REVUE DE PRESSE DU MARDI 09 AVRIL 2013

9 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU MARDI 09 AVRIL 2013







Sécurisation de l'ouest : Frci, Licorne et Casques bleus au front




 





Fraternité Matin –


Lancée le 2 avril dernier, l'opération de l'ouest baptisée «Gnahoun» va prendre
d'autres allures demain mercredi et jeudi prochain. Le chef d'état-major général
des Frci, le général de corps d'armée Soumaïla Bakayoko, accompagné du colonel
Vincent Giraud, commandant des forces française, la Licorne et celui des Casques
bleus de l'Onuci, le général Iqbal Asi, seront en personnes sur le terrain.
L'opération «Gnahoun», qui signifie maillants en Yacouba, a été
conjointement menée par les Frci et les forces impartiales présentes en Côte
d'Ivoire, en vue de la sécurisation de la frontière ivoiro-libérienne longue de
400 km. «Désormais, elle devient une opération de contrôle de zone
permanent»,
confie un officier des Frci. A partir de maintenant,
explique-t-il, les forces vont se déployer tout le long de la frontière. Il
précise que la force française Licorne et la force onusienne apportent un appui
logistique aux Frci. «C'est le moment d'aseptiser la zone. Ceux qui attaquent
et endeuillent l'ouest en auront pour leur compte
», annonce l'officier.




 




 





Hamed Bakayoko au Liberia : Retombées positives d'une mission




 




Le
Patriote

- Une délégation conduite par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de
la Sécurité, Hamed Bakayoko, a eu, vendredi dernier, une rencontre au sommet
avec les autorités libériennes, l'Opération des Nations-Unies en Côte
d'Ivoire(ONUCI) et la mission des Nations-Unies au Libéria (Minul). Lors de
cette visite d'amitié et de travail, il y a eu des rencontres de haut niveau. Et
les discussions ont tourné autour des questions sécuritaires et humanitaires de
part et d'autre, des deux frontières. Du point de vue sécuritaire, des
dispositions ont été prises. Le ministre Hamed Bakayoko a obtenu une plus grande
implication des autorités militaires libériennes. Pendant la rencontre, les
différentes parties ont reconnu qu'il y a eu un relâchement et elles ont promis
redoubler de vigilance de sorte à pouvoir étouffer dans l'?uf, toute velléité
d'attaques. Outre ce point, le collaborateur du président Alassane Ouattara a
obtenu des autorités libériennes, l'extradition de certains ex-combattants,
mercenaires et miliciens impliqués dans le meurtre des sept Casques bleus. La
procédure d'extradition est en cours et les concernés seront bientôt à Abidjan.
Pour mettre un terme aux attaques récurrentes à la frontière, en rapport avec
l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire(ONUCI) et la Mission des
Nations-Unies au Libéria (MINUL), la décision a été prise de renforcer le
dispositif sécuritaire. Dans la même perspective, il a été décidé que la grande
commission mixte ivoiro-libérienne tienne une réunion avant la fin du mois de
juin prochain. La délégation ivoirienne conduite par Hamed Bakayoko a terminé sa
visite chez la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf. A ces avancées, il
faut ajouter la bonne nouvelle de la réouverture de la frontière au niveau de
trois provinces : Canton Grand Gedeh, River Gee et Conté de Nimba. Les échanges
avec la délégation ivoirienne se sont étendus jusqu'aux leaders locaux et aux
chefs de communautés de la frontière. Objectif, permettre de mieux mener la
lutte contre les attaques qui surgissent de part et d'autre. A cet effet, une
réunion conjointe est envisagée en vue de sensibiliser les populations sur les
conséquences des attaques récurrentes. [...]




