REVUE DE PRESSE DU JEUDI 11 AVRIL2013

11 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 11 AVRIL2013








Réforme du Secteur de la Sécurité : Hamed Bakayoko : "Nous fondons beaucoup
d'espoir sur vos conclusions"




 




Le
Patriote, Le Jour plus, Soir Info, Le Nouveau Réveil, L'Expression -

La
Police ne sera plus sans boussole. Le ministre d'Etat, ministre l'Intérieur et
de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a procédé hier à Abidjan, au lancement des
travaux de la Reforme du Secteur de la Sécurité (RSS). Après des audits, il
avait pris un arrêté courant avril 2012 portant entre autres création d'un
Groupe de travail sur la réforme du secteur de la sécurité (GTRSS). Sa mission
principale est de définir les objectifs, la stratégie, et les plans d'actions,
de proposer le budget et de veiller à la mise en œuvre de la Reforme du Secteur
de la Sécurité. Afin de faciliter cette mission, neuf groupes thématiques ont
été institués : cadre législatif et réglementaire, organisation, ressources
humaines, éthique et contrôle, recrutement et formation, emploi, logistique et
budget, coopération internationale et office national de protection civile
(ONPC), Police municipale et gardes des sous-préfectures.




A
l'ouverture des travaux de ce groupe de travail, le représentant spécial adjoint
du secrétaire général des Nations Unies en côte d'ivoire, Arnauld Antoine
Akodjènou, a dit sa satisfaction de voir cette étape suivre les audits. Pour
lui, ces travaux sont un espoir pour un meilleur système de sécurité et aussi
assuré de l'expertise de l'organisation des nations unies. Dans cette enceinte
de l'Ecole Nationale de Police, le ministre d'Etat Hamed Bakayoko n'a pas pu
s'empêcher de rendre hommage à son défunt Directeur, le Contrôleur général,
Alain Brou. «Rendez –lui hommage, a-t-il plaidé. Faites en sorte que ce crime ne
soit pas impuni. C'est le meilleur hommage qu'on puisse lui rendre ». Et il
croit que cette police en est capable. «Elle relève chaque jour dans des
conditions difficiles de nombreux défis, a avoué le ministre d'Etat. Nous
continuerons à l'équiper. Mais sans reforme, cela ne sera pas assez productif ».
Selon lui, les différentes crises depuis 1999 ont engendré un «dysfonctionnement
qui impose une réforme ». A titre d'exemple, il a indiqué qu'on ne peut
continuer de recruter chaque année sans connaître les besoins. « Il faut donc
planifier», est-il persuadé. Il a donc demandé aux membres du GTRSS d'être
«studieux». Car, il « fonde beaucoup d'espoir sur ces travaux ». Puis de
conclure qu'à l'issue de ces travaux un « plan d'action détaillé sera proposé au
Gouvernement».




 




 





Projet de loi autorisant le Président de la République à prendre des ordonnances





Les députés adoptent le texte




 





Soir Info, Le Démocrate, Le Nouveau Réveil, Le Nouveau Courrier, L'Expression,
Nord-Sud, L'Inter, LE Patriote, Le Mandat -

