REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 30 JANVIER 2013

30 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 30 JANVIER 2013








Négociation gouvernement-Fpi / Bert Koenders:"Nous attendons des actes
constructifs"




 





L'Expression -

Les
négociations entre le gouvernement et le Fpi doivent accoucher des décisions
concrètes pour booster le processus de réconciliation en cours. Le patron de
l'Onuci a exprimé ce vœu hier à son siège au cours sur la « contribution des
médias à la réconciliation nationale pour un environnement apaisé ». Pour Bert
Koenders, « l'enjeu est de faire en sorte que ces discussions débouchent sur des
actes constructifs de nature à faire avancer le processus de sortie de crise». A
terme, les deux parties doivent aboutir à l'instauration d'un cadre de dialogue
politique « inclusif » qui permettra le retour définitif de la paix. Le
diplomate onusien a insisté sur l'application de la feuille de route par la
résolution 2062 qui prend en compte la Réforme du système de sécurité (Rss), le
désarmement, la démobilisation etc. Les médias, a-t-il souhaité, doivent
s'impliquer « sans calcul » dans le processus de réconciliation pour un
environnement apaisé. Ce message a été entendu par le président de l'Union
nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci). Intervenant sur le thème :
« Les médias face aux enjeux de la réconciliation dans le respect de leur ligne
éditoriale », Moussa Traoré a mis l'accent sur l'acceptation de la culture de la
tolérance de la part des hommes de média. Le patron du Conseil national de la
presse (Cnp) a dressé un tableau sombre des médias qui n'ont pas brillé par leur
professionnalisme. Selon Raphael Lakpé, les journalistes ont commis des « péchés
» qui déshonorent le métier en balançant des informations non vérifiées. « Il
est courant de lire des informations non vérifiées. Ce n'est pas du journalisme
en ressassant les faits passés. Il faut sacraliser les faits », a conseillé le
«doyen». Les organes de presse ne doivent pas se laisser prendre en otage par
les« militants » au risque de disparaître des kiosques. « C'est illusoire de
croire qu'on peut booster les ventes par des informations sensationnelles. Si la
presse était professionnelle, la Côte d'Ivoire n'allait pas connaître la crise
», croit savoir le pionnier de la presse. Les choses peuvent évoluer
positivement si les journalistes ôtent leur manteau de militant pour enfiler
celui de professionnel, a insisté Raphael Lakpé. Il s'en est suivi un vif débat
qui a permis au panéliste de faire des précisions sur certaines prises de
position. Le numéro deux de l'Onuci, Arnauld Akodjenou, a bouclé l'atelier en
demandant aux journalistes d'emprunter la route de la paix.




 




 





Processus de paix / Bert Koenders : ''Gouvernement et opposition doivent trouver
un accord''




 




Le
Nouveau Courrier –

Le
dialogue politique en Côte d'Ivoire est une priorité. Elle est même une exigence
pour la communauté internationale. C'est ce qu'a indiqué le Représentant spécial
du Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies en Côte d'Ivoire,
Albert Gérard Koenders, hier mardi 29 janvier à Sebroko à l'occasion de la
plateforme des médias qui avait pour thème : « La contribution des médias à la
réconciliation nationale pour un environnement apaisé ». Le gouvernement doit
prendre en compte les préoccupations de l'opposition afin d'aboutir à des
résultats concrets pour favoriser le processus de sortie de crise. « Le
Secrétaire général a aussi réitéré (dimanche) que le dialogue politique inclusif
et la prise de mesures concrètes par toutes les parties demeure des priorités »,
a souligné le Chef de l'ONUCI. C'est pourquoi il invite toutes les parties à
poursuivre les discussions « jusqu'à ce qu'elles parviennent à un accord même si
cela prend du temps ». « Je crois aussi que, ajoute-t-il, c'est le signal
explicite de la communauté internationale, du Conseil de Sécurité ». Aux dires
d'Albert Gérard Koenders, « l'enjeu aujourd'hui c'est de faire en sorte que ces
discussions débouchent sur des actes constructifs de nature à faire avancer le
processus de sortie de crise et de qu'elle  aboutisse sur l'installation d'un
véritable cadre de dialogue politique permanent, inclusif en Côte d'Ivoire qui
permette de continuer à faire progresser la réconciliation nationale ». [...]




