REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 06 FEVRIER 2013

6 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 06 FEVRIER 2013







Législatives partielles / Les résultats proclamés, hier : Le PDCI et les
indépendants supplantent les candidats du RDR




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Les
résultats officiels des élections législatives partielles organisées le dimanche
3 février 2013, dans six (6) localités sont connus. La CEI, à travers son
président, Youssouf Bakayoko, a proclamé les résultats le mardi 5 février 2013,
tels qu'ils ont été communiqués par les superviseurs de la CEI repartis dans les
localités concernées, à savoir Koumassi, Divo, Bangolo, Facobly, Issia et Bonon
et validés par les commissaires centraux de l'institution en charge des
élections. Le premier constat après la proclamation de ces résultats, c'est que
le parlement ivoirien affiche désormais complet, avec 255 députés. Le deuxième
constat, c'est que tous les candidats présentés par le RDR ont fait une piètre
prestation en se faisant supplanter par les candidats du PDCI et les
indépendants. «Ce qui confère à une élection son caractère démocratique, ce
n'est pas la victoire de tel ou tel camp, de tel ou tel candidat ou de tel
Parti, mais la transparence dans la consultation et l'acceptation du verdict des
urnes par tous», a souligné Youssouf Bakayoko avant de proclamer les résultats
aussitôt transmis au Conseil constitutionnel et à l'ONUCI. Le président de la
CEI s'est réjoui de l'environnement apaisé qui a entouré ce scrutin, pendant la
campagne ouverte du 27 janvier au 1er février 2013, le jour du vote et lors du
dépouillement des bulletins.




 




 





Législatives partielles
 :
Youssouf Bakayoko félicite les acteurs




 





Fraternité Matin, Le Jour plus –

Dans
une déclaration rendue publique hier, le Président de la Cei, Youssouf Bakayoko,
a félicité tous les acteurs car « la campagne électorale conduite par les
candidats, du samedi 27 janvier au 1er février 2013, s'est déroulée
dans un bon esprit et dans le respect des règles contenues dans le code
électoral''
. Il en a été de même pour la consultation proprement dite,
''puisque la discipline et la sérénité ont prévalu, pendant le vote et au cours
du dépouillement des bulletins''. C'est pourquoi il remercie les hautes
autorités ivoiriennes, ainsi que l'ONUCI, pour y avoir déployé  d'importantes
troupes pour la sécurisation du scrutin, sans oublier les candidats et les
populations. Pour Youssouf Bakayoko, « ce qui confère à une élection son
caractère démocratique, ce n'est pas la victoire de tel ou tel camp, de tel ou
tel candidat ou parti, mais la transparence dans la consultation et
l'acceptation du verdict des urnes par tous.''
C'est sur cette base que se
sont tenus les scrutins législatifs partiels du 3 février dernier qui ont donné
des résultats qui ont été validés par la Commission centrale de notre
institution.




 




 




5
jours aux vaincus pour contester les résultats




 





L'Inter -

Le Conseil constitutionnel, dans un communiqué publié hier mardi 5 février 2013,
informe les candidats aux élections législatives partielles, qu'aux termes des
dispositions de l'article 101 du Code électoral, «le droit de contester une
élection, dans une circonscription électorale, appartient à tout électeur, tout
candidat toute liste de candidats ou au parti ou groupement politique ayant
parrainé ladite candidature, dans un délai de cinq jours francs, à compter de la
date de proclamation des résultats». Ainsi, pour préserver les droits des
citoyens, autant que pour respecter la loi, le Conseil constitutionnel informe
que le délai de cinq jours francs commence à courir le mercredi 06 février 2013,
à zéro heure et expire le dimanche 10 février 2013, à minuit. Pendant cette
période, le Conseil constitutionnel reste ouvert tous les jours pendant cette
période de 8 heures à minuit.




 




 





Législatives partielles : le RDR prend acte de sa défaite




 





L'Inter, Soir Info, Le Patriote, Le Nouveau Réveil, Le Jour plus, Notre Voie -

Le porte-parole principal du RDR, Joël N'guessan, a produit un communiqué hier
mardi 5 février 2013 dans lequel il prend acte de la défaite de son parti aux
élections législatives partielles du 3 février dernier. Cette note aux militants
du parti à la case, Joël N'guessan estime que le faible taux de participation
démontre le manque d'engoue- ment de la base et promet de tenir compte désormais
des choix du grand nombre. Ainsi a-t-il annoncé que le RDR va corriger ce qui
mérite de l'être sur les critères de désignation des candidats, pour amorcer
sereinement les prochaines échéances électorales.




