REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 17 AVRIL 2013

17 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 17 AVRIL 2013








Situation sociopolitique / Bert Koenders chez le Président Ouattara, hier -
L'Onu exige des élections claires et transparentes




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Patriote, L'Expression -

Le
représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d'Ivoire,
Bert Koenders, a été reçu en audience, le mardi 16 avril 2013, par le chef de
l'Etat Alassane Ouattara, au Palais de la Présidence de la République. Les
échanges ont porté sur des questions d'actualité, notamment la sécurité des
biens et des personnes, le processus de Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) et
de démobilisation des anciens combattants. Au menu également de cet entretien,
était en bonne place la problématique des mesures à prendre pour le bon
déroulement des élections municipales et régionales. Après les incidents
constatés çà et là alimentés par des propos peu recommandables de certains
candidats, appelant à la haine et à la xénophobie, le représentant Spécial du
Secrétaire Général des Nations unies en Côte d'Ivoire, se dit préoccupé. Pour
Bert Koenders, il est important que ce scrutin se déroule dans le calme, avec la
transparence nécessaire et le respect mutuel entre les candidats. C'est la
raison pour laquelle il a annoncé au chef de l'Etat sa disponibilité à
contribuer au bon déroulement de ce scrutin, en apportant un appui à la
sécurisation de ces élections couplées, aux côtés des Forces de sécurité
ivoirienne. Quoi qu'il n'est pas partie prenante, en tant que certificateur,
comme ce fut le cas des élections présidentielles de 2010, l'Onu a tout de même
un droit de regard sur le déroulement de ces élections locales. C'est aussi une
des raisons des inquiétudes du représentant spécial du Secrétaire Général des
Nations unies.




 




 





Koenders assure Ouattara de l'appui de l'ONUCI à la sécurisation des élections




 





AIP, L'Inter, Le Jour plus -

Le
chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Bert Koenders, a
assuré le président ivoirien, Alassane Ouattara, mardi, au palais de la
présidence, de l'appui de la mission à la sécurisation du scrutin couplé de
dimanche. Au sortir d'une rencontre s'inscrit dans le cadre de ses discussions
régulières avec le président Alassane Ouattara, Bert Koenders a dit toute la
disponibilité de son institution d'offrir son appui à la sécurisation de ces
élections couplées, en collaboration avec les forces de sécurité ivoirienne,
pour une bonne organisation de ce scrutin.




 




Pour
le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Côte d'Ivoire,
les élections municipales et régionales qui sont les dernières d'un long
processus électoral devront se dérouler dans le calme, la transparence
nécessaire et le respect mutuel entre les candidats.




Les
élections couplées qui se déroulent pour la première fois dans le pays
concernent 31 régions et 197 communes conformément au découpage de 1985, avec
20.885 candidats pour les municipales et 3.053 pour les régionales.




 




 





Menace de déstabilisation - Des avions pour sécuriser l'Ouest




 




Le
Démocrate, L'Inter, Le Nouveau Réveil, Fraternité Matin, Le Patriote -


La Côte d'Ivoire a réclamé mardi à l'Onu des drones pour surveiller sa frontière
avec le Liberia, dans le but de compenser la baisse prévue des effectifs de la
mission de l'Onu dans le pays (Onuci).




"Au
cas où les réductions prévues devraient être mises en application, ma délégation
souhaiterait que le retrait des casques bleus soit compensé par le déploiement
de ressources qualitatives, tel que des drones de surveillance dans la zone
frontalière entre la Côte d'Ivoire et le Libéria", a déclaré l'ambassadeur
ivoirien à l'Onu Youssoufou Bamba, lors d'un débat au Conseil de sécurité sur la
situation en Côte d'Ivoire.




Le
Conseil a autorisé fin mars l'utilisation de drones en République démocratique
du Congo pour contrôler les frontières Est de la RDC avec le Rwanda et
l'Ouganda, pour la première fois dans le cadre d'une opération de maintien de la
paix. A cette occasion, plusieurs pays membres du Conseil avaient insisté pour
que cette nouveauté ne crée pas un précédent. L'Onu envisage de réduire
l'effectif autorisé de l'Onuci (quelque 9.000 hommes) de trois bataillons mais
des discussions sont toujours en cours avec le gouvernement ivoirien à ce sujet.
"Le gouvernement de la Côte d'Ivoire estime que le niveau de l'effectif actuel
est bon", a souligné l'ambassadeur ivoirien.




Pour
Edmond Mulet, sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix de
l'Onu, "la sécurité dans la zone frontalière avec le Liberia a connu une
amélioration sensible". Il a fait état d'une "coopération renforcée entre la
Côte d'Ivoire et Monrovia" mais a rappelé les deux attaques transfrontalières
dont la Côte d'Ivoire a été victime en mars. Le gouvernement ivoirien a fait
"des progrès significatifs depuis février 2012 et surtout pendant ces derniers
mois en ce qui concerne la situation sécuritaire en général mais l'instabilité
récente dans l'ouest du pays, le long de la frontière avec le Liberia, illustre
la fragilité de la situation", a-t-il estimé.