 




 





Législatives partielles : La mise en garde de Koenders




 





Nord-Sud -

Les
fauteurs de troubles sont avertis. « Aucune violence ne sera tolérée dans le
cadre des élections législatives partielles au mois de février », a averti Bert
Koenders, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte
d'Ivoire (Onuci). « Toute personne qui posera des actes visant à entraver le bon
déroulement du processus électoral sera passible de poursuites judiciaires », a
menacé le fonctionnaire onusien. Il se prononçait dans le cadre de l'atelier de
formation des journalistes sur le thème : ''La contribution des médias à la
réconciliation nationale pour un environnement apaisé''. La rencontre s'est
déroulée hier au siège de l'Onuci, à l'ex-hôtel Sébroko d'Abidjan. En prélude
aux élections législatives partielles, il a rencontré les candidats en lice à
Bonon, à Facobly afin de prendre le pouls de la situation sur le terrain. Cette
observation devrait lui permettre, à ses dires, de faire le point de
l'avancement des     préparatifs de ces échéances. Il a de ce fait invité les
candidats à se conformer « strictement » au code de bonne conduite signé par les
partis politiques. Il a également invité les hommes de médias à s'approprier la
résolution 2062 adoptée le 26 juillet 2012 par le Conseil de sécurité de l'Onu
sur la Côte d'Ivoire. C'est une feuille de route qui met en exergue les défis et
les axes d'intervention majeurs pour une sortie durable de crise. Il s'agit
entre autres de la réforme du secteur de la sécurité, la consolidation de l'Etat
de droit, le dialogue politique, la lutte contre l'impunité, la tenue
d'élections locales transparentes, libres et régulières.




 




 





Eugène Nindorera (ONUCI) : ''La justice à deux vitesses met le pays en danger''




 




Le
Quotidien d'Abidjan –

La
contribution des médias à la réconciliation nationale était hier au centre d'un
atelier organisé cette fois à son siège de Sebroko. Les échanges ont été aussi
houleux qu'enrichissants autour du professionnalisme des journalistes, de la
responsabilité des hommes politiques et du gouvernement sur les questions
sécuritaires, des droits de l'homme et de la justice.




Eugène
Nindorera, Chef de la Division des droits de l'homme de l'ONUCI, n'était que
modérateur hier au cours de la plateforme médias organisé par la structure à son
siège de l'hôtel Sebroko. Mais il a été interpellé sur la question de la justice
telle que vécue en Côte d'Ivoire au cours du débat. ''La justice à deux vitesses
met le pays en danger'', a-t-il tranché. Le thème central de l'atelier était : «
La contribution des médias à la réconciliation nationale pour un environnement
apaisé ». Mais c'est dans le débat qui a suivi l'intervention d'Ely Dieng, Chef
de la Division Réforme du Secteur de la Sécurité de l'ONUCI que M. Nindorera a
été interpellé. Et sa réponse est allée dans le sens de l'exposé de M. Dieng.
[...]




 




 




Le
sous-préfet de Guéyo œuvre pour la paix et la cohésion sociale

 





Agence Ivoirienne de Presse (AIP) -

La consolidation de la paix et de la cohésion sociale a été le sujet majeur lors
du séminaire de formation initié, le 26 janvier, à l'intention des chefs de
communauté, sous les auspices de Niahalou Victorine Josiane, sous-préfet de
Guéyo et ce, en présence des autorités politiques et administrations dudit
département.




 




Selon
Victorine Josiane, ce séminaire de formation a été initié grâce au constat
qu'elle a fait lors de ses tournées dans sa localité au lendemain de la crise
postélectorale en vue d'inviter les chefs des communautés à œuvrer pour la paix
et la cohésion sociale menacées par le fait de la crise qu'a connue le pays.
 Yacine Fall, administrateur des affaires civiles à l'Onuci, par ailleurs
invitée spéciale de ce séminaire, a, pour sa part, instruit les chefs de village
et de communauté sur les notions de réconciliation et de cohésion sociale afin
d'œuvrer pour la paix et la cohésion des populations, et surtout de gérer au
mieux les conflits.




 




Famy
Kouamé René, préfet de Guéyo, après son mot de remerciements et d'encouragement
à l'endroit  de sa collaboratrice pour cette initiative, a exhorté les
séminaristes à mettre en application les acquis de ce séminaire afin de
permettre la paix et la cohésion de son département.  Le chef du village de
Lahouridou, Adjilé Léonard, a quant à lui salué cette initiative en promettant
de tout mettre en œuvre pour faciliter la paix et la cohésion de sa population.
Ce séminaire de trois jours de formation a pu se tenir grâce à la collaboration
de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (Onuci).




