REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MERCREDI 14 NOVEMBRE 2012

14 nov 2012

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MERCREDI 14 NOVEMBRE 2012

Edition de 7H00 du Mercredi 14 Novembre 2012 | BBC Afrique
L'opération de remise des biens spoliés aux populations à Bouaké lors de la guerre civile qui a secouée ce pays va démarrer la semaine prochaine. C'est en Côte d'Ivoire. Plusieurs milliers de personnes qui ont vu leurs maisons occupées illégalement par des hommes armés, de même, ceux qui ont été dépossédés de leur véhicule et autres biens de valeur. Ces personnes vont donc pouvoir récupérer leur bien. Ecoutez la réaction de Diarrassouba Ibrahima, un des responsables de la société civile à Bouaké qui estime, au micro de Souleymane Issa Maïga, qu'une telle opération va soulager ceux qui auparavant avaient été spoliés.

Diarrassouba Ibrahima : Les personnes concernées seront les gendarmes, les policiers et les militaires qui ont quittés dès les premières heures de la crise, qui sont beaucoup concernés.

BBC Afrique : Concrètement, cette restitution, comment ça va se passer ?

Diarrassouba Ibrahima : On connaît les biens qui ont été détruits et on peut les identifier. A proprement dit, les personnes sont la moitié vivant, qui connaissent, qui ont déposé des dossiers au niveau du secrétariat pour réquisitionner leurs biens. A un moment donné, les forces nouvelles dans toutes leurs entités avaient demandé aux occupants des biens personnels et à leurs soldats de quitter les lieux et de restituer les biens de ces personnes là. Cela a été fait. Un moment on a eu un peu de succès. Par contre d'autres qui sont restés sur leur position. Et à l'époque, les populations qui venaient dans la zone de Bouaké. Ils s'adressaient directement aux forces nouvelles pour que leur maison soit restituée. Il y a beaucoup qui a été fait. Les véhicules aussi, les personnes qui sont venues, ont trouvé leur véhicule en bon état et se sont rendus au secrétariat pour faire des déclarations. Leurs véhicules ont été remis. Par contre, il y a des maisons de certaines personnes qui ont été détruites et je crois bien que la moitié des restitutions concernera ces personnes là.


Edition de 7H30 du Mercredi 14 Novembre 2012 | RFI

En Côte d'Ivoire, rien n'a filtré sur les échanges entre le juge d'instruction et Simone Gbagbo, l'épouse de l'ancien président ivoirien et l'une des trois personnalités qui ne s'était pas encore expliquée devant un juge d'instruction depuis son arrestation, en avril 2011.

Stanislas Ndayishimiyé : L'audition sur le fond de Simone Gbagbo a bien commencé hier après midi. Selon une source judiciaire, elle doit se poursuivre et peut-être se terminer ce mercredi. L'épouse de l'ex-président Laurent Gbagbo est entendue à Odienné dans le nord-ouest du pays, où elle est détenue dans une villa depuis plus de 18 mois. Un des avocats de Simone Gbagbo se trouve à Odienné depuis lundi. Comme pour les autres auditions, sur le fond des pro-Gbagbo en détention à Bouna, à Katiola et à Korhogo dans le nord du pays, qui ont déjà eu lieu. La présence d'un avocat qui défend la personne mise en cause est indispensable. Mais Me Rodrigue Dadjé doit en grande partie se contenter d'assister au déroulement de l'interrogatoire. Il ne peut pas intervenir pour orienter les réponses de sa cliente. Selon un communiqué du ministère de la Justice, les procès des pro-Gbagbo détenus suite à la crise postélectorale commence la semaine prochaine. L'épouse de l'ex-président ivoirien est l'une des huit personnalités de l'ex-régime inculpées pour génocide, crime de sang, atteinte à la sûreté de l'état et crimes économiques.

Stanislas Ndayishimiyé, Abidjan RFI