 




 





Après Gagnoa, des risques d'affrontements à Koumassi et Anyama




 





L'Inter -

A l'approche des prochaines municipales et régionales, le mur de la case verte
paraît grandement fissuré. Les militants du Rdr sont visiblement déchirés par
les choix de candidats opérés dans leurs régions respectives. Dans bien des
localités, ils sont sur le point d'en venir aux mains. Déjà à Gagnoa, la crise
ouverte a viré à la bagarre entre pro et anti-candidat désigné par la direction
du Rdr. Le candidat retenu, Bamba Medji, maire intérimaire, est vivement
contesté par des militants du parti au pouvoir. Lundi 4 février dernier, les
dissensions entre les partisans de Bamba Medji et ses pourfendeurs ont
finalement basculé dans des affrontements sanglants. Et dire qu'on est encore
loin de la tenue effective du scrutin. Ce qui s'est passé lundi dernier augure
des risques de violence qui se profilent pendant la campagne électorale et le
jour du vote. Si aucune mesure n'est prise, Gagnoa pourrait connaître des heures
chaudes à la faveur de ce scrutin. Tout comme du reste d'autres localités du
pays comme les communes de Koumassi et Anyama. A Koumassi, ce n'est un secret
pour personne, le torchon brûle entre les militants du Rdr : partisans du
ministre Cissé Bacongo, candidat désigné par le parti et ceux de l'ex-maire Adou
Assalé, cadre du Rdr et candidat indépendant, sont à couteaux tirés. Depuis
l'officialisation du choix de Bacongo pour défendre les couleurs des
Républicains à Koumassi, le fossé s'est davantage creusé entre les deux camps.
La tension est montée quelques semaines avant le 24 février, initialement retenu
comme date de la tenue des municipales et régionales. Une manifestation des
pro-Assalé a été perturbée par des individus qui se réclament du candidat
adverse, issu du même parti. La responsable des femmes pro-Assalé a été prise à
partie par des quidams et le véhicule de son directeur de campagne a manqué
d'être incendié. Des signes qui montrent que «Les leçons à tirer des
législatives partielles quelque chose de mauvais» pourrait arriver
pendant la campagne proprement dite et même le jour du scrutin. Et la situation
pourrait dégénérer d'autant que l'animosité va bien au-delà des candidats issus
du Rdr pour s'étendre au camp du candidat issu du Pdci, Raymond N'dohi. Ce que
l'Opération des Nations Unies (Onuci) a vu venir au point d'organiser récemment
une tournée de sensibilisation des différents états-majors. Les mêmes menaces se
profilent dans la banlieue d'Anyama où partisans de l'ex-maire Amidou Sylla,
désigné par le Rdr et ceux du secrétaire départemental et Pca de la Sotra,
Lancina Camara, risquent de se taper dessus si rien n'est fait d'ici là pour
désamorcer la bombe.




 




 





Arrestation du commandant Abéhi au Ghana: le Communiqué du ministère d'Etat,
ministère de l'Intérieur et de la Sécurité




 




Le
Jour plus, Abidjan.net / Ministères -

A l'occasion d'une opération policière conjointe de la Côte d'Ivoire et du
Ghana, plusieurs personnes ont été appréhendées le lundi 4 février 2013, dont le
Commandant Jean-Noël Abéhi. Il est actuellement détenu en Côte d'Ivoire dans le
cadre des procédures judiciaires ouvertes contre lui.