 




 





Processus de réconciliation nationale : Les Nations unies félicitent Banny




 





Nord-Sud -


Sourires et chaudes poignées de mains. Philippe Douste-Blazy a félicité Charles
Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation
(Cdvr) pour ses actions en faveur de la cohésion sociale en Côte d'Ivoire. «Je
fais partie de ceux qui admirent le par- cours politique et humain du
président», a confié M. Douste-Blazy, actuel conseiller spécial du secrétaire
général des Nations unies, chargé des sources novatrices de financement du
développement. Il a été reçu en audience par le président de la Cdvr, samedi 26
janvier à sa résidence de la Riviéra, à Abidjan. «Il joue un rôle majeur dans la
réconciliation nationale», a précisé Philippe Douste-Blazy, ancien ministre
français des Affaires étrangères à sa sortie d'audience. L'hôte dit voir en M.
Konan Banny, l'homme idéal pour conduire à bien le processus de réconciliation
nationale. Le fonctionnaire onusien pense par ailleurs en ce qui concerne la
Côte d'Ivoire en général, qu'il est «absolument fondamental de tourner cette
page (de la crise postélectorale, ndlr)».




 




 





Dialogue républicain : Deux heures de discussion hier, entre le FPI et le
gouvernement




 





L'Inter, Soir Info, Le Patriote –

Le 
dialogue amorcé depuis bientôt deux semaines avec l'ancien parti au pouvoir va
bientôt livrer ses conclusions. Hier mardi 29 janvier 2013, les délégations du
Gouvernement et du Front populaire ivoirien (FPI) ont échangé au 20ème étage de
l'immeuble Sciam au Plateau, de 15 heures à 17 heures. Après les travaux en
commissions, les deux parties se sont retrouvées hier en plénière, pour faire la
synthèse. Au terme des discussions à huis clos, les participants ont confié à la
presse qu'ils entendent réserver la primeur de leurs conclusions au Premier
ministre. «La délégation du FPI vient d'échanger avec la délégation
gouvernementale. C'est un processus demandé par le Premier ministre qui nous a
mis en mission. Permettez que la primeur du contenu de nos débats puisse lui
être réservée (...) Il appartient au Premier ministre de dire quant il pourra
nous appeler pour lui présenter la synthèse de nos travaux. Ce qui est sûr, nous
allons encore nous réunir dès demain (Ndlr, aujourd'hui) pour faire la synthèse
et le document sera prêt
», a déclaré le chef de délégation du FPI, le
ministre Michel Amani Nguessan. Qui a ajouté, sans plus de précisions, qu'il y a
«des avancées». Annoncées à l'issue de la séance de travail du mercredi
23 janvier dernier au cabinet du ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de
la Sécurité, les quatre commissions (Sécurité, jeu démocratique, réconciliation
et État de droit) ont démarré leurs travaux depuis le vendredi 25 janvier 2013.
Hamed Bakayoko avait indiqué que le président de la république attend les
résultats des discussions du Gouvernement avec les partis membres du Cadre
Permanent du Dialogue (CPD) et avec le FPI, afin de fixer la date des élections
municipales et régionales, en collaboration avec le Gouvernement et la
Commission électorale indépendante (CEI).




 




 





Dialogue direct Fpi-Gouvernement : Ce qui cause problème




 





Notre Voie -

Les
négociations entre le gouvernement et le Fpi se passent, au dire des
participants, dans une ambiance bon enfant. Cependant les questions de la
libération des prisonniers politiques et du retour des exilés constituent des
points de discorde qui pourraient conduire à un blocage certain des débats.




 




«Vous
savez, toute négociation en politique est un jeu. Après la rencontre de
vendredi, on pourrait dire que les choses avancent bien, mais pas forcément dans
le sens que nous avons souhaité. Vous savez, la prison n'est pas un lieu de
plaisir. Pareil pour ces Ivoiriens qui souffrent dans leur tête du fait de
l'éloignement. C'est pourquoi nous en appelons à la compréhension du
gouvernement afin que tous nos camarades détenus soient libérés et que ces
exilés rentrent dans leur pays. Voici les points de négociation que nous jugeons
importants pour nous, si le gouvernement veut réellement aller à la
réconciliation. Pour nous, ces deux points sont la clé qui ouvrira la porte sur
d'autres discussions, à savoir notre participation aux futures échéances
électorales».




Ces
propos du président intérimaire du Fpi, Miaka Ouretto, lève un coin de voile sur
les points de blocage des négociations entre le gouvernement et le parti du
président Laurent Gbagbo. Ces points sont relatifs à la situation des
prisonniers et des exilés politiques.




