REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 16 AVRIL 2013

16 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 16 AVRIL 2013








Côte d'Ivoire : Soutien à Amadou Soumahoro, Alphonse Djédjé Mady refoulé à
l'entrée de Séguéla




 





(Koaci.com – 15 avril 2013) -


Koaci.com a appris cet après-midi de lundi d'une source proche de la population
de Séguéla que le Secrétaire Général du PDCI a été refoulé à l'entrée de la
ville alors qu'il s'y rendait pour soutenir le secrétaire général par intérim du
RDR engagé dans les municipales du 21 avril prochain. Alphonse Djédjé Mady
aurait été stoppé net à l'entrée de la ville de Séguéla par les militants de son
parti, le PDCI, précise la même source.




Face
donc à la détermination de ces derniers, il a rebroussé chemin avec la
délégation qui l'accompagnait alors que le secrétaire général du RDR, Amadou
Soumahoro qui serait en ce moment en difficulté face à ses adversaires était
déjà sur les lieux pour l'accueillir. Koaci.com a essayé à maintes reprises de
joindre par téléphone Alphonse Djédjé Mady pour en savoir plus sur cet incident
survenu à l'entrée de Séguéla.





Malheureusement ses tentatives sont restées vaines, pourtant le téléphone
portable du SG du PDCI ne cessait de sonner. Koaci.com ignore par ailleurs, les
raisons qui ont motivé les militants du PDCI de Séguéla à refouler leur SG de
leur ville puisque que la source d'où il tient l'information n'est pas rentrée
dans les détails.




 




 





Côte d'Ivoire – après son appel au PDCI, le FPI fait trembler la république Rdr




 





(Connectionivoirienne.net – 16 avril 2013)

– On
s'y attendait. Mais pas de sitôt. Miaka Ouréto et le FPI ont lancé le dimanche,
un appel au PDCI pour le Rassemblement de la Patrie. Un appel qui fait trembler
le camp Ouattara. Ce, dans la mesure où personne ne connait la position exacte
du PDCI. En effet, le PDCI d'Henri Konan Bédié pourrait être intéressé par
l'offre, dont le ballon d'essai avait été lancé par Miaka Ouréto en juillet
2011, lors d'une audience que leur avait accordé Henri Konan Bédié. Selon les
témoignages, le président par intérim du FPI avait laissé entendre de façon
subtile que « la Côte d'Ivoire, n'émergera qu'avec un duo PDCI-FPI ». Mais qu'en
vrai sage, le président du PDCI aurait souligné que « le pays ira plus loin avec
le RHDP ». Deux ans après cette rencontre, le FPI vient officiellement à la
charge. Que s'est-il passé pendant ce temps entre les deux forces politiques ?
Le PDCI pourrait accepter l'offre, mais pas de sitôt. Car la situation tendue
avec son allié du RDR ne permet pas au vieux parti de demander le divorce. En
tout cas sous les projecteurs. « Bédié n'en pense rien! Pour l'heure, l'appel ne
lui dit rien. Mais avec le temps, je crois qu'il pourrait changer d'avis »,
témoigne un de ses conseillers. Le RDR, conscient du fait qu'aucun parti
politique ne peut gagner une élection présidentielle en Côte d'Ivoire sans
allié, voit ses ambitions de tenir le pays en laisse sur 10 ans au moins, se
fondre comme du chocolat exposé sous le soleil. A preuve, plusieurs dignitaires
sont sortis de la case sans fenêtres pour qualifier l'appel ''d'incendiaire ''.
L'arrestation de plusieurs membres du camp Miaka n'est donc pas à exclure.
Histoire de casser la mouvance. KKB du PDCI serait lui aussi sur le point de se
faire arrêter, pour des propos de « libation par le chef de terre » tenus », à
Gagnoa. «Nous sommes prêts à tout. Mais nous croyons que nos frères du PDCI
comprendront le sens de notre invitation», souligne un conseiller au FPI. [...].




 




 





Côte d'Ivoire : Elections locales : Le Conseil Supérieur de la Communication du
Burkina en appui à la Haca




 





(Koaci.com – 15 avril 2013) -

Les
élections locales couplées, municipales-régionales, mobilisent tous les
partenaires pour la réussite du scrutin du 21 Avril prochain. C'est le cas du
Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina, qui est venu apporter
son appui à la Haute Communication de l'Audiovisuel (HACA) ce lundi 15 Avril, à
Abidjan.




 




La
délégation conduite par Mme Abibata Coulidiati a indiqué, qu'il était nécessaire
qu'une délégation du CSC vienne accompagner et assister les collègues de la HACA
dans le cadre de ces élections du 21 avril prochain, tout en souhaitant qu'il y
ait des élections apaisées au niveau de la Côte d'Ivoire". Mme Abibata
Coulidiati Touré, s'est dit satisfaite des échanges fructueux qu'elle a eus avec
la direction de la HACA.