 




 





Yopougon-Niangon : Le commissariat du 17ème  attaqué, hier




 




Le
Nouveau Réveil, L'Inter, L'Expression, Le Nouveau Courrier -

Le Commissariat du 17ème arrondissement, dans le quartier Niangon dans la
commune de Yopougon, a été à nouveau attaqué, hier, entre 20 heures et 21
heures, a-t-on appris de diverses sources. Des riverains ont indiqué qu'il
s'agissait d'une attaque à la kalachnikov. D'autres ont dit avoir entendu
détonner des armes lourdes. Toujours est-il que les tirs sont survenus après une
coupure d'électricité qui avait plongé le quartier dans le noir. Était-ce donc
une attaque préméditée ? A-t-elle fait des victimes ? Aucune précision n'était
disponible au moment où nous mettions sous presse. Les circonstances des coups
de feu restaient encore à éclaircir. Des riverains avançaient la piste d'un
échange de coups de feu entre des braqueurs et des éléments de la police, aux
alentours du commissariat. D'autres prétendaient une attaque contre le
commissariat venue de l'extérieur. Des manœuvres d'intimidation en pleine
campagne électorale ? Difficile de le dire. Surtout que le même commissariat
avait déjà été attaqué en août de l'année dernière.




 




 





Va-t-on vers une autre crise postélectorale ?




 




Le
Nouveau Réveil -

La question pourrait donner des frayeurs. Et paraitre exagérée. Et pourtant,
c'est maintenant qu'il faut la poser. A peine débutée, la campagne des élections
locales a été émaillée d'escarmouches, samedi et dimanche derniers. A
Port-Bouët, le maire sortant, Aka Anghui, a dû délocaliser le lieu du lancement
de sa campagne, dimanche. Prévue pour se tenir au stade de Gonzagville, et alors
même que tout avait été réglé au niveau de la municipalité, le stade lui a
finalement été refusé. Il a été occupé, à la dernière minute, par ses
adversaires. Ce qui a obligé «la vieille mère», comme on l'appelle, à
squatter l'espace de la boulangerie du grand marché, avec la bénédiction des
riverains de l'immeuble contigu. C'est du moins, ce qu'a révélé le comité
d'organisation de la campagne de la maire du Pdci. Des véhicules du cortège «Aka
Anghui
» auraient même été endommagés, obligeant l'équipe de sécurité à se
mettre sur les dents, au cas où. L'incident en soi est tout un symbole. Aka
Anghui, en effet, a été le ddc du président Alassane Ouattara dans sa commune en
novembre 2010. A ces municipales du 21 avril, elle se présente comme le porte
étendard du Rhdp. au demeurant, des incidents similaires ont été déplorés,
ailleurs. À Koumassi, commune voisine de Port Port-Bouët, ce sont des partisans
du ministre Cissé Bacongo, selon nos informations, qui sont allés perturber, 10
minutes durant, la manifestation de l'autre candidat du Pdci, N'dohi Raymond. Un
cortège de plusieurs dizaines de véhicules de campagne ont joué du klaxon,
rendant inaudible le meeting dans le camp N'dohi Raymond et provoquant
l'interruption de la cérémonie. Et sur les réseaux sociaux, on pouvait lire
qu'un conseiller municipal de n'dohi Raymond a pris une gifle du candidat
adverse. A Attécoubé, on a carrément frôlé l'affrontement. Le candidat du Pdci,
Danho Paulin, maire sortant, a dû, lui, dissuader ses partisans qui
s'apprêtaient à répondre du tac au tac, aux actes de provocation d'autres jeunes
au service d'un autre candidat du Rhdp qui, eux, n'avaient pas trouvé mieux à
faire que de démonter les bâches du candidat Pdci. La campagne, à l'intérieur du
pays, a connu des endroits chauds également. Comme à Agnibilékrou où l'on a
déploré un blessé. Le roi, Nanan Agnini Bilé II, a dû faire jurer les différents
candidats sur le trône royal. Signe que l'autorité traditionnelle a pris très au
sérieux ces prémices de violence. On sait toujours où elle commence, mais on ne
sait jamais où peut finir une         violence, dit on. (...). Des tentatives de
semer le trouble de la part de motocyclistes du camp rival ont été signalés à la
place Félix Houphouët-Boigny de Guiglo, à l'occasion, samedi, du meeting du
candidat Pdci Dagobert Banzio, dans le Cavally. Et il ne s'agit, là, que des
couacs qui ont été signalés. D'autres pourraient bien ne pas l'avoir été. Si
l'on admet que les mêmes signes provoquent les mêmes effets, il est à craindre
que de tels dérapages ne fassent boule de neige et qu'ils ne conduisent à des
situations de frayeur. D'autant plus que la campagne n'en est qu'à ses débuts.
Et qu'aussi, ce ne sont pas les interpellations qui ont manqué. Du Président du
Pdci Henri Konan Bédié, au président de la commission électorale indépendante
(cei), Youssouf Bakayoko, en passant par les secrétaires généraux, Alphonse
Djédjé Mady et Amadou Soumahoro, tous, ont, d'une même voix, appelé à une «compétition
apaisée
». Une compétition qui, d'ailleurs, se déroule globalement entre
partis alliés au sein de la même famille politique : le Rassemblement des
houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Si elles sont légitimes,
les ambitions politiques ne devraient donc pas aboutir à des passions aveugles,
génératrices de conflits. Faut-il les minimiser et les prendre pour des
broutilles ? Surtout pas ! Car, alors, ce serait faire la politique de
gribouille et laisser la porte ouverte à de sérieuses brouilles. Peut-être,
faudrait-il imposer un code de bonne conduite aux candidats. A commencer par le
discours. Du genre à distinguer entre allogène et autochtone. Ces allusions,
porteuses de frustrations, pourraient amener à des frictions, et donner lieu à
des fractures ou réveiller de vieux démons. C'est connu : le ton fait la
chanson.




