REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 17 AVRIL 2013

17 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 17 AVRIL 2013








Côte d'Ivoire : L'Onuci rapatriera au moins un bataillon d'ici au 31 juillet
2013




 





(Koaci.com – 16 avril 2013) -

On se
demandait si l'Onuci allait annoncer son retrait définitif de Côte d'Ivoire, et
bien non, le conseil de sécurité en a décidé autrement ce mardi en annonçant au
delà du maintien, juste le rapatriement d'au moins au moins un bataillon d'ici
au 31 juillet 2013 et une réduction progressive de deux autres bataillons d'ici
à la mi-2015.




Les
échos du rapport spécial du secrétaire général de l'Onu sur la Côte d'Ivoire
furent dans l'ensemble bons. En effet, le Sous-Secrétaire général aux opérations
de maintien de la paix, M. Edmond Mulet, a fait état, ce mardi devant le Conseil
de sécurité, des progrès importants enregistrés en Côte d'Ivoire, en particulier
en ce qui concerne la situation en matière de sécurité.




« La
Côte d'Ivoire a fait de grands progrès depuis la crise postélectorale et est
ainsi entrée dans une nouvelle phase de consolidation de la paix obtenue au prix
d'efforts considérables », a déclaré M. Mulet, qui présentait le rapport spécial
du Secrétaire général, M. Ban Ki-moon.




 




Dans
son rapport, qui contient les conclusions de la mission d'évaluation
pluridisciplinaire en Côte d'Ivoire que M. Mulet a conduite du 4 au 16 février,
le Secrétaire général évalue les progrès accomplis sur la voie de la stabilité à
long terme du pays et formule des recommandations concernant les éventuelles
modifications de la structure et des effectifs de l'Opération des Nations Unies
en Côte d'Ivoire (ONUCI), les moyens de renforcer les mécanismes de coopération
entre l'ONUCI et la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), et l'état de
la mise en œuvre de la stratégie en matière de protection des civils.




 




« Les
avancées réalisées au cours de ces deux dernières années montrent que la Côte
d'Ivoire peut retrouver le rôle historique qu'elle joue comme point d'ancrage de
la stabilité et de la prospérité dans la sous-région », écrit-il notamment, en
se félicitant des avancées réalisées. [...]




 




 




La
Côte d'Ivoire réclame à l'ONU des drones pour surveiller sa frontière




 





(Connectionivoirienne.net / AFP – 17 avril 2013) –

La Côte d'Ivoire a réclamé mardi à l'ONU des drones pour surveiller sa frontière
avec le Liberia, dans le but de compenser la baisse prévue des effectifs de la
mission de l'ONU dans le pays (Onuci). « Au cas où les réductions prévues
devraient être mises en application, ma délégation souhaiterait que le retrait
des casques bleus soit compensé par le déploiement de ressources qualitatives,
tel que des drones de surveillance dans la zone frontalière entre la Côte
d'Ivoire et le Libéria », a déclaré l'ambassadeur ivoirien à l'ONU Youssoufou
Bamba, lors d'un débat au Conseil de sécurité sur la situation en Côte d'Ivoire.




Le
Conseil a autorisé fin mars l'utilisation de drones en République démocratique
du Congo pour contrôler les frontières est de la RDC avec le Rwanda et
l'Ouganda, pour la première fois dans le cadre d'une opération de maintien de la
paix. A cette occasion, plusieurs pays membres du Conseil avaient insisté pour
que cette nouveauté ne crée pas un précédent.




 




L'ONU
envisage de réduire l'effectif autorisé de l'Onuci (quelque 9.000 hommes) de
trois bataillons mais des discussions sont toujours en cours avec le
gouvernement ivoirien à ce sujet. « Le gouvernement de la Côte d'Ivoire estime
que le niveau de l'effectif actuel est bon », a souligné l'ambassadeur ivoirien.
Pour Edmond Mulet, sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix
de l'ONU, « la sécurité dans la zone frontalière avec le Liberia a connu une
amélioration sensible ». Il a fait état d'une « coopération renforcée entre la
Côte d'Ivoire et Monrovia » mais a rappelé les deux attaques transfrontalières
dont la Côte d'Ivoire a été victime en mars.




 




Le
gouvernement ivoirien a fait « des progrès significatifs depuis février 2012 et
surtout pendant ces derniers mois en ce qui concerne la situation sécuritaire en
général mais l'instabilité récente dans l'ouest du pays, le long de la frontière
avec le Liberia, illustre la fragilité de la situation », a-t-il estimé.




