Edition de 6H30 du Mercredi 28 Août 2013 – RFI 

Difficile de se déplacer dans la capitale économique ivoirienne, depuis trois

jours. Les taxis sont à l'arrêt, les chauffeurs poursuivent leur mouvement de

grève pour protester notamment contre la concurrence déloyale. Alors les usagers

de ce moyen de transport prennent leur mal en patience et ils se rabattent sur

d'autres modes de déplacement.

Kader

Ly de Benda :

Ces chauffeurs de taxi dans leur majorité ont garé pour protester contre les

autorités qui peinent à prendre des mesures répressives contre les voitures

''banalisées'' qui les empêchent de travailler. Le mouvement risque de durcir,

selon Adama Touré, président de la coordination des gares routières de Côte

d'Ivoire, si le Gouvernement ne réagit pas dans les prochaines heures.

Adama

Touré :

Nous avons déjà payé nos taxes auprès de l'État. L'État est donc obligé

d'assainir notre champ d'action et de nous permettre de travailler pour

rentabiliser. On nous empêche de travailler. Si rien n'est fait d'ici demain,

nous sommes sûrs que nous allons nous faire entendre d'une autre manière et vous

verrez.

Kader

Ly de Benda :

Cette grève pour dénoncer la concurrence déloyale dans le secteur se poursuit et

cause d'énormes désagréments à certains usagers habitués à ce moyen de

transports.

Un

usager :

Comme vous le voyez, on est en train de galérer. On est là depuis plus d'heure,

il n'y a pas de taxis. Ce n'est pas du tout évident.

Un

autre usager :

Je viens de BHCI à pied parce que je veux aller à Treichville. J'envisage ici

repartir à pied pour la Riviera Palmeraie. C'est une galère oui.

Kader

Ly de Benda :

L'absence de ces taxis paralyse le trafic provoquant ainsi des retards dans les

services et aux différents rendez-vous. (...) Le 9 juillet dernier, un communiqué

interministériel interdisant la circulation des taxis non en règle a été signé

mais attend toujours d'être appliqué.

Kader Ly de

Benda, Abidjan RFI.