 




 





Région du Cavally : En campagne pour les régionales, Banzio, menacé de mort




 




Le
Nouveau Réveil –

La menace fait froid dans le dos. L'ancien ministre du commerce, Dagobert
Banzio, candidat aux régionales dans le Cavally et en campagne depuis samedi
dernier, a réuni hier, les membres de son équipe pour leur porter une bien
effrayante nouvelle. Selon le candidat du Pdci, un attentat se préparerait
contre sa personne et contre ceux de son staff. Il a dit tenir cette information
inattendue de ce qu'il a appelle «un haut responsable du pays». Par qui,
la tête de la tête de liste du Pdci est-elle mise à prix ? Eh bien, par des
miliciens se réclamant de l'ex-chef milicien, Oulaï Tako, surnommé tarzan de
l'ouest et récemment tué à Bloléquin lors des affrontements avec les Frci, alors
que des miliciens avaient attaqué le village de «Petit Guiglo». Ses partisans
soupçonneraient l'ancien ministre et cadre de la région, d'avoir fourni des
renseignements sur leur chef. Ainsi ciblé, l'ex-ministre Dagobert Banzio, par
ailleurs député, attend des autorités administratives, politiques et
sécuritaires qu'elles fassent barrage à ce funeste complot. Reste une énigme :
qui se cache derrière ces prétendus miliciens ? La seule certitude, c'est que le
candidat du Pdci semblait et semble encore, bien lancé, selon nos sources, dans
cette course pour la conquête du conseil régional. Ces menaces, qui tombent à ce
moment précis de la campagne électorale, favorisent toutes les hypothèses, y
compris celles de mains occultes. Pourtant voulue fraternelle par tous les
états-majors des formations politiques en lice, la compétition électorale semble
plutôt tourner à la frayeur quelques jours seulement après le lancement de la
campagne. Pourvu que le «vivre ensemble» finisse par l'emporter. Et que
le pire ne soit jamais sûr.




 




 





Elections régionales dans l'Agnéby-Tiassa : le convoi d'un candidat attaqué




 




Le
Démocrate, Le Jour plus -

Le
podium-car comprenant des majorettes de l'équipe de campagne d'Edi René,
candidat indépendant au conseil régional de l'Agnéby-Tiassa, a été attaqué dans
la nuit de dimanche par un groupe de jeunes, se réclamant d'un autre candidat,
au niveau du village d'Aboudé-Kouassikro. Selon des témoignages, cet acte a été
commis par quelques jeunes qui se sont attaqués au convoi dans le village par la
grande voie bitumée. Pour eux, la candidature d'Edi René n'est pas la bienvenue
dans leur fief. Cette attaque aurait fait un blessé léger parmi les partisans du
candidat. Rappelons que les élections des conseillers régionaux dans cette
circonscription, mettent aux prises quatre candidats, dont deux indépendants.




