REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 19 AVRIL 2013

19 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 19 AVRIL 2013








Elections Municipales et Régionales : La Chine fait don de 50 millions à la CEI




 




Le
Démocrate, L'Inter, Fraternité Matin, Nord-Sud  -

La
République Populaire de Chine a fait don hier 18 avril 2013 d'un chèque de 50
millions de francs CFA à la Commission Electorale Indépendante. Selon S.E.M.
ZHANG Guoqing, l'Ambassadeur Chinois, ce don gracieux de son pays à la CEI a
pour but de soutenir et d'encourager cette institution dans l'organisation des
élections régionales et municipales couplées de ce dimanche 21 avril 2013. Ce
don, a fait savoir le diplomate, marque la satisfaction du gouvernement de son
pays quant au travail réalisé par la CEI depuis la présidentielle. Le Président
de la CEI, M Youssouf Bakayoko s'est pour sa part, dit heureux de la confiance
placée en l'institution qu'il dirige. Il a réitéré ses remerciements à la Chine
pour son soutien matériel et financier constant à chaque processus électoral. Il
a rassuré le diplomate chinois quant à l'utilisation rationnelle de ces fonds.




 




 





Youssouf Bakayoko (président de la Cei)
 :

"Ceux
qui appelleront à la haine et à la violence répondront de leurs actes"




 





Fraternité Matin – (...) Quel message pouvez-vous lancer à l'endroit des
Ivoiriens ?

Au
terme d'une campagne électorale qui s'est déroulée globalement dans le calme,
mais qui a été émaillée d'incidents regrettables, je voudrais d'abord adresser
mes remerciements à tous nos concitoyens qui ont su, encore une fois, prouver
leur sens de la responsabilité et leur attachement aux valeurs de la démocratie
et de la paix. C'est également l'occasion de remercier tous les acteurs qui
contribuent à l'apaisement de l'environnement électoral et accompagnent la Cei
dans tous ses efforts de sensibilisation, d'appel à la paix et au respect du jeu
démocratique. Il s'agit notamment du Président de la République et du
gouvernement, de la chefferie traditionnelle, de la presse, des membres de la
société civile et des partenaires extérieurs.




Dans
quarante-huit heures, nous allons clôturer le cycle électoral de sortie de
crise. Les Ivoiriens et les Ivoiriennes vont achever le processus de
renouvellement démocratique de leurs Institutions et se doter ainsi des
instruments et leviers nécessaires au développement local.




Le
monde nous observe et aucune erreur n'est permise. Tous ceux qui choisiront une
voix non démocratique, une autre voix qui appelle à la haine et à la violence,
répondront de leurs actes devant les juridictions nationales comme
internationales. Le droit des électeurs doit être respecté et préservé. Les
recours doivent se faire sans violence, par les voies légales prévues par la
loi.




 




 





Elections municipales et régionales : La fin de la campagne à minuit




 




Le
Démocrate, Soir Info -


Démarrée officiellement le 5 avril dernier, la campagne pour les élections
locales prend fin ce vendredi à minuit. Durant deux semaines, les candidats,
tous autant qu'ils sont, ont essayé de s'attirer la sympathie des électeurs. Des
promesses, quelquefois irréalisables aux meetings, les candidats n'ont pas du
tout chômé. Toutefois, l'on déplore les violences qui ont émaillé cette campagne
électorale. Une situation qui fait planer une tension sur le scrutin du 21 avril
prochain.




 





Rompue désormais aux joutes électorales, le président de la Cei a mis en garde
les fauteurs de trouble et éventuellement les fraudeurs. En effet, plusieurs
candidats ont dit craindre la fraude lors de ce scrutin couplé des municipales
et régionales. Les regards sont dont tournés vers la Cei qui a rendez-vous avec
l'histoire. Car après les évènements douloureux de la crise postélectorale de
2010, il serait dommage que la Côte d'Ivoire replonge dans le cycle de la
violence par la faute de personnes malveillantes et malhonnêtes. Mais cela
n'arrivera car les responsables de la Commission électorale indépendante (Cei)
ont conscience de la mission qui est la leur. Alors, à n'en point douter, ils
accompliront leur devoir dans l'équité, la justice et la transparence. En tout
cas, c'est le vœu de tous les Ivoiriens si l'on veut garantir une paix durable
dans le pays d'Houphouët-Boigny.