En
proie à de graves tensions liées notamment aux problèmes fonciers, l'ouest a été
la zone la plus meurtrie durant la crise postélectorale de 2010-2011, qui avait
fait quelque 3.000 morts dans le pays. La région a été la cible d'attaques
meurtrières menées par des groupes venus du Liberia. L'une d'entre elles avait
provoqué en juin 2012 la mort de sept casques bleus. M. Mulet a souligné
l'importance de promouvoir la réconciliation politique « dont les progrès
demeurent lents », et de mener à bien le processus de démobilisation des
ex-combattants.




 




 





Des drones pour remplacer les casques bleus en Côte d'Ivoire ?




 





(Le Monde, BBC online – 17 avril 2013) -

Le représentant permanent ivoirien à l'ONU a demandé mardi 16 avril au Conseil
de sécurité des Nations unies d'envisager le déploiement de drones en Côte
d'Ivoire pour appuyer la mission des casques bleus dans son pays. Youssoufou
Bamba estime que ces appareils de surveillance seraient à même de compenser
toute future réduction des effectifs de l'Onuci.




 




Les
Nations unies vont déployer prochainement des drones, pour la première fois, en
République démocratique du Congo (RDC), pour aider la mission de maintien de la
paix dans ce pays à surveiller les frontières orientales, montagneuses et
poreuses, avec le Rwanda et l'Ouganda. Dans un rapport au Conseil de sécurité,
le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a lui-même recommandé le
déploiement d'appareils similaires en Côte d' Ivoire.




 




La
force des Nations Unies dans le pays doit réduire ses effectifs d'un bataillon
et passer à 8 837 militaires au 31 juillet, date à laquelle le Conseil de
sécurité doit renouveler son mandat annuel. M. Ban a proposé de réduire l'Onuci
de deux autres bataillons d'ici la mi-2015.




 




 




La
Côte d'Ivoire continue de se heurter à des défis considérables




 





(Xinhua – 17 avril 2013) –

La Côte d'Ivoire continue à se heurter à des défis considérables, en dépit des
progrès considérables accomplis depuis la fin de la crise postélectorale il y a
deux ans, a indiqué mardi le sous-secrétaire général aux opérations de maintien
de la paix, Edmond Mulet.




Parmi
ces défis figurent la présence d'éléments armés, la criminalité transnationale
organisée, le terrorisme, la piraterie et un secteur de la sécurité
insuffisamment réformé, selon M. Mulet, qui a présenté devant le Conseil de
sécurité un rapport sur la situation en Côte d'Ivoire. « Les avancées réalisées
au cours de ces deux dernières années montrent que la Côte d'Ivoire peut
retrouver le rôle historique qu'elle joue comme point d'ancrage de la stabilité
et de la prospérité dans la sous-région », indique le rapport.




Le
rapport préconise de renforcer les mécanismes de coopération entre l'ONUCI et la
Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et l'état de la mise en œuvre de la
stratégie en matière de protection des civils. « L'instabilité récente dans
l'ouest du pays le long de la frontière avec le Libéria illustre la fragilité de
la situation actuelle », a affirmé M. Mulet.




Il a
avoué que la situation sécuritaire dans la zone frontalière « a connu une
amélioration sensible, grâce à une coopération fructueuse entre Abidjan et
Monrovia, y compris pour le déploiement de leurs forces de sécurité respectives
le long de la frontière ». Le rapport qualifie d' »encourageantes » l'ouverture
du gouvernement à l'opposition politique et ses discussions directes avec
l'ancien parti au pouvoir.




 




 





Côte d'Ivoire: La violence électorale s'intensifie




 





(Xinhua – 17 avril 2013) –

Les heurts durant la campagne électorale comptant pour les élections locales se
multiplient et de nombreux observateurs s'inquiètent face à l'intensification de
la violence à quelques jours du scrutin. Après plusieurs campagnes de
sensibilisation ont précédé la campagne afin qu'elle se déroule de manière
apaisée et courtoise, tout avait bien commencé sur l'ensemble du territoire où
les candidats et leurs partisans ont débuté tournées politiques dans la
sérénité.




Mais
au fil des jours l'on assistera à des attaques verbales qui vont s'accompagner
par endroits de violences physiques, créant une atmosphère délétère dans
plusieurs localités du pays.





Des
affrontements sanglants




Des
affrontements sanglants entre adversaires ont ainsi été signalés dans plusieurs
communes du district d'Abidjan telles de Grand-Bassam, Koumassi, Treichville
(sud d'Abidjan), Cocody, Bingerville (est d'Abidjan), mais aussi à l'intérieur
du pays où des tensions sont perceptibles dans l'ouest du pays. Les violences
sont généralement engendrées par les croisements de caravanes adverses, de
saccages de matériels et d'affiches de campagne par des partisans d'un autre
camp, et de répliques à des attaques verbales.