Les
députés ont adopté, ce mercredi 10 avril, le projet de loi autorisant le
président de la République à prendre des ordonnances pour l'exécution de son
programme de gouvernement en matière économique et sociale, au cours de cette
année 2013. Les représentants du peuple étaient réunis à l'hémicycle, au
Plateau, à l'occasion de la troisième session extraordinaire 2013. En l'absence
du président de l'Assemblée nationale, les travaux ont été présidés par la
première vice-présidente Sako Sarah Fadiga. Le texte a été voté à la majorité de
178 voix contre 4 voix et une abstention. Avec l'adoption de ce pro- jet de loi,
les ordonnances qui seront prises pour la mise en œuvre du programme économique
et social du président Alassane Ouattara pendant la gestion 2013, seront
soumises à ratification à l'Assemblée nationale avant la fin de la deuxième
session ordinaire de l'année. Bien avant l'adoption du projet de loi, les
différents groupes parlementaires ont appelé à valider le texte afin de
permettre au chef de l'Etat de dérouler son programme. Le ministre de
l'Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, était plutôt satisfait : « il
s'agit d'une avancée de la démocratie en Côte d'Ivoire. Car je pense que c'est
la première fois que le président de la République vient devant le parlement
demandé une loi d'habilitation dans un domaine précis et pendant une période
précise et suivant les modalités définis dans le cadre de sa ratification la
possibilité d'intervenir dans le domaine de la loi ». 131 députés étaient
présents sur les 255 qui siègent à l'hémicycle. 52 élus étaient excusés.




 




 





Campagnes pour les élections locales du 21 avril : La Cei met en garde les
fauteurs de troubles




 




Le
Nouveau Réveil –

Koumassi, Port-Bouët, plateau, Treichville, Bloléquin, Guiglo.... La liste de
lieux de campagne électorale où s'est déjà invitée la violence semble s'étirer.
Face à ces dérapages, la commission électorale indépendante (CEI) dit garder les
yeux ouverts. Son porte-parole, Diomandé Inza, que nous avons eu au téléphone,
hier, s'est voulu mi pédagogie, mi censeur. «Nous avons la possibilité
d'interpeller les candidats. Nous pouvons même intenter des actions contre un
candidat, y compris le déclasser, c'est à dire, le retirer de la compétition
»,
avertit il. Pour le commissaire de la CEI, on n'en est pas encore là. Car, selon
lui, la nature des violences déjà constatées ne touchent pas vraiment au
déroulement de la campagne proprement dite. «Ce qui se passe n'est pas
véritablement lié au déroulement de la campagne. Il s'agit parfois
d'échauffourées autour des lieux de rassemblement. Tout ceci ne relève pas
vraiment de nous. Ce n'est pas nous qui attribuons les places des meetings. Cela
relève de l'administration. Maintenant, si on empêche un candidat de faire
campagne, cela attente au déroulement normal de la campagne. Et s'il y a des
propos agressifs, d'atteinte à l'ordre public ou qu'un candidat se plaint, nous
pouvons aviser
», explique le commissaire. «Nous avons commis, assure il,
des superviseurs dans toutes les circonscriptions électorales. Ce sont des
commissaires centraux. Nous supervisons au plus près cette campagne, comme nous
le ferons lors du vote. Nous avons des feed-back. Pour le moment, les choses se
passent bien dans l'ensemble
». Dans tous les cas, la commission électorale
veille au grain, à l'en croire. «Nous avons reçu les candidats, les partis
politiques, les chefs de communautés, de villages et la société civile pour leur
prêcher le message de l'apaisement. Nous lançons à nouveau cet appel
d'apaisement aux candidats
», insiste il. Débutée le 6 avril dernier, la
campagne en vue des élections locales, à savoir, les municipales et les
régionales couplées du 21 avril, a été émaillée de diverses agressions. Elle a
parfois connu des débuts d'affrontements entre camps rivaux par endroits. Des
perturbations mineures, aux yeux de l'Institution électorale. Oui, mais
attention à l'effet domino.




 




 





Elections municipales et Régionales : Des suspicions planent sur la Cei




 




Le
Démocrate -


L'élection est un choix fait par la voie des suffrages. C'est un jeu
démocratique qui consacre absolument un seul vainqueur. Vainqueur sorti des
urnes et non vainqueur ''fabriqué'', comme on en voit souvent en Afrique. La
Côte d'Ivoire, on n'en doute point, est engagée sur la voie de la démocratie.
Mais à l'approche des élections municipales et régionales du 21 avril prochain,
des suspicions planent sur la commission électorale indépendante qui n'a pas le
droit de trahir la confiance des Ivoiriens, quel que soit leur rang social ou
leur étiquette politique. Tous les regards sont désormais tournés vers le
président de la Commission électorale indépendante Youssouf Bakayoko et ses
collaborateurs dont la transparence et l'impartialité lors de ces élections de
développement ne doivent souffrir d'aucun doute. Car d'eux, dépendent la paix et
la stabilité du pays qui porte encore les stigmates de la crise postélectorale
ayant fait plus de 3000 morts.