 




 





Municipales 2013 / Ferkessédougou : Des CNI et des cartes d'électeurs arrachées
à la population




 





L'Intelligent d'Abidjan –

Des
choses pas assez catholiques se passent à Ferkessédougou pendant cette campagne
municipale. Selon des informations en notre possession, des individus
passeraient de cour en cour, dans les magasins, les marchés pour arracher des
cartes d'identité et d'électeurs à la population, arguant qu'ils vont l'aider à
obtenir des fonds de commerce pour mener des activités. Ce qui intrigue beaucoup
de candidats indépendants, dont Alain Blidia, candidat tête de liste espoir. Le
staff de Blidia pense que la tête de liste vivre ensemble, tire les ficelles
dans cette affaire. « Les personnes dont les cartes sont retirées sont nos
supporters. Elles sont engagées à nos côtés depuis de longues dates. Nous ne
pouvons pas accepter cette situation. Nous dénonçons avec la dernière énergie
cette attitude », dénonce Soro G., un membre du staff de Blidia. Il a annoncé
avoir porté plainte auprès du Commissaire de police et informé le Préfet de
Ferkessédougou de cette forfaiture, mais il se désole de n'avoir pas eu
jusque-là de retour. Interrogé, Alain Blidia Ouattara déclare qu'on ne lui
volera pas sa victoire. Il appelle ses électeurs à la vigilance et au calme. [...]




 




 




En
campagne dans la Région du Bélier : Ahoussou Jeannot menacé de mort ?




 




Le
Nouveau Réveil -

Lorsqu'il sillonne la région du Bélier depuis des semaines dans le cadre de la
campagne électorale, le ministre d'Etat Jeannot Ahoussou Kouadio a été alerté à
deux reprises, ces derniers jours, d'un funeste projet d'élimination physique
dont il serait la cible. «L'information émane d'une source quasi
officielle. Les autorités préfectorales de la région ont été saisies et le
Premier ministre a dû renforcer sa sécurité en sollicitant, avant hier, le
déploiement de forces supplémentaires pour parer à toute éventualité
»
relève une source proche de l'ex locataire de la Primature. Une autre source
proche de l'ancien Premier ministre est plus précise. Elle nous renseigne que
Ahoussou Kouadio a été alerté qu'un groupe d'individus armés non identifiés se
préparerait à tendre une embuscade au cortège du candidat Rhdp dans la région du





Bélier dans le but de l'éliminer physiquement. Pour l'heure, les motivations de
cet assassinat politique sont inconnues, l'ont n'est pas renseigné davantage sur
l'identité de ces criminels, de même qu'on ignore tout de leurs commanditaires.
Tout ce que l'on sait, c'est que l'information émane de sources concordantes et
assez sérieuses. Toutes choses qui ont amené le ministre d'Etat à renforcer sa
sécurité. Affaire à suivre donc.




 




 





Agnibilékrou : 4 partisans du candidat Pdci, Roger M'bia, blessés par des jeunes
du Rdr




 




Le
Nouveau Réveil -

Quatre (4) blessés dans les rangs des partisans du candidat du Pdci-Rda à
l'élection municipale, Roger M'bia Mandodja. C'est le triste bilan d'une
agression qui aurait été perpétrée par des partisans du candidat Rdr, Ally
Ouattara. selon les informations en notre possession, des partisans du Rdr à
moto ont fait irruption sur le site d'un meeting du candidat du Pdci, tenu hier
après midi non loin de la cour royale. Leur objectif : disperser les populations
en procédant à des intimidations. Face à la résistance des militants et
sympathisants du Pdci, des coups de poings s'en sont suivis qui ont fait deux
blessés dans les rangs du Pdci. Plus tard, dans la soirée, des jeunes du Rdr,
appuyés par des éléments des Frci, surexcités armes au poing, ont empêché le
meeting programmé par le candidat Roger M'bia. Exaspérés, ses partisans ont
naturelle ment riposté. Bilan, deux blessés parmi les pro-Roger M'bia. A 48h du
scrutin, ces actes, d'une rare violence, font planer des risques d'affrontements
entre les différents états-majors. Or, on se rappelle qu'il y a dix jours, le
roi du Djuablin, nanan Agninibilé ii, avait fait jurer tous les candidats sur la
chaise royale, de promettre de mettre tout en œuvre pour une campagne apaisée et
une élection libre, ouverte et transparente. Le contrevenant à ce serment
assumerait les conséquences de ses actes.




