REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 10 AVRIL 2013

10 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 10 AVRIL 2013







SÉCURISATION : l'armée lance l'opération "Gnahoun" à l'ouest




 





L'Inter, Fraternité Matin –

L'armée ivoirienne a décidé de passer à l'offensive pour sécuriser l'ouest, une
région en proie à une instabilité chronique, depuis le déclenchement de la crise
ivoirienne. Avec l'appui des forces étrangères présentes sur le territoire
ivoirien, notamment les casques de l'Onu, et la force de l'opération Licorne,
les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) sont présentement dans la
région ouest pour procéder au lancement de l'opération dénommée ''Gnahoun''.
Ainsi, du 09 au 11 avril 2013, ces militaires seront présents dans la région du
Cavally, pour la mise en place effective du plan destiné à contrer les assauts
des assaillants, mais également à les traquer jusque dans leur dernier
retranchement, pour enrayer totalement, sinon minimiser l'insécurité à l'ouest.
Selon un communiqué de presse dont copie nous est parvenue, et qui présente le
programme des trois jours de travaux, les localités de Guiglo, Bloléquin,
Toulépleu sont concernées par l'opération ''Gnahoun'', et au delà, toute
la zone frontalière avec le Libéria voisin. Déjà, hier mardi à Guiglo, les
militaires ont procédé à une présentation succincte de l'opération, suivie d'une
rencontre avec la troupe au poste de commandement de Toulepleu, et une visite à
un poste avancé des FRCI. Ce mercredi 10 avril, le Général Soumaïla Bakayoko,
chef d'état-major de l'armée ivoirienne, sera rejoint par ses homologues de
l'Onuci et de la force Licorne. Les trois commandants effectueront des visites
de travail à des postes de commandement et les postes avancés de Diboké et
Tinhou dans le département de Bloléquin. Il sera également procédé, ce même
mercredi, à la remise de matériel d'habillement, de campement, de couchage et
d'ameublement (HCCA), au bataillon de sécurisation de l'ouest (BSO).




 




 





Commissariat du 17e arrondissement  : Des individus non identifiés mettent le
feu




 





Fraternité Matin, Le Nouveau Courrier, L'Intelligent D'Abidjan  –


Impacts de balles sur le mur, douilles éparpillées à même le sol, des vitres
brisées par les balles, et le poste d'accueil, complètement calciné. Les traces
des individus non identifiés sont bien visibles dans la cour du commissariat de
police du 17e arrondissement. Cette attaque est la troisième du genre, après
celle d'octobre 2011, et celle intervenue dans la nuit du 4 au5août2012etquiaeu
pour bilan : trois éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci)
tués. Fort heureusement, cette fois, on ne déplore aucune perte en vie humaine.
A en croire un lieutenant qui était de permanence, l'opération qui a duré
environ un quart d'heure a démarré à 21 heures 06 minutes. Alors qu'il portait
son treillis dans un bureau situé à droite du poste d'accueil, il a entendu deux
coups de feu, qui ont été suivis de rafales. Puis, ces éléments qui tenaient un
récipient contenant un liquide inflammable, ont allumé le feu. Qui a ravagé tout
ce qui se trouvait dans le poste de police. L'opération a été menée, selon les
policiers, par des fusils de type AK 47 ou kalachnikovs. Un habitant d'une cour
voisine du commissariat dit avoir vu ces hommes, de sa chambre, descendre d'un
taxi de la commune de Yopougon (couleur bleue). Il soutient qu'ils étaient trois
et que l'un d'entre eux tenait un bidon. Après avoir mené sans résistance leur
opération, ils se sont fondus dans le quartier. Juste après leur départ, les
policiers venus en renfort à leurs collègues du 17eme arrondissement ont
transféré tous ceux qui étaient détenus au violon, au 16e arrondissement. Où,
des chars de l'opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci), ont été
déployés, pour renforcer les patrouilles, à en croire la porte-parole de
l'Onuci, Sylvie Van Den Wildenberg, jointe par téléphone, en fin de soirée.




 




 





Inza Diomandé (Cei) : "Nous réitérons notre appel à l'apaisement"




 





Fraternité Matin –

Après
quatre jours de campagne, la Commission électorale indépendante constate qu'il
il y a une bonne ambiance dans l'ensemble. Il s'agit, comme vous le savez, de
197 communes et de 31 régions. Il faut donc relativiser les quelques cas
d'échauffourées signalées çà et là. C'est tout le sens de l'appel à une campagne
apaisée lancé par le président de la Cei avant son ouverture. La Cei réitère cet
appel à tous les candidats sur l'ensemble du territoire.




