REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 10 AVRIL 2013

10 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 10 AVRIL 2013







Réglages sécuritaires « majeurs » pour le retour au calme dans l'ouest




 





(Connectionivoirienne.net / Xinhua  –10 avril 2013) -

Le chef de zone de la Police des Nations-Unies (UNPOL), le colonel Joseph
Malanda a entamé une tournée dans l'ouest du pays pour procéder à des réglages
sécuritaires majeurs en vue d'un retour au calme et à la paix après des attaques
meurtrières, a appris Xinhua mardi auprès de la mission onusienne. Selon le
colonel Malanda, il s'agit de faire le point de la situation avec les autorités
civiles et militaires de la région afin de ramener la sérénité au sein des
populations. « Nous sommes dans une période de campagne électorale. Il s'agit
également de donner des consignes et de transmettre des directives aux unités
afin de les amener à accomplir leur mission de sécurisation avec efficacité et
permettre une période électorale paisible », a-t-il expliqué. L'officier onusien
a ainsi appelé l'UNPOL à la vigilance et a recommandé à ceux-ci d'œuvrer de
manière efficiente pour la protection des civils. Les Forces républicaines de
Côte d'ivoire (FRCI) ont de leur côté opéré des réglages au niveau des troupes
pour instaurer une atmosphère apaisée dans cette région du pays en proie à des
violences sporadiques. L'ouest ivoirien qui a payé un lourd tribut à la crise
post- électorale a connu de nouvelles attaques d'inconnus armés, créant la
psychose au sein des populations. Suite à ces attaques meurtrières, les forces
de sécurité ivoiriennes et les Casques Bleus de l'ONU ont convenu de conjuguer
leurs efforts pour mettre en déroute les assaillants et pacifier la région.
Cette coalition de forces s'est ainsi engagée à renforcer le dispositif
sécuritaire et à intensifier les patrouilles terrestres et aériennes pour
dissuader des velléités d'attaques.




 




 





Côte d'Ivoire – ce que cache l'attaque du commissariat du 17ème arrondissement




 





(Connectionivoirienne.net –10 avril 2013) -

Une énième attaque à Yopougon. La plus grande commune de Côte d'Ivoire a été
agressée, le lundi 8 avril 2013, à 21h. En effet, des hommes armés, à bord d'un
taxi, ont fait une descente au commissariat du 17ème arrondissement de
Yopougon-Niangon nord. Selon des riverains, les policiers qui assuraient la
garde, cette nuit-là, ont été surpris par les assaillants, qui ont ouvert le
feu. Ils ont mitraillé la clôture, les murs du commissariat et tiré des rafales
en l'air, poussant les policiers à battre en retraite. Un vent de panique a
aussitôt soufflé sur le quartier de Niangon nord. Mais les tirs, qui n'ont duré
qu'une quinzaine de minutes, étaient suffisants pour que les riverains se
terrent. Les assaillants ont ensuite plié bagage pour s'évanouir dans la nuit
noire, « sans otage », nous a précisé notre interlocuteur. Mais que cache cette
attaque pour le moins curieuse en cette période où la campagne électorale bat
son plein ? Selon une source policière, qui a requis l'anonymat, le commando
armé jusqu'aux dents, après avoir dégagé la voie, s'est introduit dans le
commissariat. Il a incendié le poste de police et les registres qui s'y
trouvaient. Pour cette attaque, l'on ne dénombre pas, pour le moment, de pertes
en vies humaines. Les policiers présents cette nuit au 17ème arrondissement de
Niangon nord n'ont pas été pris à partie par le commando, qui ne s'est attelé
qu'à les faire fuir. D'ailleurs, il ne les a même pas poursuivis. En tout cas,
pour notre source, tout porte à croire que ces assaillants voulaient effacer des
traces. En brûlant les registres du commissariat, qui contiennent les plaintes
et autres procès verbaux d'audition, le commando, voulait-il mettre quelqu'un à
l'abri d'une éventuelle procédure judiciaire ? Même si aucun bilan n'a été
dressé par les autorités policières de la commune, notre source révèle que des
personnes interpellées et gardées à vue ont pu s'enfuir après l'attaque, quand
d'autres, moins courageux ou peut-être encore sous le choc, sont restées en
cellule. Pour rappel, le commissariat de police du 17ème arrondissement, situé à
Yopougon Niangon nord, subissait, le lundi 8 avril 2013, sa deuxième agression.
En effet, au mois d'août 2012, une dizaine d'hommes encagoulés et armés de
kalachnikov avaient attaqué ce commissariat de police, faisant quatre morts
parmi les forces de l'ordre présentes sur les lieux.




 




 





Côte d'Ivoire : Ouattara et Soro en retrouvailles à Paris !




