REVUE DE PRESSE DU JEUDI 31 JANVIER 2013

31 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 31 JANVIER 2013








Dialogue Gouvernement-FPI : Bert Koenders souhaite la conclusion d'un accord




 




Le
Mandat -

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Bert Koenders, a exprimé
son souhait, le mardi 29 janvier dernier, à Sebroko, qui n'est autre que la
conclusion d'un accord au terme du dialogue en cours entre le gouvernement et le
Front populaire ivoirien. Profitant d'une plateforme d'échanges au siège de
l'ONUCI, Bert Koenders, tout en saluant ce dialogue, a insisté sur le fait que
"les parties poursuivent les discussions jusqu'à l'aboutissement d'un accord".
Il faudrait que "ces discussions débouchent sur des actes constructifs de
nature à faire avancer le processus de sortie de crise et qu'elles aboutissent
sur l'installation d'un cadre de dialogue politique permanent inclusif en Côte
d'Ivoire, qui permette de continuer à faire progresser la réconciliation
nationale dans les mois et les années à venir",
a déclaré le chef de
l'ONUCI. Il a, toutefois, exhorté les journalistes à accompagner le processus
électoral tel que proposé par la résolution 2062 du Conseil de sécurité de l'Onu
sur la sortie de crise définitive en Côte d'Ivoire adoptée en juillet 2012. "
Les médias font partie intégrante des critères de certification du processus
électoral dont j'ai la charge. Votre travail est essentiel. Je demeure convaincu
que vos contributions en ce moment historique de la Côte d'Ivoire, renforceront
le respect des principes démocratiques et faciliteront la conduite à terme, dans
la paix et la concorde, du processus électoral. Aucun esprit partisan ne devrait
vous détourner de votre éthique et de votre déontologie "
, a indiqué le
représentant spécial, Bert Koenders. Rappelant que "le dialogue politique
doit être inclusif et la prise des mesures concrètes par toutes les parties
demeure une priorité"
pour le secrétaire général de l'ONU, en vue d'une
normalisation de la situation en Côte d'Ivoire. A l'initiative de l'ONUCI, les
représentants des médias ivoiriens, notamment la presse écrite dans toute sa
diversité, ont participé à un atelier qui a porté sur le thème "La
contribution des médias à la réconciliation nationale pour un environnement
apaisé", en prélude aux élections locales couplées (Municipales et Régionales)
que le Conseil de sécurité, à travers la résolution 2062, demande qu'elles "
soient
ouvertes, transparentes, libres et régulières, et se déroulent dans le calme, et
qu'elles favorisent la représentativité politique et la réconciliation
nationale".




 




 





Réconciliation nationale : Bert Koenders invite les journalistes à jouer un rôle
central




 





Soir Info -

Le
représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders a appelé mardi les médias à jouer un rôle central dans
la réconciliation nationale au cours d'un atelier des professionnels des médias
intitulé "la contribution des médias à la réconciliation nationale pour un
environnement apaisé". "La contribution des médias sera essentielle pour
encourager le débat et appuyer le processus de réconciliation, ainsi que la mise
en œuvre des autres grands chantiers de la Côte d'Ivoire", a indiqué Bert
Koenders. Il a par ailleurs invité les medias à aider le public à comprendre les
enjeux des grandes réformes du secteur de la sécurité, du processus de
démobilisation, de désarmement et de réinsertion des ex-combattants, du
renforcement de l'état de droit, et du respect des droits de l'Homme. Conscients
de leur rôle dans le processus, les journalistes se sont engagés à traiter
uniquement les faits, à éviter de diffuser des propos et écrits appelant à la
violence ou incitant à la haine, à contribuer à dépolitiser le débat et à
développer une culture de la tolérance. Les journalistes veulent œuvrer à
dépassionner le débat politique et à favoriser dans leurs colonnes et sur leurs
antennes l'expression des différentes sensibilités politiques et culturelles
dans le cadre de la restauration de la confiance et le rapprochement des
populations. Ils se proposent aussi de vulgariser la Résolution 2062. Ces
professionnels des médias au nombre de 30, ont partagé sur les thématiques "les
médias face aux enjeux de la réconciliation nationale dans le respect de leur
ligne éditoriale", " les enjeux de la réforme du secteur de sécurité", et "les
impératifs de réconciliation nationale, le professionnalisme de la presse et le
financement du secteur".




 




 




La
certification de l'Onuci bientôt à son terme




 





Nord-Sud -

La
Côte d'Ivoire organise la reprise des élections législatives dans des
circonscriptions dont Bonon et Facobly, le 3 février. Les précédents scrutins y
ont été émaillés de graves violences. L'Onuci, avec ces échéances, dans ces deux
localités parachèvera sa mission de certification des élections post-crise en
Côte d'Ivoire. L'appui de l'Onuci aux élections locales à venir se fera en
termes d'appui limité aux autorités ivoiriennes  principalement pour la
sécurisation de l'environnement.