 




 





Les recommandations du CNP pour la couverture médiatique




 





CNP / Fraternité Matin, L'Intelligent d'Abidjan -

Dans le cadre de la couverture de la campagne et du scrutin des élections
municipales et régionales du 21 avril 2013, le Conseil National de la Presse
(Cnp) invite la presse nationale et étrangère à l'observation scrupuleuse des
dispositions légales et professionnelles suivantes qui régissent le secteur :




 




Au
titre de la loi,




 




Le
délai d'insertion du droit de réponse de tout candidat ou toute per- sonne
intéressée mis en cause dans un quotidien est ramené à vingt-quatre (24) heures
suivant sa réception et dans le prochain numéro pour les autres périodiques ; La
publication de sondages ou d'estimations de vote est interdite, la Commission
électorale indépendante (Cei) étant seule habilitée à proclamer officiellement
les résultats provisoires des élections ;




La
publication d'écrits injurieux, diffamatoires, attentatoires à l'honorabilité et
à la considération des candidats et de leurs soutiens est interdite ;




 




La
publication d'écrits de nature à porter atteinte à la sûreté de l'État, à la
stabilité des institutions républicaines ou de nature à inciter à la haine sous
toutes ses formes est interdite ;




 




Au
titre des règles professionnelles ;




 




-La
publication d'informations rigoureusement vérifiées ;




Le
traitement équitable et équilibré des activités des candidats de la même
circonscription électorale ; La neutralité et l'impartialité de l'organe de
service public, dans les débats électoraux ;




 




Le
Cnp rappelle que la violation des prescriptions susmentionnées, mais également
de l'ensemble des règles professionnelles non expressément énumérées par le
présent communiqué est passible des sanctions prévues par les textes législatifs
et réglementaires en vigueur. Aussi, invite-t-il les entreprises de presse et
les journalistes à une couverture médiatique professionnelle des élections
couplées à venir.




FAIT
À ABIDJAN,




LE 05
AVRIL 2013




POUR
LE CONSEIL NATIONAL DE LA PRESSE




LE
PRÉSIDENT





RAPHAËL LAKPE




 




 





Attention à la violence !




 





Fraternité Matin -

Des
affiches déchirées à Tanda. Propos vifs à Treichville entre le maire sortant,
Albert François Amichia et son adversaire, Cissé Ibrahim. Accusation à Koumassi
entre partisans de N'Dohi Yapi Raymond et Cissé Ibrahim Bacongo. Selon un
quotidien de la place, Dagobert Banzio, candidat aux Régionales dans le Cavally,
serait menacé de mort. Se sentant sûrement mise à l'index, l'adversaire directe,
Anne Désirée Ouloto, dans une déclaration, s'est insurgée contre cette
accusation. La violence est-elle en train de s'inviter dans la campagne
électorale ? Lors des législatives de décembre 2011, des violences avaient
émaillé la campagne. Le ministre délégué à la Défense avait effectué le
déplacement à Grand-Lahou où 3 personnes avaient été tuées par des tirs de
roquette. Le Conseil constitutionnel avait invalidé les résultats dans la
circonscription de Bonon pour des cas de violences. Lors des législatives
partielles de février 2012, les violences dans la même circonscription avaient
amené la Commission électorale indépendante (Cei) à y reprogrammer l'élection
des députés. Le bon déroulement des législatives partielles de février 2013
avait ouvert les portes de l'espoir. Dans son message à l'ouverture de la
campagne, le président de l'institution chargée d'organiser les élections avait
appelé les uns et les autres au calme. ''Chers frères et sœurs, la Commission
électorale indépendante est pleine- ment consciente de l'enjeu de ces scrutins
et surtout de la sensibilité née de l'effervescence particulière qu'elle
engendre. Elle voudrait compter sur vous pour mener durant ses quinze jours, une
campagne électorale pacifique, empreinte de tolérance, d'esprit de convivialité
et de respect de l'adversaire pour permettre aux électeurs de se rendre le jour
du scrutin dans les bureaux de vote avec assurance et sérénité'',
avait-il
dit. Cet appel est-il tombé dans des oreilles de sourds ?




 




 





Agir vite et maintenant !




 




Le
Nouveau Réveil -

L'insécurité, ce n'est pas seule ment à l'ouest. Abidjan égale ment est
concernée par ce phénomène qui inquiète beaucoup les Ivoiriens. Surtout en cette
période d'élections où dans certains quartiers de la capitale économique, des
gens sont obligés de dormir d'un seul œil. Ces quartiers à haut risque sont bien
connus. Pour ceux qui les ont oubliés, qu'ils sachent que le feu couve, pour
l'heure, à Koumassi, Treichville et, à un degré moindre, à Attécoubé. Tous ceux
qui vivent dans ces localités ont peur. Ils vivent la peur au ventre. Parce
qu'ils ne savent pas de quoi demain sera fait. Parce qu'ils ont été déjà mordu
par le serpent de la crise postélectorale. Normal donc que ces hommes et ces
femmes craignent le petit ver de terre des élections locales. Quoi de plus
juste. Quand ils vivent quotidiennement les agressions verbales, les
intimidations et, malheureusement, les agressions physiques. Tout cela au nez et
à la barbe des autorités compétentes. Motus et bouche bée. Muettes comme une
carpe. Un encouragement implicite à ceux qui croient être des intouchables. Et
continuent de dicter leur loi à la population. Qui décident où doit se lever le
soleil dans ces quartiers et où il doit se coucher. Tout le monde finalement en
a marre. Les uns attendent le bout du tunnel. Les autres ont les yeux rivés vers
le gouvernement. Le chemin de croix est encore long. Il faut sauver Koumassi,
Treichville, Attécoubé et les autres. Le feu couve.