Fait à
Abidjan, le mardi 5 février 2013




 




 





Exilés au Ghana, le Cdt Abéhi et Jean Yves Dibopieu arrêtés puis extradés




 




Le
Démocrate, L'Inter, Fraternité Matin, Soir Info, Nord-Sud, Le Patriote, Le
Nouveau Réveil, LG Infos, Notre Voie, Le Jour plus -

Après
l`ex président des "jeunes patriotes" Charles Blé Goudé, le commandant Jean-Noël
Abéhi, un pilier de l`appareil sécuritaire de l`ex-président Laurent Gbagbo,
accusé de nombreuses exactions, a été arrêtée au Ghana et extradée mardi. Il a
été mis aux arrêts en même temps que l'ancien secrétaire général de la Fesci,
Jean-Yves Dibopieu. Chef de l`escadron blindé d`Agban, le plus grand camp de
gendarmerie du pays, Jean-Noël Abéhi avait pris la fuite après la crise
postélectorale de 2011. Le commandant Abehi est considéré comme l`un des
principaux responsables d`exactions sous le régime Gbagbo, notamment durant la
dernière crise qui a fait plus de 3000 morts. Cet officier supérieur est
également soupçonné par le régime du président Alassane Ouattara d`être impliqué
dans des récentes tentatives de déstabilisation et des attaques contre les
forces de sécurité de Côte d'Ivoire, pendant le second semestre de l'année
dernière. Quant à Jean-Yves Dibopieu, un proche de Charles Blé Goudé, il est
interpellé pour avoir suscité et organisé des manifestations antifrançaises,
parfois violentes, durant la dernière décennie. De leur coté, les autorités
ivoiriennes se félicitent de la collaboration du Ghana, pays d'exil des milliers
de pro-Gbagbo, qui ont fuit le pays.




 




 




Des
exilés ivoiriens ont manifesté au Togo, hier




 





L'Inter -

Selon une source digne de foi, les exilés ivoiriens vivant dans la capitale
togolaise, Lomé, ont manifesté bruyamment hier mardi 5 février 2013 pour
demander au Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) de les rapatrier en Côte
d'Ivoire. A en croire notre source, tous les manifestants ont réclamé un retour
volontaire parce qu'ils auraient estimé que l'extradition de certains de leurs
compatriotes, ayant le statut de réfugiés vers leur pays d'origine, serait la
preuve que le président ivoirien Alassane Ouattara est au-dessus des lois
internationales de protection des réfugiés et du droit d'asile.




 




 





Vers la fin des attaques ?




 





Nord-Sud -

Les accusations des autorités sont persistantes en ce qui concerne le commandant
Jean-Noël Abéhi. Il fait partie des militaires exilés qui pilotent des
opérations subversives contre Abidjan, selon elles. L'ex-patron du Groupe
d'escadron blindé (Geb) de la gendarmerie nationale, persistent-elles, reçoit en
cela le soutien d'autres ''frères d'armes'' dont le lieutenant-colonel Alphonse
Gouanou. Tous ne seraient pas innocents dans l'attaque du camp Agban, dans la
nuit de vendredi 14 à samedi 15 janvier dernier. Le jour des faits, une
quarantaine de soldats qu'ils auraient commis pour l'attaque et le contrôle de
la caserne de la maréchaussée sont interpellés. Mais d'autres tentatives de
déstabilisation ont suivi, imputées à ce « cerveau » de soldats acquis à
l'ancien régime. Abéhi arrêté, les attaques prendront-elles fin ? Une chose est
certaine, son arrestation ne peut que conforter Abidjan d'avoir réalisé un beau
coup de filet, avec la contribution des autorités ghanéennes. L'ex-chef du Geb
était notamment ciblé par un mandat d'arrêt international. Son nom figure sur la
liste des 34 militaires poursuivis par le Tribunal militaire d'Abidjan (Tma)
pour « détournement de deniers publics, achat, commerce et cession illicites
d'armes ». Mais il est surtout cité dans l'affaire de la tuerie de femmes dans
la commune d'Abobo, en pleine crise postélectorale.




 




 





Dialogue républicain : les trois sujets qui bloquent le rapprochement
pouvoir-FPI




 