 




 





Élections législatives partielles apaisées : L'ONUCI sensibilise les populations
à Didoko




 




Le
Mandat -

En prélude aux élections législatives partielles prévues le 3 février 2013 dans
six circonscriptions à travers le pays, parmi lesquelles la localité de Didoko
dans la sous-préfecture de Divo, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI), représentée par les composantes de la Police des Nations Unies (UNPOL),
de la Sécurité, des Affaires Civiles et du Bureau de l'Information publique, a
rencontré le 25 janvier 2013, les représentants des communautés et les leaders
de jeunesse de cette localité de 10 000 habitants, située à 24 km au nord de
Divo pour prêcher la paix. La zone a en effet été fortement marquée par des
dissensions politiques qui ont engendré des violences lors de l'élection
présidentielle de novembre 2010. Le Sous-préfet, Anne-Marie Brou Gnaléga Ruth, a
rappelé à cette occasion qu'il s'agit d'une simple élection pour remplacer un
élu décédé et souhaité que compétition se déroule dans le calme.




Lui
emboitant le pas, Tanoh Eba du Bureau des Affaires Civiles de l'ONUCI, a demandé
aux populations de voter en fonction des pro- grammes des candidats et de ne pas
tenir compte de leur appartenance ethnique ou confession religieuse. « Evitez de
chercher à influencer le vote, respectez la liberté et le choix des autres »,
a-t-elle lancé à son auditoire composé pour l'essentiel de jeunes. Pour sa part,
Samba Diallo de l'UNPOL a indiqué que sa section apportera son appui à la police
et à la gendarmerie ivoirienne pour les aider dans la sécurisation de ces
élections partielles. Idrissa Koné du Bureau de l'Information Publique de
l'ONUCI à Divo a comparé les élections avec les compétitions sportives, en
précisant quelques règles de base à observer, tel que le fair-play, qui exige le
respect de l'adversaire et l'acceptation des résultats. A l'issue de fructueux
échanges, les responsables des organisations de jeunesse, ceux des communautés,
les représentants des partis politiques et la chefferie traditionnelle des dix
villages de la contrée, ont pris l'engagement de relayer le message de paix de
l'ONUCI auprès des populations. Ils ont également promis d'œuvrer à la création
d'un environnement apaisé pour les législatives partielles et les élections
municipales et locales à venir.




 




 





Attécoubé / Un homme trouve la mort sur le parking du siège de l'Onuci




 





Soir Info -

Un
événement d'un caractère bien triste, s'est produit dans les locaux du siège de
l'Onuci à Attécoubé. Il s'agit de mort d'homme. Les faits se sont produits en
début d'après-midi le samedi 26 janvier 2013. Nos sources nous informent en
effet que le corps en question, était étendu sur le parking de la structure
onusienne. Le malheureux, vêtu d'un tee-shirt de couleur rouge et d'un pantalon
noir, a pu être identifié par les éléments de la police qui se sont déportés sur
les lieux, pour le constat d'usage. Ainsi, on apprend que le défunt, âgé de 70
ans, répond au nom de Palenfo Pébinaté et est ambulancier à la retraite. De quoi
est donc subitement mort ce père de famille. Nos sources avancent une
insuffisance cardiaque dont le vieil homme souffrirait. Comment s'est-il alors
retrouvé ce jour-là au siège de l'Onuci et qu'est-ce qu'il y était allé faire ?
Nos sources ne semblent pas bien informées sur cet aspect des choses. En tout
état de cause, la police a ouvert une enquête pour en savoir un peu plus sur les
circonstances de ce drame qui étonne, dit-on, les locataires de l'ex-hôtel «
Sébroko ».




 




 





Discussions avec le pouvoir : Ce que le Fpi a demandé. La réponse du
Gouvernement




 





