REVUE DE PRESSE DU MARDI 16 AVRIL 2013

16 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU MARDI 16 AVRIL 2013








Appel au rassemblement contre Ouattara : le Pdci répond au Fpi




 





L'Inter -


L'appel est retentissant, mais ne semble pas encore avoir eu d'écho favorable du
côté du Parti démocratique de Côte d'ivoire (Pdci). Dans une déclaration signée
de son président intérimaire, Sylvain Miaka Oureto et publiée dans la presse
hier, le front populaire ivoirien (Fpi) invite le parti d'Henri Konan Bédié à
tirer les leçons de son alliance avec le rassemblement des républicains (Rdr) et
à les rejoindre dans le cadre d'un «rassemblement pour défendre la Nation».
«Je ne connais pas cette déclaration, je ne l'ai pas encore lue, donc je ne suis
pas au courant. Je suis depuis quelque temps à l'intérieur du pays
», a,
d'entrée, répondu le Secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady, joint
hier par téléphone, alors qu'il était en pleine campagne pour les élections
régionales dans le haut Sassandra. «Mais toutes retrouvailles, toute alliance
entre Ivoiriens, c'est quelque chose de possible. Je crois que nous parlons tous
de réconciliation nationale, et dans ce cadre-là, il s'agit pour les Ivoiriens
de se retrouver pour vivre ensemble. Mais pour ce qui est d'une alliance avec le
FPI, pour le moment, je ne suis pas encore informé, je n'ai pas été saisi, ni
directement, ni indirectement
», a conclu le Professeur Djédjé Mady.




 




 





Appel du Fpi à un ralliement du Pdci : Attention danger !




 




Le
Démocrate -

Dans
une déclaration parue dans toute la presse hier lundi 15 avril, Miaka Ouréto,
président par intérim du parti de Laurent Gbagbo, le Fpi, appelle le Pdci à un
ralliement dans le but de combattre Alassane Ouattara. Pour lui, l'objectif de
cette lutte est de sauver la démocratie en Côte d'Ivoire. '' ... Parce qu'il y a
contribué, par sa position au second tour du scrutin présidentiel de novembre
2010, le Pdci s'est offert lui-même en mouton du sacrifice, immolé récemment sur
l'autel du Parlement. Frères et sœurs du Pdci-Rda, il n'est pas trop tard. Il
est encore temps de sauver la démocratie dans notre pays, en ne cautionnant pas
cette mascarade électorale, cela par des décisions courageuses et
responsables...'' dit Miaka Ouréto. Le Fpi, à travers cette déclaration de son
actuel premier responsable, affiche clairement son hostilité au président
Alassane Ouattara et par ricochet, s'oppose à la paix et à la stabilité dans le
pays. Alors le parti d'Henri Konan Bédié doit être vigilant et ne doit pas se
laisser distraire par ses ennemis d'hier. Le Pdci-Rda, depuis sa naissance, se
caractérise par sa sagesse et sa discipline qui font de lui, le parti le mieux
implanté sur le territoire national. C'est pourquoi, les responsables de ce
parti et les militants ne doivent pas succomber aux appels du pied du Fpi. Il
n'est pas exclu qu'il y ait des palabres au sein de l'alliance des
Houphouétistes, mais s'allier à ceux qui ont détruit le pays d'Houphouët-Boigny
hier, représente un véritable danger pour la Côte d'Ivoire. Il faut donc resté
serein, car à ce jour, le Fpi n'est pas prêt à pardonner à toute la coalition
qui a battu son candidat Laurent Gbagbo dans les urnes.




 




 





Faut-il dissoudre le FPI ?




 