 




 





REGIONALES ET MUNICIPALES : Des actes de vandalisme déplorés à Zuénoula




 





L'Inter -

Les campagnes de sensibilisation pour des élections apaisées menées
particulièrement par la Commission électorales indépendante (CEI) et la société
civile sont-elles tombées dans les oreilles de sourds à Zuénoula ? En tout cas,
cette question mérite d'être posée. En effet, il nous a été donné de constater
le samedi 6 et le dimanche 7 avril 2013, que des affiches de certains candidats
étaient soit déchirées, soit purement emportées par des inconnus. Au grand
désarroi des candidats qui ont beaucoup investi dans cette stratégie de campagne
de proximité. Cependant, malgré ces actes d'incivisme, la campagne bat son
plein. Sur sept candidats en lice pour la mairie de Zuénoula, deux candidats à
savoir Zan Bi Goï Ferdinand, mairie RDR sortant et le candidat indépendant Yao
Clément, sont les plus visibles sur le terrain. Dès l'ouverture de la campagne,
leurs staffs multiplient les rencontres avec les différentes communautés vivant
à Zuénoula, pour les amener à adhérer à leurs projets. Pendant que Zan Bi Goï
met en exergue son bilan qu'il juge largement positif et qui fera de lui le
prochain maire, Yao Clément, lui, demande à la population de lui accorder son
suffrage pour donner un nouveau visage à la ville de Zuénoula, avec un accent
particulier sur les infrastructures routières et l'électrification rurale.




 




 





Bélier / Des posters déchirés, des chaises refusées au camp Arthur Aloco




 





Soir Info -

En
dépit de la volonté des deux candidats en lice aux régionales dans le Bélier
d'organiser des élections ''apaisées et civilisées'' la bataille fratricide qui
oppose les candidats Ahoussou Jeannot, candidat Rhdp et Arthur Alocco, candidat
indépendant, tous deux issus du Pdci, a abordé un nouveau virage à l'entame de
la campagne. La parfaite illustration de ce nouveau duel sur le terrain aura été
le constat à divers endroits de la ville de Toumodi, de posters géants des
différents candidats déchirés. Le comble, c'est ce qui s'est produit le samedi 6
avril 2013 à Assakra (Toumodi). Dans ce petit village, les chaises préalablement
louées par le camp d'Arthur Aloco pour être utilisées lors du meeting, sont
restées introuvables la veille. Même dans les villages environnants aucune
chaise de location n'était disponible pour le camp d'Arthur Alocco qui a dû
déployer des moyens supplémentaires pour s'en procurer à Toumodi (chef-lieu de
région). L'information a été donnée par Docteur N'dri Antoine, Directeur local
de campagne (Dlc) du candidat indépendant. Le Dlc s'est insurgé contre un
comportement « peu catholique » et a recommandé le fair-play sur le terrain.




 




 





Port-Bouët : Les loubards s'en prennent au QG de campagne du Dr Emmou




 





Soir Info, LG Infos -

Ce
sont près d'une dizaine de loubards avec, en mains des gourdins, qui s'en sont
pris le week-end dernier, au Qg de campagne du Docteur Emmou Sylvestre, candidat
indépendant aux élections municipales du Port-Bouët. Selon les témoins qui ont
assisté à la scène, ''ce sont des personnes très excitées descendues de deux
taxis qui ont, en quelques minutes, tout saccagé sur leur passage avant de
s'engouffrer dans les mêmes véhicules et quitter les lieux en trombe'''.
Aussitôt joint par téléphone, le candidat indépendant, a-t-il jugé ''regrettable
qu'un tel acte se produise pour ces élections qui selon lui, devraient être est
un pont de rapprochement entre les Ivoiriens». Puis, de résumer l'attaque. «On
nous attaque pour rien. Nos affaires ont été détruites mais, nous irons jusqu'au
bout car, personne ne pourra nous intimider'', a- t-il conclu. Ces faits,
faut-il l'indiquer, ce sont déroulés le vendredi 5 avril 2013, soit à 24 heures
de l'ouverture officielle de la campagne électorale. C'était à l'occasion du
premier meeting du médecin qui a eu pour cadre le stade de Gonzaqueville, en
présence de milliers de personnes. Lors de cette rencontre avec les populations
qui avaient à leur tête des chefs traditionnels, celui qui se définit comme
''l'enfant de Port-Bouët'', à déroulé son programme de campagne comprenant
plusieurs axes. Au nom donc du ''mouvement des enfants de Port-Bouët'', dont il
est tête de liste, l'homme politique également bien connu dans le milieu du
show-biz ivoirien, a promis d'apporter ''le changement vrai dont à besoin les
habitants de Port-Bouët qui ''vivent depuis 33 ans, dans une paupérisation
totale''.




