REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MERCREDI 30 JANVIER 2013

30 jan 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MERCREDI 30 JANVIER 2013








Édition de 06H00 du Mercredi 30 Janvier 2013   |  Radio Côte d'Ivoire




 




Des
journalistes de la presse écrite et ceux des radios non commerciales sont à
l'école. Ils réfléchissent sur la contribution des médias à la réconciliation
nationale. La formation est assurée par l'agence des Nations Unies en Côte
d'Ivoire dans le cadre de sa plateforme avec les médias. C'est une façon de
donner une nouvelle image de la presse ivoirienne, trop souvent accusée d'avoir
participé activement à la crise. Le Représentant spécial des Nations Unies en
Côte d'Ivoire, quant à lui, revient sur la résolution 2062 relative à la Côte
d'Ivoire. Une sorte de feuille de route qui s'adresse à tous les acteurs de la
vie politique ivoirienne.




 





Bert Koenders

:
Cette résolution met en exergue les défis et les axes d'intervention majeure
pour une sortie durable de la crise en Côte d'Ivoire. Il s'agit de cinq éléments
clés : la restauration de l'autorité de l'État sur tout le territoire, la
consolidation de l'État de droit, la tenue d'élection locale ouverte,
transparente, libre et régulière dans le calme, la réconciliation avec le
dialogue politique, l'instauration de la justice et le respect des droits de
l'Homme. Au regard des progrès accompli par la Côte d'Ivoire, il paraît
essentiel dans le bon sens du terme de dépolitiser les débats pour ensemble
avancer en phase avec nos partenaires nationaux. La discussion, la contradiction
doivent être vue comme un élément positif pour l'appropriation et une
participation des populations et des acteurs à une (lutte) démocratique en
faveur du développement.    




 




 





Édition de 06H00 du Mercredi 30 Janvier 2013   |  Radio Côte d'Ivoire




 





L'armée ivoirienne aura un nouveau code d'éthique et de déontologie. Le comité
de pilotage chargé de fixer les grandes orientations relatives à l'élaboration
de ce code a été installé hier. Il s'agit à travers ce code d'instaurer au sein
de la grande muette un nouvel état d'esprit. 




 




 





Édition de 06H30 du Mercredi 30 Janvier 2013   |  RFI




 




Le
dialogue direct entre le pouvoir et le Fpi, le parti de l'ex-président Laurent
Gbagbo se poursuit en Côte d'Ivoire. Il a débuté, il y a une dizaine de jours.
Des discussions ont été menées au sein de quatre commissions : sécurité,
réconciliation nationale, jeu démocratique et état de droit. Des travaux mis en
commun hier.




 





Stanislas Ndayishimiyé

:
Après avoir refusé pendant des mois un dialogue direct le Fpi, le Gouvernement
ivoirien veut désormais tout faire pour obtenir la participation de ce parti aux
prochaines élections régionales et municipales couplées. Face au pouvoir, le Fpi
a-t-il obtenu des avancées ? Son secrétaire général adjoint chargé de la défense
et de la sécurité, Michel Amani N'guessan.




 





Michel Amani N'guessan

: Il y
a bien entendu des avancées. Nous avons commencé les débats, il y a deux
semaines. Et aujourd'hui, nous sommes à une synthèse, ça veut dire qu'il y a des
travaux qui se sont déroulés dans la bonne ambiance, dans la fraternité. C'est
un processus demandé par le Premier Ministre qui nous a donc mis en mission.
Permettez que la primeur du contenu de tous nos débats lui soit réservée.




 





Stanislas Ndayishimiyé

: On
n'en apprendra pas plus avec le Ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko.




 





Hamed Bakayoko

:
Évidemment, il y a des points d'accord. Il y a des points de désaccord. Et donc
le Premier Ministre sera attributaire de cette synthèse et ensuite, vous serez
informés des conclusions.




 





Stanislas Ndayishimiyé

: Les
points de blocage seraient notamment la demande du Fpi au Gouvernement de
libérer tous les prisonniers pro-Gbagbo détenus suite à la crise postélectorale,
le retour apaisé des exilés et l'adoption d'une loi d'amnistie.




 





Stanislas Ndayishimiyé, Abidjan RFI