Le
Patriote -

Le
Front populaire ivoirien a-t-il encore le droit d'exhumer ses thèses
ivoiritaires et xénophobes, qui ont été à la base du drame ivoirien, couronné
par une violente et meurtrière crise postélectorale? Le peuple ivoirien n'a-t-il
pas suffisamment souffert des effets néfastes des discours incitant à la haine,
à la division, à la violence et à la guerre? Ces questions, en tous cas,
méritent d'être posées face aux propos dangereux, incisifs tenus ces temps-ci
par les responsables du parti bleu. En effet, après s'être mis à l'écart du
processus électoral, de la marche du pays vers la réconciliation nationale et la
cohésion sociale, l'ancien parti au pouvoir veut maintenant embraser la Côte
d'Ivoire par la promotion de haine, de la xénophobie, de la division, de la
violence... La dernière sortie en date du secrétaire général par intérim du parti
fondé par l'ancien président, Laurent Gbagbo, est éloquente dans ce sens. En
effet, lançant un appel au parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) pour une
union contre le RDR, Miaka Ouréto, certainement emporté par ses instincts
ivoiritaires et xénophobes, a levé un coin de voile sur les ambitions lugubres
et cyniques de son parti. «L'enjeu est clair et dépasse les frontières
idéologiques (libéralisme et socialisme). C'est la survie de notre nation qui
est en jeu. La propriété de son sol, la jouissance de ses richesses par ses
propres filles et fils (...) Chers frères et sœurs du PDCI, le moment du grand
sursaut national est venu. Resserrons nos rangs pour faire barrage aux
prédateurs. Rassemblons-nous pour défendre la nation en péril. Nous n'avons que
cette patrie. Défendons-là ensemble au risque de disparaitre ensemble», a-t-il
honteusement soutenu. C'est clair comme de l'eau de roche. Pour le FPI, la Côte
d'Ivoire qu'il considère comme sa propriété privée doit être absolument arrachée
aux ''envahisseurs''. Comment après dix ans de crises consécutives à sa
politique de division des habitants de la Côte d' Ivoire, ce parti peut-il
encore s'exprimer ainsi? La réponse à cette interrogation est claire : le FPI
est un parti très dangereux pour la paix et la stabilité en Côte d'Ivoire.
Faisant fi de la loi contre le tribalisme adopté en 2008, alors qu'il était
encore au pouvoir, le FPI appel au tribalisme sans prendre de gant. Il est temps
donc de ramener ce parti sur les rails et où de réfléchir sérieusement à sa
présence sur la scène politique ivoirien. En d'autres termes, le débat sur la
dissolution ou non du FPI doit être mené.




 




 





Miaka doit être poursuivi




 




Le
Patriote -

S'il
y a des propos qui ne doivent plus être tenus en Côte d'Ivoire, c'est bel et
bien les propos comme ceux publiés par Sylvain Miaka Oureto. Ce pays revient de
loin. Mais apparemment, beaucoup de personnes feignent de l'ignorer. La crise
qui a secoué la Côte d'Ivoire au cours des dix dernières années vient du fait
que certains hommes politiques font croire à une partie de la population qu'il y
a d'autres hommes politiques qui sont prêts à brader leur pays aux étrangers. Ce
discours ivoiritaire, qui attise la haine tribale et la xénophobie, a causé de
graves dégâts au sein de la société. L'ivoirité a catégorisé les Ivoiriens. Les
braquant les uns contre les autres. Aujourd'hui encore, les séquelles de ce
poison inoculé pendant plus de dix ans sont encore présentes. Le nazisme à
l'ivoirienne dont le FPI s'est l'héraut a été à la base de toutes les
inhumanités auxquelles l'on a assisté lors de la crise postélectorale.
Malheureusement, Miaka Oureto et ses amis du FPI, qui tiennent à leur « match
retour » continuent de tirer sur la corde. Il faut les empêcher de nuire avant
qu'ils ne soient trop tard. En appliquant tout simplement, comme c'est le cas
dans tout Etat de droit, la loi N° 2008-222 du 4 août 2008 sur la xénophobie, le
racisme et le tribalisme qui a été adoptée sous Laurent Gbagbo.




 




 





Les mesures de la Cei contre la fraude




 





Fraternité Matin –

La
Commission électorale indépendante est consciente que la fraude est capable
d'annihiler tous les efforts déployés, si rien n'est fait pour la juguler. Inza
Diomandé, secrétaire permanent adjoint et porte-parole, explique les
dispositions prises par l'institution en charge des élections en Côte d'Ivoire.
Pour lui, les mesures prises par la Commission électorale indépendante se
situent à quatre niveaux.




 






Recrutement des agents de BV




Pour
ce qui est du recrutement des agents des bureaux de vote. Selon le porte-parole,
les agents des bureaux de vote dans l'ensemble des circonscriptions électorales,
doivent être des fonctionnaires de l'Etat de Côte d'Ivoire. Il affirme que leur
recrutement se fait de manière transparente et impartiale, à partir des listes
fournies en majorité par les inspections de l'Education nationale. Après le
choix, Inza Diomandé indique que ces fonctionnaires sont réquisitionnés par le
corps préfectoral. Ensuite, ils sont formés en fonction de la tâche à accomplir.




 






Présence des représentants des candidats





Concernant le déroulement du scrutin, la Cei exige qu'un représentant de chaque
candidat soit admis dans le bureau de vote, pour en surveiller la régularité.