 




 





Koumassi : Le RDR toujours dans la violence




 





Notre Voie -

Dix 
bâches  pleines  de monde dressées sur un parking  du  quartier  Sicogi  1  non
loin  de  l'hôpital  général  de Koumassi.  Des  véhicules  de l'ONUCI 
stationnés  de  part et d'autre de l'arène. Des soldats  pakistanais  assurent 
la sécurité  de  la  manifestation marquant  le  lancement  de  la campagne  du 
candidat  Adou Assalé.  Selon  des  témoins, des  partisans  du  candidat Cissé 
Bacongo  du  RDR  ont tenté  de  semer  le  cafouillage mais  les  soldats  de 
l'ONUCI auraient  fait  front.  La  veille (vendredi  dernier),  les mêmes 
partisans  du    candidat  du  RDR  avaient  tenté  de poser  leurs  bâches 
sur  le même  site  malgré  l'autorisation  dûment  accordée  par  la Mairie à
Adou Assalé de faire son  meeting  sur  ce  site  du parking de la Sigogi 1. «
C'est depuis une semaine que nous avons  décidé  d'organiser  le lancement  de 
la  campagne du candidat Adou Assalé ici à la Sicogi 1. (...) C'est toujours
comme  ça  avec  eux.  Dès qu'ils  (les  partisans  de Bacongo,  ndlr) 
apprennent que  nous  devons  avoir  une manifestation,  ils  se  précipitent
pour dresser leurs bâches  à  l'endroit  où  nous  avons prévu d'organiser notre
manifestation  pour  nous  pousser à  la  confrontation.  Mais  à chaque  fois, 
nous  avons  plié nos  affaires  pour  aller  faire notre  meeting  ailleurs. 
Cela fait  trois  fois  maintenant (quartier RDA, Sicogi 2 et au quartier 
Agouti).  Mais,  cette fois-ci,  nous  avons  dit  non. Koumassi  appartient  à 
ses habitants.  Chacun  est  libre d'occuper un espace avec une autorisation. 
Et  nous  avons eu  l'autorisation  de  la  Mairie d'occuper  ce  parking  »,  a
expliqué  M.  Dao  Aboubacar, président  de  la  jeunesse d'Adou Assalé. 
Finalement  tout  est entré en ordre.




 




 





Municipales à Yopougon : Un complot se prépare contre Doukouré Moustapha




 




Le
Mandat -

La cérémonie de réconciliation et de paix de l'Association des Amis de la
Diaspora, dont le parrain est autre que Dr Doukouré Moustapha, candidat du PDCI-
RDA à l'élection municipale du 21 avril 2013, prévue pour les samedi 13 et
vendredi 19 avril à la Place FIGAYO de Yopougon, de 14 h à 18 h, risque de ne
pas se tenir. Selon les informations en notre possession, le conseil municipal
manœuvrerait pour son annulation et accorder ledit lieu de la manifestation à un
autre candidat. Ce, à travers un arrêté municipal qui se prépare pour atteindre
cet objectif. Et pourtant, cette structure a eu deux autorisations municipales
pour la tenue cette cérémonie, depuis le 26 mars dernier. Différentes
autorisations signées des mains de M. Oulaye Firmin, secrétaire général de la
mairie et de M. Kouamé Arthur Lezou, Commissaire de police, chef de service. Par
cette décision fantaisiste, ce serait le bâtisseur de la cité de la joie qui est
directement visée. Un véritable complot qui ne dit pas son nom. Puisque, le
candidat des populations de Yopougon, le choix de la raison et du renouveau de
la commune, par cette importante rencontre dédiée à la réconciliation et à la
paix attendait faire une vraie démonstration de force à quelques jours de la fin
de la campagne et ce, à 48 heures du scrutin. Vivement que cette injustice soit
déjouée.




