Édition de
06H30 du Mercredi 06 Février 2013   |  RFI

Les législatives
partielles tenues dimanche dernier dans six circonscriptions se sont tenues dans
un climat apaisé. Le Président de la Cei Youssouf Bakayoko est intervenu sur les
dispositions arrêtées par l'institution afin de mener à bien ces élections. Il a
également salué le sens de la responsabilité dont ont fait preuve les différents
candidats. (...)

Au terme de la
proclamation finale des résultats des partielles, les candidats indépendants
arrivent en tête. Sur les six sièges à pourvoir, quatre leurs reviennent. Les
détails avec le Président de la Cei.

Youssouf
Bakayoko
: Circonscription N° 091 : Fakobly, Guezon, Koua, Semien et
Tieny-Seably, communes et sous-préfectures : M. Meambly Tié, Indépendant.
Circonscription N° 135: Bonon et Zaguiéta, communes et sous-préfectures: M.
Kouadio Kouassi Denis, indépendant. Circonscription N° 086: Bangolo,
Gohouo-Zagna, Kahin-Zarabaon et Zou, communes et sous-préfectures: M. Sah
Tietemomon Evariste, indépendant. Circonscription N° 125: Chiépo, Didoko, Nebo
et Ogoudou, communes et sous-préfectures, Divo, sous-préfecture: M. Kédi Zabé,
candidat PDCI-RDA. Circonscription N° 042: Koumassi, communes: M. Innocent
Claude, PDCI. Circonscription N° 102: Boguédia, Issia, et Tapéguia, communes et
sous-préfectures : Issiaka Koné, Indépendant.

Édition de
06H30 du Mercredi 06 Février 2013   |  RFI

Un proche de
l'ancien président ivoirien a été arrêté hier au Ghana. Il a été interpelé avec
un ancien responsable d'un syndicat étudiant pro-Gbagbo, la Fesci. Le commandant
Jean-Noël Abéhi dirigeait l'escadron blindé du camp de gendarmerie d'Agban. Et
il est considéré par les autorités ivoiriennes comme l'un des responsables des
attaques qui ont visé ces derniers mois les forces de sécurité en Côte d'Ivoire.
Tous les deux ont été extradés comme Charles Blé Goudé le mois dernier. Le Ghana
semble donc de moins en moins disposé à retenir sur son sol les anciens membres
du régime Gbagbo.

Cyril
Bensimon
: Du Ghana qu'ils avaient rejoint dans la précipitation, ils ne
tarissaient pas d'éloges, « un pays africain digne qui ne se laisse pas dicter
sa politique » disaient-ils. Aujourd'hui, les dignitaires de l'ancien régime
ivoirien, exilé du côté d'Accra semblent plus circonspects. « L'ambiance a
changé, on sent que quelque chose ne va pas », avoue l'un d'eux encore sous le
coup de ces extraditions à répétition. Dans les faits, les personnalités
pro-Gbagbo ne sont pas priées de faire leurs valises. Mais pour elles,
l'élection en décembre de John Dramani Mahama a changé la donne. Celui dont ils
espéraient tant la victoire, s'avère manifestement beaucoup moins tolérant que
son prédécesseur. « Nous avions montré à John Atta Mills une vidéo prouvant les
actions de déstabilisation menées depuis le Ghana. Mais rien n'avait été fait.
En revanche, avec son successeur la coopération est très bonne », assure une
source haut placée à Abidjan. Sentant le vent tourner, les exilés ivoiriens s'en
remettent désormais à la protection du Hcr et à l'indépendance de la justice
ghanéenne. La fin de la procédure d'extradition visant l'ex-ministre Justin Koné
Katinan est attendue avec fébrilité. S'il est renvoyé à Abidjan, « ça sera un
signal clair », admet une personnalité de l'ancien régime. Aujourd'hui, trois
options s'offrent aux pro-Gbagbo réfugiés à Accra : se faire tout petit au
Ghana, rentrer en Côte d'Ivoire en dépit des risques d'arrestation ou bien
tenter l'aventure dans un autre pays mieux disposé à leur égard.