En
proie à de graves tensions liées notamment aux problèmes fonciers, l'Ouest a été
la zone la plus meurtrie durant la crise postélectorale de 2010-2011, qui avait
fait quelque 3.000 morts dans le pays. La région a été la cible d'attaques
meurtrières menées par des groupes venus du Liberia. L'une d'entre elles avait
provoqué en juin 2012 la mort de sept casques bleus. M. Mulet a souligné
l'importance de promouvoir la réconciliation politique "dont les progrès
demeurent lents", et de mener à bien le processus de démobilisation des
ex-combattants.




 




 





Campagne électorale : Ces discours qui peuvent conduire à l'embrasement




 





Soir Info -

On
eût pensé qu'en l'absence du Front populaire ivoirien (Fpi), principal parti
d'opposition, le discours de campagne des candidats serait sinon convivial du
moins digne de formations politiques unies par une alliance. Le constat sur le
terrain reste saisissant et en parfaite contradiction avec le présupposé : les
alliés du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp)
se sont livrés, dans bien de localités, à de telles empoignades que plus d'un
observateur se sont interrogés sur les lendemains de la coalition. Dans le
florilège de discours guerriers, trônent les sorties de deux anciens ministres
de la République, Maurice Kacou Guikahué et Louis-André Dacoury Tabley. Tous
deux sont engagés dans la campagne électorale, en tant que directeurs de
campagne, l'un pour le compte du Pdci, le second, au titre du Rdr. C'est
l'ancien ministre de la Santé sous Henri Konan Bédié qui, se fondant sur des
rumeurs de fraude en préparation, fut le premier à «dégainer » : « Nous
considérons         ce que nous apprenons sur nos adversaires comme des rumeurs.
Cependant, il faut que ces derniers arrêtent d'utiliser le président Ouattara
comme fonds de commerce. Le chef de l'Etat est élu pour tous les Ivoiriens et il
est tenu de travailler avec tous ceux qui seront élus au soir de ces jougs,
quelque soit leur appartenance politique. De grâce, que les gens           
cessent de mentir au président en lui rapportant qu'ils maîtrisent Gagnoa. Nous
sommes, au Pdci, très sereins et nous attendons que la réalité du vote se
traduise dans les résultats qui seront proclamés. Parce que les gens ne peuvent
pas continuer à infantiliser les électeurs qui opèrent délibérément leur choix.
C'est pourquoi, nous prévenons que celui qui va s'amuser avec les résultats de
Gagnoa, c'est la deuxième guerre qui sera déclarée. Gagnoa va brûler. Donc nous
restons vigilants au Pdci, car nous sommes des anciens en matière électorale et
nous savons protéger nos voix dans les urnes
». Les propos du ministre qui
avaient été, en partie censurés, dans notre édition du samedi 13 avril 2013
(Soir Info n° 5568), donnent froid dans le dos. Sur la base de rumeurs de fraude
dans le scrutin du 21 avril, le ponte du Pdci, a rangé au placard le sens de la
mesure, de la pondérance.




 





Du
tac au tac




Il
faisait, au fond, allusion à l'allié du Rassemblement des républicains (Rdr) qui
a reçu le message cinq sur cinq, puisque, 72 heures après, Louis-André
Dacoury-Tabley a vivement répliqué : « La guerre de Guikahué n'aura pas lieu
(...) Ce n'est pas le Pdci que nous connaissons qui peut déclarer la
guerre en Côte d'Ivoire. A entendre Guikahué, on sait qu'il fait partie de ceux
qui n'ont pas voté Alassane (Ouattara) aux présidentielles. Mais en tant que
parti au pouvoir, au Rdr, nous tenons à la paix et à la cohésion sociale dans ce
pays et nous n'allons pas répondre à tout moment. Aujourd'hui, certains
candidats du Pdci veulent tellement de votants qu'ils sont à la merci des jeunes
du cojep, de Lmp. Il y a une infiltration dans leur camp, dans leurs différents
états-majors. Et ce sont ces jeunes gens qui veulent saboter les élections, le
désordre. Alors, que le Pdci fasse très attention. Si le Pdci les recrute alors
qu'il les éduque à la culture de la paix (...) Le président Ouattara veut
travailler avec des gens sans tache, sans passif, des gens dignes, propres et
dont le passé n'est pas sale. Car vous savez, le conseil régional, il s'agit de
la gestion des finances de l'Etat. En sus le conseil régional, c'est le travail
des universitaires, des gens avertis et non ceux qui par le français de manière
approximative
». Si la sortie de Guikahué était effroyablement guerrière,
celle de Dacoury-Tabley a largement outrepassé les limites d'une réponse
policée. En insinuant que le secrétaire général adjoint du Pdci-Rda n'a pas voté
Alassane Ouattara, au deuxième tour de l'élection présidentielle, Dacoury-Tabley
ne se contente pas de parler de la présente campagne : c'est une insinuation
chargée de sens qui ne devrait pas échapper à l'Universitaire. En indexant des «
personnes dont le passé n'est pas sale » dans le contexte d'une réplique
à Kacou Guikahué, l'allusion, ici, est claire. Dacoury-Tabley renvoie
manifestement au passé de ministre de la santé du baron du Pdci et d'une
certaine affaire de milliards de l'Union européenne détournés. On peut deviner
ce que serait la réponse de Guikahué à l'ex-cadre de la rébellion sur certains
chapitres. Et de cette façon, on irait de charybde en scylla au risque de
compromettre pas uniquement la coalition entre le Rdr et le Pdci mais le scrutin
du 21 avril. [...]