 




 





KKB à Oumé et Diégonefla : « Donnez les communes aux autochtones ainsi on évite
les histoires »




 




Le
Nouveau Réveil -

«Mais
qui fait la libation quand on se retrouve pour débuter une cérémonie ? Il y a
beaucoup de chefs, mais ce n'est pas tous les chefs qui font la libation. Ce
sont les chefs de terre qui font la libation. Même si vous êtes nombreux, si tu
n'es pas chef de terre, tu ne fais jamais de libation. Les chefs de terre, ce
que les blancs appellent maires. Donc, est ce qu'on peut choisir Kouadio Konan
Bertin pour faire la libation là où il n'en a pas le droit ? Même si mes parents
Baoulé sont nombreux dans cette région du Gôh, ce n'est pas pour cela que je
vais dire que je veux faire la libation, que je veux être maire. Si le Pdci
choisit partout des Baoulé pour être maires ou présidents de conseils régionaux,
ce n'est plus un parti des Ivoiriens, c'est un parti des Baoulé. Houphouët n'a
pas créé le Pdci Rda pour qu'il soit le parti des Baoulé. Il l'a créé pour que
tous les Ivoiriens de toutes les régions aient leur bonheur dans le Pdci Rda.
C'est pourquoi, à Oumé le Pdci a choisi une femme Gouro, Kakou Lou Akoissi
Brigitte, à Diégonéfla, on a choisi Bagrou qui est chef de terre, à Gagnoa, on a
choisi Dozo Dayoro et c'est comme ça partout où le Pdci fait ses choix pour la
mairie pour que, comme chez les blancs, quand les gens vont venir, ils vont
faire la libation. S'il y a d'autres postes, comme député, puisque maintenant
les choses évoluent, on peut les partager. Parce que si on ne choisit pas le
chef de terre pour faire la libation, on n'aura jamais la paix entre nous. Et
c'est cette vision que le Pdci a toujours eu c'est pour cela que nous n'avons
pas eu de guerre en Côte d'Ivoire quand on était aux affaires. Dès que nous
avons été bousculés, la Côte d'Ivoire n'a plus eu la paix. Donc pour que la Côte
d'Ivoire ait la paix, et connaisse le développement, choisissez le Pdci
».




 




 





Guémon / Aoua Touré lance sa campagne à Duékoué : «Le développement n'est pas
une affaire d'ethnie»




 




Le
Nouveau Réveil –

Dés le dimanche dernier, de nombreux militants, sur leur moto ou à bord de leur
véhicule, sont allés réserver un accueil chaleureux à l'entrée de la commune de
Duékoué à leur candidat qui revenait d'Abidjan. Aoua Touré, tête de liste Pdci
pour les élections régionales du Guémon, après cet engouement, pouvait imaginer
aisément la soif de ses partisans impatients de le retrouver afin de procéder au
lancement officiel de sa campagne, le lundi 8 avril 2013, à la place Félix
Houphouët-Boigny. Le doyen, face à une population cosmopolite, a vite fait des
précisions : «L'avenir de nos enfants dépend de ce que nous ferons du Guémon
que le président Alassane Ouattara nous a laissé. Nous avons été très touchés
par la guerre. Vous pouvez compter sur nous. Par rapport à ce que les gens
disent, ce n'est pas une question d'ethnie. Au Conseil régional, il y a trop de
choses à faire. Si les autres frères et sœurs sont compétents, ils viendront
travailler avec nous
», a-t-il laissé entendre. Plus loin, il ajoute: «S'il
y a des problèmes dans le Guémon, c'est parce que nous ne nous entendons pas.
Lorsque nous serons aux affaires : nous allons composer avec tout le monde car :
nous aurons laissé la politique derrière nous pour le développement
». A
cette première sortie, le candidat Aoua Touré s'est voulu peu prolixe.
Cependant, le "lion du Guémon", "le bâtisseur", a eu le soutien effectif du
maire de Bangolo, aimé Guiri, de la présidente nationale des femmes de l'Udpci,
Dié Bonao Céline, des délégués Pdci de Bangolo et de Kouibly, Dolly Emmanuel et
Dr Guéi Massa. Il faut noter la participation des chefs coutumiers, religieux,
des femmes, des jeunes. La partie festive a été assurée par Affou Keita, Nguess
Bon Sens et Pahin Lenou.