 






Attention au syndrome de la crise postélectorale




La
crise qui a suivi l'élection présidentielle du 28 novembre 2010 a été très
meurtrière. Jamais de mémoire d'Ivoiriens, l'on avait vécu un tel drame.
Aujourd'hui, les Ivoiriens sont résolument tournés vers la réconciliation
nationale. Et il ne faut pas faire en sorte que, par des pratiques peu
orthodoxes, la Côte d'Ivoire sombre de nouveau dans le chaos. En somme, il faut
tout mettre en œuvre pour éviter le syndrome de la crise postélectorale. Et les
élections municipales et régionales du 21 avril prochain, apparaissent donc
comme un test grandeur nature pour les Ivoiriens en général et en particulier
pour les membres de la commission électorale indépendante qui ont le devoir de
garantir une élection juste et transparente. Car, dans ce contexte actuel des
choses, la moindre étincelle suffit à mettre le feu au poudre. Youssouf
Bakayoko, président de la commission indépendante est donc interpellé. Les
Ivoiriens qui ont soif de paix, de justice, d'équité, de probité et de loyauté
te regardent.




 




 





Attention à une crise postélectorale




 




Le
Patriote -

La
fièvre monte dans les communes et les régions. L'engouement est total autours
des élections municipales et régionales du 21 avril prochain. Cependant les
germes d'une crise postélectorale sont perceptibles dans certaines villes,
communes et régions. En effet, des candidats pour la plupart issus du PDCI
préparent activement l'esprit de leurs partisans à la contestation des résultats
du scrutin. Ces candidats ont décidé, en outre, de jouer à fond la carte des
accusations souvent sans fondement pour ternir l'image de leurs adversaires,
notamment du RDR, s'ils n'expriment pas des craintes ouvertes sur la
transparence des élections à venir. «Nous sommes menacés de morts, nos affiches
sont déchirés par nos adversaires, nous crayons que des QG soient attaqués et
que des urnes soient emportées le jour des votes. Nous redoutons la tricherie»,
sont autant d'accusations émanant de des états-majors de ces candidats. Ces
plaintes, s'interrogent plus d'un, ne cachent-elles pas les difficultés que ces
candidats rencontrent sur le terrain pour convaincre les électeurs sur leurs
programme? Les candidats n'agissent-ils pas ainsi pour justifier leur probable
défaite? Ne sont-ils pas en train de préparer leurs partisans à prendre la rue
s'ils perdent loyalement dans les urnes? Ces questions, en tous cas, méritent
d'être posées. Car, si beaucoup d'ivoiriens ont oublié, la douloureuse et
surtout meurtrière crise qui a suivi la présidentielle de 2010 et qui a couté la
vie à plus de 3000 personnes, est née de la contestation des résultats du
scrutin par le camp de l'ex-président, Laurent Gbagbo. Les mêmes causes
produisant les mêmes effets, une crise postélectorale est à craindre avec la
manipulation, les intrigues et surtout la remise en cause par anticipation des
résultats qui sortiront des urnes le 21 avril prochain. Sincèrement la Côte
d'Ivoire n'a plus besoin de ça. Les Ivoiriens de tous bords politiques sont
fatigués de la violence et aspirent à vivre en paix et dans la cohésion. Il faut
donc que les candidats soient assez responsables dans leurs actes pour éviter à
la Côte d'Ivoire d'autres moments de tension et de tueries gratuites.