 




 





Campagne électorale: Des violations du "code de bonne conduite" dénoncées




 





Fraternité-Matin

- Au regard de tous ses manquements au code de bonne conduite librement signé
par les partis politiques en 2008, l'observatoire national a demandé à ces
derniers et aux candidats de sensibiliser leurs partisans au respect du code.
Destruction d'affiches, violences physiques et verbales, intimidations,
utilisation des symboles et moyens de l'État. Tels sont les faits de violations
du code de bonne conduite dénoncés, ce mardi 16 avril, à Abidjan-II-Plateaux,
par Wodjo Traoré Fini, président de l'observatoire national de ce code.




 




Dans
les localités de Séguéla, Man, Bouaké, Korhogo, Divo et Daloa, le National
democratic institue (Ndi) a mis en place des observatoires pour réaliser un
monitoring sur le bon déroulement de la campagne électorale sur la période du 2
au 15 avril. Selon M. Wodjo, des faits de violations du code ont été observés. «
A Séguéla, l'observatoire a constaté que les militants du Rassemblement des
républicains (Rdr) ont empêché les autres candidats de poser leurs affiches dans
le quartier Bakayoko-extension ».




 




A
Korhogo, précisément au nouveau quartier, il a indiqué que les affiches de la
candidate du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) aux municipales ont été
détruites. Tout comme à Bouaké où les affiches du maire sortant, M. Fanny, ont
été badigeonnées d'huile de moteur. « A Divo, le candidat Amédée Kouakou Koffi a
utilisé un véhicule administratif immatriculé D40 112 pour mener sa campagne
électorale », s'est-il indigné. Poursuivant, il a relevé que le candidat du Rdr
aux élections régionales, a utilisé un symbole de l'État, à savoir le nom du
Président de la République.




 




A
Man, l'observatoire a constaté des propos racistes et xénophobes tenus de part
et d'autres. Le candidat Sidiki Konaté l'a fait à l'endroit des communautés Dan
et Wê. Et certaines populations de Man ont traité ce dernier « d'étranger, de
Guinéen et d'ex-rebelle ». Il a relevé une utilisation de la violence verbale et
morale à l'encontre des candidats indépendants à Daloa. A Abidjan, Wodjo Traoré
Fini a fait remarquer que tous les « candidats encore ministres utilisent les
moyens de l'État ».




Au
regard de tous ses manquements au code de bonne conduite librement signé par les
partis politiques en 2008, l'observatoire national a demandé à ces derniers et
aux candidats de sensibiliser leurs partisans au respect du code. Également, il
a recommandé à la Commission électorale indépendante (Cei) d'interpeller les
candidats. Avant d'appeler les populations à avoir un comportement citoyen en
allant voter massivement.




 




 





Municipales et régionales / Alerte ! - La Cei locale installée au domicile d'un
responsable politique




 




Le
Démocrate -


Curieux, cette scène qui se déroule à Tankessé, localité située dans la région
du Gontougo. C'est que la Cei locale a été délocalisée de son siège habituel au
domicile d'un responsable de parti politique. Informés, nous nous sommes rendus
sur les lieux pour nous enquérir de la véracité des faits. A notre arrivée le
vendredi 12 avril dernier aux environs de 10 H, nous avons effectivement trouvé
dans un domicile tout le matériel et le personnel de la Commission électorale
indépendante (Cei). Le Secrétaire et trois commissaires trouvés dans le local,
ont tenté d'expliquer cette délocalisation soudaine. Selon eux, le loyer de
l'ancien siège était trop élevé au point que la Cei reste devoir à son
propriétaire une ardoise de près de 700.000F d'arriérés. « Nos patrons nous ont
demandé d'occuper des locaux qui coûtent moins de 60.000 fcfa. Comme il est
difficile d'en trouver, le président de la Cei locale a mis en location sa
propre maison », a indiqué un agent. Ainsi, le propriétaire et l'institution
cohabitent. L'autre fait qui mérite d'être relevé, c'est que le propriétaire de
la maison et par ailleurs président local de l'institution se trouve être un
responsable de parti politique dans la ville. A notre passage, il était absent.
Mais tous les témoignages recueillis confirment cette thèse.





