le but qu'il se déroule dans la quiétude.




 




« Le
dispositif que nous allons installer sera impressionnant, pour parer à toute
éventualité », a-t-il assuré. Le ministre a par ailleurs appelé à un
comportement responsable des candidats, exhortant ceux-ci à éviter les
intimidations et toute sorte de violence. « Les débordements ne seront pas
tolérés », a-t-il prévenu, ajoutant que « nous voulons des élections apaisées et
démocratiques ». Les populations ivoiriennes attendent les élections municipales
et régionales prévues pour le 21 avril.




 





Plusieurs observateurs se sont inquiétés de l'escalade de la violence verbale et
physique lors de la campagne électorale et ont plaidé pour des dispositions
draconiennes le jour du scrutin en vue de permettre aux citoyens d'accomplir
leur devoir civique dans la quiétude. L'Opération des Nations-Unies en Côte
d'ivoire a assuré les autorités ivoiriennes de son appui pour la mise en œuvre
d'un plan de sécurisation conjoint. Les élections municipales et régionales
constituent un pan important du processus démocratique en cours dans le pays.




 




 





Côte d'Ivoire : des partisans de M. Gbagbo sanctionnés pour leurs candidatures
aux élections locales




 





(Xinhua – 19 avril 2013) -

Le
Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) a annoncé jeudi à Abidjan la
suspension de "toutes" ses "activités" de ses responsables qui ont fait acte de
candidature aux élections locales de dimanche malgré le mot d'ordre de boycott
de la direction du parti. "Les camarades qui ont choisi de désobéir aux mots
d'ordre du parti sont suspendus de toutes les activités du parti", indique un
communiqué de la direction du FPI transmis jeudi à Xinhua.




Ces
militants resteront suspendus "jusqu'au prochain congrès (du parti) qui se
prononcera sur leur radiation du Front populaire ivoirien", poursuit le
communiqué qui dresse une liste de 15 responsables à divers niveaux de
l'organigramme du parti.




 




Le 6
avril, le FPI a déclaré officiellement ne pas être concerné par les élections
locales. "Aucun militant du FPI ne doit en aucune manière prendre part à ces
élections", avait-il décidé invitant les militants à "ne figurer sur aucune
liste, ni faire campagne pour une liste, encore moins voter, sous peine de
s'exposer aux sanctions disciplinaires prévues" par les textes du parti.




Les
15 responsables épinglés sont candidats sous l'étiquette "indépendant" aux
élections municipales et régionales qualifiées de "mascarade électorale" par la
direction de leur parti. Le FPI a appelé ses militants et partisans au boycott
de ces élections, estimant que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue
d'un scrutin "juste, inclusif et transparent". [...]






 






 





Côte d'Ivoire: des armes légères détruites en public à Yopougon




 





(PressAfrik.com – 19 avril 2013) -

En Côte d'Ivoire, une cérémonie de destruction d'armes légères s'est déroulée
hier, jeudi 18 avril, dans la commune de Yopougon. Un bûcher d'une partie des 2
000 armes déposées de manière volontaire par des ex-combattants depuis un an a
été dressé. C'est un travail de fourmis que doit effectuer la Commission
nationale de lutte contre les armes légères et de petit calibre.




Plus
confidentielle et moins spectaculaire que la flamme de la paix du 30 juillet
2007 à Bouaké, la cérémonie de destruction d'armes légères qui s'est déroulée
jeudi sur la place Ficgayo n'en était pas moins symbolique.




« Yopougon
a été une terre où le sang a beaucoup coulé, 
explique Daniel Cheick Bamba,
directeur de cabinet du ministre ivoirien de l'Intérieur. Il y a des endroits
symboliques où il faut marquer les esprits parce que la guerre a été très
violente à Yopougon 
». epuis le coup d'Etat de Noël 1999 et le début de la
rébellion de septembre 2002, la possession d'armes légères de manière illégale
s'est intensifiée en Côte d'Ivoire. Elle a atteint un niveau inégalé avec la
crise postélectorale de 2010-2011. Sait-on le nombre d'armes détenues
illégalement sur le sol ivoirien ?




« Nous
n'avons pas d'estimations d'armes en circulation,
 indique le secrétaire
exécutif de la Commission nationale de lutte contre les armes légères, Anzian
Kouadja. Toutefois nous savons que beaucoup d'armes circulent parce que
toutes les casernes ont été pillées et avant on n'avait pas une gestion
suffisante de ces armes par traçage. On n'avait pas d'enregistrements, pas de
bases de données 
».




4 500
armes légères ont déjà été détruites depuis deux ans. Le travail de ramassage se
poursuit. Il reste en stock 350 000 munitions et 2 000 explosifs à mettre hors
circuit du trafic illicite.