REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 11 AVRIL 2013

11 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 11 AVRIL 2013








Les députés autorisent Ouattara à ''gérer'' par ordonnance




 





(Agence de Presse Africaine – 11 avril 2013) -


L'Assemblée nationale ivoirienne a adopté mercredi au cours d'une session
extraordinaire, une loi autorisant le président Alassane Ouattara à ''gérer''
par ordonnance pendant l'année 2013, l'exécution de son programme en matière
économique et sociale, a constaté APA sur place dans la capitale économique
ivoirienne.




 




Cette
session extraordinaire, la troisième du genre de l'année 2013 a été présidée par
Sako Sarah Fadiga, première Vice-présidente de l'Assemblé Nationale de Côte
d'Ivoire en l'absence du président de cette institution, Guillaume Kigbafori
Soro. Le projet de loi portant habilitation du président de la république à
prendre par ordonnance pendant la gestion 2013 pour l'exécution de son programme
en matière économique et sociale, des mesures relevant du domaine de la loi, a
été soumis aux députés par le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de la
sécurité, Hamed Bakayoko.




 




Le
groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex parti au
pouvoir), dirigé par le général Gaston Ouassénan Koné a invité ses députés à
voter pour ce projet de loi afin de permettre au président Alassane Ouattara
d'accélérer la mise en œuvre de son programme de gouvernement.




Cette
consigne du PDCI, grand allié du Rassemblement des républicains (RDR, au
pouvoir) a permis à ce projet de loi d'être adopté par 178 voix. Quatre députés
ont voté contre et un s'est abstenu. La dixième législature ivoirienne compte
255 députés dont 52 ont été excusés pour la session extraordinaire de ce
mercredi.




 




Les
ordonnances que pendra le président Alassane Ouattara seront soumises à
ratification à l'Assemblée nationale avant la fin de la deuxième session
ordinaire de l'année 2013, a-t-on appris sur place. La loi adoptée mercredi, est
conforme à l'article 75 de la constitution ivoirienne, autorisant le président
de la république à prendre par ordonnance des mesures relevant du domaine de la
loi.




 






 





Côte d'Ivoire : Malgré l'Assemblée nationale, Ouattara préfère gouverner par
ordonnances




 





(Koaci.com – 11 avril 2013) -

Les
parlementaires ivoiriens ont adopté ce mercredi à l'occasion de la troisième
session extraordinaire 2013, un projet de loi portant habilitation du président
de la république à prendre par ordonnances, pendant la gestion 2013, pour
l'exécution de son programme en matière économique et sociale, des mesures
relevant du domaine de la loi.




 




En
l'absence du président de l'Assemblée nationale, c'est la première vice
présidente qui a présidé les travaux en présence du ministre d'Etat ministre de
l'intérieur. 131 députés étaient présents ce jour sur les 255 qui siègent à
l'hémicycle ainsi que 52 autres qui se sont excusés. Le projet de loi a été
adopté à la majorité de 178 voix contre quatre voix et une abstention. Avec
l'adoption de ce projet de loi, les ordonnances qui seront prises pour la mise
en œuvre du programme économique et social du gouvernement pendant la gestion
2013, seront soumises à ratification à l'Assemblée nationale avant la fin de la
deuxième session ordinaire de l'année 2013.




 




Il
convient de souligner qu'avant l'adoption de ce projet de loi, les différents
groupes parlementaires ont tous appelé les députés à voter oui afin de permettre
au président de la république de dérouler son programme économique et social.
«Nous les députés nous devons faciliter sa tâche en mettant à sa disposition les
moyens qu'il sollicite afin que notre pays retrouve rapidement sa place dans le
concert des nations. C'est pourquoi, je demande à tous les députés de voter le
texte qui nous ait soumis, » a déclaré le président du groupe parlementaire PDCI.




 




Celui
du groupe parlementaire Dialogue abondera presque dans le même sens que son
prédécesseur. «Nous invitons le président de la république à la ratification
effective avant la fin de la deuxième session ordinaire de l'année 2013, » a
ajouté, le président du groupe parlementaire Dialogue. Idem pour les présidents
des groupes parlementaires Espérance et RDR. Ces derniers ont également appelé
les députés à voter le projet de loi. Heureux d'avoir obtenu le quitus des
groupes parlementaires, le ministre de l'Intérieur, a déclaré que l'acte posé
par les députés est louable. [...]




 




 





Rencontre Ouattara-Hollande: la disparition du journaliste Guy-André Kieffer
évoquée?




 





(RFI online – 11 avril 2013) -

Le président François Hollande et son homologue ivoirien Alassane Ouattara se
rencontrent jeudi 11 avril au palais de l'Elysée. Parleront-ils de Guy-André
Kieffer, ce journaliste franco-canadien disparu en 2004 à Abidjan ? En amont de
leur discussion, la famille du journaliste et les parties civiles, dont
Reporters sans frontières, ont écrit au président français pour lui demander
d'évoquer l'affaire.




 





Osange Silou Kieffer /


Epouse du journaliste disparu Guy-André Kieffer : « Nous attendons du
président Hollande qu'il ait la même détermination que le président Ouattara
aujourd'hui. (...) Nous lui avons demandé de parler du dossier avec le président
Ouattara pour nous rassurer, pour être sûrs qu'aussi bien du côté de la France,
que du côté de la Côte d'Ivoire, le dossier Guy-André Kieffer ne soit pas un
dossier enterré ».