Soir Info, Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan -

Les
discussions engagées, il y a deux semaines, entre le gouvernement de Daniel
Kablan Duncan et le Front populaire ivoirien (Fpi, ex-parti au pouvoir) de
Sylvain Miaka Oureto, sont en phase terminale. Hier mercredi 30 janvier 2013,
selon des sources concordantes, les rapporteurs des deux parties se sont
rencontrées au Plateauau cabinet du Ministre de l'enseignement supérieur et de
la recherche scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo (Président du Comité de
synthèse) pour la mise en forme d'un document qui sera remis au premier ministre
qui le transmettre plus tard au Président de la République, Alassane Ouattara
pour avis et décisions. Avant la rencontre avec le Ministre Cissé Bacongo, les
représentants du Gouvernement et ceux du Fpi ont pris connaissance, de part et
d'autre, du contenu des documents proposés par chaque camp. En ce qui concerne
la formation politique de l'ex-président ivoirien, (le Fpi), nos sources
soutiennent que ses revendications sont, à quelques détails près, celles que le
parti avait inscrites dans un l'Etat ivoirien au mois de septembre 2011. Il
s'agit en première position, de la libération de Laurent Gbagbo détenu à la Haye
en Hollande. Le Fpi estime que cette libération est possible si le Président
Alassane Ouattara s'engage à aller dans ce sens. Pour Miaka et ses camarades, il
suffit que, dans un souci de réconciliation nationale, le numéro un ivoirien
adresse un courrier à la Cour pénale internationale (Cpi) rencontre avec le
Ministre Cissé Bacongo, les représentants du Gouvernement et ceux du Fpi ont
pris connaissance, de part et d'autre, du contenu des documents proposés par
chaque camp. En ce qui concerne la formation politique de l'ex-président
ivoirien, (le Fpi), nos sources soutiennent que ses revendications sont, à
quelques détails près, celles que le parti avait inscrites dans un l'Etat
ivoirien au mois de septembre 2011. Il s'agit en première position, de la
libération de Laurent Gbagbo détenu à la Haye en Hollande. Le Fpi estime que
cette libération est possible si le Président Alassane Ouattara s'engage à aller
dans ce sens. Pour Miaka et ses camarades, il suffit que, dans un souci de
réconciliation nationale, le numéro un ivoirien adresse un courrier à la Cour
pour demander la mise en liberté de Laurent Gbagbo, pour que cela soit fait. En
attendant la décision du Président de la République sur cette question, nos
sources indiquent que déjà lors des échanges en commissions et en plénière, les
représentants du Gouvernement ont fait savoir au Fpi qu'il était hors de
question de passer par perte et profit, tous les crimes commis pendant la
période de la crise postélectorale, par le fait que Laurent Gbagbo ait ''refusé
de céder le pouvoir alors que le monde entier avait reconnu la victoire
d'Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010''. Autre revendication
du Fpi, la libération des autres prisonniers pro-Gbagbo, emprisonnés dans des
prisons à Abidjan et à l'intérieur de la Côte d'Ivoire. Mieux, le Fpi demande
qu'une loi d'amnistie soit prise, qui éponge toutes les charges et met fin aux
poursuites contre ces prisonniers. Le Gouvernement aurait rétorqué lors des
échanges, qu'une telle décision serait une prime a l'impunité. Les
collaborateurs du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, auraient toutefois
admis la possibilité de faire usage d'une grâce présidentielle pour remettre en
liberté ceux qui seront jugés et dont l'implication dans les dérives lors de la
crise postélectorale, sera qualifiée de minime. Toujours selon nos sources, Le
Fpi a, par ailleurs, demandé au gouvernement, la refonte de la Commission
électorale indépendante (Cei), le retrait des dozos dans leurs zones d'origine,
et le financement des partis politiques. Sur le dernier point, le parti de
Laurent Gbagbo aurait demandé au gouvernement de payer les arriérés le
concernant, et qui s'élèvent à 1, 6 milliard de Fcfa. A toutes ces
préoccupations, les émissaires du Gouvernement n'auraient pas daigné apporter
des réponses précises, laissant la décision au Président de la République. En ce
qui concerne la participation de leur formation politique aux prochaines
élections municipales et régionales couplées, les responsables du Fpi, précisent
nos sources, n'en ont pas fait une fixation. Pour eux, cette question est liée
aux revendications susmentionnées notamment à la libération des responsables et
cadres du parti, encore détenus. Le Fpi pense que ses potentiels candidats sont
soit en prison soit en exil. Et qu'il ne peut donc aller à la compétition,
handicapé. On peut le dire, en filigrane, le principal parti de l'opposition
n'ira pas aux élections locales.




 




 




Fin
du Dialogue républicain - Le FPI demande l'impossible au gouvernement




 




Le
Démocrate -

Après
deux jours de travaux en commission, vendredi 25 et lundi 28, le Gouvernement le
Fpi, se sont retranchées mardi dernier dans leurs fiefs respectifs en séance
plénière pour la synthèse des rapports des différentes commissions, à savoir la
commission Sécurité, Jeu électoral, Etat de droit et la Réconciliation. A
l'issue de ces plénières et sur la base du chronogramme pré établi, le rapport
final devrait être sur la table du Premier ministre, puis être soumis au chef de
l'Etat, Alassane Ouattara.




