Édition de 6H30 du Mardi 16 Avril 2013 | RFI

Les élections locales approchent en Côte d'Ivoire, des municipales et aussi des régionales se tiendront dimanche prochain. Le FPI boycotte ces élections. Mais il fait parler de lui. Hier dans un communiqué, l'ancien parti de Laurent Gbagbo demande au PDCI de rompre son alliance avec le RDR du Chef de l'État Alassane Ouattara, en dénonçant au passage une marginalisation du PDCI. A Abidjan, Stanislas Ndayishimiyé.

Stanislas Ndayishimiyé : C'est un appel du pied que fait le président par intérim du FPI au PDCI de l'ancien président Henri Konan Bédié. Un appel à la formation d'une coalition FPI-PDCI contre le RDR. Sylvain Miaka Ouretto dit à l'ancien parti unique qu'il ne sert que de faire-valoir au RDR. Tout en considérant que l'on peut comprendre un soutien emporté par l'ancien président Henri Konan Bédié à Alassane Ouattara, lors du second tour de la présidentielle de 2010. Sylvain Miaka Ouretto estime que le RDR a mal récompensé le PDCI, notamment lors des législatives de 2011 et se prépare à s'accaparer totalement de la scène politique avec ces élections locales. Et le président par intérim du FPI demande au PDCI de ne pas cautionner, je cite, « cette mascarade électorale ». En dehors du communiqué envoyé notamment à la presse, Sylvain Miaka Ouretto dénonce encore la volonté du RDR de modifier la démographie électorale. Cet appel du FPI peut-il avoir un écho au PDCI ? Oui chez certains membres. Selon une source au sein du vieux parti, il y a une aile qui considère que le RDR a mal récompensé le PDCI. Selon la même source, cette aile ne serait pas suffisamment représentative pour menacer l'alliance des deux principales composantes du RHDP.

Stanislas Ndayishimiyé, Abidjan RFI