Pour
le Front populaire ivoirien (Fpi), toutes les personnes arrêtées dans le cadre
de la crise postélectorale sont des détenus politiques. Par conséquent, leur
situation doit faire l'objet d'une solution politique. C'est pourquoi le Fpi met
un point d'honneur à leur libération, à commencer par celle du président Laurent
Gbagbo, lui-même, avec l'abandon de toutes les charges retenues contre eux. Et
ce, dans le cadre d'une loi d'amnistie. Cette loi d'amnistie permettra, estime
le Fpi, au gouvernement de faire d'une pierre deux coups. Non seulement elle
ouvrira la porte à la libération de tous les prisonniers politiques, mais elle
permettra également le retour des exilés politiques.




Quant
au gouvernement, il ne veut même pas reconnaître aux détenus la qualité de
prisonniers politiques. Il insinue que ce sont des prisonniers de droit commun.
Par conséquent, ces derniers doivent faire l'objet d'une procédure judiciaire.
De même, le gouvernement estime que les exilés qui ne se reprochent rien peuvent
rentrer au pays. En revanche, ceux qui ont quelque chose à se reprocher,
notamment ceux qui font l'objet d'un mandat d'arrêt international, doivent
obligatoirement affronter la justice.




Sur
ces deux questions, les positions n'ont pas évolué. Et pourtant le Fpi estime
que c'est la question des prisonniers politiques et des exilés qui «ouvrira la
porte aux négociations relatives à sa participation aux échéances électorales».
Ces questions constituent donc de toute évidence les points de blocage des
négociations.




 




 





Élections locales : ''Nous ne pouvons pas les repousser indéfiniment''




 





Fraternité Matin, Le Mandat -

A la
question d'un journaliste de la presse locale, voulant savoir son sentiment sur
le dialogue direct entrepris par son gouvernement avec l'opposition, pour une
vie politique apaisée, le Président de la République a dit souhaiter ''des
élections inclusives avec de tous les partis politiques qui peuvent y
participer''
. Puis de trancher : '' je dois dire que nous ne pouvons pas
repousser indéfiniment ces élections. Souvenez-vous que les dernières élections
locales datent de mars 2001. En général, on est élu pour 5 ans. Voici des gens
qui ont eu un mandat de 12 ans
.'' Pour le N°1 Ivoirien, il est temps d'avoir
des élections pour que les populations élisent de nouveaux responsables ou
confirment ceux qui sont là. ''La démocratie doit passer par des élections et
les élections les plus ouvertes et les plus inclusives. C'est ce que je souhaite
pour notre pays'',
a-t-il ajouté.




Depuis
le 8 janvier 2013, le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, rencontre les
partis de l'opposition, notamment les onze du Cadre permanent de dialogue et le
Front populaire ivoirien (Fpi). Mais voulant accroître ses chances de succès
pour une vie politique débarrassée de toute violence, le chef du gouvernement a
également rencontré les partis membres du Rhdp, le 14 janvier dernier.




 




 





Législatives partielles : les inquiétudes du candidat Henri Tohou




 





L'Inter -

Les
élections législatives partielles arrivent et les différents états-majors sont
en ordre de bataille. Le président de l'union socialiste du peuple (USP), Henri
Tohou, a produit une déclaration dont copie nous est parvenue pour exprimer ses
inquiétudes mais aussi pour faire des propositions. «En ma qualité
d'ex-candidat aux élections présidentielles en Côte d'Ivoire, de premier fils du
peuple Wê à postuler à la magistrature suprême, de candidat aux élections
partielles de Février 2013 à Facobly et de candidat potentiel aux élections
régionales et municipales, je demande au président de la République, à son
gouvernement et à l'ONUCI de prendre des mesures appropriées pour éviter une
crise généralisée et des affrontements meurtriers dans l'ouest, à l'occasion des
élections locales couplées
», a écrit Henri Tohou, ajoutant que la simple
volonté du gouvernement de sécuriser la région durant cette période électorale
ne suffit pas pour éviter des dérapages, tout comme les assurances données par
le patron de la mission onusienne dans le pays. «Car c'était au nez et à la
barbe des forces des Nations Unies que les graves massacres de Guitrozon, de
Petit Duékoué et récemment du camp de réfugiés de Nahibly, ont eu lieu. Croire
d'avance que tout ira bien sans prendre des mesures vigoureuses serait une
erreur périlleuse. En effet, les acteurs politiques des départements du Cavally,
du Guemon et du Tonkpi ont démontré au cours des échéances électorales
antérieures ce dont ils sont capables, à savoir leur capacité de nuisance
»,
a-t-il asséné. Et ce candidat aux élections locales à venir à Facobly de faire
des propositions que toutes les opérations électorales se déroulent sans heurt.
A l'en croire, pour éviter des dérapages et préserver la vie des populations
locales, il «propose la tenue des élections locales couplées dans les
départements du Tonkpi, du Cavally et du Guemon à une date spéciale différente
de la date nationale, afin de permettre aux forces conjointes à savoir la
police, la gendarmerie, l'armée, les forces françaises et les autres forces des
Nations Unies de sécuriser au maximum l'ensemble de la région. Ceci en vue
d'éviter d'autres dérapages
». Il a souhaité, en outre, que les élections
locales se déroulent par région à des dates différentes, pour mieux sécuriser
l'ouest. Par ailleurs, il a demandé au chef de l'état et au gouvernement le
remboursement des frais engagés pour les législatives de décembre 2011, afin de
permettre aux candidats aux élections partielles de mieux se préparer.




