REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 06 FEVRIER 2013

6 fév 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 06 FEVRIER 2013






Le
parti du président Ouattara battu aux législatives partielles




 




(Xinhua.net
- 06/02/2013) - Le Rassemblement des républicains (RDR) du président
Alassane Ouattara n'a remporté aucun siège lors des élections législatives
partielles dans six circonscriptions, selon les résultats proclamés par la
Commission électorale indépendante (CEI) lundi à Abidjan.




Les
résultats proclamés par la CEI donnent le Parti démocratique de Côte d'Ivoire
(PDCI) vainqueur dans deux circonscriptions à Koumassi (Abidjan) et Divo, dans
le centre- ouest. Les sièges des quatre autres circonscriptions ont été
remportés par des candidats indépendants. Le RDR a été battu dans toutes les
circonscriptions électorales.




Après
les élections de décembre 2011 et février 2012, le RDR avait raflé la majorité
des sièges avec 138 sièges sur 253 devant le PDCI, 86 sièges. Les candidats sans
étiquette politique avaient remporté 17 sièges, l'Union pour la démocratie et la
paix en Côte d'Ivoire ( UDPCI), huit sièges, le Mouvement des forces d'avenir
(MFA), trois sièges et l'Union pour la Côte d'Ivoire (UPCI), un siège.




 




 





Ghana: Un ex-chef militaire pro-Gbagbo arrêté et extradé en Côte d'Ivoire




 




(20
minutes.fr, Jeune Afrique.com -
05/02/2013) - Après l'ex-chef des «jeunes
patriotes» Charles Blé Goudé, une autre figure du régime ivoirien déchu a été
arrêtée au Ghana et extradée mardi: le commandant Jean-Noël Abéhi, un pilier de
l'appareil sécuritaire de l'ex-président Laurent Gbagbo, accusé de nombreuses
exactions.




Le
commandant Abéhi, ainsi que Jean-Yves Dibopieu, ancien chef d'un syndicat
étudiant pro-Gbagbo, «ont été arrêtés lundi au Ghana», a indiqué à l'AFP un haut
responsable de la sécurité ivoirienne. «Ils ont été récupérés à la frontière ce
(mardi) matin, ils sont en Côte d'Ivoire», a expliqué une source proche du
ministère de l'Intérieur. Chef de l'escadron blindé d'Agban, le plus grand camp
de gendarmerie du pays, basé à Abidjan, Jean-Noël Abéhi avait pris la fuite
après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ
3.000 morts et s'est conclue par la chute de Laurent Gbagbo.





Responsable d'exactions?




Le
commandant Abéhi est considéré par ses détracteurs et des ONG internationales
comme l'un des principaux responsables d'exactions sous le régime Gbagbo,
notamment durant la dernière crise. Il est soupçonné par le régime du président
Alassane Ouattara d'être impliqué dans des tentatives de déstabilisation et des
attaques contre les forces de sécurité ivoiriennes survenues au second semestre
2012.




Ancien
chef de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci), le
redouté syndicat étudiant pro-Gbagbo, Jean-Yves Dibopieu est un proche de
Charles Blé Goudé, ex-leader des «jeunes patriotes» favorables à l'ancien
président. Les «patriotes» avaient organisé des manifestations antifrançaises,
parfois violentes, durant la dernière décennie.




 




 





Pro-Gbagbo : le Commandant Jean-Noël Abehi et Jean Yves Dibopieu arrêtés au
Ghana et extradés à Abidjan




 





(Agence de Presse Africaine – 06/02/2013) -

Le
commandant Jean-Noël Abéhi, ex patron de l'escadron Blindé d'Agban, le plus
grand camp de gendarmerie de la Côte d'Ivoire, situé à Abidjan et Jean Yves
Dibopieu, ex secrétaire général de la fédération estudiantine et scolaire de
Côte d'Ivoire (FESCI), ont été arrêtés au Ghana et extradés mardi matin vers
Abidjan, a appris APA de source policière.




Selon
cette source basée à la frontière ivoiro-ghanéenne de Noé, ''c'est hier qu'ils
ont été arrêtés par l'équivalent de la direction de la surveillance du
territoire (DST) du Ghana''. ''Ils sont arrivés ce matin vers 5h00 GMT à la
frontière, menottés'', ajoute la même source précisant que le ''commandant
Jean-Noël Abéhi et Jean Yves Dipopieu ont été remis au commissaire principal,
Kouyaté Youssoussf, directeur des unités d'intervention'', chargé de les
conduire à Abidjan.