 




 





Cote d'Ivoire : Le gouvernement veut reformer le système sécuritaire ivoirien




 





(Koaci.com – 11 avril 2013) -

Le
ministre l'intérieur Hamed Bakayoko a, ouvert ce mercredi 10 avril à l'école de
police d'Abidjan, les travaux de la Réforme du secteur de la sécurité (Rss).
Depuis 1999, après le premier coup d'Etat qu'à connu la Cote d'Ivoire, un
dysfonctionnement du secteur de la sécurité a été constaté. C'est pour pallier à
cet état de fait, que le gouvernement a décidé d'initié une reforme sécuritaire
nationale, a indiqué le premier responsable de la sécurité du pays, Hamed
Bakayoko.




 




« Les
crises qui sont intervenues en Côte d'Ivoire depuis 1999, constituent la source
de « dysfonctionnements » dans le secteur de la sécurité nationale. Une réforme
s'impose donc. Et ce, en vue de les pallier efficacement et de manière
définitive, a dit Le ministre d'État. Le ministre de l'intérieur qui fonde
beaucoup d'espoir, sur les conclusions des travaux, a dit ceci : « Je fonde un
grand espoir sur le travail du groupe et j'espère que les conclusions dudit
groupe serviront de réflexions, et aidera la Côte d'Ivoire à sortir des crises à
répétition. »




 




Créé
en avril 2012, le Gtrss a pour mission principale de définir les objectifs, la
stratégie, les plans d'actions, de proposer le budget et de veiller à la mise en
œuvre de la Réforme du secteur de la sécurité. Il est constitué de neuf groupes
thématiques.




 




 





Côte d'Ivoire: l'école publique toujours paralysée par une grève des enseignants




 




(Xinhua.net
– 11 avril 2013) - Les écoles primaires et secondaires publiques sont
restées fermées mercredi dans plusieurs quartiers d'Abidjan et à l'intérieur du
pays malgré un appel à la reprise lancé par le gouvernement aux enseignants
grévistes. Selon des enseignants joints au téléphone dans les localités de Daloa
(centre-ouest), Sikensi (sud), de Lakota (centre-ouest), de Jacqueville (sud),
d'Adiaké (sud-est) et d'Alépé (sud), les enseignants suivent le mot d'ordre
d'arrêt de travail de l'Intersyndicale du secteur-éducation-formation (Isef) qui
proteste contre une ponction sur le salaire de près de 50 000 enseignants
décidée par le gouvernement pour fait de grève en février.




 




A
Abidjan même, des enseignants et élèves ont été délogés mercredi des salles de
classe dans le quartier d'Adjamé à coups de pierre par un groupuscule
d'individus non identifiés. Lundi, au premier jour de la grève, au moins six
enseignants ont été arrêtés par les forces de l'ordre pour "trouble à l'ordre
public".




 




La
ministre de l'Éducation nationale et de l'Enseignement technique, Kandia Camara,
a appelé les enseignants à "plus de patience" et à reprendre les cours non sans
rassurer les parents d'élèves du maintien du calendrier des examens et concours,
fixé aux mois d'avril à juillet. Elle avait également mis en garde "les
perturbateurs" soulignant que la loi s'appliquerait "dans toute sa rigueur" à
leur endroit.




 




 





Afrique de l'ouest : des opérateurs dénoncent les obstacles à la mobilité des
biens et des personnes




 




(Xinhua.net
– 11 avril 2013) - Des obstacles "majeurs" entravent la libre circulation
des biens et des personnes dans l'espace de la Communauté économique des Etats
de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et constituent un frein à la relance économique
en Côte d'Ivoire, a estimé mercredi à Abidjan le secrétaire général du
Groupement d'intérêt économique des transporteurs de Côte d'Ivoire (GIET),
Falikou Bakayoko.




"Bien
que la CEDEAO ait fait du principe de la liberté de circulation des personnes et
des biens son cheval de bataille pour la promotion du développement régional,
des obstacles majeurs se dressent sur le chemin", a dénoncé Falikou Bakayoko
face à la presse. "Ces entraves constituent un obstacle à la relance économique
en Côte d'Ivoire", deuxième économie sous régionale après le Nigeria, a-t-il
ajouté.




 





Falikou Bakayoko a insisté sur l'insécurité qui règne en Afrique de l'Ouest du
fait des terroristes, des bandits communément appelés coupeurs de route mais
aussi et surtout du fait de certains agents de sécurité qui résistent à l'appel
des autorités publiques de mettre fin au racket sur nos routes".




 




Il a
crié son "ras-le-bol" non sans interpeller les autorités compétentes pour mettre
fin au racket des agents des forces de l'ordre et de sécurité "tous corps et
tous niveaux confondus" qui "met à mal le fonctionnement normal du transport"
sur les routes ouest-africaines. "Le racket a repris sous toutes ses formes et
tout doit être mis en œuvre pour que cela prenne fin", a souhaité de tous ses
vœux le secrétaire général du Groupement d'intérêt économique des transporteurs
de Côte d'Ivoire.




 




Des
experts des huit pays de l'Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA,
ayant en partage le franc CFA) et de la Guinée et de la Mauritanie ont lancé
lundi à Abidjan un programme de facilitation des échanges dans l'espace UEMOA
visant à contribuer à accroitre et à fluidifier les échanges internes et
externes de l'Union.