 




 





Moronou / La campagne électorale a failli virer au drame : Le maire d'Arrah,
Jean Bouadou, agressé




 




Le
Nouveau Réveil -

Bouadou Jean, maire d'Arrah, est encore sous le choc. A l'hôpital de Bongouanou
où il a été admis, hier jeudi matin, pour des soins au bloc opératoire, il n'en
revenait toujours pas de ce qui lui est arrivé. Il raconte sa mésaventure : «Mon
domicile d'Arrah a été attaqué aux alentours de 1 heure du matin, à mon retour
d'une série de meetings de campagne du ministre Ahoua N'doli. Plusieurs
individus ont d'abord défoncé le portail d'entrée de la résidence, puis se sont
attaqués à la porte du salon. Deux d'entre eux ont séquestré le gardien et la
servante, quatre se sont introduits dans ma chambre, après qu'ils aient défoncé
la porte à l'aide d'une grosse pierre que la gendarmerie a d'ailleurs trouvée
sur place. Et un autre, selon le gardien, jouait la sentinelle, en haut. Ce sont
donc au total sept individus, armés de fusils, qui m'ont attaqué.
» Les
malfrats habillés en noir, criaient : «On nous a envoyé pour te tuer, on nous
a envoyé pour te tuer.
» Le maire qui, rappelons le, n'est pas candidat à sa
propre succession, mais est un membre très actif dans l'équipe de campagne du
ministre Ahoua N'doli Théophile, candidat aux élections régionales dans le
Moronou, n'a eu sa vie sauve que grâce à l'argent qu'il a remis, sous la
contrainte, à ses agresseurs. Environ 800 000 Fcfa. Après leur forfait, les
individus se sont volatilisés dans la nature. Le maire Bouadou Jean dit n'avoir
pas reconnu ses agresseurs. Il n'accuse personne, cependant, il note que son
agression fait suite à une plainte contre l'un des directeurs de campagne d'une
liste adverse qu'il avait déposée la veille à la gendarmerie (avec ampliation au
préfet et à la Cei locale), pour diffamation et incitation à la révolte. «Je
demande à ceux qui posent de tels actes, les encouragent ou les commanditent,
d'arrêter cela. Pour des intérêts égoïstes, ils ne doivent pas endeuiller le
Moronou. Ils assumeront la responsabilité historique de leurs actes, dans cette
région paisible. J'invite tous les habitants du Moronou à rester calmes et
sereins face à ses soubresauts, et surtout à ne pas céder aux provocations
»,
a indiqué pour sa part le candidat Ahoua N'doli.




 




 





Toulépleu : Le candidat du Pdci Kah Zion fait trembler déjà son adversaire. Son
Qg attaqué, hier




 




Le
Nouveau Réveil -

Il ne
manquait plus que cela ! Le Qg de campagne du candidat du Pdci à Toulepleu,
Denis Kah Zion, a été attaqué, hier soir. Aux environs de 20 heures 30 minutes,
des individus, dont on ignore encore tout de l'identité, ont saccagé le Qg du
candidat du Pdci, alors même que le staff du candidat Kah Zion était en meeting
à Ziombly, une localité voisine. Le local mis sens dessous-dessus. Et surtout,
des conduits d'eau ont été saccagés. Les services de la Sodeci locale, vu
l'ampleur des dégâts, n'ont eu d'autre solution que de couper
l'approvisionnement en eau dans toute la ville de Toulépleu, le temps de
procéder à des réparations d'urgence.




 




Qui
sont donc ces individus ? Difficile de le dire pour le moment. Seule certitude,
des rumeurs avaient couru dans la matinée d'hier, faisant état d'une attaque en
préparation contre la personne du candidat du Pdci et son Qg. Le préfet Diarra
Karim, saisi de ces faits graves, qui s'apparentent à un attentat manqué, a
décidé de prendre toutes les dispositions pour assurer un vote sécurisé, le 21
avril prochain. Signalons après le saccage de son Qg, hier, la gendarmerie et
les forces de l'Onuci présentes à Toulepleu se sont rendues sur les lieux pour
rassurer les populations. Les autorités préfectorales et militaires ont décidé
de prendre toutes les mesures pour garantir un scrutin apaisé le dimanche 21
avril. D'ici-là, l'on se demande, ce qui se serait passé, si les agresseurs
avaient trouvé sur les lieux le candidat et sa troupe. On l'avait redoutée, mais
plus que jamais, la question sécuritaire apparait comme la plus grande énigme du
scrutin. Du moins, dans certaines zones. Pourvu que le pire ne soit jamais sûr.
Et que le vivre ensemble ne s'arrête pas pour une compétition.