La
colère des électeurs




Le
nouveau siège de la Cei de Tankessé n'est pas de nature à rassurer certains
électeurs de la ville. Alors, pas du tout. Ils nous l'ont signifié lors de notre
passage. Selon eux, cette situation présente des signes évidents de fraude
massive. Car « tel que cela se présente, ce n'est ni plus ni moins qu'un QG de
candidat », dénoncent en chœur des habitants. L'alerte est donc donnée, il
revient au président de la Cei de prendre les dispositions qui s'imposent pour
rassurer les populations en proie au doute et à la suspicion.




 




 





Election locales : Une vraie-fausse DST perturbe la campagne. Des candidats
menacés de mort




 




Le
Mandat -


Depuis le vendredi 12 avril, la campagne électorale tourne au vinaigre entre les
militants du PDCI et du RDR dans la commune de Koumassi. Y a du plomb dans
l'air. Après les huit blessés graves du week-end dernier, suite à une bagarre
rangée entre les hommes des candidats N'Dohi Raymond et Cissé Bacongo, des
responsables politiques sont dans la ligne de mire des tueurs. Au nombre de ces
personnes, figure le Directeur de campagne local (DLC) de N'Dohi Raymond, dans
le sous-quartier de Koumassi Campement, où un village baoulé a été aménagé en
faveur de la campagne de leur candidat. Selon les informations en notre
possession, l'homme serait menacé par de vrai-faux agents de la Direction de la
surveillance du territoire (DST), depuis le dimanche 14 avril, pour son
accointance avec le candidat du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI). «
Depuis quelques jours, des personnes mal intentionnées, se faisant passer pour
des agents de la DST veulent m'enlever. Tout simplement parce que je suis le
responsable de campagne du candidat N'Dohi Raymond dans le quartier de Koumassi
Campement. Et je ne cesse de recevoir les menaces de mort de personnes anonymes
», s'est apeuré Loukou Kouassi Raoul, en joignant notre rédaction, hier. A l'en
croire, pour une question de survie, il aurait saisi le Directeur de campagne
communal (DCC) du candidat pour lui faire part de son inquiétude. « Face à cette
situation, le directeur de campagne communal a appelé le responsable de la DST
pour savoir ce qui se passait exactement. Et, le patron de la DST lui a répondu
qu'il n'avait envoyé personne me chercher », explique Loukou Kouassi Raoul.
Malgré cette assurance, les bandits ont remis le couvert dans la nuit du lundi
15 avril. « Ce lundi nuit, des inconnus m'ont joint sur mon téléphone pour me
proférer des menaces avant de faire une descente chez moi. Heureusement qu'ils
ne m'ont pas trouvé », nous a-t-il confié. Alors que le village baoulé avait
fait l'objet de fermeture suite aux rixes sanglantes du vendredi 12 avril, le
DLC de candidat N'Dohi a annoncé la reprise de leur activité de campagne, hier
après-midi sur un ton de guerre. « Nous sommes l'objet de jet de pierre, depuis
ce matin, de la part des militants RDR. Si ça continu, nous irons à
l'affrontement », a averti Loukou K. Raoul. Des indiscrétions font croire que
depuis l'ouverture de la campagne le samedi 06 avril dernier, les partisans de
Bacongo et N'Dohi se regardent en chien de faïence. Puisque, les QG de campagne
des deux candidats sont dos à dos, dans le quartier Koumassi Campement. « Quand
les hommes de Bacongo rencontrent les hommes de N'Dohi, ils se bagarrent ; de
même que lorsque les hommes de N'Dohi croisent les partisans de Bacongo, c'est
la guerre », indique un riverain de la zone « belliqueuse ». Si rien n'est fait
pour mettre fin à cette guéguerre, il va sans dire que les élections du 21 avril
prochain auront lieu sur des braises. Et, le Front populaire ivoirien (FPI) aura
eu raison des alliés du PDCI et du RDR.




 




 





Vive tension, hier, à Séguéla : Amadou Soumahoro interdit de circuler




 