 




 





Irruption du tribalisme dans la campagne électorale : KKB appelle à un vote
ethnique




 





L'Expression –


Kouadio Konan Bertin, Président de la Jeunesse du PDCI-Rda, est en campagne pour
le compte des candidats de son parti. Mais à Diogonéfla, le député de
Port-Bouët  a appelé la population à choisir leur maire sur la base de l'ethnie.
Ces propos de l'élu national ont été rapportés par le confrère Le Nouveau
Réveil, dans sa livraison d'hier. [...]




 




 





KOUMASSI : un commando tente un enlèvement dans le staff de N'Dohi. La
population se soulève, des prisonniers




 





L'Inter -

Le
quartier Divo, commune de Koumassi, a connu une animation particulière, très tôt
hier mardi matin. Cinq éléments se réclamant de la Direction de la police des
stupéfiants et de la drogue (DPSD) ainsi que de la Direction de la surveillance
du territoire (DST) ont fait une descente dans ce quartier, vers 5 heures du
matin. Objectif, procéder à l'arrestation du nommé Ouattara Azoum, président du
Mouvement national des jeunes du grand nord de Côte d'Ivoire (MNJGN-CI) et
membre influent du staff de campagne du candidat Raymond N'Dohi Raymond pour les
municipales à Koumassi. Mais, les policiers qui se sont rendus au domicile du
président du MNJGN-CI, s'étant montrés incapables de présenter un mandat, les
populations n'ont pas manqué de se soulever. Celles-ci ont constitué, en un
temps record, une sorte de bouclier humain pour faire échec à ce qu'elles ont
vite qualifié de tentative d'enlèvement. Comme un essaim d'abeilles, les
populations ont envahi, spontanément, les agents pour éviter qu'ils embarquent
leur leader. La foule devenue très menaçante, deux (02) des cinq (05) agents ont
pris la poudre d'escampette quand les autres ont échoué entre les mains des ''insurgés''.
D'ailleurs, c'est sous très bonne escorte que les trois agents moins veinards
ont été conduits à la gendarmerie. Joint par téléphone en début d'après-midi
pour mieux comprendre cette triste situation, le porte-parole du Mouvement
national des jeunes du grand nord, Koné Yssouf, a évoqué une attitude
d'intimidation. «Les malheurs de notre président ont commencé depuis qu'il a
annoncé, au cours d'une conférence de presse, le soutien du MNJGN-CI au candidat
N'Dohi du Pdci. Il a été enlevé par des inconnus avant de se retrouver à la
Garde républicaine. On croyait ces méthodes d'un autre âge révolues, mais voilà
qu'elles refont surface
», a-t-il regretté. Au moment où nous mettions sous
presse, nous avons tenté de joindre le principal acteur de ce feuilleton ; en
l'occurrence Ouattara Azoum, mais son portable n'a pas décroché. Pas plus que
les texto que nous lui avons envoyés n'ont eu de suite favorable pour aider à
éclairer l'opinion sur cette ''tentative d'enlèvement'' qui défraie la
chronique des faits divers dans la commune de Koumassi.




 




 





Koumassi / Traoré Adjaratou Fatiga, DDC de Bacongo : ''N'Dohi recrute des jeunes
à Yopougon et Adjamé pour empêcher les élections'




 





L'Intelligent d'Abidjan, Soir Info, Le Patriote, Nord-Sud -

La
campagne électorale pour les municipales démarre dans la violence à Koumassi.
C'est Mme Traoré Adiaratou Fatiga, la directrice de campagne du candidat du Rdr
qui donne l'information. Elle a animé le mardi 9 avril 2013, une conférence de
presse au cours de laquelle elle a fait état de plusieurs cas d'agression des
partisans du ministre Cissé Bacongo provenant des hommes du maire sortant N'Dohi
Raymond. La conférencière a cité le cas de Séry Zago Sylvain qui a été passé à
tabac, le lundi 8 avril par des jeunes proches du candidat du Pdci. En plus de
cela, ceux-ci, à l'en croire, s'en sont pris le dimanche dernier, au podium
roulant de la caravane de Cissé Bacongo tout en bastonnant les filles qui s'y
trouvaient. Par ailleurs, la directrice de campagne a fait remarquer que les
hommes de N'Dohi Raymond ont perpétré des actes de violences pour faire porter
le chapeau à Cissé Bacongo. Ils ont accusé le candidat du Rdr d'avoir voulu
enlever l'un des responsables de sécurité du maire sortant répondant au nom de
Zoum alors que cet homme avait eu maille à partir avec la direction des drogues
et stupéfiants qui l'a plusieurs fois fait perquisitionner. «Nous sommes au
courant de tous leurs agissements et même du recrutement des jeunes issus des
communes de Yopougon, d'Adjamé et de bien d'autres communes, dans le seul but de
semer le désordre. Ils ne veulent pas aller aux élections. Nous allons les
pousser à y aller et ils seront battus proprement», a-t-elle déclaré. Quid de
l'agression de la vieille Ma Traoré, collaboratrice du candidat Adou Assalé par
le ministre Bacongo ? «Cette dame qui est ma tante nous a empêché d'installer
nos bâches. Personne n'a porté main sur elle. Bacongo n'était pas sur les lieux.
Est-ce que le ministre peut monter des bâches ?», s'est-elle interrogée. Avant
de signaler que le candidat du Rdr milite pour des élections apaisées à
Koumassi. Raison pour laquelle il a choisi une femme comme directrice de
campagne.