 





Copie
des résultats remise aux représentants




Au
cours de la procédure de proclamation des résultats dans les bureaux de vote
après fermeture à 17h, le dépouillement et le décompte, selon le porte-parole,
se font en présence des représentants de tous les candidats. « Le résultat du
vote est proclamé solennellement par le président du bureau de vote et une copie
de ce résultat est affichée dans le bureau de vote, pour pouvoir être consulté
par tous. Mais surtout, il est remis à chaque représentant présent de candidat,
une copie originale du procès-verbal de dépouillement qui contient le nombre de
suffrages recueillis par candidat
», souligne Inza Diomandé.




 






Transfert des résultats




Pour
le transfert des résultats des bureaux de vote à la commission électorale
locale, il indique qu'il s'effectue sous escorte sécurisée par les forces de
l'ordre. «Il faut noter que la Commission électorale locale est tenue de
compiler les résultats de tous les bureaux de vote de la circonscription
électorale, afin de déterminer le suffrage total recueilli par chacun des
candidats. Cette séance de compilation est ouverte aux représentants des
candidats, aux observateurs et au public. Le résultat de la circonscription est
proclamé par le président de la Commission locale et y est affiché. Une copie
originale du procès-verbal est remise au représentant de chaque candidat
»,
rappelle-t-il. Le porte-parole fait également remarquer qu'une copie, dans une
enveloppe scellée et estampillée, est transmise aussi, à la Commission
électorale centrale, au ministère d'Etat, ministère de l'Intérieur et de la
Sécurité et à la Cour suprême.




 




 





Municipales et régionales :

Des actes de violence malgré le message d'apaisement de la Cei




 





Fraternité Matin -

Plus
un jour sans actes de violence. La campagne électorale est- elle en train de se
dérouler au Colisée de Rome où s'empoignaient, jadis, les gladiateurs ? L'appel
de la Commission électorale indépendante (Cei) semble être tombé dans des
oreilles de... A l'ouverture de la campagne, le président de l'institution
chargée d'organiser les élections avait demandé ''une campagne électorale
pacifique empreinte de tolérance, d'esprit de convivialité et de respect de
l'adversaire pour permettre aux électeurs de se rendre le jour du scrutin dans
les bureaux de vote avec assurance et sérénité''.





Koumassi. Accusation mutuelle entre le camp du candidat du Rassemblement des
républicains, Ibrahim Cissé Bacongo, et celui du Pdci-Rda, N'Dohi Yapi Raymond,
maire sortant. Le lundi 8 avril, au cours d'une conférence de presse, Traoré
Adjaratou, directrice de campagne du ministre Cissé Bacongo a ouvertement accusé
le camp du maire sortant, d'être l'auteur de plusieurs agressions perpétrées
contre les sympathisants de son cheval. Au cours de cette rencontre avec les
journalistes, elle a indiqué qu'au quartier Divo, la fille de Sangaré Souleymane
du comité de mobilisation a été agressée. Elle a également souligné que Sery
Zago Sylvain, un autre supporter du candidat des républicains, a été pris à
partie à Bia Sud. En face, dans le camp du maire sortant, on crie à la
manipulation. On accuse plutôt l'adversaire d'être l'agresseur. Guy Charles
Wayoro, porte-parole du candidat du Pdci-Rda, interrogé sur la question, a
déclaré que les agresseurs viennent du camp d'en face.  (...)





L'intérieur du pays est aussi touché par la fièvre de la violence. A
Grand-Bassam, notre correspondant a fait état, samedi, de jets de projectiles
sur le cortège du candidat indépendant Ollo Germain, au quartier France. A
Tanda, le préfet Andjou Koua est monté au créneau pour mettre fin au phénomène
des affiches déchirées.




 




 





Séguéla / Venu apporter son soutien à Amadou Soumahoro : Djédjé Mady interdit
d'accès à la ville




 





L'Expression, Dernière Heure, Nord-Sud, Le Nouveau Courrier, Notre Voie, Le
Mandat, Le Temps, L'Intelligent d'Abidjan –