L'Inter –

L'espoir d'une réconciliation réussie en Côte d'Ivoire qui se profile à
l'horizon, au regard de la volonté affichée du gouvernement et de son opposition
de discuter pour trouver un accord autour de cet idéal commun, va-t-il se
traduire dans les faits ? Difficile de dire pour le moment. En tout cas, le
lundi 4 février 2013 dans la soirée, le Front populaire ivoirien (FPI, le parti
de Laurent Gbagbo, principal opposant) et le gouvernement de Daniel Kablan
Duncan ont rendu public le rapport de synthèse d'environ trois semaines de
négociations. Et il ressort que chaque partie reste campée sur la position
qu'elle a toujours eue depuis la fin de la crise post-électorale. Conséquence,
le FPI et le pouvoir Ouattara sont encore loin de s'entendre sur «l'essentiel»
en dépit de l'engagement à la discussion. L'essentiel pour le FPI consiste en «une
réconciliation au sommet
», matérialisée par un tête-à-tête entre Alassane
Ouattara, l'actuel président ivoirien et Laurent Gbagbo, l'ex-chef de l'Etat,
incarcéré à la prison de Scheveningen à La Haye. Le principal parti de
l'opposition ivoirienne va même plus loin en demandant qu'Alassane Ouattara
écrive à la Cour pénale internationale (CPI) pour demander la libération, «ne
serait-ce que provisoire
», de son plus farouche rival. Le gouverne- ment
s'est montré, pour le moment, hostile à une telle action, arguant que «la
probabilité
» que cela survienne est faible. Or, pour le parti de Laurent
Gbagbo, la réconciliation en Côte d'Ivoire passe par ce contact entre les deux
personnalités farouchement opposées. Une réconciliation qui est bloquée, si l'on
s'en tient aux préoccupations du FPI, par la détention de ses militants et
sympathisants, ainsi que des militaires, dans les prisons du pays. Pour Miaka et
ses camarades, «une amnistie générale sans condition et procédure» ferait
l'affaire. Le pouvoir n'y voit aucun inconvénient, à condition que cela suive un
processus dont le triptyque est «justice-repentance-pardon». Au regard de
ce qui précède, il apparaît clairement que le FPI et le gouvernement ne sont pas
encore prêts à s'entendre sur l'essentiel. Par ailleurs, le parti de Laurent
Gbagbo pourrait être absent des élections locales, vu qu'il a subordonné sa
participation à la satisfaction de toutes ses préoccupations. Le FPI estime que
la plupart des candidats qu'il pourrait engager dans la course, sont en prison
ou en exil. Du côté du gouvernement, les prisonniers doivent observer les
procédures judiciaires qui ont cours contre eux. Quant aux autres questions
liées aux élections, elles sont à l'étude. Jusqu'à quand ? Mystère. [...]




 




 





Dialogue républicain : Le niet du Fpi




 




Le
Démocrate -

Les
travaux du Dialogue républicain entre le gouvernement et le Front populaire
ivoirien, ouverts le 18 janvier, en vue d'aboutir à la cohésion nation et la
réconciliation nationales, ont pris fin le 23 janvier. A la lecture du document
final, on se rend vite compte que les préoccupations soulevées par le Fpi,
concernant notamment les questions sécuritaires, seront difficiles à obtenir.
Surtout quand ce parti évoque le désarmement des Frci et l'encasernement des
militaires. Ainsi donc, pour les frontistes, les Forces républicaines de Côte
d'Ivoire et les militaires, sont deux entités totalement différentes. Une vision
aux antipodes de celle du gouvernement pour qui, la force dénommée, Frci, est
née de la fusion des militaires des Fds et de ceux des Fafn. On comprend dès
lors, pourquoi l'ancien parti au pouvoir se rétracte à parapher ce texte.
Cependant, il reste beaucoup de dossiers de fond négociables dans ce dossier. A
condition bien entendu, que la bonne foi et la volonté habitent tout simplement
les deux parties. Aussi, nous vous reproduisons intégralement ci-dessous, les
rapports de synthèse présentés lors de la plénière du 29 janvier 20eétage de
l'immeuble Sciam. [...]




 




 





Pour un climat apaisé en Côte d'Ivoire : Voici ce que la résolution 2062 de
l'ONU recommande




 




Le
Quotidien d'Abidjan –

40
Résolutions ont été adoptées par le Conseil de Sécurité de l'Onu sur la Côte
d'Ivoire pendant plus de dix ans de crise. La dernière résolution en date du 26
juillet 2012 aborde surtout l'épineux problème de la sécurité et des droits de
l'homme pour un climat apaisé entre les populations ivoiriennes. Voici ce que
dit la résolution : - la protection des civils doit rester la priorité de
l'ONUCI et que cette organisation doit se concentrer davantage sur l'appui à
fournir au gouvernement pour les activités de DDR et la réforme du secteur de la
sécurité. (...) ; - Il faut d'urgence prendre des mesures concrètes pour
promouvoir la justice et la réconciliation (...) ; - Le gouvernement doit
entreprendre le dialogue politique avec l'opposition, y compris avec les partis
politiques non représentés à l'Assemblée nationale. (...) Voici l'essentiel sur la
résolution 2062 adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU le 26 juillet 2012
pour un climat apaisé en Côte d'Ivoire. Alassane Ouattara en tiendra-t-il compte
pour en faire une feuille de route pour une réconciliation véritable ?
L'histoire nous le dira.