 




 




Le
forum des religieux prie pour les candidats de Koumassi




 





L'Inter -

Le samedi 05 Avril 2013 à eu lieu dans la Cour Secondaire Méthodiste de
Koumassi, une prière œcuménique pour la paix à l'initiative Forum religieux pour
la Réconciliation et la paix de Koumassi (FOREP- KO). Les guides religieux ont
exhorté, à cet effet, les candidats aux élections municipales d'être humble. A
cette prière étaient présents les candidats N'dohi Yapi Raymond, Cissé Bacongo
Sérikpa André. Ce dernier a demandé à ses aînés d'enterrer la hache de guerre
pour le bien-être de la commune. Pour sa part, l'Imam Bakayoko a prôné la paix
autour des candidats en leur disant d'être francs dans leurs messages envers les
populations. Quant au pasteur Agnero, il a souhaité que les candidats battent
campagne dans une atmosphère sereine. Il a été suivi par le pasteur Ando Eugène,
qui a demandé aux candidats de mettre un terme aux fausses promesses.




 




 




Le
Bélier Jeannot Ahoussou (Candidat Rhdp) : «Le 21 avril, nous allons faire un
festin d'Aloco»




 





Soir Info -

Me
Jeannot Kouadio- Ahoussou, le candidat du Rhdp était le lundi 08 avril 2013 à
Didiévi, sa ville natale dans le cadre de la campagne pour les régionales dans
le Bélier. Comme on pouvait s'y attendre, l'accueil réservé à l'ex-chef de
gouvernement était à la hauteur de sa personnalité mais aussi et surtout de sa
notoriété et l'estime qui lui sont voués par les populations. La mobilisation
était donc grande comme à Toumodi et à Tiébissou où la délégation du candidat du
Rhdp est passée depuis l'ouverture de la campagne. « Ne vous laissez pas
distraire par certains candidats, le conseil régional est une véritable
opportunité à saisir pour Didiévi... Avec mes relations mais aussi avec l'appui
des présidents Bédié et Ouattara, je vais vous apporter le développement
»,
a déclaré Jeannot Ahoussou. Avant d'inviter ses populations à voter massivement
pour lui le jour du scrutin. Il a déroulé les grands axes de son programme
portant notamment sur les infrastructures routières, l'école mais aussi la
santé, l'électrification rurale et de nouveaux programmes agricoles. Convaincu
de sa victoire, le candidat du Rhdp a chahuté son adversaire : « le 21 avril,
nous allons faire un festin d'Aloco
». Le rival de Jeannot - Ahoussou se
nomme Arthur Kouassi-Aloco. [...]




 




 





Bataille pour le contrôle du Cavally / Anne Ouloto s'insurge contre les
accusations du camp Banzio : ''C'est une manœuvre pour ne pas reconnaître les
résultats du prochain scrutin''




 





L'Intelligent d'Abidjan, Soir Info, Le Patriote, L'Expression -

La
bataille entre les frères et alliés politiques du Rhdp pour la conquête de la
région du Cavally prend une tournure peu enviable. Hier, par presse interposée,
le camp Banzio se disait menacé de mort. La menace proviendrait de miliciens
impliqués dans la récente attaque de l'Ouest. Pour la candidate du Rdr qui
rivalise avec Dagobert Banzio, ces révélations du camp Banzio ont un autre
objectif : préparer les esprits à ne pas reconnaître les résultats de l'élection
s'ils étaient en faveur de la ministre candidate. '' Madame Anne Désirée Ouloto,
Ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, candidate
à l'élection régionale du 21 avril dans le Cavally, s'insurge contre de telles
pratiques anti-démocratiques et met en garde contre toute manipulation à
l'effet, certainement et de toute évidence, de ne pas reconnaitre les résultats
du prochain scrutin tant attendu par nos braves populations'', a déclaré Anne
Ouloto dans une brève note dont nous avons reçu copie. Elle poursuit en
dénonçant un manque de fair-play du candidat du Pdci-Rda qui selon elle, mène
une campagne injurieuse et calomnieuse à l'endroit des proches de l'adversaire
qu'elle est, en l'occurrence Madeleine Oulaï du Pdci. ''Par ailleurs, je dénonce
les propos injurieux et malsains, pleins de haine et de violence, proférés par
Monsieur Dagobert Banzio, à chacune de ses sorties, à l'endroit de l'Honorable
Madeleine Oulaï, député PDCI-RDA de Bloléquin, qui refuse de se joindre à sa
mascarade'', a fustigé Anne Ouloto Désirée.




