REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 28 AOÛT 2013
Côte
d'Ivoire : Alassane Ouattara rentre à Abidjan et reçoit l'ambassadeur des USA
(Koaci.com - 28 août 2013) -
Le
Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA, rentré d'un séjour privé en
France, ce mardi 27 Août 2013, a accordé une audience à l'Ambassadeur des
Etats-Unis en Côte d'Ivoire, SEM. Phillip Carter III, en sa Résidence de
Cocody-Riviera.
Au
terme de cette audience, le Chef de l'Etat a indiqué avoir tenu à rencontrer
SEM. Phillip Carter III, ''un ami de la Côte d'Ivoire'' pour son soutien à notre
pays, ses conseils avisés et son appui à nos actions au cours des trois années
qu'il a passées en Côte d'Ivoire, notamment durant les périodes électorale,
post-électorale et de reconstruction de notre pays.
Le
Président de la République a ajouté espérer que l'Ambassadeur Carter III
continuera d'apporter son appui et son assistance à notre pays, dans les
nouvelles responsabilités qu'il exercera.
L'Ambassadeur des Etats-Unis a, pour sa part, indiqué quitter la Côte d'Ivoire
avec beaucoup de souvenirs mais aussi et surtout une grande appréciation du
leadership et de l'amitié du Président Alassane OUATTARA. Il a également
souligné avoir une totale confiance en la capacité du Chef de l'Etat à faire
face à tous les défis qui se poseront à la Côte d'Ivoire, notamment celui du
progrès économique. [...]
Désarmement: ADO réussira-t-il à relever le défi ?
(Le Pays – 28 août 2013) -
Avec la récente opération de désarmement menée par les autorités ivoiriennes à
Abobo, (un quartier populaire d'Abidjan) on peut dire que le processus de
désarmement est entré dans une phase importante. Au-delà des chiffres, le fait
qu'environ 200 ex-combattants soient venus, volontairement, remettre les armes
de combat qu'ils détenaient par devers eux, dont des armes lourdes (des
mortiers, des lance-roquettes, des obus) et des armes légères (des kalachnikovs,
des fusils mitrailleurs), est un acte majeur à saluer pour sa portée historique.
Acte majeur parce que ces ex-combattants n'étaient pas tenus de le faire
maintenant, sans contrainte, mais aussi parce que les autorités actuelles ont su
poser les actes qu'il faut et trouver les mots justes pour parvenir à ce
résultat.
Dans une Côte d'Ivoire qui peine
à retrouver sa sérénité, le président Ouattara, qui sait, plus que quiconque,
qu'il n'y a pas de développement sans paix ni stabilité, ne ménage aucun effort
pour instaurer un climat qui lui permette de travailler efficacement à la
reconstruction de son pays. C'est en cela qu'au-delà des chiffres, c'est le
geste même qu'il faut saluer parce que, quand des gens détiennent illégalement
des armes par devers eux, non seulement il est difficile voire impossible pour
l'autorité de les contrôler, mais aussi et surtout rien n'exclut qu'à tous
moments ils puissent s'en servir et remettre en cause les acquis durement
engrangés, d'autant plus qu'on ne connaît même pas la moralité de tous ceux qui
détiennent ces armes. La symbolique du quartier Abobo, réputé fief du président
Ouattara durant la crise post-électorale, pour commencer l'opération, est à
mettre au crédit des autorités actuelles qui veulent montrer « patte blanche »
et demander aux plus irrédentistes des pro-Gbagbo de prendre en marche le train
de la réconciliation. Cette opération est aussi bénéfique pour les pays voisins
car le contrôle des armes permet de lutter contre la circulation et la
prolifération des armes légères, cause de la recrudescence du grand banditisme
transfrontalier et à l'intérieur des frontières de beaucoup de pays.
Le président Ouattara est engagé
dans une course contre la montre où il lui faut réaliser beaucoup de choses en
peu de temps. Aussi, son appel lancé à toute la jeunesse ivoirienne de déposer
les armes, quels que soient leurs bords politiques, vise à instaurer un climat
de sécurité pour tous les Ivoiriens, condition sine qua non pour pouvoir mener à
bien les chantiers de reconstruction dans lesquels il s'est lancé. Si cet appel
est bien entendu, cela contribuera non seulement à la sécurisation du pays, mais
pourrait contribuer également à accélérer le processus de réconciliation. En
cela, il est important que les autorités tiennent parole en travaillant à la
réinsertion et à la réintégration effective des ex-combattants qui auront déposé
les armes pour qu'ils ne se sentent pas floués et n'en viennent pas à regretter
leur acte. La réintégration effective des premiers démobilisés pourrait faire
boule de neige et convaincre d'autres à leur emboîter le pas. A partir de là,
d'autres actions allant dans le sens de la stabilisation du pays pourraient
suivre. Cette action s'inscrit donc dans la logique que les gens retrouvent, peu
à peu, les signaux de l'espoir. Beaucoup prennent de plus en plus conscience
qu'il ne sert à rien de vivre en marge de la société, en véritable hors-la-loi,
parce que les marges de manouvre s'amenuisent de plus en plus, face à la
détermination des autorités actuelles à lutter sans merci, à redresser le pays
et à contrôler la circulation des armes. Et cela est bénéfique pour la Côte
d'Ivoire. [...]
Côte d'Ivoire : Crise au sein du PDCI, des membres du secrétariat général se
désolidarisent de la candidature de Mady
(Koaci.com - 28 août 2013) -
Sur convocation du Secrétaire général adjoint chargé de
l'organisation et de la mobilisation, des membres du secrétariat général du
Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) se sont réunis ce mardi en fin de
soirée à la maison de leur parti à Cocody.
Durant deux heures
trente environ de débat, ces membres du secrétariat général ont analysé selon le
communiqué, la situation créée par la déclaration de candidature du Secrétaire
général, Alphonse Djédjé Mady à la présidence du PDCI lors du 12ème congrès
ordinaire du parti.
La poignée des
membres du secrétariat général ayant pris part à la rencontre décident de se
mobiliser pour accompagner les délégués départementaux et communaux et les
secrétaires généraux de section dans l'aboutissement du combat qu'ils ont engagé
en faveur d'Aimé Henri Konan Bédié.
Ils déplorent la
confusion créée par la décision du secrétaire général qui devient selon eux
l'adversaire du président de leur parti.
Tout en prenant
acte de la décision du N° 2 de leur parti, ils se désolidarisent de sa
candidature et félicitent par la même occasion les délégués départementaux et
communaux et les secrétaires généraux de section, animateurs de base du parti
pour l'appel lancé au président du parti lors du conclave du 17 août dernier.
« Les membres du
secrétariat général exhortent les délégués départementaux et communaux et les
secrétaires généraux de section à adhérer massivement aux réformes qui leur
seront proposées lors du pré-congrès éclaté afin de remédier à l'avenir à ces
crises artificielles, » précise le communiqué final lu par Augustin Dahouet
Boigny.
Enfin, les membres
du secrétariat général lancent un appel au calme et à la sérénité et exhortent
les militantes et militants à faire montre de maturité et à se mobiliser pour
une victoire éclatante du président Henri Konan Bédié pour le 12ème congrès
ordinaire.
Rappelons que cette réunion était placée sous une forte surveillance de
loubards. Sur les 80 membres que compte le secrétariat général seulement 22 ont
pu prendre part à la rencontre de ce jour dont l'ancien premier ministre,
Jeannot Ahoussou Kouadio.