 




 





Après ses propos tribalistes de Diogonéfla : KKB traduit devant les tribunaux




 





L'Expression, Nord-Sud, L'Inter  –

Près
d'une semaine après son démarrage, la campagne pour les élections municipales et
régionales connaît des fortunes diverses. En campagne pour les candidats de son
parti à Diogonéfla, Kouadio Konan Bertin a tenu des propos qui continue de faire
couler beaucoup d'encre et de salive. Devant ce qu'elle considère comme un appel
à la haine tribale et ethnique, la Coalition pour le changement, structure qui
regroupe plusieurs mouvements de la société civile et politique, a décidé de
traduire le président de la JPDCI devant les juridictions compétentes. Dans
cette dynamique, Constant Koffi, président de la CPC, a déposé une plainte sur
le bureau du procureur de la République près le tribunal du Plateau. (...) « KKB,
au cours d'un meeting à Diogonéfla le dimanche 7 avril 2013 dans le cadre de la
campagne pour les élections municipales du 21 avril 2013, a clairement appelé
les populations de cette localité à voter sur la base de leur ethnie et de leur
tribu et de ne pas accorder leurs suffrages aux candidats qui ne sont pas de
leur région ou de leur ethnie. Ces propos constituent pour nous un appel à la
haine tribale et ethnique et constituent également une entorse à la cohésion
sociale et sont contraires au processus de réconciliation nationale actuellement
en cours », a indiqué Constant Koffi, président intérimaire du CPC. [...]




 




 





INTERVIEW DE CISSÉ BACONGO À ONUCI FM ET RADIO CI : « Mes adversaires ont décidé
de me faire passer pour quelqu'un de violent »




 




Le
Patriote, L'Inter – (...) Q : Que répondez-vous aux accusations de violence dont
vous êtes l'objet ?




CB
: J
e
l'ai dit en fait, nous nous avions été touché en quelque sorte. Nos adversaires
ont décidé d'emboucher la trompette de la délation, de la médisance. Dire un tel
est ceci ou un tel est cela. Là où nous étions en train de poser des actes
concrets, l'adversaire trouvait que j'étais allé voler de l'argent quelque part
que je posais tous ses actes à Koumassi. Là j'ai trouvé que c'était un peu
compliqué comme posture. Comme ceci n'est pas l'apanage d'une seule personne. On
me connait pour quelqu'un qui a un peu de ressources ou de ressort en matière de
polémique. Je voudrais dire que je suis plus fort dans ça que quiconque. Grâce à
l'intervention des personnes de Dieu qui sont là qui nous ont réunis à deux
reprises pour échanger entre nous et la troisième pour prier, la paix est revenu
sur le terrain. Et c'est pour cette raison qu'après cette prière, partout où je
suis passé j'ai tenu à faire des précisions. C'est que la campagne qui s'ouvre
selon moi et pour moi doit être une campagne civilisée, c'est-à-dire une
campagne qui va se dérouler suivant des règles. Les règles en la matière, c'est
la fraternité, la solidarité, l'amitié et que le meilleur gagne. Parce qu'après
ces élections, il va falloir que nous puissions nous regarder et que nous
puissions continuer à vivre ensemble comme des frères et sœurs. Il n'y a pas
d'obstacles créés par les élections, par la campagne qui nous opposent et qui
continuent de nous opposer les uns aux autres. Surtout que nous sommes en
période réconciliation après que la Côte d'Ivoire ait connu la crise qu'elle a
connue. Nous ne devons pas, à travers ces élections, en rajouter. C'est ce que
j'ai dit partout et c'est ce que je continuerais de dire partout. J'ai donc dit
aux membres de mon équipe qu'au grand jamais que personne, plutôt que de parler
de notre programme, ne s'attaque à un autre candidat. Je ne vais pas l'accepter.
Je laisse le choix aux autres de faire ce travail, s'ils pensent que cela peut
les faire gagner. En tout cas moi, je ne vais pas du tout m'amuser à faire ça.
Ayant donné devant Dieu et devant les hommes, je ne vais jamais accepter ça. [...]