 




 





Financement des partis politiques : Le grand quiproquo !




 





Fraternité Matin –

Le financement public
des partis politiques
»
était le thème d'une conférence publique organisée, le 24 août 2012, par la
Fondation Friedrich Ebert, en collaboration avec Audace Institut Afrique.
Le Pr. Mélèdje Djedjro de l'université de Cocody, ancien Doyen de la faculté de
droit, Dr. Gbedé Jonathan, enseignant à l'université de Bouaké et Michaël-Eric
Abledji, juriste, analyste pour Audace Institut Afrique, ont exposé sur
la contribution des partis dans le jeu démocratique, la législation et le cadre
de financement. Il ressort de leurs analyses que de 2006 à 2008, sept partis
politiques ont bénéficié du financement public de leurs activités pour un
montant global de 6.357.959.398 Fcfa. Soit pour le Pdci, 1.538.142.170 Fcfa ;
pour le Rdr, 1.538.142.170 Fcfa, pour le Fpi, 1.538.142.170 Fcfa ; pour le Pit,
514.920.000Fcfa ; pour l'Udpci, 435.892.108 Fcfa, pour l'Udcy, 396.360.390 Fcfa
et enfin pour le Mfa, 396.360.390 Fcfa.





Formations politiques? En effet, la loi sur le financement a été votée par
l'Assemblée nationale, le 10 septembre 2004. L'article 2 dispose : « le
financement accordé aux partis et groupements politiques est destiné à leur
permettre de bénéficier de fonds publics pour, conformément à l'article 14 de la
Constitution, concourir à la formation de la volonté du peuple et à l'expression
du suffrage
». Selon l'article 3 de cette même loi, « le montant de la
subvention allouée aux partis et groupements politiques est fixé chaque année
par la loi de finances et représente 1/1000e du budget de l'Etat. »
La loi, en réalité, est entrée en application à partir de 2006. Au regard de
l'article 4, ce financement est affecté aux partis et groupements politiques en
fonction des suffrages exprimés en leur faveur à l'occasion des élections
législatives et du nombre de sièges obtenus à l'Assemblée nationale.




Ainsi,
après les législatives de 2000, seuls le FPI (96 députés), le Pdci (94), l'Udpci
(9), le Pit (4), l'Udcy (1) et le Mfa (1) étaient en droit de bénéficier de ces
fonds publics. Le Rassemblement des républicains, dirigé alors par Alassane
Ouattara, avait boycotté ce scrutin. Suite à l'invalidation de la candidature de
l'ancien Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny à l'élection présidentielle.
Il a donc fallu qu'une décision soit prise sous Laurent Gbagbo (décision PR N°
2005-007), après les municipales, pour prendre en compte le Rdr qui était sorti
vainqueur de cette élection locale de mars 2001 avec 66 communes. Les trois
grands partis (Rdr, Pdci et Fpi) qui pèsent sur l'échiquier politique national
empochaient chacun 800.000.000 de Fcfa par an. Le Pit, environ 300.000.000 de
Fcfa et les trois autres (Udpci, Udcy, Mfa) recevaient chacun un peu plus de
200.000.000 de Fcfa. Selon nos informations, l'Etat ivoirien, pour la première
année, c'est-à-dire de 2006 à 2007, a versé totalement les montants
susmentionnés. [...]