 




 





Bangolo. Elections législatives partielles / Le préfet appelle à un scrutin
apaisé




 





Soir Info -

Une
importante séance de travail a eu lieu hier, mardi 29 janvier 2013, entre les
différents candidats aux élections législatives et le préfet de la région de
Bangolo, à la salle des fêtes de ladite localité. Cette rencontre avait pour
objet la sensibilisation des candidats sur le bon déroulement des élections.
D'entrée, le préfet, Mahama Gbané, a demandé aux candidats d'adopter un langage
apaisé et un comportement digne aux cours de ces campagnes : « Ces élections
qui constituent des scrutins de sortie de crise ne doivent pas être sources de
palabres ou de déchirements inutiles. La Côte d'Ivoire est sur la voie de la
démocratie et cela doit se voir à travers ces élections
». A sa suite, M.
Bamba Moussa, commissaire de la Commission électorale indépendante (Cei), a
instruit les différents candidats ou les représentants sur les comportements à
éviter, comportements qui peuvent découler du manque de formation des
représentants des candidats dans les bureaux de vote et du refus pour les
candidats de reconnaître leur défaite. Après son intervention des candidats ont
émis des inquiétudes notamment sur des questions et de sécurité et de
publication de résultats au bureau local de la CEI. Le gouverneur Gbané y a
répondu en promettant de tout faire pour garantir l'absence d'actes
d'intimidations comme par le passé et une publication des résultats rapide.




 




 




La
campagne se déroule sans encombre à Divo




 





L'Inter, Le Jour plus / AIP -

La campagne électorale, ouverte le samedi 26 janvier 2013, dans le cadre des
législatives partielles dans la circonscription électorale de Divo
sous-préfecture, se déroule sans encombre, selon le superviseur régional de la
Commission électorale indépendante (CeI), Amani Ipou Félicien. Il a confié à
l'AIP que la campagne se déroule bien dans l'ensemble. Il s'est, par ailleurs,
déclaré satisfait du travail préparatoire qui a été fait et de la consolidation
qui va suivre en matière de sécurisation du scrutin de dimanche prochain, non
sans indiquer avoir donné des consignes pour la réussite des élections.




 




 





Réforme de l'armée : Le code de déontologie et d'éthique connu dans trois mois




 




Le
Patriote, L'Intelligent d'Abidjan, Le Jour plus, Notre Voie -

La
reforme de l'armée telle que voulue par le Président de la République rentre
dans sa dernière ligne droite. En effet, dans trois mois sera rendu public le
code de déontologie et d'éthique de l'armée. Le comité de pilotage de ce travail
a eu sa première séance hier au cabinet du ministre auprès du Président de la
République chargée de la Défense. En l'absence de Paul Koffi Koffi en charge de
ce département ministériel, c'est Alexis Ahonzo, son directeur de cabinet, qui a
conduit les débats. Il a expliqué que le groupe de travail composé du comité de
pilotage, du comité scientifique et du secrétariat a pour mission, entre autre,
de fixer les grandes orientations relatives à l'éthique et à la déontologie en
vue de l'instauration d'un nouvel état d'esprit dans les Armées et d'examiner
les propositions et les travaux du comité scientifique. Quant au comité
scientifique présidé par le général Mathias Doué, il est chargé essentiellement
d'identifier les valeurs morales et les principes. Selon le Directeur de
cabinet, il s'agit dans le cadre de la bonne gouvernance, de doter la République
d'Institutions fortes et crédibles au service de la nation. « L'armée doit être
un outil efficace et le creuset de la nation. Cela passe par le toilettage de
tous les textes qui ont jusque là régi l'armée de Côte d'Ivoire », a-t-il
indiqué. Chacun des membres du comité de pilotage a pris l'engagement de jouer
sa partition pour que la mission à eux confiée connaisse un franc succès. A côté
du général Mathias Doué, l'on a noté la présence du général Tanny, anciennement
Commandant supérieur de la gendarmerie. Ils ont pour mission d'épauler leurs
jeunes frères d'arme dans la réalisation de ce projet.