 




 





Élections couplées municipales et régionales : N'Golo Aboudou invite les
commissaires à s'exclure de la campagne




 




Le
Jour plus, Nord-Sud -

Le Président locale de la Commission électorale indépendante (CEI) de Dimbokro,
Dr Soro N'Golo Aboudou a exhorté mardi, les commissaires locaux de la CEI à
s'exclure de la campagne. « Nous avons toujours expliqué que les membres de la
CEI ne doivent pas prendre part à la campagne parce qu'ils ne peuvent pas être
juge et partie », a rappelé Dr Soro N'Golo. Satisfait de la campagne apaisée en
cours en ce moment, N'Golo a précisé qu'il est inutile de se faire la guerre car
les candidats savent que quelque soit la liste qui sera élue, elle doit composer
avec les autres.




 




 




Le
Rhdp au bord de l'éclatement




 





Soir info -

Il y
a de l'étincelle dans l'air ! Et la rivalité entre des candidats du Pdci et ceux
du Rdr, opposés dans le cadre des élections locales couplées (municipales et
régionales), menace sérieusement l'alliance longtemps entretenue par ces
formations politiques au sein du Rassemblement des Houphouëtistes pour la
démocratie et la paix (Rhdp). Injures, dénigrements, tout semble permis sur le
terrain de la campagne électorale au point où le Rhdp paraît au bord de
l'éclatement, sans que cela n'interpelle les principaux dirigeants de cette
coalition.




La
commune de Koumassi est sans doute le point le plus chaud de cette dissension.
Le Rdr et le Pdci n'ont pas réussi à aplanir leurs incompréhensions. Déjà aux
législatives, les deux alliés sont allés en compétition en rangs dispersés et se
sont lancés des invectives. Le ministre Cissé Bacongo avait menacé de porter
plainte contre le maire Yapi N'Dohi Raymond qu'il accusait de l'avoir injurié.
Mais avant, le maire sortant avait donné le ton de cette mésentente en confiant
à un quotidien de la place que « le Rhdp est un marché de dupes ». Naturellement
les palabres entre les deux personnalités ont resurgi à la faveur des
municipales. Le mardi 9 avril 2013, la tension est montée d'un cran. Les
partisans du maire sortant se sont, disent-ils, opposés à ''l'enlèvement'' de
Aridjouma Azoum, un des membres de la direction de campagne de N'Dohi
Yapi.       Cela a donné lieu à des violences à Koumassi. Pour les militants du
Pdci, le candidat du Rdr est l'instigateur de ces violences. Le staff du
ministre Bacongo, lui, n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer
l'agression de ses militants, accusant le maire N'Dohi d'être à la base de ces
faits. (...)




Dans
tous les cas, il y a lieu de craindre des débordements qui pourraient être
difficilement maîtrisables. Et si l'on n'y prend garde, on pourrait assister à
une crise postélectorale que susciterait la contestation des résultats. C'est
pourquoi, les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié gagneraient à
rappeler à l'ordre leurs différents candidats, au risque de faire exploser le
Rhdp. Car ces querelles de campagne entretiennent une bombe capable d'éclater à
tout moment et d'empoisonner cette alliance qui a pourtant eu raison de Laurent
Gbagbo, ex-président ivoirien, aux présidentielles de 2010.