 




 





Taï / Le ministre Banzio corrige la candidate du Rdr : «Quand on ne connaît pas
sa région, on ne peut prétendre la diriger». Le candidat du Pdci-Udpci met le
maire de Taï au pas




 




Le
Nouveau Réveil -


Dagobert Banzio, le candidat du Pdci-Udpci et de la société civile à l'élection
régionale du Cavally, a animé son 3ème meeting, hier, depuis l'ouverture
officielle de la campagne. Après Toulepleu, c'est le département de Taï qui a
accueilli le ministre Banzio et sa délégation. Cette visite a été marquée par un
accueil triomphal des populations avec à leur tête, le directeur local de
campagne, le député Déhé Paul, et la chefferie de Taï. C'est la place publique
située devant La Poste qui a abrité la rencontre d'échanges entre les
populations et l'illustre hôte. A cette occasion, le délégué départemental Pdci
de Bloléquin, Dagobert Banzio, a présenté à ses parents son projet et ses
ambitions pour le développement de la région. Mais non sans faire montre de sa
bonne connaissance de la région du Cavally afin d'amener ses parents à ne pas se
tromper sur leur choix le jour des élections. «Pour parler de quelque chose,
il faut bien le connaître. Pour ceux qui ne le savent pas, nous avons 17 cantons
dans notre région. Celui qui ne sait pas cela n'est pas d'ici. Donc, il ne peut
pas diriger notre région. On ne peut pas composer une liste et ignorer à Taï, le
canton Oubi et Gného, par exemple. Même à Toulepleu, d'où est originaire la
candidate du Rdr, il y a 3 grands cantons. Mais allez-y voir sur sa liste. Le
canton Nidrou n'est pas représenté. Cela n'est pas normal pour une élection de
développement
», a-t-il dénoncé. «Si vous ne connaissez pas votre peuple,
votre culture, je ne sais pas ce que vous pouvez lui apporter. Il faut savoir ce
qu'on est pour savoir ce qu'on veut pour pouvoir concevoir un programme.
»,
a-t-il ajouté. Après avoir démonté la liste de la candidate du Rdr, le candidat
Banzio a attiré l'attention de ses parents sur un fait grave. «Rappelez-vous,
étant élu président du Conseil général, Hubert Oulaye n'a pas dirigé le Conseil
parce qu'il était ministre. Et il a mis quelqu'un d'autre. Vous avez vu les
résultats. Eh bien, c'est ce que Anne Ouloto veut faire. Elle veut le Conseil
pour le donner à une autre personne. Parce qu'elle ne pourra pas le diriger. Et
cette personne qu'elle veut mettre est le 3ème conseiller sur sa liste. Cela est
grave. Imaginez-vous, ma femme qui est de Bassam, à sa place, c'est moi qui vais
aller diriger le Conseil régional, alors que Aka Aouélé est là. Il faut qu'on se
respecte. Vous avez dans la région des enfants compétents qui sont là. Ceux qui
font cela, je ne sais pas ce qu'on leur a donné, mais moi, je ne peux jamais me
laisser acheter au détriment du développement de ma région
», a t il affirmé.
Face à ses parents de Taï, le ministre Banzio Dagobert s'est dit déçu de son
aîné, le maire sortant de la commune, le ministre Gnonkonté Désiré, par ailleurs
candidat du Pdci à l'élection municipale. Il a dit ne pas comprendre que ce
dernier, à qui il a permis d'être ministre, puisse s'adonner à un jeu trouble.
Notamment, jouer contre les intérêts du candidat du Pdci aux régionales. «Ce
jeu-là est un faux jeu et il n'ira nulle part. Dites-lui d'arrêter de jouer à ce
jeu. La question du développement, si tu joues avec, va te rattraper. Il ne
s'agit pas d'avoir de petites prébendes. On te donne de l'argent et tu oublies
tes parents. Il y a un proverbe de chez nous qui dit : quand tu es orphelin, ne
suis pas ton orteil, mais ton doigt !
» [...]




 




 





Violences à Treichville : Le Pdci et le Rdr s'accusent mutuellement. Les deux
partis portent plainte




 





Soir info, Le Démocrate, L'Inter, Fraternité Matin, Nord-Sud -

A
Treichville entre le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) et le
Rassemblement des républicains (Rdr), la tension est montée d'un cran à une
dizaine de jours de l'élection municipale. Louis Ballet, le Directeur de
campagne du candidat du Pdci, François Albert Amichia a accusé, mardi 9 avril
2013,le« cheval »du Rdr à cette élection, Cissé Ibrahim dit Aladji, de créer un
climat de « violence » et de poser « des actes de vandalisme »
dans la commune. Il a dressé, au cours d'une conférence de presse à la
Permanence du Pdci à Treichville, « un chapelet de méfaits » que le
candidat du parti présidentiel ou ses partisans auraient posé dans la commune.
Louis Ballet a accusé Cissé Ibrahim de l'avoir menacé au téléphone, pendant la
pré-campagne, en lui disant qu'il enverrait des éléments des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) s'il n'arrêtait pas d'insulter son groupe
ethnique. Le collaborateur de M. Amichia a informé qu'après sa plainte au 2ème
arrondissement de Treichville, M. Cissé n'a pas répondu à la convocation. Le
conférencier, assisté de juristes, a indiqué que le candidat du Rdr a menacé des
personnes comme le Secrétaire de section de l'Union pour la démocratie et la
paix en Côte d'Ivoire (Udpci), la présidente locale du Rassemblement des femmes
républicaines (Rfr) et d'autres personnes pour leur soutien à son adversaire. «
Le jour de l'ouverture de la campagne pendant que nos partisans collaient nos
affiches à 3 heures du matin, Cissé Ibrahim a foncé avec son véhicule sur eux
», a-t-il encore accusé Cissé Ibrahim. « Nous avons estimé que trop,
c'est trop. Devant cette violence orchestrée, voulue, commanditée, nous avons
perdu notre sourire
», a fait savoir M. Ballet, annonçant avoir porté
plainte, mardi 9 avril 2013, au commissariat du 2ème arrondissement à
Treichville. Présents à la conférence, Me Amoakon Adou et Me Kouamé Ashanti, de
la cellule juridique du candidat Amicha, ont confirmé la plainte. « Cissé
Ibrahim veut ériger notre quartier en camp retranché (...). Nous ne sommes pas
des caïds. Nous sommes des démocrates
», a martelé Louis Ballet, informant
avoir commis Me Abou Tuo, huissier de justice, pour faire le Procès verbal (Pv)
de constat.