 




 





Procès de Katinan Koné : Nouveau report au 13 février




 





Fraternité Matin, Soir Info, L'Inter, L'Expression, Le Jour plus, Nord-Sud, LG
Infos, Notre Voie, Le Nouveau Courrier, Le Temps, L'Intelligent d'Abidjan, AIP 
-

L'examen de la demande d'extradition de Katinan Koné, le porte
parole en exil de l'ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo, a débuté mardi au
Magistrate Court
d'Osu, à Accra avant d'être renvoyé au 13 février 2013. Les
avocats du plaignant, c'est-à-dire l'Etat de la Côte d'Ivoire, ont eu à révéler
les griefs qu'ils retiennent contre l'ex-ministre du Budget du dernier
gouvernement de Gbagbo. Ces accusations portent sur certaines banques (la
Beceao, la Bicici, la Sgbci, la Sib...), lesquelles avaient été vandalisées lors
de la crise postélectorale pour être remises en service.




 




La
défense de Katinan a suivi la formulation de ces accusations. Elle fera
certainement entendre sa contre version des faits lors de la reprise de l'examen
de cette affaire le vendredi 13 février prochain. En attendant, les deux parties
iront encore affuter leurs armes afin d'essayer de gagner ce procès qui
s'annonce en perspective encore long. Rappelons que le principal concerné dans
cette affaire, Katinan Koné, vit en liberté provisoire sous caution à Accra
depuis le mois d'octobre 2012. Katinan Koné est exilé depuis un an et demi au
Ghana et a un statut de réfugié à en croire sa défense.




 




 





Inculpé de crimes de guerre, d'assassinats... : Blé Goudé s'explique devant le
juge




 





Nord-Sud, Soir Info -


Interrogatoire à huis clos pour l'ex-leader des jeunes patriotes. Charles Blé
Goudé se présente ce matin devant le juge d'instruction pour répondre des chefs
d'accusation de ''crimes de guerre, assassinats, atteinte à la sureté de l'Etat
et vols de derniers publics''.




Pour
son deuxième passage devant le tribunal du Plateau, Charles Blé Goudé sera à
nouveau face à la doyenne des juges d'instruction, Delphine Cissé Makouéni, ce
matin. Il n'y a pas de doute à se faire quant à la tenue effective de cette
audience, tant elle a été confirmée par des sources officielles, hier. Mais l'on
n'aura pas droit à une séance publique d'explications. « L'audience n'est pas
ouverte au public. C'est une instruction. En plus, l'instruction est secrète »,
a justifié une source judiciaire. Selon elle, l'audition se déroulera dans le
bureau de la juge. Comme ce fut le cas d'ailleurs lors du tout premier passage
de Charles Blé Goudé devant Mme Cissé Makouéni, le lundi 21 janvier. Seuls les
avocats de l'inculpé sont autorisés à prendre part à son audition. D'ailleurs,
une autre source proche du dossier a confirmé que la défense a reçu une
convocation à se présenter aux dits lieux. Mais jusqu'à la mi-journée de mardi,
les avocats attendaient, selon cette source, la décision du Parquet à leur
accorder l'accès à leur client. Même la conférence de presse qu'a animée la
défense, le jeudi 24 janvier, à Abidjan, pour demander à rencontrer son client,
ne lui avait pas permis de localiser Charles Blé Goudé. Pour rappel, ce dernier
a été arrêté le jeudi 17 janvier au Ghana, transféré à Abidjan le lendemain,
puis inculpé le lundi d'après pour ''crimes de guerre, assassinats, atteinte à
la sureté de l'Etat et vols de deniers publics''. Proche de l'ancien président,
Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé est visé par un mandat d'arrêt international
émis par les autorités ivoiriennes.