Le
Commandant Abéhi, l'un des piliers de l'appareil sécuritaire du régime de
Laurent Gbagbo est présenté comme ''une menace constante'' pour la sureté
nationale de la Côte d'Ivoire. Ces arrestations font suite à celle de Charles
Blé Goudé, ex ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo intervenue le 17 janvier
à Téma au Ghana et extradé le lendemain à Abidjan. [...]




 




 




Côte
d'Ivoire : Abéhi et Dibopieu discrètement extradés d'Accra à Abidjan




 





(Koaci.com – 06/02/2013) -

Depuis l'arrivée de Mahama, le Ghana ne semble plus être un havre de paix pour
les exilés politiques ivoiriens recherchés, hier protégés par Atta Mills.
L'ancien secrétaire général de la Fesci, Jean Yves Dibopieu et l'ancien
Commandant de gendarmerie, Jean-Noël Abehi arrêtés ce lundi soir au Ghana, ont
été extradés en Côte d'Ivoire ce mardi matin apprend KOACI.COM d'une source
policière ghanéenne.





L'information est également confirmée par nos sources policières ivoiriennes qui
nous indiquent que les deux extradés à la manière Blé Goudé, sont actuellement
dans les locaux de la DST de Cocody à Abidjan. Abéhi serait entendu. Dibopieu
présenterait des signes de fatiguent dus à des soucis de santé et aurait été
convié à une visite médicale dès son arrivée à Abidjan, apprend t'on de nos
sources.




Peu
d'informations pour l'heure sur les conditions des deux arrestations qui
auraient eu lieu ce lundi soir en terre ghanéenne où les deux recherchés avaient
trouvé refuge. L'extradition, du peu d'informations reçues aurait été effectuée
par voie terrestre entre le Ghana et la Côte d'Ivoire, les autorités du pays de
John Mahama auraient remis à celles d'Alassane Ouattara, les deux hommes.




 




 




Le
parti de M. Gbagbo veut une loi d'amnistie pour favoriser la réconciliation




 




(Xinhua.net
- 06/02/2013) - Le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo)
propose "avec insistance" au gouvernement de prendre une loi d'amnistie en vue
de favoriser la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire après la meurtrière
crise post- électorale de 2010 et 2011. "Avec une récurrente insistance, le FPI
propose la prise d'une loi d'amnistie comme pierre d'angle de la réconciliation
nationale et de l'avancée des négociations pour un retour à la normalité
définitive" en Côte d'Ivoire, indique le rapport de synthèse des discussions
gouvernement-FPI dont copie a été transmis à Xinhua mardi..




 




Cette
loi d'amnistie doit être votée au "début du processus afin que les coeurs et les
esprits libérés de toute peur, les Ivoiriens de tous bords, exilés et déplacés,
puissent en toute confiance se retrouver et rebâtir la nation sur un socle
solide", estime le FPI. "L'amnistie doit être le point de départ des actions
d'apaisement et un impératif à la réconciliation", insiste le FPI.




 




La
proposition est "encore en négociation" avec le gouvernement qui pense que
l'amnistie ne peut constituer que "le couronnement d'un processus". Le
gouvernement explique sa position par "la douleur encore vivace des victimes de
la crise post-électorale et le précédent d'impunité qu'elle pourrait désormais
consacrer". Au moins 3.000 personnes été tuées dans les violences suite au refus
de l'ex président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à son rival
Aalasane Ouattara à l'élection de novembre 2010.




 




Le
gouvernement suggère que l'amnistie soit "l'aboutissement d'un processus"
subordonné à "la justice, la repentance et le pardon ". "Les deux parties ont
convenu de créer un cadre de concertation pour approfondir la réflexion sur la
question de l'amnistie", souligne le document. Le FPI demande également une
recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI). Le parti assure sa
participation aux élections municipales et régionales si la loi d'amnistie est
adoptée et si une nouvelle CEI est mise en place.




 




Le
gouvernement a ouvert début janvier un "dialogue direct" avec le FPI pour
décrisper la situation politique nationale et assurer la participation de ce
parti aux élections locales à venir. Quatre commissions paritaires sur les
questions sécuritaires, le jeu démocratique, l'Etat de droit et la
réconciliation nationale ont été mises en place pour réfléchir sur les
préoccupations soulevées par le FPI. Le rapport de synthèse des travaux en
commissions a été remis lundi au Premier ministre Daniel Kablan Duncan.