Contactée, la cellule communication du candidat du Rdr a rejeté toutes ces
accusations. Le collaborateur de Cissé Ibrahim que nous avons eu au téléphone
accuse plutôt les partisans d'Amichia François de déchirer les affiches de son
adversaire. Notre interlocuteur de nous informer que M. Cissé venait de porter
plainte au commissariat du 29ème Arrondissement à Biafra. La raison ? Des
proches du maire sortant auraient détruit des affiches de 12m2 du candidat du
Rdr dans ce quartier.




 




 





Vives tensions à Bangolo : Le préfet appelle au calme




 





Soir Info -

La
campagne pour les municipales et régionales a pris une certaine tournure dans la
région de Bangolo au point d'aboutir à des altercations entre des candidats et
leurs partisans. Pour circonscrire ces déviations, Gbané Mahama, le préfet de ce
département a invité les différents candidats à une séance de travail à son
bureau, le 9 avril 2013.Aussi les a-t-il invités à calmer le jeu pendant cette
campagne et à cultiver un esprit de respect mutuel. « C'est vrai que ces
élections ont un enjeu majeur. Mais ce n'est pas le moment de créer la psychose
au sein des populations. Cela nous inquiète car cette région a trop souffert.
Partout dans la ville on apprend que des candidats se sont battus. D'autres
rumeurs annoncent même la guerre. Vraiment, ceci ne nous fait pas plaisir », a
dénoncé le premier responsable administratif de Bangolo. Avant de faire cette
sévère mise en garde : « Si cette situation ne change pas, nous allons prendre
des mesures idoines car l'Etat en a les moyens. Celui qui ne veux pas cultiver
la paix se verra retirer de ces élections », a martelé le préfet Gbané. Pour
leur part, les différents candidats ont exprimé leurs inquiétudes face à
l'utilisation d'éléments des forces armées par des candidats pour leur
protection.




 




 





GAGNOA / Guikahué charge les candidats du Rdr : "C'est faux, le président
Ouattara n'a envoyé personne"




 





L'Inter -

En
manager averti, le ministre Maurice Kacou Guikahué, délégué départemental du
Pdci à Gagnoa, par ailleurs directeur central de campagne des candidats du vieux
parti sur l'ensemble de la région du Goh, a donné son «onction», le
samedi 6 avril 2013 et dimanche 7 avril 2013, à ses poulains dans le but de
rafler tous les postes électifs au soir du 21 avril. Devant un parterre de
personnalités du parti dans la région et face à des militants de Gagnoa et
Diégonéfla, gonflés à bloc et déterminés à créer la surprise générale, le numéro
2 du secrétariat du Pdci a tenu à les rassurer. «Des gens se promènent pour
dire qu'Alassane Ouattara les a choisis pour développer Gagnoa. Alassane
Ouattara est le président de tous les Ivoiriens. Ils disent que Ouattara va leur
donner l'argent pour travailler et réaliser son programme de développement.
Malheureusement, ils ignorent qu'un président a son gouvernement pour réaliser
son programme. C'est pourquoi, je vous demande de ne pas écouter ceux qui
pensent que c'est seulement avec eux que Ouattara peut travailler. C'est faux.
Parce que si c'était le cas, Ouattara allait simplement les nommer. Donc qu'ils
laissent le nom du président. Qu'ils parlent d'eux-mêmes
», a-t-il asséné.
Non sans avoir invité les populations à voter pour ses «produits».




 




 





Des affiches de campagne du Dr Arsène Ouattara sabotées




 





L'Inter -

Dans
la nuit du lundi 8 au mardi 9 avril 2013, des personnes non identifiées ont
cassé des pancartes et déchiré les affiches de campagne du candidat de la liste
«Cocody Nouveau», le Dr Arsène Ouattara. Le staff de campagne du Dr Arsène
Ouattara que nous avons joint au téléphone nous a dit ne pas être surpris. En
effet, selon M. Kouakou Kouassi Puvani, chargé des élections du candidat, son
équipe ne se laissera pas distraire. « Nous demeurons sereins et demandons aux
autorités de prendre toutes les dispositions pour sécuriser la campagne
électorale. De toutes les façons, les populations de Cocody savent qui a été
depuis longtemps dans leur quotidien, ils savent donc qui choisir le 21 avril
2013», a-t-il soutenu.