 




 





Ouattara opposé au transfèrement du "général de la rue"




 





L'Inter -

Ira-t-il à la Cour pénale internationale ? Pas si sûr. Charles Blé Goudé, c'est
de lui qu'il s'agit, pourrait être jugé en Côte d'Ivoire. Il suffit de regarder
les chefs d'accusation retenus contre lui pour s'en convaincre. En effet, au
lendemain de son arrestation et de son extradition du Ghana, Blé Goudé a été
inculpé pour ''crimes de guerre, assassinats, vols en réunion, dégradation et
destruction de biens d'autrui'' et placé sous mandat de dépôt. Sauf changement,
il doit être entendu aujourd'hui. En inculpant l'ex-leader de la galaxie
patriotique, la justice ivoirienne veut prouver aujourd'hui son aptitude à juger
tous ceux qui sont impliqués dans la crise postélectorale. Et couper l'herbe
sous les pieds de la CPI, qui détient une série de mandats sous sa toge. Le
scénario est celui qui a été joué dans le cas Simone Gbagbo, du nom de l'épouse
de l'ex-chef d'État, Laurent Gbagbo. La justice ivoirienne l'a inculpée pour
''génocide et crimes de sang, atteinte à la sûreté de l'état et infractions
économiques'', dans le cadre des enquêtes sur la crise de décembre 2010-avril
2011. Depuis que la CPI a délivré un mandat d'arrêt contre elle en novembre
2012, le gouvernement ivoirien refuse de la livrer. Et annonce des procès dans
le premier trimestre 2013. Chaque fois qu'il est interrogé sur la question, le
président Ouattara évoque la possibilité pour la justice ivoirienne de juger
tous ceux qui ont participé à la crise postélectorale en Côte d'Ivoire. Pour
Ouattara, Laurent Gbagbo est le premier et la dernière personne qu'il a livrée à
la justice internationale compte tenu de son statut et des circonstances du
moment. En effet, aime à le dire le président ivoirien, au moment où Gbagbo
était transféré à La Haye, la justice ivoirienne était désorganisée. Aujourd'hui
que tout est en place, le chef de l'état pense que les personnes sur lesquelles
pèsent des soupçons de crimes peuvent désormais répondre de leurs actes devant
les juridictions ivoiriennes. En décidant de juger ''ces gros poissons'' autour
desquels rode la CPI, les autorités ivoiriennes bloquent tout transfèrement d'un
autre Ivoirien. Et neutralise la CPI qui, dans son fonctionnement et ses
principes, se rétracte quand les autorités d'un pays engagent des poursuites
contre des personnes soupçonnées de crime. A cet effet, Simone Gbagbo, Blé
Goudé, Dogbo Blé Bruno et les proches de Ouattara dans le viseur de la CPI,
seront jugés en Côte d'Ivoire.




 




 





Après la publication du document d'accusation contre Gbagbo Mangou, Kassaraté,
Dogbo Blé et Guiai Bi Poin dans le viseur de la CPi




 





Soir Info -

Dans
le document d'accusation qu'elle a produit contre Laurent Gbagbo, ancien chef
d'Etat ivoirien, à quelques semaines de l'audience de confirmation des charges,
le procureur près la Cour pénale internationale (Cpi), Mme Fatou Bensouda
incrimine les Forces de défense et de sécurité (Fds), restées loyales à
l'ex-président ivoirien. Selon la magistrate, l'exécution des crimes dont elle
accuse Laurent Gbagbo a été possible « grâce à l'obéissance quasi aveugle aux
ordres de Gbagbo et de son entourage immédiat par les forces acquises à leur
cause ». Elle estime que les forces pro-Gbagbo « étaient composées de milliers
de soldats des Fds, auxquels s'ajoutaient les Jeunes miliciens et des
mercenaires ». Il ressort donc de l'enquête de Mme Bensouda que Gbagbo a eu
recours à la violence qu'il a exercée, à travers les Fds, contre les partisans
de son principal adversaire politique qu'est Alassane Ouattara dans la
perspective de se maintenir au pouvoir. Les Fds, des miliciens, et des
mercenaires constituaient, dans les déductions de la procureure, '' la machine''
à tuer du régime Gbagbo. Pour elle, tout a été planifié au point où l'ancien
président ivoirien tenait des réunions avec les différents commandements des
Fds. (...) On comprend dès lors que les généraux Mangou, Kassaraté, Guiai Bi Poin,
Dogbo Blé, M'Bia Brindou sont dans le viseur de la Cour pénale internationale (Cpi),
même si pour l'heure elle n'a rien notifié dans ce sens. [...]




 




 





Libération du Nord Mali : Ouattara donne 1 milliard pour chasser les terroristes




 





L'Expression -

La
planète entière est mobilisée pour débarrasser le septentrion malien des
islamistes et autres terroristes qui écument cette partie de l'Afrique. A la
faveur de la conférence des donateurs, tenue au siège de l'Union africaine à
Addis-Abeba en Ethiopie, le président Ouattara a donné 1 milliard de Fcfa au
Misma. Il a fait cette adresse hier pour appeler à une mobilisation totale
contre le terrorisme.