 




 





Élections régionales et municipales couplées / Ibrahim Sy Savané (président de
la Haca) dresse le bilan des médias, à mi-parcours de la campagne. Ce qui est
conseillé à la Rti




 





Soir Info -

La Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) qui suit de très près
le rôle des médias dans le cadre des élections régionales et municipales
couplées du 21 avril 2013 a, une fois encore, par la voix de son président
Ibrahim Sy Savané, réaffirmé le respect strict des cahiers de charges par
ceux-ci. «Nous avons pris des décisions pour baliser le traitement de
l'information, concernant la campagne, au point de vue audiovisuelle. La
campagne a démarré malheureusement dans un climat assez tendu verbalement,
certains ayant donné lieu à quelques incidents. Pour ce qui nous importe à nous
autres, est que les médias puissent prôner l'apaisement. Certains ont commencé à
le faire. Surtout que les médias eux-mêmes ne sont pas parties prenantes en tant
qu'acteurs actifs, même s'ils doivent rendre compte. Et je pense que c'est
important pour chacun d'eux. Toutefois, en dehors de quelques cas d'ailleurs
vite corrigés, globalement, les médias audiovisuels se sont bien comportés
jusque-là. Nous espérons qu'ils sauront faire preuve de vigilance pour échapper
surtout, aux tentatives de manipulation et aux tentatives d'instrumentation
parce que cela existe aussi. En tout cas, nous restons très actifs et tous les
matins, nous évaluons ce qui s'est passé à la veille. Car, les mises au point
sont nécessaires», a dressé, comme bilan à mi-parcours de la campagne, le patron
de l'institution que nous avons joint hier, mercredi 10 avril 2013, par
téléphone. Évoquant également ''l'extrême'' importance de ces scrutins, aux yeux
de l'opinion nationale et internationale, Ibrahim Sy Savané a invité les uns et
les autres à la tâche. «En tout cas, la façon dont vont se dérouler ces
élections est extrêmement importante. Et je crois qu'on doit être tous soucieux
de cela parce qu'il y a des élections qui vont arriver dans quelques années et
il ne faut pas que progressivement, s'installe un climat délétère dans les
médias», a-t-il conseillé. Avant de demander aux médias de ''prendre garde'' en
évitant ''la désinformation'' car, a-t-il poursuivi, la Haca consciente de la
mission qui est la sienne, reste ''vigilante''. Évoquant aussi la couverture par
la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) de ces élections couplées, à
travers Rti1, Rti2, Radio nationale, Fréquence 2, Télévision-Bouaké et Radio-
Bouaké, ses différents sup- ports, l'ex ministre de la Communication a affirmé
que la loi le demande. Mais, a-t-il précisé, «la vérité est qu'il sera très
difficile pour la Rti de couvrir toutes les circonscriptions». Néanmoins, a
précisé Ibrahim Sy Savané, «s'il n'y a pas d'égalité parfaite, au moins, il faut
qu'il y ait équité. C'est-à- dire que dans une même localité, il faut pouvoir
présenter les différents candidats». [...]




 




 




11
avril 2011 – 11 avril 2013 : Deux ans, aujourd'hui, que Laurent Gbagbo a été
arrêté




 




Le
Nouveau Réveil, Fraternité Matin, Le Jour plus -

11 avril 2011 – 11 avril 2013, deux ans jour pour jour, aujourd'hui, que les
Forces républicaines de côte d'ivoire mettaient fin à l'imposture dont l'ancien
chef de l'état, Laurent Gbagbo, s'est montré coupable après le scrutin
présidentiel. on a en sou venir l'homme avec un gilet pare balles et un casque
de soldat, tenu de part et d'autre, en train d'être conduit au Golf hôtel. Lui
qui, des instants auparavant, continuait de narguer le monde entier qui le
suppliait presque de reconnaître sa défaite. L'image de l'homme, le regard
hagard, avec à ses côtés son épouse déconnectée de tout, est encore vivace dans
les esprits. Cette image restera, sans aucun doute, marquée de façon indélébile
dans les souvenirs de ses partisans tout comme de ses adversaires jurés. Mais
deux ans après, n'est-il pas temps de tourner la page et d'envisager le futur
avec sérénité parce que depuis lors, beaucoup d'eau a coulé sous le pont ? Deux
ans après la fin des atrocités nées du contentieux électoral de l'élection
présidentielle, le moment n'est il pas venu d'ouvrir les cœurs à la
réconciliation vraie ?