 




 





Rdr-Pdci : guerre déclarée




 





Soir Info -

«Municipales
et régionales / Lancement de campagne samedi / Le Rdr déjà maître du terrain
»
; « Ouverture de la campagne électorale/ Le Pdci frappe fort (...) » ou
encore « Guiglo, Koumassi, Attécoubé / Le Pdci-Rda n'a pas cédé aux
provocations du Rdr
». Ces titres, en manchette de deux journaux proches des
deux grands partis de la coalition au pouvoir, lundi 8 avril 2013, traduisent
éloquemment que la bataille entre alliés du Rhdp pour les municipales et
régionales couplées du 21 avril 2013, est plus qu'engagée. Il ne serait pas
exagéré de parler d'une guerre déclarée entre le Rassemblement des républicains
(Rdr) et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci). Ces deux principales
formations politiques de la coalition au pouvoir, n'ont pu accorder leurs
violons avant d'aller à la conquête des électeurs. Les partis d'Alassane
Ouattara et d'Henri Konan Bédié ne sont pas parvenus à un consensus dans de
nombreuses communes et régions. C'est donc en rangs dispersés qu'ils vont à ces
élections locales après que plusieurs tentatives de conciliation ont échoué.
Comme pour montrer que ces élections opposent des ''frères ennemis'', le Pdci
n'a pas hésité à sanctionner ceux de ses militants qui se sont mis sur des
listes du Rdr, son allié. [...]




 




 





Elections municipales et régionale : Appel aux militants et sympathisants du FPI




 




Notre
Voie, Le Temps, LG Infos -

Hier,
11 décembre 2011, tu es resté chez toi, sans prendre part au scrutin législatif,
duquel le pouvoir Ouattara, craignant sa débâcle, avait exclu ton parti, le
Front populaire ivoirien. La suite, on l'a vue. Désert électoral. Honte aux
usurpateurs qui souffrent et traineront encore pendant longtemps leur
illégitimité. Le Fpi a été très fier de toi et t'en félicite.





Aujourd'hui, le Front populaire ivoirien te demande à nouveau de t'abstenir de
participer aux prochains scrutins locaux parce que ton parti en a été exclu. Le
Fpi a été exclu pour avoir demandé l'application stricto sensu de la résolution
2062 de l'ONU et la mise en place d'une CEI consensuelle qui, dans un contexte
normalisé et apaisé, organise des élections transparentes et justes. Le pouvoir
Ouattara a refusé ces demandes. Tu as participé à des élections présidentielles
sans désarmement avec tout le nord du pays régenté par des rebelles. La suite,
tu la connais. Tu as été évincé du pouvoir et tu te retrouves dans l'opposition.




Pour
reconquérir le pouvoir d'Etat, tu dois refuser ces élections truquées dont on
connait déjà les résultats. Abstiens-toi donc d'y participer de quelque manière
que ce soit, ni de façon personnelle et indépendante, ni en soutenant l'un des
nôtres ou un autre dans cette voie. Ces élections ne te concernent en aucune
manière. Fais passer le message autour de toi et tiens-toi prêt pour les mots
d'ordre du parti en vue des luttes et combats à venir. Courage à toi. Je sais
pouvoir compter sur toi.




 




Pour
le Front populaire ivoirien





Miaka Ouretto Sylvain





Président par intérim




 




 





Aka Ahizi Daniel, président du PIT: "Nous sommes désormais le parti de
l'opposition"




 




Le
Mandat -

Faire
du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) le premier parti de l'opposition
démocratique d'ici à 2014. Tel était le but dans lequel s'inscrivait la
conférence de presse qu'a animée ledit parti, samedi dernier, à son QG sis à
Adjamé 80 logements. En effet, il était question de parler du positionnement du
parti, de ses perspectives et l'avenir dudit parti. Elu au 4è Congrès du PIT en
janvier dernier, le DR Aka Ahizi Daniel, a réitéré ses remerciements avant
d'ajouter que le bilan politique du PIT depuis sa création reste fragile. Pour
les pers- pectives, le président du parti de la clé a annoncé que le PIT sera
désormais un parti comme les autres, et aura sa place dans les débats et
activités politiques. Aka Ahizi après avoir salué le Président de la République
pour tous les chantiers ouverts, a souhaité que cela ne s'arrête pas et que cela
s'achève comme prévu. Il a, par ailleurs, décrié la souffrance des Ivoiriens
qui, pour lui, attendaient plus au vu des promesses de campagne faites par le
président Ouattara « (...) nous nous joignons à ces milliers d'Ivoiriens qui
s'interrogent sur ce qu'est devenu toutes les promesses faites par le président
Ouattara. Entreprendre et redorer l'image de la Côte d'Ivoire est une bonne
chose mais se préoccuper de la condition de vie de l'ivoirien doit être une
priorité (...) »
a-t-il souligné. Selon Aka Ahizi Daniel, le rapprochement
des populations et des cultures ivoiriennes doit être une priorité pour le
gouvernement. « C'est pour moi l'occasion d'appeler tous les Ivoiriens et
ivoiriennes, épris de paix et de justice, à adhérer à cette nouvelle vision
politique, celle du ''PIT NOUVEAU'' afin de bâtir la Côte d'Ivoire ensemble »
,
a-t-il conclu.