« (...)
Depuis le déclenchement de la crise au Mali, la Communauté internationale fait
preuve d'une unanimité remarquable dont les dernières manifestations sont
l'adoption de la résolution 2085 et son appui à l'intervention militaire
française au Mali, à la demande des autorités maliennes et de la Cedeao. Cette
unanimité internationale confirme que la guerre contre le terrorisme qui se
déroule actuellement au Mali et au Sahel ne concerne pas que la seule Cedeao ou
l'Afrique, mais elle interpelle également l'Europe, les Etats-Unis et même
l'Asie car l'arc de la menace terroriste traverse les principales régions du
globe. Aujourd'hui les terroristes ont ouvert un nouveau front au Sahel. Nul
n'est plus à l'abri car ces forces négatives se révèlent de plus en plus
structurées et dotées de ressources considérables, y compris technologiques et
militaires. La guerre contre le terrorisme au Mali et au Sahel sera dure et
certainement longue, son coût financier et matériel sera élevé, mais il n'est
pas hors de portée de notre engagement, de notre détermination à éradiquer ce
péril. Traiter efficacement cette question aujourd'hui se fera à moindre coût
plutôt que si nous prenions le risque d'attendre plus longtemps. L'engagement
des Etats africains, le soutien logistique de plusieurs pays européens et
d'Amérique du nord et les premières annonces du Japon, de l'Union Européenne et
de l'Union Africaine sont encourageants. J'ajoute à cela, les propositions
soumises par le Secrétaire général des Nations Unies au Conseil de sécurité qui
vont dans la bonne direction. Mais il nous faut aller vite et plus loin. J'en
appelle donc à plus d'engagement financier, à plus d'appui logistique, au
déploiement de plus de troupes et de moyens modernes de lutte contre le
terrorisme car le Mali est un pays vaste de 1 200 000 km2. J'en appelle en
priorité à l'implication des pays africains, notamment les grands contributeurs
de l'Union Africaine tels que le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Egypte, la Libye,
l'Algérie dont le rôle et la responsabilité sur le continent sont importants. La
Côte d'Ivoire, pour sa part, a décidé d'apporter un soutien bilatéral de 2
millions de dollars à la Cedeao. Cette guerre contre le terrorisme nécessite le
déploiement de près de 8000 soldats, bien plus de soldats que les 3300 fixés par
la résolution 2085. [...] »




 




 





Addis Abeba / Conférence des donateurs pour le Mali : Plus de 200 milliards de
FCFA annoncés




 





L'Intelligent d'Abidjan, Fraternité Matin -

Une
conférence des donateurs pour le Mali a recueilli plus de 455 millions de
dollars soit plus de 225 milliards de FCFA, qui iront aussi bien aux besoins
militaires qu'humanitaires du pays, a annoncé mardi le Commissaire de l'Union
africaine (UA) à la Paix et la Sécurité, Ramtane Lamamra.




 




«Le
montant global qui a été promis ici atteint 455,53 millions de dollars», a-t-il
déclaré, à l'issue des travaux, aux participants réunis à Addis Abeba pour cette
conférence visant à financer à la fois le déploiement d'une force militaire
africaine (Misma) au Mali et la restructuration de l'armée malienne.
D'«importantes contributions» en soutiens matériels, par exemple en équipements
militaires et formations de soldats, ont également été recueillies, a ajouté M.
Lamamra. Ces contributions «en nature» n'ont pu être chiffrées précisément dans
l'immédiat, a-t-il ajouté. La Guinée équatoriale a ainsi promis de fournir le
carburant de l'ensemble des troupes africaines déployées au Mali. Au démarrage
de la conférence, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest
(Cedeao) avait chiffré à environ 960 millions de dollars, les besoins globaux,
englobant ceux de la Misma et ceux des forces de défense et de sécurité
maliennes. Le président ivoirien Alassane Ouattara a estimé devant la presse que
«commencer avec 455 millions de dollars est un grand succès». Interrogé sur
l'argent qui manquait toujours pour boucler le budget total, le Président en
exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a
répondu: «nous les obtiendrons, nous avons suffisamment de discussions
bilatérales (en cours) et nous pensons que nous obtiendrons le montant dont nous
avons besoin au cours de l'année». Une cinquantaine de pays et organisations
internationales étaient réunies mardi à Addis Abeba, siège de l'Union africaine.
La force africaine au Mali est destinée à épauler puis prendre le relais d'un
contingent français envoyé mi-janvier en urgence pour contrer une offensive des
islamistes sur la capitale malienne Bamako.