 





(Koaci.com – 09 avril 2013) -


Séjournant en France depuis plus d'une semaine, le président ivoirien, Alassane
Ouattara, a rencontré son dauphin constitutionnel, Guillaume Soro ce mardi 09
avril, à Paris. Guillaume Soro qui est également absent du pays depuis belle
lurette, et son supérieur hiérarchique se sont retrouvés pour parler notamment,
selon nos informations, des problèmes du pays. Cette rencontre qui intervient au
moment où une base de police a été attaquée dans la nuit du lundi 08 avril, par
des inconnus, à Yopougon-Niangon (voir article koaci.com). Pour le président
Ouattara, cette sortie publique lui fait du bien, à cause des rumeurs qui
s'enflaient sur son compte, depuis son repos en France, où il ne donnait plus
signe de vie. C'est dans une ambiance de convivialité et très décontractés, que
ce duo tombeur de Gbagbo, ont échangé sur les bords de la Seine. Le président
ivoirien Alassane Ouattara sera reçu sauf changement de dernière minute, ce
jeudi 11 avril, par son homologue Français, François Hollande. Quant à Guillaume
Soro, qui parade dans les capitales asiatiques, depuis le 27 mars dernier, avec
un agenda dont lui seul détient le secret, n'a pas encore annoncé son retour,
sur les bords de la Lagune Ebrié, où l'attendent, beaucoup de dossiers à
l'hémicycle, concernant la vie de la nation.




 




 




 




 





Côte d'Ivoire : Education nationale, l'intersyndicale paralyse à nouveau l'école




 





(Koaci.com – 09 avril 2013) -

ne
grève de dix jours a été décrétée par l'intersyndicale du secteur
Education-Formation (ISEF) depuis hier. KOACI.COM a constaté ce mardi que le
mouvement est largement suivi tant qu'au primaire qu'au secondaire. A l'issue de
la réunion que les membres de l'Intersyndicale du secteur Education-Formation
(ISEF) ont tenue avec le chef du gouvernement, vendredi dernier, des enseignants
avaient prévenu que les autorités « tireront les conséquences » de l'échec des
discussions.




 




C'est
chose faite, depuis lundi les cours sont à nouveau paralysés dans les écoles
publiques à Abidjan. L'Intersyndicale a décidé de régler ses comptes avec le
pouvoir en place qui refuse de faire face à ses revendications, notamment le
rétablissement des salaires des enseignants ponctionnés dans le mois de mars.





Conséquence, depuis hier, les établissements publics sont fermés sur le
territoire d'Abidjan. D'Adjamé à Abobo en passant par le Plateau et Koumassi,
écoles primaires publics et collèges publics sont restés fermés en ce deuxième
jour de grève comme constaté par KOACI.COM à l'EPP Findjé d'Abobo-té. «Nous
sommes en grève. Nous sommes ici pour demander aux enfants de retourner à la
maison, » a déclaré un enseignant rencontré à l'entrée de l'établissement. [...]




 




 




Le
Pentagone juge les troupes de la Cedeao "incapables" alors que le retrait des
Français débute




 





(Jeuneafrique.com, Le Monde

- 10 avril 2013) - Les contingents des pays de la Communauté économique
des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) envoyés au Mali constituent une
"force totalement incapable" qui "n'a pas été à la hauteur", a affirmé le 9
avril un haut responsable du Pentagone, Michael Sheehan. Une déclaration qui
coïncide avec le début du retrait officiel de l'armée française engagée sur le
terrain. « À ce stade, la force de la Cedeao n'est capable de rien. C'est une
force totalement incapable, cela doit changer », a critiqué Michael Sheehan, le
conseiller du secrétaire à la Défense pour les opérations spéciales et conflits
de basse intensité, lors d'une audition au Sénat. La force africaine est
constituée d'environ 4 300 soldats de pays membres de la Cedeao, notamment du
Togo, du Sénégal, du Bénin, du Ghana, du Niger, de la Sierra Leone, de Côte
d'Ivoire et du Burkina Faso, auxquels s'ajoutent 2 000 militaires tchadiens (non
membre de la Cedeao) et quelque 4 000 soldats français. Le responsable du
Pentagone a en revanche salué l'opération française, qui a été selon lui «
absolument excellente ». « Les Français ont réagi très vite et ont très
rapidement repoussé Aqmi au-delà du fleuve Niger. Ils ont repris le contrôle des
villes du Nord », a déclaré Sheehan. « Maintenant la France est en train de se
concentrer sur la traque des membres d'Aqmi et leur élimination du champ de
bataille », a-t-il observé.






"Force parallèle"




Trois
mois après le début de son intervention militaire, le 11 janvier, la France a
retiré cette semaine ses premières troupes du Mali. « Il est logique que,
progressivement, on se retire. Mais on le fait lentement, de manière pragmatique
et claire », a souligné, le 9 avril, le ministre français de la Défense,
Jean-Yves Le Drian. « A la fin de l'été », a-t-il dit, les soldats français
seront moins de « 2 000 et puis progressivement on finira par un ensemble qui
tournera autour de 1 000 pour une durée un peu plus importante. » [...]