 




 




La
campagne vire à la violence et aux intimidations : Le chef d'un village
interpellé




 




Le
Démocrate -

Il
faut craindre que les élections municipales et régionales couplées du 21 avril
ne débouchent sur une crise généralisée à l'image de celle vécue à l'issue de la
présidentielle du 28 novembre 2010. Pour éviter cette fâcheuse éventualité, les
autorités étatiques doivent tout mettre en œuvre pour juguler les foyers de
tension qui apparaissent déjà ça et là à travers le pays.




Le
dimanche 14 avril dernier, aux environs de 20 H à Tanda, le QG du candidat
indépendant de la région du Gontougo a été attaqué par des individus se
réclamant de l'adversaire mettant à sac le matériel de campagne et blessant les
partisans du candidat indépendant. Dans le village de Djaman toujours dans la
région du Gontougo, une personne de l'équipe du candidat indépendant, pourtant
fille du village, a été interdite de campagne tout comme ses autres coéquipiers.
En présence du chef du village, les jeunes ont empêché leurs camarades de coller
les affiches du candidat Babacauh Koffi Dongo .Cependant, son adversaire et ses
partisans font campagne dans le village et y mettent leurs affiches. Dans la
même région, cette fois dans le village de Iguila, toutes les affiches du
Professeur Babacauh, candidat indépendant ont été arrachées et les panneaux
brulés par des vandales. Faits curieux, c'est que les affiches de son adversaire
le ministre Adjoumani n'ont pas été touchées.




 





Le
Préfet convoque un chef de village




Face
au comportement d'incivisme et d'indiscipline notoire observé dans le village de
Djaman, le Préfet de Tanda a convoqué le chef du village et les partisans des
deux candidats. A l'issue de la rencontre, il a demandé au chef et aux
villageois de non seulement permettre aux partisans du Professeur Babacauh de
battre campagne mais aussi d'autoriser l'affichage des posters du candidat
Babacauh Koffi Dongo dans le village de Djaman. Espérons que l'appel du Préfet
sera entendu.




 




 





Municipales et régionales : Une caravane d'indépendants lapidée à Sikensi




 





L'Inter -

Alors que cette ville avait été relativement épargnée par les violences
électorales et autres menaces dans le genre au cours de cette campagne, Sikensi,
pourtant bourgade habituellement chaude, commence à entrer dans le cercle des
villes qui vont donner des soucis à la Cei pour le scrutin du 21 avril prochain.
En effet, on a frôlé l'affrontement hier dans le gros village de Katadji,
village du maire sortant, Aboh Faustin. La caravane de campagne de la liste ''Les
indépendants espoirs pour le renouveau de la commune de Sikensi
'', conduite
par M. Sahoré Essis François, directeur de société, a été lapidée par des
villageois dans ce gros village, sans raison apparents. N'eût été tout le
sang-froid du leader de cette liste, Sahoré François, on en serait arrivé à un
affrontement, causant des dégâts humains et matériels. Le candidat Sahoré
François a profité de ce énième acte d'agression, en moins de quelques jours,
pour dénoncer la recrudescence de la violence électorale sur le terrain de la
campagne. «Intimidations, menaces, provocations sont devenues le lot
quotidien de notre liste face à notre adversaire, pourtant maire sortant. A
cette allure, que nous cherche-t-on ? Est-ce parce que Katadji est son village
que le maire sortant nous fait ça?
», a-t-il demandé, avant de dénoncer ''ces
actes inutiles
pouvant saboter la bonne ambiance qui règne dans la ville.
[...]