Joint
par téléphone par un confrère, Tchéidé Jean Gervais un des commissaires du Fpi,
a fait la déclaration suivante : « On est venu pour demander que le pouvoir
aille à la normalisation. On ne peut pas continuer de nous regarder en chien
défaillance. C'est pour cela que le pouvoir doit poser des actes forts. Nous
aussi nous avons des actes à poser. Mais ce sont eux qui ont la responsabilité
que la paix et la concorde reviennent au pays. C'est nous qui sommes traqués,
qui sommes en prison. On a donc peu à donner si ce n'est que demander au pouvoir
de faire le dialogue ». Concernant les revendications du Fpi, Tchéidé Jean
Gervais a fait remarquer ceci :« Pour nous il est illusoire d'aller à une
réconciliation que le président Laurent Gbagbo est en prison. Nous demandons
qu'un acte fort soit posé de la part du pouvoir. Même s'il n'a pas le pouvoir de
le libérer, le président Ouattara peut adresser un courrier à la Cpi demandant
sa libération au nom de la réconciliation.» Les frontistes sont aussi restés
arc-boutés à la libération des autres prisonniers politiques détenus dans le
nord du pays et le retour des exilés. C'est pourquoi, ils ont demandé dans leur
rapport qu'il soit pris une loi d'amnistie. La question de la refonte de la Cei,
du retrait des Dozos des villes et surtout la loi de financement des partis
politiques figurent également dans le registre des exigences du Fpi, qui a
demandé le paiement des arriérés de 2011 et 2012, estimés à 1 milliard 600
millions de Fcfa, dues aux partis politiques. Pour finir, la position de la
participation du Front populaire ivoirienne sa participation aux élections
municipales et régionales, n'a pas varié. « Les élections ne sont pas la
solution. Ce sont des éléments qui sont sur le chemin de la normalisation. C'est
pourquoi, nous parlons de discussion d'abord avant de jouer ensemble là où le
pouvoir nous dit que c'est en jouant ensemble que nous pouvons nous parler »,
renchérit le commissaire Tchéidé Jean Gervais.




 




 




Il
faut sortir de la logique des préalables




 




Le
Patriote -

Le FPI
est-il en train de rejouer aux Ivoiriens sa ritournelle préférée, c'est-à-dire,
celle de la surenchère ? En tout cas, si on doit en croire au quotidien Notre
Voie, proche de ce parti, il faut le craindre. Hier, notre confrère n'a guère
fait mystère, à travers sa manchette, des points d'achoppement qui « posent
problème » entre l'ex-parti au pouvoir et le gouvernement, à l'issue des
négociations que les deux parties ont eus ces derniers jours. Pour lui, il faut
libérer tous les prisonniers politiques y compris Laurent Gbagbo et laisser les
exilés revenir au pays sans jugement pour ceux à qui la justice à des choses à
reprocher. Pour cette formation politique, ces deux conditions ne sont pas
négociables. Pourquoi avoir fait perdre le temps au Gouvernement si c'est pour
revenir sur des exigences difficiles à satisfaire en l'état actuel des choses ?
En réalité, on refuserait de négocier qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Car,
celui qui va à la table de négociation pour trouver un accord n'y va pas avec
des préalables. Mais plutôt avec la volonté de faire avancer les choses. Il est
temps pour le FPI de sortir de la logique des préalables pour donner une chance
à la réconciliation en Côte d'Ivoire. Au risque de s'isoler politiquement. Ce
parti a demandé à cor et à cri un dialogue direct avec le gouvernement. Parce
que selon ses dirigeants, qui refuse de le laisser se fondre dans le Cadre
permanent de Dialogue, il a des préoccupations « spécifiques ». Le Gouvernement
et le chef de l'Etat qui tient à aller à la réconciliation, ont initié depuis
peu de temps ce dialogue direct tant demandé par le parti de Laurent Gbagbo. Des
commissions ont été mises en place pour éplucher point par point les
revendications des camarades de Miaka Ouretto et voir dans quelle mesure leur
trouver des solutions. Depuis mardi dernier, les commissions ont remis leurs
travaux au Gouvernement qui a promis leur donner une suite favorable. Au moment
où les Ivoiriens s'attendent à une issue heureuse, voilà que, selon Notre Voie,
le FPI replonge dans sa logique des préalables. Le Fpi gagnerait à sortir de la
logique des préalables et à regarder en face la réalité des choses.




