REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 30 JANVIER 2013

30 jan 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 30 JANVIER 2013








Respect des règles militaires – le code d'éthique et de déontologie arrive




 





(Connectionivoirienne.net – 30/01/2013) -


Conformément à l'arrêté n°494 du 24 décembre 2012 signé du ministre auprès du
Président de la République chargé de la Défense, il a été mis sur pied un groupe
de travail sur l'éthique et la déontologie militaire. Les membres de ce groupe
de travail ont eu leur première séance de prise de contact, le mardi 29 janvier
2013 au cabinet du ministre Paul Koffi Koffi. Selon l'arrêté signé du ministre
Paul Koffi Koffi, la mission confiée au groupe de travail est de proposer un
code d'éthique et de déontologie de la fonction militaire. Pour mener à bien les
réflexions en vue de produire un document d'ici trois mois, le groupe de travail
a été subdivisé en trois entités : le comité de pilotage présidé par le ministre
en charge de la Défense, le comité scientifique, dirigé par le général de
division Mathias Doué et un secrétariat chargé d'élaborer le calendrier des
travaux. Le directeur de cabinet civil et militaire du ministre de la Défense, a
saisi l'occasion pour rappeler la nécessité pour l'Armée ivoirienne à se doter
d'un code d'éthique et de déontologie. «L'Armée est un corps vivant et tout ce
qui vit doit être dynamique. Il y a des règles à observer, il y a des lieux de
détention officielle pour tout citoyen. On ne peut pas garder un citoyen
n'importe où, il y a un certain nombre d'étapes à observer puisque ce citoyen a
des Droits. Le fait de revêtir un uniforme ne vous met pas au-dessus de la Loi.
Il y a des principes moraux, règles à observer au niveau de nos armées», a
expliqué Alexis Ahonzo. Plusieurs officiers généraux et supérieurs ont été
cooptés pour l'élaboration du code d'éthique et de déontologie militaires, dont
les résultats sont attendus pour le mois d'avril 2013.




 




 





Ghana : Demande d'extradition de Katinan Koné : La Côte d'Ivoire révèle ses
griefs




 





(Koaci.com – 29/01/2013) -

L'examen de la demande d'extradition de Koné Katinan, le porte parole en exile
de l'ex Président ivoirien Laurent Gbagbo, a débuté ce mardi au Magistrate Court
d'Osu, à Accra avant d'être renvoyé au 13 février 2013. Les avocats du
plaignant, c'est-à-dire l'Etat de la Cote d'Ivoire, ont eu à révéler les griefs
qu'ils retiennent contre l'ex ministre du Budget du dernier gouvernement de
Gbagbo. Ces accusations portent sur certaines banques (la BECEAO, la BICICI, la
SGBCI, la SIB...), lesquelles avaient été vandalisées lors de la crise
postélectorales pour être remises en service.




 




La
défense de Katinan a suivi la formulation de ces accusations qui ont surpris et
fait sourire une partie de l'assistance dans la salle de l'audience. La défense
fera certainement entendre sa contre version des faits lors de la reprise de
l'examen de cette affaire le vendredi 13 février prochain.




 




En
attendant, les deux parties iront encore affuter leurs armes afin d'essayer de
gagner ce procès qui s'annonce en perspective encore long. Rappelons que le
principal concerné dans cette affaire, Koné Katinan, vit en liberté provisoire
sous caution à Accra depuis le mois d'octobre 2012. Koné Katinan est exilé
depuis un an et demi au Ghana et a un statut de réfugié à en croire sa défense.
C'est contre ce titre, tel un rempart, que se butterait le mandat d'arrêt
international qui a été lancé contre lui par la Cote d'Ivoire.




 




 





Affaire Koné Katina A quand la fin ?