 




 





Dagobert Banzio face aux accusations et injures de la candidate du Rdr : « Anne
Ouloto est trop petite pour qu'on lui réponde »




 




Le
Nouveau Réveil –

Apparemment sonnée par la notoriété et le soutien dont bénéficie son adversaire
dans tous les départements de la région du Cavally, la candidate du Rdr, Anne
Désiré Ouloto, à cours d'arguments, s'adonne à des exercices d'injures plutôt
que de présenter son programme à ses parents. Traitant ses adversaires
politiques de voleurs et de griots. écœurées par ces propos en déphase de la
réalité et qui ne sont pas faits pour consolider la paix et la quiétude dans la
région, les populations de Koarho ont demandé au ministre Banzio de répondre à
tous ces «mensonges». «Anne Ouloto est trop petite pour qu'on lui
réponde. Ce sont des propos d'illettrés. Nous, nous sommes ses professeurs donc,
on ne peut pas lui répondre. Je suis désolé de le dire, elle est illettrée
»,
a affirmé le ministre Banzio. Et d'ajouter: «(...) Ce que je ne vous ai pas
dit et ce que Denis Kah Zion ne vous a pas dit, c'est que j'ai été le directeur
général adjoint de la Caisse de stabilisation. Et la Caistab, c'est 2600
milliards que j'ai gérés en trois (3) ans. Et nous avons fait un excédent de 646
milliards Fcfa. On ne m'a jamais accusé de détournement. Pour vous dire que ce
n'est pas une opération d'importation de 240.000 tonnes de riz qui devrait faire
94 milliards Fcfa que j'ai acheté à 70 milliards Fcfa pour la Côte d'Ivoire qui
peut me poser un problème. Ma sœur ne sait rien, elle ne comprend rien
».
L'ex-ministre du Commerce a tenu, cependant, à donner des explications à ses
parents sur ces accusations fallacieuses. «Sur le mondial, au moment où on
allait acheter le riz, il était entre 1050 et 1070 dollars la tonne. Nous, on
l'a acheté à 815 dollars la tonne. Jusqu'aujourd'hui, le prix n'est jamais
descendu. Et ça n'a jamais atteint ce niveau là. C'est ce qu'ils ne savent pas
(...) Et c'est la raison pour laquelle, je dis qu'elle est illettrée
», a
insisté le ministre Banzio.




 




 





Kouadio Konan Bertin (député de Port-Bouët) prévient : «Tous ceux, qui ont
essayé de marcher sur le Pdci, savent comment ils terminent»




 




Le
Nouveau Réveil -

Après le public, la deuxième vedette de ce giga meeting du Pdci est bel et bien
le président des jeunes du Pdci (Jpdci), Kouadio Konan Bertin. Sa présence à ce
grand rassemblement a été un véritable catalyseur pour la population de Koumassi
et, particulière ment, pour les militants du Pdci. Kkb, dans son intervention, a
mis en garde tous ceux qui comptent s'attaquer au Pdci Rda «On ne marche pas
sur le Pdci. Tous ceux, qui ont essayé de marcher sur le Pdci, savent comment
ils terminent. Donc, c'est un parti avec lequel on ne joue pas. On ne joue pas
avec le Pdci. Personne ne peut effrayer le Pdci ici en Côte d'Ivoire. Personne
ne peut intimider le Pdci-Rda
», a-t-il prévenu. L'invité du maire N'dohi
Raymond poursuivant, parlant de la violence à Koumassi, indiqué aux militants de
son parti qu'à quelque chose, malheur est bon : «En voulant vous intimider,
ils vous ont rendu service parce qu'ils vous ont réveillés. Je vous vois debout
comme au bon vieux temps. Le Pdci Rda qui sait se faire respecter, sa
renaissance partira de Koumassi
», a-t-il prédit. Kkb ne s'est pas arrêté à
ces seules vérités. A tous ceux qui pensent qu'ils peuvent gérer en se passant
du Pdci Rda, Kouadio Konan Bertin a rappelé ceci : «Le destin de la Côte
d'Ivoire est intimement lié à celui du Pdci Rda. Quand le Pdci va bien, la côte
d'Ivoire va bien. Quand le Pdci va mal, la Côte d'Ivoire va mal. Alors, si nous
voulons que la Côte d'Ivoire retrouve sa santé à jamais, il faut que le Pdci se
porte bien à jamais.
» Pour lui, pour guérir le Pdci, il faut commencer par
guérir les communes. C'est pour cela que Kkb a demandé à la popula tion de
Koumassi de ne pas se tromper de choix. «Investissez les hameaux. N'dohi est
un fils digne du Pdci Rda. Il faut qu'on gagne dans la dignité. Que ceux qui
sont en quête de violence regardent là où la violence peut nous amener. J'ai lu
dans un journal que le Pdci a un plan B. Le Pdci n'a pas de plan B. Le Pdci veut
être le Pdci
», a-t-il répondu. [...]