L'Inter -

La situation sécuritaire était explosive, hier mardi 16 avril 2013, à Séguéla.
Des jeunes, présentés comme des militants du Parti démocratique de Côte d'Ivoire
(PDCI), armés de gourdins et de machettes, auraient encerclé la résidence
d'Amadou Soumahoro, le secrétaire général par intérim du Rassemblement des
républicains (RDR), l'interdisant d'aller en ville pour «battre campagne».
Mais que s'est-il passé ? Selon des sources qui nous ont joints hier, cette
situation n'est que la résultante de l'incident qui a eu lieu la veille à
Séguéla, avec Alphonse Djédjé Mady, le secrétaire général du PDCI, à l'entrée de
la ville. En effet, le lundi 15 avril 2013, Alphonse Djédjé Mady s'est rendu à
Séguéla pour apporter son soutien au candidat du RDR, Amadou Soumahoro, dans le
cadre des élections municipales dans la commune où il fait face à un adversaire
du Pdci. Arrivé à l'entrée de la ville, Djédjé Mady s'est vu prier de rebrousser
chemin par le candidat et les responsables du vieux parti dans la ville. La
situation va vite dégénérer quand des jeunes, se réclamant du RDR, viennent
mettre fin de façon brutale au conciliabule. Le candidat du PDCI aurait été
envoyé à l'autre bout de la ville et sommé de ne pas remettre les pieds dans la
localité tant que Djédjé Mady ne serait pas parti. Mais quand les jeunes du
PDCI, qui étaient en tournée dans les villages de la commune, reviennent à
Séguéla, la tendance se renverse et c'est Amadou Soumahoro qui est pris à
partie. Très vite, à en croire notre informateur, les choses se gâtent. Le
secrétaire général du RDR se réfugie dans sa résidence face à des «jeunes du
PDCI armés de gourdins et de machettes
». Selon notre source, Amadou
Soumahoro aurait appelé le préfet de Séguéla à la rescousse pour ramener ces
jeunes excités au calme. Jusqu'à ce que nous mettions sous presse hier, les «pourparlers»
se poursuivaient, nous a confié notre source. Mais quand nous les avons joints
au téléphone dans la soirée d'hier, des membres du staff de campagne d'Amadou
Soumahoro nous ont expliqué qu'ils finissaient de manger et s'apprêtaient à
repartir, avec le candidat du RDR, sur le terrain, niant tout accrochage avec
des jeunes du PDCI.




 




 





Didievi / Elections locales - La présence de loubards inquiète




 




Le
Mandat -

Des
loubards ont installé leur Quartier général à Didievi, depuis quelques jours.
Cette présence de ces hommes aux muscles exceptionnels serait passée sous
silence, si la date du 21 avril n'était pas aussi proche. Pour l'heure, ces
''Touristes'' mènent une vie tranquille et donnent dans la discrétion, en
attendant d'entrer, certainement, en action le Jour-J. Selon nos sources, ces
hommes aux muscles impressionnants ont une mission précise. Tout faire pour
donner un score à la soviétique au candidat du Rassemblement des Houphouëtistes
pour la Démocratie et la Paix (RHDP) aux Régionales dans le Bélier, Me Jeannot
Kouadio-Ahoussou. Le terrain faisant le soldat, personne ne peut, à l'heure
actuelle, prédire les agissements de ces loubards, le 21 avril. Procéderont-ils
par intimidation? Vont-ils empêcher les partisans du camp adverse d'avoir accès
aux bureaux de vote? Voici quelques questions qui restent sans réponse et qui
suscitent l'angoisse chez les populations de la région du Bélier. Après les
événements tragiques de la crise post-électorale, les Ivoiriens ne veulent plus
de violences de ce genre. Raison pour laquelle la Commission électorale
indépendante (CEI) est interpellée sur le cas de la circonscription de Didievi.




 




 





Elections municipales et régionales / Les ex-combattants menacent Ouattara :
« Sans nos primes de guerre, pas d'élections le 21 avril »




 




Le
Quotidien d'Abidjan –

De
sérieuses menaces planent sur les élections municipales et régionales couplées
du 21 avril prochain, dont la campagne se déroule dans un climat de tension.
Jeudi dernier, les ex-combattants qui se seraient servis en armes dans la
poudrière, avant de paralyser la ville de Bouaké, maintiennent la pression sur
le pouvoir. Selon des informations dignes de foi, les insurgés ont exigé que
leur argent leur soit remis avant la tenue des élections locales dimanche
prochain. « Sans nos primes de guerre, il n'y aura pas d'élections ici à Bouaké
le 21 avril. Et ce n'est pas négociable ! », auraient martelé les combattants
démobilisés, aux envoyés du Chef de l'Etat, Alassane Ouattara. [...] 




 




 





Côte d'Ivoire : En attendant que tout explose




 





Aujourd'hui -

 A
quelques jours des élections municipales et régionales, tous les candidats se
plaignent de fraudes et de violences. Ce scrutin intervient en effet dans un
contexte particulier : braquages à l'arme lourde, grèves multiples à l'éducation
nationale, manifestations de Frci, en attendant le débrayage des fonctionnaires
dans moins d'une semaine. Même la guerre des machettes a ressurgi à
l'Université. [...]




 




 





Koumassi : Le candidat Akouéto Dovi se désiste au profit de Bacongo




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Patriote, Nord-Sud -

Le
candidat du Rdr aux municipales à Koumassi a un soutien de taille depuis mardi
16 avril 2013. Il s'agit du candidat indépendant Akouéto Dovi qui s'est désisté
en sa faveur. Donnant les raisons qui l'ont motivé à soutenir la liste ''Vivre
ensemble'' dans cette commune Akouéto Dovi a expliqué que Cissé Ibrahima Bacongo
incarne l'unité d'autant plus qu'il dispose d'une liste comprenant des
personnalités issues de plusieurs sensibilités politiques notamment du Pdci, du
Rdr, de l'Udpci, du Mfa, du Fpi ainsi que des leaders de la société civile. «
Bacongo est le meilleur candidat », a indiqué Akouéto au terme d'un tête-à-tête
qu'il a eu hier avec le candidat du Rdr à son QG situé au Boulevard Giscard
D'Estaing. Il s'est donc engagé à mobiliser ses sympathisants pour Cissé Bacongo
en vue de sa victoire au soir du 21 avril 2013.