 




 





RÉCONCILIATION NATIONALE / Kouadio Konan Bertin à Banny : "Faites asseoir
Rhdp et Lmp pour qu'ils se parlent...""C'est comme ça que nous aurons la paix"




 





L'Inter –

L'honorable député Kouadio Konan Bertin (KKB), par ailleurs président de la
jeunesse du Pdci Rda, a fait des propositions concrètes concernant la
réconciliation nationale et la paix. Face aux populations d'Oumé, le dimanche 7
avril dernier à la mairie, KKB a déploré en Côte d'Ivoire le fait que depuis la
mort du père fondateur, le président Félix Houphouët-Boigny, aucun de ses
successeurs n'a pu consolider le climat de paix sociale en Côte d'ivoire. «Le
président Félix Houphouët-Boigny a construit ce pays dans la paix, et il nous a
enseigné la paix. Mais depuis sa mort, le bilan des uns et des autres c'est les
palabres
», a-t-il fait remarquer, invitant tous les acteurs politiques à
poser des actions concrètes allant dans le sens de la paix. Pour KKB, cette paix
ne viendra que si la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), se
décide à réunir autour de la même table, les deux véritables protagonistes de la
crise ivoirienne que sont le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie
et la paix (RHDP) et La Majorité Présidentielle (LMP). «Lorsqu'il y a
palabre, c'est que deux personnes se sont battues. C'est donc entre deux
personnes que cela se passe. Et nous savons que les deux qui ont fait palabre
ici dans cette crise, ce sont le RHDP et LMP. Alors, il faut faire asseoir RHDP
et LMP pour qu'ils se parlent franchement et faire la paix ensuite une bonne
fois pour toutes. Houphouët-Boigny nous a enseigné que par le dialogue, on peut
tout réussir. C'est comme cela que nous allons arriver à la paix, sans exclure
personne
», a conseillé le député de Port-Bouët. [...]




 




 




6
enseignants arrêtés




 





Soir Info, L'Inter, Le Nouveau Réveil, Le Démocrate, Fraternité Matin, Nord-Sud,
L'Intelligent d'Abidjan, Le Mandat, LG Infos, Notre Voie -

Six
(6) enseignants ont été croire, Mesmin Komoé, l'un des arrêtés, le lundi 8 avril
2013. Ces arrestations, intervenues aux premières heures de la grève lancée par
l'Intersyndicale du secteur éducation formation (Isef), se sont opérées, selon
des responsables de l'Isef, au Lycée Sainte Marie de Cocody et au Groupe
scolaire municipalité de Yopougon Kouté. Parmi les grévistes arrêtés, figurent
quatre (4) enseignants du Lycée Classique d'Abidjan Cocody. Après leur
arrestation, ils ont été conduits à la Préfecture de police sise au Plateau. Ils
sont accusés par les autorités de l'Education nationale et de l'Enseignement
technique, d'avoir perturbé les cours dans les établissements cités. « Faux »,
ont rétorqué les responsables de l'Intersyndicale. A en pontes de cette
organisation syndicale, que nous avons joint par téléphone, les quatre (4)
enseignants arrêtés au Lycée Sainte Marie de Cocody s'y étaient rendus afin
d'entretenir leurs camarades sur certains sujets. Ils attendaient donc l'heure
de la récréation pour échanger avec leurs amis. C'est donc dans la cour de
recréation, a indiqué Mesmin Komoé, que les enseignants ont été arrêtés par des
éléments de la Police Nationale. Quant aux deux instituteurs de Yopougon Kouté,
ils ont été cueillis, a-t-il poursuivi, dans l'enceinte de l'établissement. Et
ce, a-t-il précisé, au motif qu'ils ont demandé aux élèves de rentrer chez eux.