 




 





Avant le 21 avril, le Fpi prend les devants : 15 cadres indisciplinés suspendus
du parti




 





Notre Voie, Soir Info, Le Nouveau Courrier -

Le
Front populaire ivoirien (Fpi) a clairement dit qu'il n'est pas concerné par la
mascarade d'élections qui se tiennent le dimanche 21 avril. Le président du
parti Sylvain Miaka Ouretto a maintes fois réitéré cette position et mis en
garde les militants qui oseraient violer cette consigne. Et comme toutes les
mises en garde n'ont pas suffi à certains militants, la direction du Fpi vient
de passer des menaces à la sanction.





Depuis hier en effet, quinze militants et responsables locaux du Fpi qui ont osé
braver l'interdiction de participer à ces élections de quelque manière que ce
soit, sont suspendus du parti. « Conformément à la décision du comité central,
les camarades ci-dessous nommés qui sont candidats têtes de liste ou inscrits
sur des listes ou soutiennent des candidats sont suspendus du parti», annonce un
communiqué de la direction du Fpi.




 




Il
s'agit principalement de quatre maires sortant : Djiko Dassi Etienne (Zikisso),
Kambiré Charles (Doropo), Yolou Seri fernand (Gbgboghué), Yro Benoît
(Toulepleu). A eux s'ajoute un maire adjoint sortant : Amon Ekissi Hyacinthe
(Azaguié). Les dix autres sont soit des membres du comité central, des
secrétaires fédéraux, de section du Fpi ou des structures spécialisées ou encore
des ex-membres desdites structures. (Voir communiqué ci-dessous).





Ainsi, le Fpi a décidé de frapper fort d'entrée pour ne pas laisser prospérer
des rumeurs qui commençaient à envahir la cité souvent relayées à dessein par
des médias visant forcément à impliquer le parti de Laurent Gbagbo dans un
scrutin dont il a dit clairement qu'il est exclu par le pouvoir en place.




Pis,
certains, faisant une interprétation manifestement trop extensive de l'appel de
Miaka au Pdci-Rda, ont voulu y voir une consigne de vote indirecte aux candidats
du Pdci-rda. La déclaration de l'ancien ministre Raphaël Dogo qui n'est pourtant
pas connu comme militant ou cadre du Fpi est venu en ajouter à la confusion. Le
Fpi avait donc besoin de clarifier sa position une fois pour toute. Et c'est ce
qui ressort de ces mesures de suspension. En cela, le parti dirigé par Sylvain
Miaka Ouretto, reste logique avec lui-même. Les militants et cadres du parti qui
avaient violé la consigne de prendre part aux législatives de décembre 2011
avaient déjà été frappés par des mesures disciplinaires.




 




 





Appel au boycott des élections : Koua Justin dénonce des arrestations dans les
rangs de la JFPI




 