 




 





Elections locales 2013 : Quatre partis membres du CDP déclinent leur
participation




 




Le
Patriote, Notre Voie, L'Inter, Soir Info, L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau
Réveil -


L'Union républicaine pour la démocratie (URD), l'Union des sociaux démocratiques
(USD), l'UDP et le RDP n'iront pas aux élections régionales et municipales à
venir. Dans une déclaration rendue publique hier, ces formations politiques par
la voix de leur porte-parole, Danielle Boni Claverie, ont confié à la presse
qu'elles ne prendront pas part aux élections régionales et municipales à venir.
« Ne constatant aucune avancée satisfaisante dans le traitement des questions
soumises au gouvernement, l'URD, l'USD, le RDP et l'UDP ont le regret de faire
savoir qu'ils ne peuvent participer dans les conditions actuelles aux prochaines
électorales », ont-ils tranché. « Aujourd'hui, nous sommes à notre 7ème séance
de CDP et les décisions prises par le gouvernement et portées hier, avant-hier,
ndrl, à notre connaissance sont bien en déca de ce que nous espérions ». Les
revendications portent, selon la porte-parole, sur : « la recomposition de la
Commission électorale indépendante (CEI), le dégel des avoirs et la libération
des prisonniers politiques ainsi que le retour des exilés ». En ce qui concerne
la CEI, Danielle Boni Claverie et ses camarades indiquent que les trois postes à
eux proposés paraissent insuffisants. Ils disent ne comprennent pas la
proposition du gouvernement de leur octroyer des places au Conseil économique et
social. La question du financement des partis politiques a été utilisée comme un
autre argument de ce refus à aller aux élections à venir. Malgré ce refus, les
quatre partis politiques se disent disposer à participer activement au dialogue
républicain initié par le gouvernement au sein du CDP.




 




 





Dialogue en rangs dispersés avec le pouvoir : Le danger qui guette l'opposition




 





Soir Info -

En
s'engageant, dans des discussions, en rangs dispersés, avec le pouvoir,
l'opposition joue gros, en termes d'unité et de cohésion en son sein. Elle
risque fort, de faire le lit de son affaiblissement, de sa vulnérabilité de sa
division. Ainsi se présente, aujourd'hui, le danger qui la guette. On le sait,
le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, veut, autant que possible, traduire en
actes concrets, sa volonté affichée et celle de son gouvernement, de faire
participer, aux prochaines consultations, notamment régionales et municipales,
son opposition. Il s'agit donc de mettre ses actes en conformité avec ses
paroles, avec, en toile de fond, un signal fort à envoyer à la communauté
internationale et autres partenaires au développement, pour dire que le régime
Ouattara n'est pas fermé au dialogue. Dans ce dialogue politique qui se veut
républicain, l'enjeu est, d'abord et avant tout, de booster le processus de
réconciliation plongé dans un « sommeil comateux » depuis le vendredi 27 avril
2012 à Grand-Bassam. Mais, le gouvernement, a mis d'un côté, les « alevins »,
pour ne discuter, directement, qu'avec le « gros poisson ». C'est une exigence
du Front populaire ivoirien (Fpi). Au fond, le gouvernement semble avoir bien
vu, en accédant à cette demande. Un dialogue avec l'opposition, en Côte
d'Ivoire, sans sa « locomotive » incarnée par le Front populaire ivoirien, est
voué à un déraillement certain. De ce point de vue, le gouvernement a eu raison
d'inviter le Fpi, en dehors des autres, à la table des négociations. Avec ses
partis vassaux, réunis au sein de l'ex-Lmp, le Fpi pèse, en termes suffrages
exprimés en sa faveur à la présidentielle d'octobre 2010, un peu plus de 46 %.
Chaque composante, de l'ex-Lmp ou du Cnrd, prise individuellement, n'a
d'existence véritable que sa présence dans cette coalition. Mais, dans la forme,
les choses risquent de tourner au détriment d'une partie de l'opposition. En
menant sur deux fronts, ce dialogue, le gouvernement tient toutes les cartes en
mains et peut manœuvrer à sa guise, dans un sens comme dans l'autre. Ouattara
peut utiliser les arguments d'un groupe contre ceux de l'autre pour tirer les
marrons du feu dans ce processus de réconciliation. Il peut, à tout moment,
prendre ses distances vis-à-vis d'un camp pour se rapprocher de l'autre. Le
président Ouattara et son gouvernement engagent un combat politique qui devrait
les conduire, dans le cadre de ce dialogue, à pousser leurs pions vers un
objectif dont lui seul connaît les tenants et les aboutissants. Quitte à
financer les partis et à reporter de quelques semaines, ces élections. Les
dividendes poli tiques en jeu sont si énormes que le gouvernement n'a aucun
intérêt à se dérober.