 




 





Processus de réconciliation nationale : Des organisations de la société civile
réclament une refonte de la CEI




 





Notre Voie -

«La
réconciliation nationale qui est incontournable dans notre pays, fragilisé par
la guerre et la «rupture» de la confiance entre les principaux acteurs
politiques, nous impose des réformes institutionnelles courageuses au nom de la
recherche de la paix, laquelle ne peut être obtenue que sur la base d'un nouveau
consensus national. Et l'un des remparts et des piliers institutionnels de ce
nouveau consensus national, c'est la CEI, organe chargé des élections dans notre
pays. (...) Le rétablissement de la confiance sur une base consensuelle ne peut
être abordé, en faisant l'impasse sur la recomposition de la CEI», ainsi
s'exprimait jeudi dernier M. Tiohozon Coulibaly, porte-parole de 8 organisations
de la société civile (CEFCI, COFEMCI, COSOPCI, FOSCAO-CI, MIIIDA, RAIDH,
WANEP-CI, ADJL-CI) au cours d'une conférence de presse dans un hôtel de la place
au Plateau. Pour cela, les 8 organisations de la société civile (OSC) qui ont
participé à l'observation des élections présidentielles et législatives,
recommandent deux choses. La première est «l'adoption d'une loi organique
portant création, organisation et fonctionnement de la CEI après une large
consultation nationale impliquant toutes les forces politiques et la société
civile». La seconde, est «la révision du code électoral pour le mettre en phase
avec les spécificités de toutes les phases du processus électoral dans le
respect des différents délais (identification, contentieux, réception des
candidatures, proclamation des résultats, gestion du contentieux, délai entre
deux scrutins)».




Par
ailleurs, les 8 organisations ont fait remarquer et ont rappelé que «la
composition actuelle de la CEI, devait prendre fin avec les élections générales
(élections du Président de la République et des Députés)». Par conséquent,
soutiennent-elles, «il urge de réformer la CEI dans les meilleures délais».
Afin, poursuivent-elles, de «rendre la CEI plus professionnelle en la dotant de
ressources humaines plus rompues à la gestion des processus électoraux complexes
et exigeants». L'objectif est d'avoir selon Tiohozon Coulibaly, une CEI qui
«soit politiquement le moins marqué possible». [...].




 




 





JFPI / A quelques jours du meeting de Yopougon, Des révélations troublantes sur
Koua Justin




 





L'intelligent d'Abidjan

- Naguère dans l'ombre, Justin Koua profitera de la crise postélectorale qui a
provoqué le départ en exil volontaire de Konaté Navigué, ancien président de la
JFPI, pour émerger en se faisant appeler à l'époque du surnom peu glorieux de
«Mugabe». Justin Koua essaie depuis lors de se tailler une réputation sur
mesure. Et il n'a pas trouvé meilleur moyen pour le faire que par des propos
outranciers et à la limite de la subversion à l'encontre des nouvelles autorités
étatiques de Côte d'Ivoire. Dans l'establishment FPI, beaucoup le présentent
comme un militant indiscipliné. Car c'est bien lui qui, au moment où toute la
direction de son parti se réunit à la même table de discussion avec le pouvoir
pour réfléchir sur la participation du FPI au jeu démocratique, jette un pavé
dans la marre de la réconciliation. «Mugabe» rame actuellement contre courant de
la paix. D'où son appel à un meeting le samedi 16 février prochain, à Yopougon
pour, dit-il, exiger la libération de Laurent Gbagbo. «Pendant que la direction
du parti parle de dialogue, lui, il parle d'autre chose. Justin Koua est un
indiscipliné notoire», dénoncent quelques militants. En 2009, Koua Justin a fait
ligoter un de ses collaborateurs du nom de Zan Bi dit « Djimy Willy » parce que
ce dernier avait osé lui apporter la contradiction lors d'une réunion de la
JFPI. «A l'époque, Koua se faisait appeler Mugabe. Il a fait enlever Djimy Willy
et l'a emmené dans un camp de GPP à Abobo où il l'a séquestré pendant 2 jours.
C'est le général Mangou qui, choqué par cet acte, a donné des instructions pour
que ce jeune soit libéré sinon il serait mort là-bas. Aujourd'hui, c'est cet
individu qui se joue les grands démocrates», apprend-on. Avant de révéler : «Il
a confié à certains de ses amis qu'il va délibérément porter atteinte à sa vie
et faire croire que ce sont les autorités du pays qui se cachent derrière cette
agression. S'il veut être le nouveau Blé Goudé, qu'il le soit mais sans mêler
les autorités ministérielles à cela. Il n'est pas un modèle pour la jeunesse.
S'il veut être le nouveau Blé Goudé, qu'il laisse la direction du Fpi et les
autorités travailler». Les Ivoiriens, la jeunesse du Fpi et tous les partisans
de Laurent Gbagbo en cours, attendent beaucoup du dialogue en cours. « Que
Justin ne vienne pas perturber le processus» ont avertir les sympathisants du
Fpi de Laurent Gbagbo.