 




 




Guerre
au Mali : Les bérets rouges maliens interdits de regroupement




 





(Koaci.com – 06/02/2013) -

L'armée malienne a été secouée par un certain nombre d'évènements dont les plus
récents sont le putsch du 22 mars par le CNRDRE qui a renversé le pouvoir du
Président Amadou Toumani Touré, et le contre-putsch du 30 avril qui a mis en
avant des éléments du Regroupement du 33ème régiment des commandos
Parachutistes, communément appelés « les bérets rouges ».




 




Le
chef de ce corps des commandos parachutistes, le Colonel Abidine Guindo est
celui qui assurait la garde rapproché du Président ATT, et à ce titre aurait
dirigé les opérations du 30 avril qui a occasionné plusieurs morts de part et
d'autre, mais dans tous les cas dans les rangs de l'armée malienne. Plusieurs
bérets rouges ont été arrêtés et le CNRDRE du Capitaine Amadou Aya Sanogo a
ouvert une information judiciaire pour 53 bérets rouges qui ont été détenus au
camp I de la Brigade de gendarmerie.




 




Ce 30
janvier, soit il y a une semaine, 29 éléments de ces bérets rouges ont bénéficié
de la liberté provisoire. On avait cru à la réconciliation de l'armée malienne
en marche déjà. Le lendemain jeudi, la caserne du 33ème régiment des commandos
Parachutistes a connu une animation particulière par une mobilisation de tous
ses membres vêtus de leurs uniformes. Ils ont manifesté leur désir d'aller se
battre au front. Mais ils ont également réclamé leurs salaires non versés
pendant leur détention. Cette attitude de syndicalistes à l'écoute de certains
milieux politiques, comme l'a qualifiée le chef d'Etat major général des armées,
le général Ibrahima Dahirou Dembélé, n'est pas acceptable et sera sanctionné si
cela ne s'arrêtait pas. Ainsi tout regroupement est interdit des bérets rouges
qui sont d'ailleurs appelés à rejoindre leurs différents lieux d'affectation à
travers le pays. Au lendemain du 30 avril, les autorités militaires ont pris une
mesure d'affectation des éléments des bérets rouges qui ont été repartis entre
différentes unités, un moyen d'empêcher tout contact entre eux pour qu'il ne
leur vienne pas l'idée d'entreprendre.




 




Le
Général Ibrahima Dahirou Dembélé a motivé le rappel de cette décision par la
mesure d'urgence prise par le Président de la République pendant la guerre. Ils
doivent rejoindre leurs unités d'affectation pour aller se battre au front comme
l'ont fait 400 éléments des bérets rouges au moment de cette affectation en mai
dernier.




 




 




Les
troupes françaises commenceront à quitter le Mali dès mars




 





(Libération.fr, Reuters, Le Nouvel Observateur, L'Express.fr – 06/02/2013) -

Le nombre de soldats français au Mali devrait commencer à
diminuer «à partir de mars, si tout se passe comme prévu», a déclaré le
chef de la diplomatie française Laurent Fabius dans une interview au quotidien
Metro à paraître mercredi. «Je pense qu'à partir de mars, si tout se
passe comme prévu, le nombre de troupes françaises devrait diminuer»
, a
déclaré Laurent Fabius, alors que près de 4 000 soldats français sont engagés au
Mali.




«La
France n'a pas vocation à rester durablement au Mali. Ce sont les Africains et
les Maliens eux-mêmes qui doivent être les garants de la sécurité, de
l'intégrité territoriale et de la souveraineté de ce pays»
,
a répété le ministre des Affaires étrangères. «C'est pourquoi nous allons,
progressivement, passer le relais à la Misma (la mission militaire africaine,
ndlr). Nous-mêmes, nous allons continuer à agir au Nord, où il reste des foyers
terroristes»
, a-t-il ajouté.




Cette
force africaine doit à terme comprendre environ 6 000 soldats, dont 2 000
seulement sont déjà au Mali. Un contingent distinct de 2 000 Tchadiens est lui
déjà presque entièrement déployé. «Une première phase a été menée, très
efficace, pour bloquer les groupes terroristes et reconquérir les villes»
du
Nord, a déclaré Laurent Fabius. [...]