 




 





Deux ans, après la chute Gbagbo : Des miliciens préparent un coup




 




Le
Jour plus –

L'attaque du 17ème arrondissement de Yopougon livre ses secrets, 72
heures après. En effet, selon un milicien repenti, les autorités politiques et
militaires du pays doivent prendre des dispositions sécuritaires adéquates.
Parce que les miliciens qui bénéficient de l'appui des mercenaires libériens ont
décidé selon la source, de commémorer la chute de Laurent Gbagbo, l'ex-chef
d'Etat déchu le 11 avril 2011. Alors comment les assaillants entendent-ils
commémorer le deuxième anniversaire du départ de Laurent Gbagbo du pouvoir ?
L'interlocuteur souligne que les armes se feront beaucoup entendre à Abidjan et
dans certaines villes ivoiriennes considérées comme les fiefs de l'ex-président
de la République. « Il faut être vigilants parce que ce qui s'est passé au
commissariat du 17ème arrondissement, le lundi dernier n'est qu'un signal fort»,
a averti le milicien repenti. « Des merce- naires sont venus du Libéria. Ils
sont logés dans la commune de Yopougon», soutient l'ex-milicien. Dans la nuit du
lundi 8 avril dernier, des assaillants puissamment armés ont frappé pour la
seconde fois le commissariat du 17ème Arrondissement situé dans la commune de
Yopougon, précisément à « Niangon à droite ». Cette attaque s'inscrit dans le
cadre de la commémoration de la chute de Laurent Gbagbo. Parmi les assaillants
qui ont attaqué ce commissariat, se trouvait une femme parlant l'anglais selon
les témoignages des populations. Certains badauds l'auraient même reconnue. La
mercenaire Kodjo Mother, c'est bien d'elle qu'il s'agit. Elle a été reconnue à
cette heure tardive par quelques habitants du quartier poussés par la curiosité.
« Quand ils ont tiré, la curiosité a poussé certaines personnes à regarder par
leurs fenêtres. C'est de cette manière que cette femme a été reconnue »,
soulignent les habitants du quartier. Cette mercenaire libérienne qui avait
installé au plus fort de la crise postélectorale sa base à SICOGI et CIDECI deux
quartiers de la commune de Yopougon, est bien connue dans le milieu des
miliciens C'est-elle qui a terrorisé les populations de Yopougon Sicogi à cette
époque. Elle avait pris position tout juste au niveau de l'église Saint André
avec sa troupe pour se dresser contre les éléments des Fores républicaines de
Côte d'Ivoire (FRCI) positionnés à la Siporex.




 




 





Attaque du commissariat du 17ème arrondissement : La tête du commissaire de
police mise à prix




 





Notre Voie -


L'attaque du commissariat de police du 17ème arrondissement de Yopougon-Niangon
par un commando invisible, le 8 avril dernier, n'a pas fini de livrer tous ses
secrets. Selon des sources bien introduites au sein de la police, la tête du
commissaire de police Nestor Boli Bridji, chef de service dudit arrondissement
de police, est actuellement mise à prix par des faucons du pouvoir Ouattara. Ces
derniers lui reprocheraient de ne pas bien tenir son commissariat et c'est ce
qui aurait entraîné successivement deux attaques. La première a
eulieudanslanuitdu4au5 août 2012 au cours de laquelle 3 éléments des Frci ont
été abattus et la seconde, dans la nuit de lundi dernier, soldée par l'incendie
des registres dudit commissariat. Aussi, les nouvelles autorités n'ont-elles pas
digéré le fait que ce soit seulement des soldats Frci cantonnés dans ce
commissariat pour de sales besognes qui aient été tués et non des agents de
police. Pour la dernière attaque, ces mêmes faucons n'ont pas admis que le
commissaire Nestor Boli se soit absenté des bureaux, juste avant l'arrivée du
commando invisible. De là à dire que le chef de service du 17ème arrondissement,
malheureusement originaire de Ouragahio, une localité du pays bété, est de mèche
avec les assaillants, le pas est vite franchi. Mais, à la vérité, selon des
témoignages, lundi dernier, le chef de service dudit commissariat est sorti de
son bureau peu avant 21h pour aller vérifier les positions de ses agents commis
à la régulation de la circulation aux différents carrefours de Niangon, engorgés
cette nuit. [...]