 




 





Grève dans les hôpitaux publics : La rencontre Duncan - grévistes n'a pas eu
lieu hier




 




Le
Patriote, Soir Info, Notre Voie, Le Nouveau Courrier -

La
rencontre prévue hier en fin d'après midi entre le Premier ministre Daniel
Kablan Duncan et la Coordination des Syndicats des personnels soignants de la
santé a été reportée à une date ultérieure. Les raisons de ce report restent
encore un mystère. Mais vraisemblablement, ce report semble avoir quelque peu
froissé les grévistes qui selon eux, avaient placé beaucoup d'espoir dans cette
rencontre avec le chef du Gouvernement. « (...) Le cabinet du Premier ministre
nous a informé que la rencontre a été reportée à une date ultérieure. Pour nous,
le Premier ministre Duncan ne veut pas nous recevoir. Nous irons en assemblée
générale vendredi 8 février, à l'effet de faire le point de cette grève de cinq
jours et adopter une conduite à tenir», a expliqué hier, le porte parole de la
Coordination des syndicats de la santé, et par ailleurs Secrétaire général du
Syndicat National des Cadres Supérieurs de la Santé en Côte d'Ivoire
(Synacass-Ci), Dr. Atté Boka Ernest. Il a affirmé que le mot d'ordre de grève
est ''largement suivi''. Pour lui, la revendication, la plus importante est le
paiement des 400 et 150 points d'Indice acquis depuis 2007. «Nous réaffirmons
que le seuil de satisfaction des personnels soignants reste la prise en compte
du paiement de ces Indices», a insisté Dr Boka. Mais cette revendication semble
être ''bottée en touche'' par le Directeur de Cabinet du Ministre de la Santé et
de la lutte contre le Sida, Pierre Douhou. Selon lui, la revendication relative
à la revalorisation de Indices n'est pas actée, du moins, elle n'a fait l'objet
d'aucun décret. Invitant les syndicalistes à l'apaisement.




 




 





Education nationale-Santé : Des grèves lourdes de conséquences




 




Le
Nouveau Réveil -

La
ministre de l'Éducation nationale, à la veille de l'entrée en vigueur de la
grève des syndicats de l'éducation nationale, avait interpellé les uns et les
autres sur les conséquences de cette grève. Et le directeur financier du
ministère, Touré Kaffouba, lors d'un point de presse au cours duquel il est
revenu sur les efforts du gouvernement, avait supplié, pourrait-on dire, les
syndicats à revenir à la raison. Les conséquences de la situation actuelle sont
que nous étions déjà à deux semaines d'arrêt de cours déjà consommés qui
restaient à rattraper.




Avec
ces deux autres semaines, c'est le nombre de cours normal, selon les normes
Unesco, qui risque de ne pas être atteint, si l'on s'en tient aux dires des
syndicats qui pensent reconduire deux semaines d'arrêt de cours. et le ministre
a répété sur les antennes de la Rti1 que la norme est de 900 heures de cours,
mais que depuis plusieurs années, avec les grèves, la Côte d'ivoire n'a jamais
atteint ce seuil, nous sommes donc à 600 h. À combien d'heures serons-nous cette
année encore ? Difficile de le dire, mais nous risquons de ne pas atteindre le
quota normal reconnu par l'Unesco. Les programmes ne pourront pas être achevés
et c'est nos enfants qui n'auront pas de niveau normal pour aller en classe
supérieure. Et ce, par la faute des programmes inachevés. On peut déjà
s'imaginer la crédibilité de nos diplômes et de la qualité de nos élèves après
une année aussi troublée.




Au
niveau de la santé, les populations sont celles qui vont payer le lourd tribut
de la grève des agents de santé. Nos hôpitaux connaissent déjà d'énormes
difficultés pour répondre aux besoins de santé des populations. Les plateaux
techniques restent à améliorer etc. Les conséquences du débrayage n'ont pas
besoin d'être retracées, elles sont bien connues malgré le service minimum que
dit assurer la coordination des syndicats de la santé. Aujourd'hui, il est
difficile de faire des consultations, seul le service minimum est assuré dans
les services d'urgences. C'est donc un calvaire que vivent les populations qui
n'ont pas les moyens de se diriger vers les cliniques.