 




 





Commune de Koumassi - N'dohi répond à Bacongo : «Nous attendons une demande
formelle»




 





Nord-Sud -

Le
staff de campagne du candidat républicain, Cissé Ibrahima Bacongo avait lancé un
appel à l'apaisement à son adversaire du Pdci, N'dohi Raymond. Voici ce qu'en
pense l'intéressé. Acceptera-t-il la proposition de son principal concurrent ?
Rien, pour l'heure, n'est moins sûr. En effet, joint par téléphone, hier, le
directeur de campagne du candidat du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci)
aux municipales à Koumassi, n'a pas voulu répondre favorablement à cet appel du
candidat du Rassemblement des républicains (Rdr). Du moins, pour l'instant. Yao
Kouadio, directeur de campagne du maire sortant de Koumassi, Raymond N'dohi, a
plutôt demandé qu'on ne s'inscrive pas dans une logique de réponse par voie de
presse. «Ce n'est pas dans les journaux que nous allons répondre à un appel ou à
une invitation. J'ai effectivement lu cela dans la presse. Nous ne réagirons que
lorsque nous recevrons une demande en bonne et due forme», nous a-t-il confié.
M. Yao estime que tous les deux candidats sont de la commune. « S'il (Bacongo,
ndlr) nous rencontre ou nous adresse une proposition écrite, suggère-t-il, nous
aviserons. Personne ne veut des problèmes dans la commune, c'est d'ailleurs pour
cela que nous sommes candidats. Notre souhait est de voir les populations de
Koumassi vivre dans la cohésion et la paix». La demande du candidat du Rdr
rendue publique par sa directrice de campagne, Adjarata Fadiga, intervient,
a-t-elle dit, pour sauver les élections à Koumassi. « Nous voulons lancer un
appel fraternel à la direction de campagne de M. N'dohi, afin que Cissé Bacongo
et lui animent un meeting ensemble pour donner la preuve de leur volonté
d'aboutir à une élection civilisée et apaisée », a-t-elle déclaré, lundi
dernier, au cours d'une conférence de presse. « Nous n'avons pas intérêt qu'il y
ait des troubles (...) C'est pourquoi, nous demandons aux secrétaires généraux,
Alphonse Djédjé Mady (Pdci, ndlr) et Amadou Soumahoro (Rdr, ndlr) d'œuvrer en
vue d'un apaisement», a-t-elle exhorté les dirigeants du Rassemblement des
houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). [...]




 




 





Bouaké : les candidats s'engagent à respecter les résultats des urnes




 





Fraternité Matin -

Les
différents candidats aux élections municipales et régionales ont signé, hier, un
mémorandum pour un contrat sociopolitique au Ran-hôtel de Bouaké. Qui va engager
ceux qui seront élus au soir du 21 avril prochain à respecter les promesses
faites aux électeurs tout au long de la campagne électorale, la bonne
gouvernance, la démocratie, le code de bonne conduite et les résultats de ces
scrutins. Mais fait notable, le représentant du candidat du Rassemblement des
républicains (Rdr), Fanny Ibrahima, le député Bema Fofana, s'est gardé d'apposer
sa signature au bas de ce document. Parce que, selon lui, son contenu ne cadre
pas avec le programme d'activité de son candidat. Néanmoins, il a signé le code
de bonne conduite qui fait obligation à chaque candidat de respecter son
adversaire et de faire une campagne apaisée et civilisée. Cette opération qui a
été saluée par tous les participants est l'œuvre de la plate-forme de la société
civile pour la paix et la démocratie. Son président, Doumbia Soumaïla, a soutenu
que le présent mémorandum s'inscrit dans le cadre du contrôle citoyen, gage de
la bonne gouvernance et de la démocratie. Puis, il a précisé qu'à quelques jours
de la tenue des élections municipales et régionales, la société civile, à
travers les jeunes, les femmes et les leaders d'opinion s'engage à peser de tout
son poids dans le choix des futurs conseillers municipaux et régionaux qui
auront la lourde responsabilité de leur destin. Pour sa part, le sous-préfet de
Brobo, représentant le préfet de la région de Gbêkê, a salué et félicité les
initiateurs de cette séance de travail, etc., tous les candidats aux élections
municipales et régionales dans la commune de Bouaké et dans la région de Gbêkê.
Avant de leur demander de mettre tout en œuvre pour que les campagnes se passent
dans une ambiance de fraternité. [...]




 




 





Des fonctionnaires réquisitionnés à Ouangolo




 





Nord-Sud -

Les autorités préfectorales de Ouangolodougou ont décidé de la réquisition de
tous les fonctionnaires et travailleurs du privé, en fonction dans le
département, pour tenir les bureaux de vote, dimanche, à l'occasion des
élections locales couplées. Selon le préfet, Coulibaly Sindou, il s'agit à
travers cette décision, de donner suite à une demande de la Cei locale qui a
exprimé un besoin de 479 agents pour couvrir les 119 bureaux de vote disséminés
sur l'ensemble du département, a-t-il expliqué mercredi, lors d'une réunion avec
l'ensemble des chefs de service.