 




 





Législatives partielles / Bonon : attention danger à l'horizon ! Les positions
des camps en compétition se radicalisent




 





L'Inter -


Démarrée le dimanche 27 janvier dernier, la campagne électorale pour les
législatives partielles à Bonon prend fin demain vendredi 1er février à 00 h. Si
cette campagne se déroule sans heurt, il convient cependant de relever quelques
inquiétudes. En effet, la question de la sécurisation des élections à Bonon
préoccupe tant les électeurs, les candidats, que les autorités administratives.
Et ce, par rapport aux dernières élections partielles à Bonon qui se sont
terminées dans la violence avec mort d'hommes (5 officiellement ndlr) et
plusieurs blessés graves dans le camp du Rdr. Pour le scrutin à venir, les
propos tenus çà et là ne sont pas rassurants, dans la mesure où à Bonon, chaque
camp a déjà remporté ces élections avant même qu'elles n'aient lieu. Selon le
staff du candidat indépendant, Kouakou Denis, soutenu par le PDCI-RDA, leur
mentor remportera à tout prix ce scrutin. Cela, au vu des résultats du 1er tour
des élections présidentielles de 2010 donnant gagnant le PDCI avec près de 9000
voix, contre 7000 voix pour le Fpi et 3900 voix pour le Rdr.




Du
côté du parti au pouvoir, les militants ne jurent que par la victoire de leur
champion, car disent-ils, les élections locales sont différentes des élections
présidentielles et leur candidat aurait le meilleur profil pour représenter
Bonon à l'hémicycle. Toujours de ce côté, l'on murmure que la mort des 5
militants serait vaine si leur candidat Yacouba Koné n'était pas élu. Et qu'ils
mettront tout en n'œuvre pour atteindre leur objectif. Dans chaque camp, les
esprits sont préparés à la victoire et les positions se radicalisent. Que
va-t-il se passer si le candidat d'un camp n'était pas élu ? Autre fait qu'il a
été donné de constater à Bonon, c'est la forte tribalisation de la vie politique
dans cette localité. Ici, on réfléchit d'abord ethnie, avant de voir le parti ou
le programme du candidat. Autant de faits qui devraient interpeller les
autorités ivoiriennes afin de corser le dispositif sécuritaire dans cette
localité pour les élections à venir.




 




 




M.
Kouadio Kouassi Denis (candidat indépendant) « Des militaires onusiens et
ivoiriens vont inonder Bonon »




 




Le
Jour plus

– (...)
Pour les élections législatives précédentes,
la ville de Bonon s'est pratiquement embrasée. Il y a même eu morts d'hommes.
Aujourd'hui, la cohésion est-elle revenue à Bonon?




Nous
sommes dans un milieu composite. Il y a tout le monde à Bonon. Et tout le monde
ne fait pas la même chose. Il y a des gens qui ont vendu Bonon négativement. Et
Bonon est vue à l'extérieur comme une ville infréquentable. Je voudrais dire à
ceux qui ne vivent pas à Bonon comme nous, qu'il fait bon vivre dans cette cité.
Nous vivons à l'aise ici et nous ne sommes pas inquiétés. Ceux qui commettent
les bavures et autres erreurs sont en train de se ressaisir. Donc la peur ne
doit plus les habiter. Il y a des hommes et femmes qui vivent à Bonon. La
population n'a pas bougé. Il y a de la banane, de la nourriture. C'est le
grenier de la Côte d'Ivoire. Mais avec la 3ème élection du 03 février prochain,
je saisis cette occasion pour rassurer qu'il n'y aura rien comme incidents
malheureux. (...)





La campagne est ouverte depuis, samedi dernier, alors quel est le message fort
que vous véhiculez dans les différentes rencontres avec vos futurs électeurs ?




Les
candidats de Bonon et de Facobly ont été convoqués par la CEI. Nous avons
répondu à cette convocation. Le président Bakayoko nous a prodigués de sages
conseils. Peu de temps après, l'ONUCI nous a convoqués pour dire la même chose.
A Sebroko, le représentant du secrétaire général de l'ONU, Berts Koenders nous a
avertis en nous disant que celui qui pense qu'il n'y aura pas de résultats pour
les prochaines élections, a menti. Donc c'est un défi pour la communauté
internationale et il a eu mandat et résolution pour ces deux circonscriptions.
Que la population aille voter le 03 février 2013. Elle sera suffisamment
sécurisée. A partir du vendre- di 1er février 2013, la ville de Bonon et ses
campements seront inondés de militaires ivoiriens comme onusiens. Que les
populations n'aient pas peur, qu'elles sortent pour voter, qu'elles vaquent à
leurs occupations. En voyant le treillis à coté, elles doivent se dire que c'est
pour leur sécurité. Que la population sorte pour démontrer aux yeux de la nation
que Bonon a besoin d'un député.