Il est
donc impérieux que le gouvernement et les syndicats s'asseyent autour d'une même
table pour ouvrir la voie à des négociations sérieuses pour le bonheur des
populations. Parce qu'à vrai dire, cette situation n'arrange personne. Vivement
que l'État et les syndicats s'accordent sur l'essentiel qui est le bien être des
populations.




 




 





RTI1 / Direction de l'Information : Abou Traoré à la place d'Habiba Dembélé et
de Khalil Bacongo Cissé




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Le DG
adjoint de la RTI, Ahmadou Bakayoko, a démantelé récemment la direction des
reportages institutionnels et de l'information que dirigeait Abiba Dembélé
Sahouet. Il a confié la direction de l'information à l'ancien réalisateur, Cissé
Khalil Ibrahima Bacongo en laissant le volet institutionnel à Abiba Dembélé. Sur
un ensemble de onze (11) institutions au départ, la direction des reportages
institutionnels se verra retirer dix (10) institutions pour ne garder que les
seuls reportages présidentiels. Réduisant ainsi les pouvoirs de cette direction
aux seules activités présidentielles. Nommé le jeudi 17 janvier 2013, Cissé
Khalil Ibrahima Bacongo qui a pris ses QG dans les locaux du bureau de l'équipe
d'Abiba Dembélé ne fera pas long feu. Il sera limogé par le DG Aka Sayé Lazare,
le jeudi 31 janvier 2013. Aka Sayé Lazare fait appel à Abou Traoré muté à RTI-Bouaké
pour remplacer Cissé Khalil Ibrahima Bacongo, appelé à d'autres fonctions. Le DG
évoque un ''réaménagement technique qui est survenu dans la composition du
comité de management de la RTI 1''. (...) Hier mardi 5 février 2013, Cissé Bacongo
a passé le témoin au nouveau directeur de l'information de RTI 1, Abou Traoré
qui a pris fonction. L'ancien DG de RTI Bouaké succède ainsi à Cissé Khalil
Ibrahima Bacongo, qui a occupé ce poste juste pendant une semaine, en
remplacement de la journaliste Habiba Dembélé rétrogradée. L'ambiance était
morose hier, lors de cette passation de charges.




 




 





Transformation de la Misma en force onusienne : Les raisons de la réticence de
Bamako




 





Nord-Sud -

Les
autorités maliennes sont réticentes à l'idée que les troupes de la Mission
internationale de soutien au Mali (Misma) passent sous mandat onusien. Elles
redoutent de se retrouver avec un dispositif lourd, budgétivore et peu efficace.
Le Mozambicain João Bernardo Honwana, directeur de la section Afrique de l'Ouest
et du département des Affaires politiques, s'efforce en ce moment de trouver la
bonne formule avec des autorités maliennes méfiantes. Interrogé lundi sur
l'éventualité de la création d'une force onusienne de maintien de la paix, le
chef de la diplomatie malienne, Tiéman Coulibaly, s'est montré circonspect.
«Aujourd'hui, nous combattons le terrorisme. La Misma est une mission
d'assistance au Mali. Si elle doit être transformée en force de maintien de la
paix, il faut définir entre qui et qui. Maintenir la paix entre le Mali et des
terroristes ? Non. Et des négociations avec des terroristes sont hors de
question», a-t-il expliqué. Or, selon les experts cités par l'Afp, le cadre
onusien serait le seul possible pour assurer et légitimer une continuité de la
présence des troupes françaises au Mali. Paris pourrait contribuer au nouveau
dispositif sous la forme d'une force de réaction rapide basée à Bamako, et avec
des forces spéciales au Nord-Mali. L'entourage du Premier ministre malien,
Diango Cissoko, se montre sur ce dernier point optimiste. Autre avantage d'une
force onusienne: elle offrirait un cadre stable au contingent de soldats
tchadiens (non membre de la Cedeao) qui prend part aux opérations militaires
avec ce qui reste de l'armée malienne, sous-équipée et en manque de formation et
d'entraînement, alors que les forces africaines de la Misma commencent à peine à
arriver sur le terrain. Enfin, dernier atout d'un mandat de l'Onu et non des
moindres : l'aspect financier. Une mission de Casques bleus est automatiquement
financée par le budget de l'Onu, et non par des donations de pays volontaires.