L'Inter, Le Nouveau Courrier, Le Quotidien d'Abidjan -

L es
arrestations des militants du principal parti de l'opposition en Côte d'ivoire
se poursuivent. C'est ainsi que l'on pourrait percevoir le message que le
secrétaire national de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFpi), Koua
Justin, a véhiculé dans une déclaration dont copie nous est parvenue hier jeudi
18 avril 2013. Selon le numéro 1 de la jeunesse du parti de Laurent Gbagbo,
plusieurs militants ont été arrêtés pour avoir organisé des meetings de
sensibilisation, d'information et de mobilisation dans les structures de base de
la JFpi. Or à le lire, les objectifs de ces missions qu'il a envoyées à
l'intérieur du pays, depuis le samedi 2 mars 2013, sont de s'enquérir de l'état
de santé des bases de la JFpi depuis la chute de régime Gbagbo et de renforcer
la mise en application du mot d'ordre de la direction du Fpi appelant les
militants à s'abstenir de prendre part aux élections du 21 avril 2013. «Partout
où les camarades du Bureau National sont passés, la population a manifesté son
attachement indéfectible à la personne du président Gbagbo Laurent. Elle a
exprimé sa volonté de ne pas s'associer aux manœuvres obscurantistes du régime
de M. Ouattara qui sont de nature à inhumer la démocratie sur l'autel de ses
ambitions démesurées. Face donc à cet enthousiasme de la population ivoirienne
dans sa diversité ethnique, des candidats RDR dans certaines localités ont cru
opportun de brandir ce qu'ils savent faire de mieux : la violence
», a accusé
Koua Justin. A l'en croire, les militants du Fpi qui répondent aux noms de
Diarra Amadou et Gbota André Louis, qui étaient en mission à Zikisso, ont dû
être exfiltrés de la commune après le meeting qu'ils ont tenu. «Les jeunes du
RDR appuyés par les FRCI, encadrés pour la circonstance par les dozos de la
localité, ont pris à partie les organisateurs, mettant le camarade Ani Marxime,
l'organisateur principal, dans un état critique
», a-t-il expliqué dans sa
déclaration. [...]




 




 





Municipales et régionales / Non paiement des droits d'auteurs : Les artistes de
Côte d'Ivoire appellent à un vote sanction




 





L'Intelligent d'Abidjan -

A la
salle de conférence du Bureau ivoirien du droit d'auteur (Burida), à Cocody-les
Vallons, un groupe d'artistes a dénoncé hier, 18 avril les candidats aux
élections locales qui refusent de se plier à la loi n°96 – 564 du 25 juillet
1996, qui protège l'utilisation, dans un lieu public, des œuvres de l'esprit,
des artistes-interprètes et des producteurs de phonogrammes et vidéogrammes.




Valen
Guédé, porte-parole des artistes présents, a lancé un appel à Djédjé Mady
(secrétaire général du Pdci Rda) et Amadou Soumahoro (SG par intérim du Rdr)
pour qu'ils invitent leurs représentants au gouvernement et candidats aux
élections locales à payer les droits des artistes tels que prévu par la loi. «Si
vous pensez gérer une commune, il faut respecter la loi votée par le parlement.
A la tête d'une commune, on ne peut accepter un maire qui ne respecte pas la
loi. Un individu réfractaire a la possibilité de passer devant la
justice...Demain, finit la campagne mais, nous poursuivrons les actions devant les
tribunaux», a-t-il prévenu.




Aux
candidats non coopératifs, Valen Guédé qui a appelé à la compréhension et à la
citoyenneté, leur demande de «mettre fin à l'agression contre la direction
générale du Burida et ses agents à travers des appels de menace». (...) D'une même
voix, les artistes présents ont laissé une consigne. Celle de ne pas donner sa
voix aux candidats qui ne se plient pas aux prescriptions de la loi.




 




 





Soulèvements à Bouaké : Que veulent les ex-combattants ?




 





Nord-Sud –

Cette
fois-ci, les forces de l'ordre ont été plus promptes. Elles ont donc réussi à
couper l'herbe sous les pieds des démobilisés qui espéraient encore paralyser la
ville de Bouaké, hier. Cagoulés, pour la plupart, mais discrets, les soldats des
Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), appuyés par des éléments de la
police et de la gendarmerie, se sont déployés tôt aux corridors que les
démobilisés projetaient de prendre. Comme la semaine dernière où les démobilisés
qu'on dit regroupés au sein du ''Collectif des frustrés'' ont donné de la voix à
Bouaké, ils ont voulu remettre le couvert. Mais leur action n'a nullement
prospéré. De source bien informée, ce qui a fait monter l'adrénaline chez les
démobilisés, ce sont des rumeurs persistants de passe-droits autour des
admissions à la Douane, au Trésor, aux Impôts, Eaux et Forêts... (...) Ceux qui
manifestent aujourd'hui, sont persuadés que des personnes qui n'ont pas le
profil requis, sont admises dans les structures sus-cités. Toujours selon les
informations, ces ex-combattants qui réclament pour certains environs 40
millions FCFA, projettent de paralyser les élections locales de dimanche
prochain. Ils prépareraient des actions musclées, armées. [...]