 




 





Alpha Blondy, depuis Paris : "Le problème du foncier en Côte d'Ivoire est une
épée de Damoclès sur nos têtes"




 





Fraternité Matin – (...) L'Ouest de la Côte d'Ivoire continue de souffrir
terriblement de cette crise qui n'en finit plus. Que faut-il faire à votre avis
pour arrêter cette effusion de sang ?




Vous
savez, les conflits fonciers sont devenus un très sérieux problème suspendu
comme une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Il faudra que nos gouvernants
prennent ce problème à bras le corps car non seulement, il est grave, mais il
est récurrent. Depuis déjà très longtemps, les litiges sur le foncier existent
et ne sont pas traités comme il faut. Aujourd'hui, cela refait surface et il va
falloir que nos gouvernants prennent cette affaire très au sérieux. Nous avons
enregistré trop de pertes en vies humaines ! Il faut que le gouvernement prenne
ses responsabilités et trouve des solutions justes. Car il y a risque
d'implosion, et croyez-moi, ça risque de "péter" très fort si l'on n'y prend
garde. [...]




 




 





Critiques de Human Rights Watch / Le porte-parole de la CPI rassure : « Il y
aura d'autres poursuites en Côte d'Ivoire »




 




Le
Mandat –

La
Cour pénale internationale (CPI) s'est défendue le mercredi 10 avril de
pratiquer une justice ''partiale'' en Côte d'Ivoire contre les proches de
l'ex-président Laurent Gbagbo, assurant qu' « il y aura d'autres poursuites
quels que soient les auteurs et leurs affiliation», après les critiques de Human
Rights Watch (HRW). « Le fait d'enquêter par étapes et de demander des mandats
d'arrêt au fur et à mesure de l'avancée de ces enquêtes ne signifie pas que le
Bureau (du procureur) est partial ou ignore une partie des crimes », a déclaré
Fadi Abdallah, porte-parole de la CPI à Alerte info. [...]




 




 





Grève dans l'enseignement : Les 6 enseignants libérés, hier




 




Le
Démocrate, L'Intelligent d'Abidjan -

«
Nous venons d'être libérés », c'est ce qu'un enseignant membre de
l'intersyndical du secteur éducation-formation (Isef) arrêté avec cinq (5)
autres le lundi dernier à Cocody a indiqué hier, lorsqu'il a été joint au
téléphone aux environs de 13h. Cette libération intervient après que Kandia
Camara soit passée sur le plateau du journal télévisé de 20h, le mardi dernier.
Une édition au cours de laquelle, la ministre de l'Education nationale et de
l'enseignement technique a appelé à la reprise des cours et soulignait en
substance que tous ceux qui seront arrêtés seront jugés. Cette libération
calmera t-elle l'ardeur des syndicalistes ? Pour l'heure, rien n'est moins sûr.
D'autant que de sources syndicales, après leur libération, ces enseignants ont
entamé une série de rencontres pour poursuivre la lutte. Pour mémoire, les
enseignants réunis au sein de l'Isef ont entamé une grève de dix jours pour
protester contre des "mesures de répression" imposées par le gouvernement, après
un précédent arrêt de travail de 5 jours. Ces enseignants protestent contre des
"arrestations arbitraires de syndicalistes (...) des mutations et des ponctions
illégales sur les salaires".