Des
staffs de candidats ont ainsi fait état de plusieurs blessés et de risques de
nouveaux affrontements.





Le
code de bonne conduite ignoré





Intrigués par cette escalade de la violence, des organisations non
gouvernementales ont déploré le fait que les acteurs politiques aient ignoré le
code de bonne conduite auquel ils ont unanimement consenti. « Ces acteurs
étaient censés mettre en place des observatoires locaux chargés de veiller au
respect du code », a expliqué Mamadou Bamba, membre d'un comité régional du
Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH). [...]




 




 





Que cache l'appel de Miaka Ouretto au PDCI ?




 




(Afrik.com
- 17 avril 2013) - Le pitoyable et sidérant appel du nouveau secrétaire
général du FPI au PDCI qui n'y répondra heureusement pas ne fait que dévoiler
pour la nième fois le vrai visage du parti ivoirien d'extrême droite qu'a
toujours été le FPI comme le prouve ses accointances et sa parenté idéologique
affichée avec le Front national français et les gudars tel Bernard Houdin l'un
des activistes les plus virulents dans la défense de Laurent Gbagbo. Ce coup de
pied de l'âne au parti ivoirien d'extrême droite qui se dissimule sous le masque
du socialisme et du panafricanisme est salutaire pour l'avenir de la démocratie
!




 





Dénoncer le caractère scandaleux de cet appel et en dévoiler les replis
pernicieux est donc une œuvre de salut public ! Citons pêle-mêle ces phrases
hallucinantes et caractéristiques qui ont une histoire bien connue, qui ont
émaillées les défilés militaires et miliciens des divers fascismes dans le monde
et qui font froid dans le dos ! « Rassemblons-nous, pour défendre la Nation en
péril » « L'enjeu est clair : C'est la survie de notre Nation qui est en jeu. La
propriété de son sol, la jouissance de ses richesses, par ses propres fils et
filles » « Nous n'avons que cette Patrie, alors défendons là ensemble » ! Pour
souligner la démagogie contenue dans ces phrases grandiloquentes il n'est pas
inintéressant de faire remarquer ici que sous le gouvernement du FPI les huiles
du régime eurent tout et nocèrent dans l'ostentation tandis que le peuple
ivoirien n'eut rien d'autre que la misère la faim et la mort comme pain
quotidien ! Ce décombre de phrases guerrières inquiétantes et démagogiques qui
appellent au rassemblement des nationaux pour défendre la nation en péril
soulève donc une série de questions ! Quel péril menace la Côte d'Ivoire ? D'où
vient ce danger qui met en question la survie de la nation ? Et de quelle nation
parle Miaka Ouretto le secrétaire du FPI le parti ivoirien d'extrême droite ?
Parle-t-il de la nation citoyenne constituée par l'unité républicaine de tous
les peuples de Côte d'Ivoire qui nous fut léguée par son fondateur Félix
Houphouët Boigny ? Ou parle-t-il de la nation communautaire de l'Etat despotique
ethno-nationaliste fondée sur la division sociale et le clivage ethnique que son
mentor Laurent Gbagbo échoua à construire en déchirant la commune historicité
des peuples de Côte d'Ivoire ! [...]




 




 




Au
moins 10 blessés dans un affrontement entre élèves et policiers




 





(Connectionivoirienne.net / Xinhua – 17 avril 2013) –

Un violent affrontement entre élèves et agents de police à Bouaflé
(centre-ouest) a fait au moins 10 blessés dont trois policiers, ont indiqué
mardi des témoins à Xinhua. A en croire ceux-ci, des échauffourées ont éclaté
entre ces deux groupes après que des élèves par groupes eurent décidé d'aller
empêcher la tenue de d'un examen scolaire, en raison de la grève déclenchée par
les enseignants et en vigueur depuis plusieurs jours.




Pour
éviter des débordements et surtout des bagarres entre élèves partisans de
l'examen et les perturbateurs, un détachement de policiers s'est promptement
interposé. Mais les élèves perturbateurs se sont opposé aux forces de l'ordre et
un affrontement s'en est suivi. Face au nombre d'élèves qui grossissait, les
policiers ont reçu du renfort de la gendarmerie.





L'arrestation d'un élève considéré comme meneur a mis le feu aux poudres, et
l'affrontement a gagné en intensité, occasionnant des blessés de part et
d'autre. L'élève a été finalement mis en liberté, dans le souci de faire baisser
la tension. Les autorités administratives et sécuritaires de la région ont lancé
un appel au calme, dans un contexte déjà tendu en raison de la campagne
électorale.