Édition de 6H00 du Mercredi 17 Avril 2013 | Radio Côte d'Ivoire

Le rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la Côte d'Ivoire était hier sur la table du Conseil de sécurité à New York. Occasion pour le patron de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders de réaffirmer le soutien de l'Organisation à la Côte d'Ivoire. S'agissant notamment de la sécurité intérieure et de la sécurisation des élections locales. Bert Koenders a échangé hier même avec le Président de la République Alassane Ouattara. Sa réaction à sa sortie d'audience.

Bert Koenders : Il y a le rapport du Secrétaire général sur la Côte d'Ivoire devant le Conseil de sécurité. Il y a aussi la discussion la semaine prochaine du Comité de sanction sur le processus de la réforme du secteur de la sécurité et de démobilisation. Je suis venu dire comment l'ONUCI peut soutenir ce processus. On a aussi évoqué les élections locales. C'est important qu'elles se déroulent dans le calme avec la transparence nécessaire, avec le respect mutuel des candidats. Aussi j'ai offert une sécurisation très ferme du côté de l'ONUCI avec les collègues des forces de l'ordre ivoiriennes pour aider à sécuriser ces élections. Je voudrais aussi dire que c'est important qu'il y ait ces élections locales. Ce sont des élections de proximité et c'est important qu'elles soient menées d'une manière transparente avec le respect entre les candidats et les partis politiques.


Édition de 6H00 du Mercredi 17 Avril 2013 | Radio Côte d'Ivoire

Le Ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, invite les candidats et leurs états-majors au calme et à la retenue, et rassure les populations quand aux dispositions prises pour garantir le bon déroulement des scrutins de dimanche prochain.

Paul Koffi Koffi : Nous travaillons en synergie avec la CEI afin que les élections se déroulent dans les bonnes conditions. Nous insistons sur le comportement responsable des candidats et des populations. Il n'est pas question d'utiliser des moyens non prescrits par la loi pour intimider ou influencer les élections. Nous serons sévères sur ces questions là. Nous n'allons pas transiger sur les débordements qui seront faits, parce que les uns et les autres seront tenus pour responsables. Nous voulons des élections apaisées. Nous sommes un pays qui a une histoire démocratique. Il faut le mettre à notre actif, cela est très important. Lorsque vous sentez qu'il y a des débordements, vous avez les adresses des correspondants locaux de la CEI. Il faut les interpeller. Vous avez aussi les services de sécurité, il s'agit des brigades de gendarmerie, des commissariats et même des casernes de militaires à qui vous pouvez vous adresser. Le dispositif que nous allons déployer sera suffisamment impressionnant pour orienter immédiatement toute personne qui un appui ou de l'aide. Nous avons à peu près 30 000 hommes que nous allons déployer le jour du vote.