 




Le
directeur général de la HACA, Me René Bourgoin, s'est réjoui, pour sa part, de
cette visite qui n'est que la manifestation concrète de la convention que
l'instance de régulation ivoirienne a passée avec le CSC et réitéré toute la
disponibilité de la HACA à poursuivre et intensifier les échanges d'expériences
avec son homologue du Burkina. Il s'est félicité de ces échanges qui ont été
très instructifs et très utiles, tout en indiquant qu'il est toujours bon de
s'inspirer de l'expérience des autres.




 




Me
René Bourgoin de la HACA a déclaré qu'il partageait la même vision, que le CSC,
en ce qui concerne « le principe de l'égalité d'accès aux médias et de l'équité
dans le traitement et l'équilibre de l'information », en période électoral. Le
Conseil Supérieur de la Communication étendra son séjour aux services et
institutions publiques, comme la RTI, la CEI, Fraternité Matin et le Conseil
national de la presse (CNP).




 




 





Côte d'Ivoire : 5 millions de personnes actives sans emploi




 




(Xinhua.net
- 16 avril 2013) - La population active sans emploi en Côte d'Ivoire est
estimée à cinq millions de personnes, a-t-on appris dimanche auprès du patronat
ivoirien qui vient d'achever une étude prospective. Le président de la
Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), Bernard Ndoumi,
a déploré au cours d'une conférence le chômage "galopant" dans le pays.




"La
raison profonde de ce chômage grandissant est certainement lié au fait que les
possibilités de recrutements, aussi bien dans l'administration publique que dans
les entreprises privées et publiques existantes sont limitées. Face à ces
constats quelle doit être l'attitude de l'individu en quête d'emploi ?", s'est
interrogé le président du patronat.




 




De
son avis, les jeunes sans emploi ne doivent pas accepter la fatalité du chômage
mais doivent créer en eux l'esprit d'initiative. "A l'évidence, l'entreprenariat
semble être l'alternative idoine. Il importe d'inoculer dans l'esprit des jeunes
le sérum de l'entreprenariat. Entreprendre s'adresse aussi bien au jeune
diplômé, au salarié, au retraité, à la personne en quête d'emploi", a-t-il noté.





Bernard Ndoumi a ainsi annoncé l'organisation dans les prochains jours par le
patronat ivoirien d'un événement ayant pour objectif principal de susciter la
vocation entrepreneuriale pour répondre aux défis d'une croissance inclusive. La
problématique de l'emploi des jeunes préoccupe de plus en plus les autorités et
les experts qui tentent d'unir leurs efforts pour juguler le fléau.




 




 





Mali : la France favorable à un relais de l'ONU dès le 1er juillet




 





(Jeuneafrique.com - 16 avril 2013) –

La France a proposé, lundi 15 avril, au Conseil de sécurité de l'ONU, d'adopter
une résolution autorisant le déploiement au Mali d'une Mission de maintien de la
paix au 1er juillet prochain. Ce calendrier pourrait être revu si les conditions
de sécurité sur le terrain ne sont pas jugées satisfaisantes. Comme attendu, la
France a proposé lundi à ses partenaires du Conseil de sécurité de
l'Organisation des nations unies (ONU) d'adopter une résolution autorisant le
déploiement d'une mission de maintien de la paix au Mali dès le 1er juillet
prochain. La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali
(Minusma) comprendra au maximum 11 200 soldats, « dont des bataillons de réserve
capables de se déployer rapidement », et 1 440 policiers. Elle prendra à cette
date le relais de la Misma (force panafricaine) « pour une période initiale de
douze mois ». Le projet de résolution, dont l'AFP a obtenu copie, autorise aussi
« les troupes françaises (...) à intervenir en soutien à des éléments de la
Mission en cas de danger grave et imminent les menaçant et à la demande du
secrétaire général » de l'ONU Ban Ki-moon. Le gouvernement français a en effet
indiqué qu'il allait maintenir au Mali, de manière permanente, une « force
d'appui » d'un millier de soldats chargée de lutter contre les groupes
islamistes armés. L'armée française dispose aussi de bases-arrières dans la
région, notamment au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Tchad. La résolution fixe
certains critères, liés à la sécurité dans la zone d'opération des Casques
bleus, pour autoriser le déploiement effectif de la Mission. Parmi ces critères
figurent « la fin des principales opérations de combat par les forces armées
internationales » ainsi qu'une « nette réduction de la capacité des forces
terroristes de constituer une menace importante ». Si le Conseil de sécurité
détermine que ces conditions ne sont pas remplies, le calendrier de déploiement
sera revu, souligne le projet de résolution qui, selon des diplomates, devrait
être adopté fin avril.




 




Élections
présidentielle et législatives




La
mission de l'ONU n'aura pas pour objectif la lutte antiterroriste mais devra
contribuer à « stabiliser les centres urbains, particulièrement dans le nord du
Mali » et à « empêcher un retour d'éléments armés dans ces zones ». Les Casques
bleus de la Minusma seront pris autant que possible sur les effectifs de la
Misma, qui compte aujourd'hui plus de 6 000 hommes, dont plus de 2 000
Tchadiens. (...) Les Casques bleus devront aussi aider les autorités maliennes à
instaurer « un dialogue politique national » et à organiser des élections
présidentielle et législatives « libres, équitables et transparentes », protéger
les civils et enquêter sur toute violation des droits de l'homme. [...].