REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 09 AVRIL 2013

9 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 09 AVRIL 2013







Côte d'Ivoire : Les nuits sans barrages...




 





(Koaci.com – 09 avril 2013) -

C'est
L'évolution du moment, et il m'aura fallu plus d'une semaine de constatation sur
le terrain pour vous en ramener le constat tant on a eu du mal à y croire, les
barrages nocturnes des forces de l'ordre tant décriés ont disparu.




En
effet, et cela avait été annoncé au lancement du Centre de Coordination et de
Décisions opérationnelles (CCDO) en mars dernier, les arrêts intempestifs sur
des check point tenus par des éléments de l'armée ou de la police bien souvent
plus concentrés à racketter qu'assurer la sécurité ne sont plus déployés sur les
grands axes de la capitale économique ivoirienne. La voix est donc libre et
cette nouvelle donne d'une réalité perturbait l'image de la Côte d'Ivoire et la
tranquillité de ses habitants par les tracasseries permanentes qu'elle
engendrait, pour l'heure se conjugue au passé.




Ce
lundi soir, 23h, pour notre dernière ballade avant d'attester du fait, d'Angré à
Port Bouet, pas un seul barrage rencontré. Seules des patrouilles mixtes police
Onuci et des brigades de gendarmerie avec des véhicules bleus tout neufs, seront
croisées dans la circulation.




 




Par
ailleurs, crise économique ou effet de "on est mieux chez soit devant la télé",
nous constaterons qu'Abidjan est de plus en plus calme, tranchant avec son
rythme d'antan qui en avait fait pourtant sa réputation voire son attrait.
Espérons désormais qu'il n'y aura pas d'entrave à ce qui pourrait ressembler à
une satisfaction d'un grand ensemble de la population.




 




 




Côte
d'Ivoire : Grève "illimitée" dans l'enseignement public




 





(Xinhua – 09 avril 2013) -

Plusieurs établissements publics d'enseignement primaire et secondaire sont
restés portes closes lundi à Abidjan suite à un arrêt de travail des enseignants
qui annoncent une grève "illimitée" pour protester contre une ponction sur leurs
salaires décidée par le gouvernement pour fait de grève. Dans les communes de
Yopougon et d'Adjamé, les salles de classe des établissements publics étaient
désespérément vides, les enseignants ayant largement suivi le mot d'ordre
"salaires coupés, école coupée", a constaté un journaliste de Xinhua.




Les
écoliers qui devaient reprendre les cours après près de deux semaines de congés
ont regagné leurs domiciles, ayant constaté l'absence de leurs enseignants. Des
enseignants qui tentaient d'avoir accès aux salles de cours ont été empêchés par
leurs camarades grévistes. Selon des sources syndicales, au moins six
enseignants grévistes ont été arrêtés lundi à Abidjan pour "trouble à l'ordre
public". Les enseignants observent cette grève "illimitée" jusqu'à satisfaction
de leurs revendications à l'appel de l'Intersyndicale du secteur
éducation-formation (Isef), un regroupement de plusieurs syndicats du primaire
et du secondaire.





L'Intersyndicale réclame le remboursement des ponctions effectuées sur le
salaire de 49 000 enseignants par le gouvernement suite à une grève de cinq
jours courant février.  Le mot d'ordre de grève a été lancé après des
discussions infructueuses vendredi avec le Premier ministre, Daniel Kablan
Duncan.




 




 





Guerre au Mali : Avant le déploiement du bataillon logistique ivoirien, Soumaila
Bakayoko prévient, « ça coûte cher »




 





(Koaci.com – 09 avril 2013) -

Le
coût du financement du bataillon logistique des Forces républicaines de Côte
d'ivoire qui sera déployé dans le nord du Mali est reste inconnu. Dès que ce
sujet est abordé, il est aussitôt balayé du revers de la main, comme c'est le
cas avec le ministre de la Défense auprès du président de la république.




En
attendant la fixation de la date de départ du bataillon logistique ivoirien au
Mali, nombreux sont les Ivoiriens qui certainement voudraient avoir une idée du
coût du financement des 235 soldats FRCI qui effectueront le déplacement de
Bamako. « Ils ne sont pas encore partis. Pour le moment je ne saurai rien dire.
Quand ils partiront, je vous donnerez les chiffres, » a déclaré Paul Koffi Koffi
en réponse à une question d'un confrère qui voulait avoir une idée du coût
financier de cette opération.




 





Certainement que le ministre de la Défense auprès du président ivoirien a voulu
être prudent en donnant une telle réponse. « Nous ne cherchons pas à savoir
combien coûte ceci, combien coûte cela pour nos soldats. Ce que nous donnons
déjà est suffisamment cher. C'est notre propre vie que nous donnons. Si je vous
dis tout de suite qu'un vêlera coûte 32 francs, vous allez trouver que c'est
cher, mais ce n'est pas cher face à l'ennemi, face au terroriste. Il ne doit pas
avoir de limitation de moyens par rapport à cela. Ça coute cher c'est vrai, la
défense coûte chère, je n'en disconviens. Nos soldats sont prêts, » a pour sa
part déclaré, le chef d'Etat major de l'armée ivoirienne, Soumaïla Bakayoko
semant du coup le doute dans l'esprit des ivoiriens avec cette réponse.




 




Par
ailleurs, tous les deux remercient les partenaires de la Côte d'ivoire pour
leurs contributions à la formation des FRCI. [...]