 





(Connectionivoirienne.net – 30/01/2013) -


Instruite depuis Août 2012, l'affaire Koné Katina qui est jugée au Ghana et qui
a déjà connu plusieurs rebondissements serait loin de connaître un dénouement.
Interpellé, puis libéré sous caution, puis à nouveau arrêté, puis emprisonné,
puis relâché et patati et patata...Le ministre Koné Katina qui était la semaine
dernière devant le juge unique du tribunal communal de Ossu (centre d'Accra), y
était à nouveau hier mardi 29 janvier 2013. Et sans surprise que nous apprenions
d'une source depuis Accra, que « c'est bien aujourd'hui que le procès véritable
du ministre Katina débute ». Et de poursuivre : « L'accusation, c'est-à-dire
l'Etat de Côte d'Ivoire, qui est représenté par un policier ghanéen, a exposé
sur les faits reprochés au Ministre et concernent les pillages de plusieurs
banques ivoiriennes. Le 13 février a été fixé pour entendre la Défense du
Ministre ». Comme on le voit, l'Etat de Côte d'Ivoire qui n'avait aucune preuve
contre Katina, sinon qui était incapable de traduire l'acte d'accusation en
anglais, retrouve ici subitement ses esprits. Et parle avec détails des
allégations contre l'ex ministre de Laurent Gbagbo. Aussi en fixant la date du
13 février, c-à-d à moins d'une semaine de l'ouverture de l'audience de Gbagbo à
la Haye, les autorités ghanéennes qui seraient depuis peu de connivence avec
l'Etat ivoirien voudraient gagner ici du temps, en faisant traîner un dossier
qui à l'origine serait vide, juste pour détourner le porte-parole de Gbagbo du
procès de son mentor. Le calendrier est tellement bien ficelé que d'autres
procès pourraient avoir lieu en Côte d'Ivoire et concernant les autres
prisonniers politiques proches de Laurent Gbagbo. Ce qui émietterait la vague de
mobilisation et désorienterait les esprits. Mais une chose est certaine, si tel
est que le Ministre Koné Katina a dévalisé toutes les banques africaines ou que
tous ces prisonniers, aient commis pour crime leur participation à un
gouvernement « illégal », la force de loi nous démontrera durant les débats qui
auront cours à la CPI à partir du 19 février 2013, qui a réellement gagné les
présidentielles de novembre 2010 en Côte d'Ivoire. Pour nous, la réponse à cette
question est la clé de voute pour tous les autres procès, qu'ils soient en Côte
d'Ivoire ou ailleurs. Et Me Emmanuel Altit devra nous faire ce plaisir qui en
notre sens pourrait être un préalable à tout débat dans l'affaire le procureur
contre Laurent Gbagbo. [...]




 




 





Mali: des militaires français ont pris position à Kidal, nuit calme à Tombouctou




 





(AFP, 20minutes.fr, Le Nouvel Observateur – 30/01/2013) -


L'armée française a pris position mercredi matin sur l'aéroport de Kidal,
troisième grande ville du Nord du Mali, après avoir repris en 48 heures aux
islamistes, avec l'armée malienne, Gao et Tombouctou, où des pillages ont été
commis mardi. Des "éléments français ont été mis en place cette nuit à Kidal
(Mali)", a confirmé à l'AFP le porte-parole de l'état-major des armées, le
colonel Thierry Burkhard.




Il
s'est refusé à toute précision sur cette opération qui intervient 48 heures
après la prise de Tombouctou par les forces françaises et maliennes. Après celle
de Gao une journée auparavant, le contrôle de la "Boucle du Niger" était du coup
assuré. Des sources concordantes au Mali avaient annoncé dans la nuit de mardi à
mercredi la présence de militaires français à l'aéroport de cette troisième
grande ville du nord du Mali, aux mains de groupes armés islamistes.




"Un
avion français s'est posé sur la piste de l'aérodrome de Kidal. Ils ont pris
position sur l'aérodrome", a déclaré un responsable de l'administration locale,
dont le témoignage a été confirmé par des notables touareg de la région et une
source de sécurité régionale. L'arrivée des Français à Kidal, à 1.500 km de
Bamako, était une des inconnues de la suite des opérations après la reprise de
Gao et Tombouctou durant le week-end. Cette ville et sa région, dans l'extrême
nord-est malien, près de la frontière algérienne, était le fief d'Ansar Dine
(Défenseurs de l'islam), un groupe islamiste armé allié à Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi).





"Libérer Gao et Tombouctou très rapidement faisait partie du plan", a expliqué
Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, dans une interview au Parisien
recueillie mardi et publiée mercredi. "Maintenant, c'est aux pays africains de
prendre le relais. Nous avons décidé de mettre les moyens (...) pour réussir
cette mission et frapper fort. Mais le dispositif français n'a pas vocation à
être maintenu. Nous partirons rapidement." [...]