 




 





Sécurité / Pour lutter contre le recyclage et les détournements : La Comnat
organise un bûcher public d'armes




 





L'Intelligent d'Abidjan, L'Inter, Fraternité Matin, Le Jour plus  -

En
vue de rassurer la communauté internationale et les populations sur la
destination des armes collectées, mais surtout pour donner un signal fort à la
communauté nationale et internationale sur la détermination du gouvernement à
lutter contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (Alpc), la
Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite
des Alpc (ComNat-Alpc), a organisé le jeudi 18 avril 2013, à la place Ficgayo de
Yopougon, une cérémonie de destruction publique d'armes par incinération. Selon
le contrôleur général Désiré Adjoussou, président de la ComNat, l'opération du
jour est une mesure qui permet d'éviter toute tentative de recyclage et de
détournement d'armes au profit de circuit illicite. Il a profité de l'occasion
pour appeler tous ceux qui détiennent encore des armes à les déposer auprès de
sa structure.




 




Le
général Adjoussou a rappelé que depuis deux (2) ans, avec l'appui du Japon, ce
sont plus de 4000 armes illicites qui ont été détruites. C'est pourquoi, il a
salué l'apport des différents partenaires engagés dans ce projet qui participe à
la sécurisation du pays. A sa suite, M. Bamba Cheick Daniel, directeur de
cabinet du ministre de l'Intérieur, a évoqué la menace que représentent la
prolifération et la circulation des Alpc non seulement pour la Côte d'Ivoire,
mais aussi pour la sous-région. Pour lui, ladite opération montre la
détermination du pays à travailler à la sécurisation des personnes et de leurs
biens. [...]




 




 





Michel Gbagbo de nouveau transféré à Abidjan




 





L'Intelligent d'Abidjan –

Mal
en point, Michel Gbagbo a été transféré d'urgence hier, jeudi 18 avril  par
l'hélicoptère de l'ONUCI. Selon des témoins qui l'ont aperçu à l'aéroport
international Félix Houphouët-Boigny, le fils de Laurent Gbagbo ne se porterait
pas bien. Il rejoint ainsi Aboudramane Sangaré, Bro Grégbé et Kuyo Téa Narcisse.




 




 





Cour pénale internationale : l'avocat de Gbagbo convoqué par le conseil de
discipline




 





L'Inter, Soir Info, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan, Aujourd'hui, Notre
Voie –

C'est
une nouvelle qui ne va pas réjouir la galaxie Gbagbo. Que Me Emmanuel Altit,
l'avocat principal du célèbre détenu de la Cour pénale internationale (CPI),
soit convoqué devant le Conseil de discipline de cette Cour, n'est pas chose à
rassurer les partisans de l'ancien président ivoirien. Surtout que celui-ci
attend, du fond de sa cellule au pénitencier de Scheveningen, le verdict de la
juge Silvia Fernandez de Gurmendi et ses pairs, sur l'audience de confirmation
des charges contre lui, tenue du 19 au 28 février 2013. Après avoir plaidé,
brillamment d'ailleurs, l'innocence de son client Laurent Gbagbo pendant ces 10
jours d'audience, l'avocat français est appelé à se présenter devant le Conseil
de discipline ce vendredi 19 avril 2013. L'information disponible sur le site de
la CPI depuis mercredi 17 avril, tient en quelques mots. «19 avril 2013. M.
Nicholas Kaufman c. M. Emmanuel Altit. Conseil de discipline pour audience de
conseil. Salle d'audience préliminaire I. 10h30 – 17h30
», sans plus. L'on
sait cependant, au travers de cette information, que l'avocat de Gbagbo ne sera
pas seul face au Conseil de discipline de la CPI. Il y sera avec son collègue
avocat Nicholas Kaufman, qui semble l'y avoir convoqué, puisque l'affaire est
libellée «M. Nicholas Kaufman c. M. Emmanuel Altit», entendre Kaufman
contre Altit. En revanche, sur les motifs de cette convocation, c'est encore le
mystère. Mais l'on déduit aisément que l'un des deux avocats a commis une faute
liée à la profession, qui sera sanctionnée par le Conseil de discipline. Cette
faute a-t-elle un lien ou non avec le procès de Laurent Gbagbo? Difficile de
dire. Toutefois, de l'avis de certains observateurs repris par le site
connectionivoirienne.net, l'audience de ce jour pourrait avoir une incidence sur
l'affaire de l'ex-président ivoirien. [...]