 




 





Des gardes du corps désarmés




 





Nord-Sud -

Les gardes du corps d'un candidat aux élections locales, ont été désarmés par
les éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). L'information a
été donnée, hier, au cours d'une réunion tripartite entre les candidats, les
chefs des unités de sécurité et les autorités préfectorales. Ces gardes venus
d'Abidjan étaient à la disposition d'un candidat dont l'identité n'a pas été
révélée. Ces hommes en tenue ne détenaient malheureusement aucun ordre de
mission. Contrairement aux instructions inscrites dans les textes, ils ont donc
été simplement désarmés par les hommes du commandant Diomandé Vassézé, avant
d'être reconduits d'où ils sont venus. Avec à la clé un rapport adressé à la
hiérarchie militaire. « Tous les gardes du corps qui sont affectés pour la
sécurité d'un candidat, doivent avoir un ordre de mission, sinon ils sont en
situation frauduleuse », a renseigné le préfet. L'administrateur civil a donné
instruction aux forces de sécurité de procéder à la fouille de tous les
quartiers généraux (Qg) des candidats avant, pendant et même après les élections
locales. De sorte à étouffer toute velléité d'attaque d'un camp adverse par
l'usage d'une arme. Cette initiative du préfet consistant à passer au peigne fin
les Qg, rentre dans le cadre de la sécurisation des élections. Remi Kanga a
rappelé aux candidats qu'ils sont tous des frères. De ce fait, ils doivent avoir
à l'esprit le




 




 





Grands Ponts Le fédéral Fpi (Dabou) défie sa direction. Il appelle les militants
de son parti à voter




 





Soir Info, L'Inter -

Le
fédéral Fpi de Dabou, Aké Ignace, a décidé de ramer à contre-courant du mot
d'ordre de son parti qui a appelé les militants à s'abstenir de toute
participation au scrutin du 21 avril 2013. Pour ce faire, il sillonne les
villages du Léboutou pour mobiliser les populations et surtout les militants du
Front populaire ivoirien (Fpi) à voter massivement le 21 avril prochain. «      
Chers militants du Fpi, lors des élections législatives, notre mot d'ordre a
été largement suivi, démontrant ainsi que nous constituons une véritable force
politique dans ce pays. Mais dans le cadre des élections régionales, il s'agit
de développement et nous ne devons pas nous inscrire en marge de cet outil. Car
le développement n'a pas de couleur politique. Aussi, quand nous disons oui,
c'est oui, mais quand nous disons non, c'est non
», a expliqué Aké Ignace
aux populations de Yassap, Orbaff, Youhoulil, Okpoyou, Ousrou, Lopou et Débrimou
où il a organisé des missions. A leur tour, les populations de ces villages,
sorties massivement, ont exprimé leur engagement à participer au scrutin. Le
fédéral Fpi que nous avons rencontré ensuite chez le directeur régional de
campagne de Gabriel Yacé, M. René Diby, a exprimé toue sa détermination à
exhorter tous ses partisans de toutes les contrées du département de Dabou, à
voter massivement le 21 avril prochain.




 




 





Appel du FPI au PDCI : La réponse des visés ne s'est pas faite attendre




 




Le
Jour plus -

Le secrétaire à la communication du PDCI, Niamkey Koffi, par ailleurs,
porte-parole, du président dudit parti, Henri Konan Bédié, a donné une réponse,
ce mardi 16 Avril, à l'appel d'alliance contre Ouattara lancé depuis dimanche
par le front populaire ivoirien (FPI). En effet, pour Niamkey Koffi, le PDCI
étant un parti responsable n'a pas besoin de quelqu'un pour lui monter la voie à
suivre. Sur les ondes d'Onuci FM, ce dernier s'est félicité que le FPI, par cet
appel, ait décidé de rejoindre le processus démocratique en Côte d'Ivoire. "La
démocratie n'étant pas exclusive, elle doit se faire avec tout le monde''
indiquera le porte parole. Niamkey Koffi a par ailleurs qualifié l'appel des
frontistes, de ne pas être une injonction, donc son parti allait examiner la
"profondeur de l'appel" pour voir si cela répond aux idéaux et aux principes du
PDCI ensuite, il avisera comme indiqué. « La demande du FPI n'est pas une
injonction, nous allons examiner la demande du FPI pour voir si cette marche va
avec nos principes et est conforme à notre idéologie, après nous prendrons les
décisions », conclu le professeur Niamkey Koffi. [...]