 




 





Côte d'Ivoire / Boycott des élections locales : le FPI opte pour les SMS !




 




Le
Patriote, L'Intelligent d'Abidjan -

«
Militants, militances du FPI, Pro-Gbagbo, le moment est encore une fois venu
pour que nous démontrions aux yeux du monde que notre parti compte plus de monde
que tout autre parti en Côte d'Ivoire. Pour cela ne vote pas car le taux
d'abstention est notre victoire. Si tu veux que Gbagbo soit libéré, ne vote pas.
Envoie ce SMS à tous les pro-Gbagbo que tu connais. S'il te plaît n'arrête pas
la chaine. Merci », c'est le contenu du message expédié aux détenteurs des
téléphones mobiles dont votre serviteur en a reçu copie, dans la soirée du lundi
08 Avril.




Le
parti de Laurent Gbagbo qui ne participera pas au scrutin du 21 avril prochain,
se donne tous les moyens, pour gagner la bataille du taux de participation. Ce
moyen de communication, survint a, après, les conférences de presse, les
sensibilisations, et les déclarations dans les médias proches de leur parti.
Avec tous ses moyens que se donnent, les ex détenteur de l'exécutif ivoirien,
prouve là, la détermination du FPI à la remise totale en causes de tous en Côte
d'Ivoire.




 




 




Le
Gouvernement hausse le ton / Kandia Camara : «Tous ceux qui seront arrêtés
seront jugés et condamnés»




 





Soir Info, L'Inter, Le Nouveau Courrier, Nord-Sud, L'Expression, Le Jour plus,
Notre Voie  -

«
Toux ceux qui seront arrêtés, seront jugés et condamnés. Ils répondront de leurs
actes devant la justice (...) Tout auteur d'acte portant atteinte à la bonne
marche de l'école, s'expose à la rigueur de la loi. Par ailleurs, tout est mis
en œuvre pour garantir le droit de ceux qui veulent aller au travail. C'est
pourquoi j'invite les directeurs régionaux et départementaux, les chefs
d'antenne pédagogique, les chefs d'établissements et les inspecteurs de
l'enseignement préscolaire et primaire à prendre les dispositions utiles pour
assurer la sécurité des personnes et des biens, en rapport avec les préfets et
sous-préfets et informer en détails, la hiérarchie de l'évolution de la
situation sur le terrain », a tapé du poing sur la table, à son cabinet, au
Plateau, Kandia Camara, ministre de l'Education nationale et de l'enseignement
technique, relativement à la grève de dix jours qu'observe, depuis le lundi 8
avril 2013, l'Intersyndicale du secteur Education/formation (Isef). « En
moyenne, dans le primaire, la grève est suivie à 40% et à 25% dans le
secondaire. Le calendrier des examens qui commence par les épreuves sportives,
le 15 avril, le Cepe en mai et, le Bepc et le Bac en juin, ne va pas changer »,
a-t-elle ajouté. Pour la ministre, la plus belle fille ne peut donner que ce
qu'elle a. C'est pourquoi, le Gouvernement consent à honorer tous les
engagements pris, comme il a déjà commencé. « En l'espace de sept mois, nous en
sommes à la sixième grève, pour des revendications portant sur le paiement des
engagements pris par le Gouvernement d'alors, en 2007 vis-à-vis du secteur
Education/formation (...) Aussi bien pour la bonification indiciaire des
instituteurs que pour les effets financiers du reclassement, les 25% restants
seront payés en 2014 pour porter à 100% le taux d'exécution des engagements pris
par l'Etat. C'est la même proposition qui a été faite par le Gouvernement aux
autres corps de métiers et ils ont accepté. Pourquoi pas les enseignants ?
Quelle est leur motivation ? Pour l'heure, ce sont au total 45,9 milliards de
nos francs qui ont été dégagés pour le seul secteur de l'Education/formation.
Tout ce qui est demandé, ce sont des accessoires de salaire. Nous allons
continuer le dialogue comme l'a dit le Premier ministre, en recevant les
enseignants, vendredi dernier », a relevé Kandia Camara qui n'a pas manqué de
soutenir que par le passé, des salaires de grévistes ont subi des ponctions,
faisant allusion à l'exigence de l'Isef concernant le reversement des
prélèvements effectués, fin mars 2013 pour fait de grève en février dernier. «
Celui qui ne travaille pas n'a pas droit au salaire », a-t-elle laissé entendre.
[...]