 




 




Le
gouvernement veut exhumer 467 corps de 269 tombes et 38 fosses communes




 





Fraternité Matin, Le Mandat, Le Patriote, L'Expression, L'Inter, Nord-Sud, Le
Jour plus, Le Nouveau Réveil -

Au
sortir du Conseil des ministres, Bruno Koné, ministre de la Poste et des
Technologies de l'information et de la communication, par ailleurs porte-parole
du gouvernement, a entretenu la presse sur les points saillants qui en
ressortent. On peut noter qu'au titre des communications, le gouvernement veut
prendre en charge financièrement l'opération d'exhumation et d'identification
des corps de personnes enterrées pendant la période post-crise. A l'en croire,
il a été fait cas de 269 tombes individuelles et 38 fosses communes pour un
total de 467 corps. Au dire du porte-parole du gouvernement, il s'agit de
vérifier ces informations portées à la connaissance des services d'enquête et de
la population. Les fosses seront donc ouvertes pour des autopsies en vue de
déterminer les causes des décès et per- mettre aux familles d'enterrer leurs
morts et de faire leur deuil. L'objectif, selon Bruno Koné, est de tourner
définitivement la page de la triste période post-crise afin que cela ne se
reproduise plus jamais. Les exhumations pourraient commencer les prochaines
semaines. [...]




 




 





Droits de l'homme en Côte d'Ivoire / Un rapport met en cause des forces
pro-Ouattara et pro-Gbagbo




 





Soir Info, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan, Le Jour plus -

Un
document intitulé « rapport sur les violations des droits humains en Côte
d'Ivoire de septembre 2002 à mai 2011 », a été présenté, ce mercredi 30 janvier
2013, au siège du Centre de recherche et d'action pour la paix (Cerap), sis à
Cocody. C'était lors d'une cérémonie organisée par le Regroupement des acteurs
des droits humains (Raidh), organisation non gouvernementale (Ong) active dans
le domaine des droits de l'homme et de la démocratie en Côte d'Ivoire. Le
rapport de près de 96 pages élaboré par 6 Ong, met en cause les exactions
commises par les différents acteurs, essentiellement des forces militaires et
paramilitaires, proches de l'ancien président Laurent Gbagbo mais aussi du
président Alassane Ouattara, lors de la crise qui a secoué la Côte d'Ivoire
pendant près d'une décennie, depuis le coup d'Etat manqué de septembre 2002
jusqu'aux derniers événements de la crise postélectorale de 2010-2011. Le
président du Raidh, Sindou Bamba, a indiqué que ce document reposait sur près de
5 000 témoignages : « 4938 témoignages ont été recueillis auprès des victimes,
témoins et parents de victimes », témoignages qui selon le rapport, « font
apparaître près de 13 types de violations des droits humains » Ce sont 24
enquêteurs qui ont mené leurs investigations en coopération avec des
associations locales, a informé le président du Raidh. Présent pour l'occasion,
Jean Fructueux Bako, directeur de cabinet du ministre des droits de l'Homme et
des libertés publiques, a salué ce rapport et promis la prise en compte par son
ministère et plus largement par le gouvernement des élément qui y sont
mentionnés, soulignant le rôle primordial d'un tel document dans le processus de
réconciliation nationale.




 




 





Extradé en Côte d'Ivoire / Charles Blé Goudé répond : « Je n'ai fait aucun deal
avec le pouvoir d'Abidjan »




 





L'Expression, L'Inter, Soir Info, Nord-Sud, Le Temps, LG Infos, L'Intelligent
d'Abidjan, Le Jour plus -

Le
chef de l'ex-galaxie patriotique était hier devant la doyenne des juges
d'instruction pour répondre des nombreuses accusations portées contre lui.





Charles Blé Goudé s'est finalement prononcé sur les conditions de son retour au
pays. La tâche est revenu au porte-parole de son conseil d'avocats, Me N'Dri
Claver de livrer les détails et de l'extradition de son client, tel qu'il le
leur a confié lui-même : « Il a tenu à dire à ses détracteurs qu'il est mal à
propos en ce qui le concerne qu'on parle d'un quelconque deal sur sa venue en
Côte d'Ivoire. Il a été appréhendé sans son avis et il a été conduit en Côte
d'Ivoire. Il tient à ce que l'opinion publique le sache », a soutenu Me N'Dri
Claver. Avant cette réaction du « général de la rue » à tous ceux qui l'accusent
d'avoir passer un deal avec le pouvoir, le leader des jeunes pro-Gbagbo est
arrivé, sous grande escorte policière, au cabinet de la doyenne des juges
d'instruction, Delphine Makoueni, à 9h00. Directement, il a été conduit au
cabinet du juge où il a passé un quart d'heure avant de rejoindre le poste de
police du tribunal. Le « petit » de Laurent Gbagbo est toujours vêtu des mêmes
habits qu'il a portés à la télévision. Il n'était pas menotté cette fois. D'une
démarche assurée, l'air souriant, Blé Goudé a rejoint le poste de police. Ses
avocats ayant plaidé et obtenu l'autorisation d'un entretien avec leur client
avant l'audition. A 9h25, alors que Blé Goudé est en entretien avec ses
défenseurs, du fourgon de la Maca descend l'ancien secrétaire général du Fpi,
Akoun Laurent qui le rejoint au violon du poste de police. Après une 1h30
d'entretien avec ses avocats, le leader de l'ancienne galaxie patriotique
retourne devant le juge d'instruction. (...). Le « génie de kpo » lève la main
droite pour saluer ses partisans venus le soutenir. Ils scandent des « Prési !
». Blé Goudé leur lance un sourire avant de disparaitre pour l'audition. A 17h10
pour que le prévenu après son passage devant le juge a été embarqué pour son
lieu de détention.




