REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MERCREDI 10 AVRIL 2013

10 avr 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MERCREDI 10 AVRIL 2013







Édition de 6H00 du Mercredi 10 Avril 2013   |  Radio Côte d'Ivoire




 




Des
inconnus lourdement armés ont attaqué dans la nuit de lundi à mardi le
commissariat de police de Yopougon-Niangon, précisément le 17ème. Les
Forces de sécurité commises à la sécurité de leur site ont tenu à défendre leur
position et leur réaction a contraint les assaillants à prendre la fuite. Aucun
bilan de l'attaque n'a encore été donné par les autorités sécuritaires. Il
s'agit de la deuxième attaque perpétrée sur cette base de police par les
individus armés non identifiés. Rappelons qu'en août dernier, une dizaine
d'hommes encagoulés et armés de kalachnikovs avaient attaqué le même
commissariat de police faisant 4 morts parmi les policiers.    




 




 





Édition de 6H30 du Mercredi 10 Avril 2013   |  RFI




 




Le
chef d'état-major des armées ivoiriennes est attendu aujourd'hui à Duékoué dans
l'ouest du pays. Il sera accompagné du commandant de la Force Licorne et de
celui de la mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire. La région de Duékoué a
été secouée par plusieurs attaques ces dernières semaines. Elles auraient été
menées par des groupes armés venus du Liberia et elles ont fait au moins 13
morts, le mois derniers. Depuis, le Gouvernement a décidé de renforcer les
patrouilles militaires pour éviter de nouvelles violences.




 





Stanislas Ndayishimiye

:
Montrer aux populations de l'ouest ivoirien, frontalières du Liberia que cette
fois le haut commandement de l'armée prend au sérieux le problème de leur
sécurité, et encourager les troupes qui devront désormais dissuader et affronter
les éventuels assaillants. Les deux attaques consécutives survenues le mois
dernier dans le triangle Guiglo-Taï-Bloléquin ont fait voler en éclat une
accalmie de six mois. Les auteurs de ces attaques ont profité de l'allègement du
dispositif sécuritaire déployé l'année dernière. Cette fois, l'état-major de
l'armée ivoirienne a décidé de créer de nouvelles casernes de taille plus
importante que la dizaine de militaires, mal équipée et composée parfois des
ex-combattants non intégrés dans l'armée, qui surveillaient habituellement
chaque poste frontière. Le déplacement du chef d'état-major de l'armée
ivoirienne dans l'ouest sert aussi à tuer dans l'œuf toute velléité des auteurs
des attaques récurrentes de perturber la campagne et le vote des élections
municipales et régionales du 21 avril. Mais le commandement militaire reconnaît
qu'il ne peut pas résoudre le principal problème de l'ouest : la question
foncière. Les ivoiriens autochtones dénoncent la volonté des Ivoiriens d'autres
régions, ainsi que des Africains originaires des pays voisins de s'accaparer de
leurs terres. Selon un responsable militaire, le règlement de cette question
incombe aux politiques.       




 




Stanislas
Ndayishimiye, Duékoué - RFI.