 




 





Front social / Grève des enseignants : La Ces-ci appelle au dialogue




 





L'Intelligent d'Abidjan -

La
Coordination des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (CES-CI) a fait un
point de presse, hier mardi 9 avril 2013, au Musée national, au Plateau pour
donner sa position sur deux sujets importants, à savoir l'arrêt des cours dans
les établissements publics secondaires et primaires publics et les réformes qui
ont court à la Mutuelle générale des agents et fonctionnaires de Côte d'Ivoire
(Mugefci). Coulibaly Mahassane Adama, coordonnateur de la Ces-ci, dont la
structure n'est pas membre de l'Isef (International syndical de l'éducation et
de la formation), donc ne participant pas au mouvement de grève, a manifesté ses
regrets quant aux fonctions faites sur les salaires des enseignants. Ponctions
ayant conduit à ladite grève. Il a exhorté le gouvernement à revenir sur cette
mesure surtout que certains membres de la Ces-ci ont été malencontreusement
frappés alors qu'ils n'étaient pas concernés. Son mouvement plaide pour la
poursuite du dialogue surtout que selon lui, des avancées notables ont été
faites lors des négociations du vendredi dernier, avec le Premier ministre. Et
de citer pêle-mêle le paiement des indemnités (320 millions de FCFA) d'études
surveillées 2009-2010 ; le paiement des indemnités rétributives aux logements
des instituteurs ; le paiement de 25% au titre du reclassement ; le paiement des
titres des stagiaires...Ces acquis doivent être consolidés selon lui, par la
négociation pour le bien de tous. Concernant les reformes à la Mugefci,
Coulibaly Mahassane a donné un satisfecit total au gouvernement et au Comité de
gestion de la mutuelle. «Il s'agit de réformes démocratiques, efficaces et
salutaires qui remettent le mutualiste au cœur de cet instrument de solidarité
sociale», a-t-il assuré. La Ces-ci adhère pleinement à cette restructuration et
d'ailleurs donne son assentiment à la liste Solidarité qui a fait acte de
candidature pour les élections à venir.




 




 




Le
siège du midd assiégé par des gendarmes et des policiers




 





Soir Info -

Le
Siège du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd),
situé à Marcory « Hibiscus » est assiégé, depuis le lundi 8 avril 2013, par des
éléments de la gendarmerie et de la police nationale. Selon des sources
concordantes, le siège du syndicat des instituteurs a été pris d'assaut par les
éléments de ces deux corps de l'armée aux premières heures du lundi 8 avril
2013. Si certaines sources affirment que les éléments ont pris position autour
du bâtiment abritant le siège aux environs de 4 h, d'autres, par contre,
indiquent qu'ils sont arrivés à 6 h du matin. Toujours est-il que depuis le
lundi 8 avril, les responsables du Midd n'ont plus accès à leur siège. Vu la
situation, il n'est donc pas bon, en ce moment, d'être responsable du Midd.
L'ayant sûrement compris, ils se sont tous terrés en lieu sûr. L'un des
responsables que nous avons joint par téléphone a indiqué que la lutte pour la
liberté syndicale continue et qu'ils n'entendent pas baisser les bras, tant que
le gouvernement ne revient pas sur sa décision. Celui-ci a profité pour dresser
le bilan des deux jours de grève. Selon lui, au deuxième jour de la grève (Ndlr
mardi 9 avril 2013), le débrayage est suivi à 90 %. L'objectif, a-t-il précisé,
est d'atteindre les 100 % de ferme- ture et surtout de convaincre tous leurs
camarades de la pertinence de la lutte. Il est bien de noter que depuis le lundi
8 avril 2013, les syndicats membres de l'intersyndicale sont en grève pour pro-
tester contre des « arrestations arbitraires de syndicalistes, des mutations et
des ponctions illégales sur les salaires ». D'où le slogan de la grève de 10
jours renouvelable de façon tacite « salaire coupé, école coupée ».




 




 





Gagnoa : pénurie d'eau courante : Les populations appellent l'Etat au secours




 





Soir Info -


L'eau, cette nécessaire denrée qui maintien l'homme en vie est de plus en plus
rare aujourd'hui, à Gagnoa, la capitale de la région du fromager. En effet,
depuis environ un mois, les populations de cette ville sont régulièrement
confrontées à de sérieux problèmes d'eau potable. Cependant, si dans certains
quartiers de la cité comme Babré, Garahio, Soleil et Dioulabougou, l 'eau
courante y est servie par intermittence, c'est-à-dire à certains horaires bien
déterminés, notamment entre minuit et 3 heures du matin, ce n'est pas le cas
dans d'autres secteurs tels que la Sogéfia, le quartier millionnaire, Dianka, le
Cafop, le Lycée Professionnel... Dans ces quartiers, l'eau est recueillie une
fois par semaine. Et, c'est parfois le contingent de l'Onuci basé dans la ville
qui ravitaille les populations des quartiers y compris les élèves-maîtres
(stagiaires du cafop) et les internes du lycée professionnel en eau potable.
Approché, un des techniciens de la Sodeci nous a confié que la pénurie d'eau
sous le fromager est due à la vétusté des installations. "Les installations
sont très vieilles aujourd'hui. Elles devraient avoir tout au plus une durée de
vie de cinquante ans. Malheureusement la tuyauterie de la ville est au-delà en
ce moment. Elle est vraiment vétuste aujourd'hui
." a-t-il confié. Ne pouvant
plus supporter cette souffrance, les populations de Gagnoa ont demandé à l'Etat
de leur venir en aide pour régulariser la question de l'eau dans cette cité.