 




 





Laurent Akoun a comparu hier




 





L'Inter, Nord-Sud, Le Quotidien d'Abidjan, LG Infos, L'Intelligent d'Abidjan, Le
Mandat -

Le secrétaire général par intérim du Fpi, Laurent Akoun avait fait appel de la
décision du juge qui l'avait condamné en première instance à 6 mois de prison
ferme avec une interdiction de circuler en dehors de son lieu de naissance et de
mener des activités politiques pendant un an. Hier, il était au tribunal pour
casser cette décision. La délibération aura lieu le 13 février, après l'argument
de la défense et du procureur. Le 24 février prochain, sauf changement, Laurent
Akoun pourra humer l'air de la liberté.




 




 





Après l'arrestation de Blé Goudé / Banny prêt à rencontrer le Cojep




 





L'Inter -

Une
rencontre a eu lieu, hier mercredi 30 janvier 2013 au Baron de





Yopougon, entre une délégation de la Commission dialogue, vérité et
réconciliation (Cdvr) et le Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des
peuples (Cojep). A l'initiative du président de la Cdvr, Charles Konan Banny qui
a envoyé son conseiller spécial Karim Ouattara, cette rencontre avait pour
objectif d'informer le mouvement politique de Blé Goudé que M. Banny est prêt à
les recevoir. «Charles Konan Banny a marqué sa satisfaction eu égard à la
discipline du Cojep malgré l'arrestation de son premier responsable. Le Cojep
n'a pas fait de déclaration tapageuse. Le président de la Cdvr prendra les
dispositions nécessaires pour recevoir le Cojep le 2 février, dans la matinée, à
son cabinet. Faites montre de la discipline qui vous a caractérisé. La Cdvr se
tient à la disposition de tous les Ivoiriens et de toutes les per- sonnes qui
veulent se faire entendre
», a déclaré Karim Ouattara, à l'issue d'un
tête-à-tête avec Joël Poté, le président intérimaire du Cojep. [...]




 




 





Classement de Reporters sans frontières La Côte d'Ivoire grimpe à la 96ème
place




 





L'Expression, Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan, Le Patriote -


C'est un indice important qui témoigne de la normalisation de la situation en
Côte d'Ivoire après la crise postélectorale. Le dernier classement de Reporters
sans frontières (Rsf), publié hier, montre une forte progression de la Côte
d'Ivoire. Classé 159ème l'année passée, le pays est remonté pour se retrouver à
la 96ème place, sa meilleure position depuis 2003. Ce bond témoigne des efforts
faits par le gouvernement, à travers diverses actions, pour rendre effective la
liberté de la presse et d'expression d'une part et pour rendre le secteur de la
presse plus viable. L'organisation des Etats généraux de la presse, en août 2012
s'inscrit dans cette volonté. Le président Ouattara a d'ailleurs réitéré lors de
sa dernière rencontre avec les journalistes, son vœu de doter son pays d'une
presse davantage professionnelle. [...]




 




 




La
BID apporte 16 milliards Fcfa à la Côte d'Ivoire




 





L'Expression, Le Mandat -

Quatre
accords de prêts de plus de 16 milliards de Fcfa conclus entre la Côte d'Ivoire
et la Banque islamique de développement (Bid) vont servir à la réalisation
d'activités de développement. Conclus en février 2012, les deux premiers
accords, de deux milliards et sept milliards de Fcfa, vont servir à construire
des routes dans l'Ouest et à réaliser des points d'eaux, des centres de santé et
des écoles. Les 3ème et 4ème accords, de 4, 96 et 3,55 milliards de Fcfa
serviront à réhabiliter et à équiper le service de cardiologie de Bouaké.