Édition de 7H00 du Mardi 09 Avril 2013   |  BBC Afrique

 Selon notre
correspondante en Côte d'Ivoire, un commissariat a été attaqué hier soir dans la
commune de Yopougon à Abidjan. Des tirs nourris ont été entendus en milieu de
soirée. Ce n'est pas le premier incident du genre. Ces derniers mois, plusieurs
commissariats ont été ciblés. Les autorités attribuent ces attaques aux
partisans du président déchu ivoirien Laurent Gbagbo en détention à la Cour
pénale internationale de La Haye au Pays Bas. 

Édition de 6H30 du Mardi 09 Avril 2013   |  RFI

La plupart des cours
n'ont pas pu être assurés dans les écoles publiques de Côte d'Ivoire. Hier, les
enseignants ont arrêté le travail pour dix jours. Ils réclament toujours des
augmentations de salaire, deux mois après l'échec de précédentes négociations
avec le Gouvernement. Les syndicats ont donc décidé de reprendre la grève hier.

Stanislas Ndayishimiye
: Satisfaction pour l'ISEF, l'intersyndical du secteur
éducation-formation, selon un de ses responsables environ 80% des écoles
primaires, des collèges, des lycées et établissements techniques et
professionnels sont restés fermés, hier. C'est la reprise d'une grève suspendue
en février dernier. Un mouvement social réactivé après l'échec des discussions
vendredi avec le Gouvernement. L'Intersyndical réclament entre autres : une
régularisation salariale depuis juin dernier au moment où la Côte d'Ivoire a
atteint le point d'achèvement de l'initiative des pays pauvres très endettés,
signifiant une réduction de sa dette. Une promesse faite par le régime précédent
de Laurent Gbagbo qui avait déjà débloqué la moitié des 28 milliards FCFA dû aux
personnels de l'enseignement public. L'ISEF demande le paiement des 14 milliards
restant avant la fin de cette année. Le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan
n'a promis que la moitié, l'autre moitié l'année prochaine. Ce que la centrale
syndicale refuse. Selon l'ISEF, sept enseignants ont été arrêtés hier lors du
premier jour de grève.

Stanislas
Ndayishimiye, Abidjan, RFI.