 




 





Accusations de xénophobie contre le Fpi, le disque est rayé




 





Notre Voie -


«Appel de Miaka au Pdci : le diable s'est réveillé. Fpi, le parti qui a brûlé la
Côte d'Ivoire reprend son discours xénophobe, tribaliste et ultranationaliste».
Le quotidien proche du Rassemblement des Républicains (Rdr), Le Patriote, dont
beaucoup gardent en mémoire, en manchette, son image de la division de la carte
de la Côte d'Ivoire, a présenté, lundi dernier, une Une qui a retenu l'attention
de plus d'un. Le Front populaire ivoirien (Fpi), le principal parti de
l'opposition, est assimilé au diable. Le diable, selon la Bible, est
l'incarnation du mal, qui s'oppose au bien. Le Patriote veut ainsi dire que le
Fpi incarne le mal. Or le mal, on met tout en œuvre pour s'en éloigner.




 





L'autre chose qui retient l'attention est l'accusation du Fpi de xénophobie. Ce
n'est pas nouveau. C'est une chanson à laquelle le Rdr a habitué les Ivoiriens.
Au point où, aujourd'hui, l'on est tenté de dire que le disque est rayé. En
effet, dans l'opposition, le parti d'Alassane Ouattara a beaucoup joué sur cette
corde pour noircir l'image du Fpi. Pour justifier la rébellion armée du 19
septembre 2002, Guillaume Soro et ses amis ont brandi cet argument dans
l'éventail de leurs griefs. Ils ont dénoncé un climat de xénophobie exacerbé
qui, selon eux, faisait que les ressortissants du nord étaient spoliés de leur
nationalité. Les détracteurs du régime Gbagbo, qui n'attendaient pas mieux, se
sont engouffrés dans cette voie et ont accusé le pouvoir de tous les mots. Cela,
bien évidement, tranche carrément avec la réalité, d'autant plus que le Fpi, en
tant que formation politique de gauche, a marqué sa désapprobation par rapport à
l'ivoirité qui est un concept de droite.




 




Mais
le disque est rayé aujourd'hui, parce que, depuis le 11 avril 2011, le Fpi est
dans l'opposition et le Rdr au pouvoir. Le parti d'Alassane Ouattara a fait des
promesses faramineuses et, aujourd'hui, l'on attend de voir que ces promesses
soient traduites en actes.




 




Il ne
s'agit pas de dire que le Fpi est un parti diabolique, mais il est question ici
de prouver que le Rdr tient parole. Cinq universités en cinq ans, soins gratuits
pour tous, création d'un million d'emplois... En tout cas, pour ce qu'on voit
depuis deux ans, le Rdr berce les populations d'illusions.




 




 





Après le transfert de deux jeunes de son parti à la Dst / Koua Justin (Sn de la
Jfpi) réagit :

«Nous n'allons pas céder à ces intimidations»




 





Soir Info –

« Le
régime (...) continue dans sa volonté de mettre aux arrêts, si ce n'est (...)
les jeunes du Front populaire ivoirien (Fpi) et les démocrates dans leur
ensemble, qui ont pour souci de ne pas se rendre complices de l'inhumation de la
démocratie le 21 avril prochain. Cette traque des jeunes du Fpi, qui a débuté
depuis le 11 avril 2011 jusqu'à ce jour, se fait sur instigation des
responsables du Rdr dans les différentes communes de Côte d'Ivoire. Les
camarades qui ont été enlevés et conduits à la Dst, hier (dimanche dernier,
Ndlr), l'ont été sur instruction du candidat Rdr d'Aboisso. C'est comme cela
partout. Je voudrais réaffirmer au régime (...), la volonté de la jeunesse du
Front populaire ivoirien de ne jamais céder à ces intimidations, ces tortures,
ces enlèvements et ces emprisonnements. Le régime peut emprisonner les
combattants, mais il ne pourra jamais emprisonner le combat. Or, nous
combattrons avec des moyens légaux pour qu'advienne une Côte d'Ivoire
démocratique ».




 




 




La
Lidho demande la levée des sanctions contre les grévistes




 





Nord-Sud, Le Mandat, Le Temps -

La Ligue ivoirienne des droits de l'Homme (Lidho) demande la levée des sanctions
contre les enseignants grévistes, dans une déclaration signée hier par Kouamé
Adjoumani Pierre, le vice-président de ce mouvement. « Nous demandons au
ministre de l'Education nationale et de l'enseignant technique, de relancer le
dialogue social avec tous les acteurs du système éducatif ivoirien pour qu'une
solution durable soit trouvée aux problèmes des enseignants et au ministre de la
Fonction publique de rétablir le salaire des enseignants pour apaiser le climat
social, gage d'une reprise des cours et condition d'une année scolaire régulière
», s'est-il exprimé. Il a par ailleurs invité les enseignants et les
responsables syndicaux à tenir compte, à l'occasion de leurs revendications, «
des efforts consentis par le gouvernement, dans un environnement post-crise
caractérisé par des difficultés économiques.» Selon le vice-président, les
menaces du ministre de l'Education nationale et de l'Enseignant technique n'ont
fait que durcir la position des enseignants. Ce qui, ajoute-t-il, s'est traduit
par le boycott des épreuves physiques du Bepc et les manifestations de
protestation des élèves.