(...)
Frayeur hier à l'entrée de Séguéla. Le secrétaire général du Pdci, Alphonse
Djédjé Mady, a été interdit d'accès à la ville par les militants de son parti,
alors qu'il venait apporter son soutien à Amadou Soumahoro, candidat du Rdr aux
municipales. C'est à 10h 17 que les populations ont été mobilisées pour aller
réserver un accueil digne au secrétaire général du vieux parti, à l'entrée de la
ville. Mais à leur arrivée au lieu de l'accueil, c'est une opposition qu'il a
été donné de voir. Les militants du Pdci ont ''coupé'' la route pour empêcher le
cortège de leur secrétaire national d'entrer dans la ville afin de participer au
meeting du candidat du Rdr. Ils ont placé un véhicule en travers de la voie pour
barrer la route à l'hôte de marque. La tension a commencé à monter entre les
deux camps. Les raisons de ce blocus, les militants du Pdci estiment que leur
secrétaire général n'a aucune raison de soutenir un candidat du Rdr. Aussi,
estiment-ils que ce soutien est loin de s'inscrire dans l'esprit du Rhdp
puisqu'à Séguéla, il n'y a pas eu d'unanimité dans le choix des candidats au
niveau de l'alliance des houphouëtistes. De fait, la démarche de Djédjé Mady a
été vue comme une haute trahison dans la capitale du Worodougou. « On ne veut
pas. Mady n'entrera pas ici. C'est une manière de vendre notre parti. Le Pdci a
un candidat ici, en la personne Bakayoko Ali. Si Mady ne vient pas le soutenir,
qu'il retourne là d'où il est venu », ont proféré, amers, les jeunes militants
du Pdci. Autre raison évoquée par les militants de Bakayoko Ali, c'est qu'ils
n'ont pas été informés de l'arrivée de leur secrétaire général à Séguéla. Une
attitude qu'ils assimilent à un mépris. Jusqu'à 10 h 51, le cortège de Djédjé
Mady était bloqué à l'entrée de la ville. La tension montait entre les deux
camps. Les jeunes ont voulu en venir aux mains. Pour éviter le pire, Djédjé Mady
a décidé de quitter les lieux. La gendarmerie a été sollicitée pour apaiser les
esprits afin que le secrétaire général du Pdci ait accès à la ville.




 





Haute
trahison





Malheureusement, le président du directoire du Rhdp ne manifestera plus le désir
de retourner sur ses pas malgré la bonne volonté des militants du Rdr et des
forces de l'ordre. Approché, le candidat du Pdci, Bakayoko Ali, a expliqué la
réaction de ses militants. « Le Rdr et le Pdci ne se sont pas entendus pour
aller en Rhdp aux élections. C'est pour cela que nous disons non et non. Nous ne
voulons pas vendre notre parti. Nous n'avons pas été associés à cette invitation
de notre secrétaire général », a indiqué Bakayoko Ali. [...]




 




 





Municipales/ Afin de décrisper la situation à Koumassi : Cissé Bacongo veut
animer un meeting avec N'dohi Raymond pour apaiser les cœurs




 




Le
Patriote, Soir Info, L'Inter, Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan -

Face
à la tension constatée sur le terrain pendant la campagne pour les Municipales
du 21 avril prochain, le candidat du RDR à ce scrutin, Ibrahima Cissé Bacongo
joue la carte de l'apaisement. Hier après-midi, à son QG de campagne situé à
Koumassi, sa directrice de campagne, Mme Adjaratou Fadiga est encore montée
créneau, au cours d'une rencontre avec la presse, pour inviter les uns et les
autres au calme et à la retenue. «Nous voulons lancer un appel fraternel à la
direction de campagne de M. N'dohi (maire sortant) afin que M. Ibrahima Cissé
Bacongo et lui animent à deux un meeting pour donner la preuve de leur volonté
d'aboutir à une élection civilisée et apaisée », a-t-elle indiqué. Selon Mme
Fadiga, la direction de campagne, qu'elle conduit, tient à réaffirmer sa volonté
de voir les populations en paix. C'est pourquoi, a-t-elle ajouté, «nous ne
ménageons aucun effort pour attirer l'attention de la population et des
dirigeants afin que N'dohi cesse ces actes de violence et d'intimidation ».




Pour
Mme Fadiga, les objectifs du maire sortant clairs : instaurer la psychose et le
désordre pour éviter d'aller à ces élections. Et la collaboratrice du ministre
Cissé Bacongo de poursuivre : «nous sommes aussi informés des groupes armés
qu'il entretient pour réaliser ses basses besognes, celles d'habiller des jeunes
avec des tee-shirts à l'effigie de notre candidat qui s'attaqueront à ses
propres bases ». Aussi a-t-elle accusé Raymond N'dohi d'inciter à la haine, à
l'intolérance et au conflit, en braquant les différentes communautés, les unes
contres les autres. « Sur le terrain, il a fait sien les actes de vandalisme et
de sabotage. Ainsi, ils s'attaquent à nos affiches et à nos différents QG », a
insisté Mme Fadiga.





Devant ce risque réel de conflit que cette situation pourrait engendrer, le camp
Cissé Bacongo interpelle les autorités policières, la brigade de gendarmerie de
Koumassi sur les agissements de N'dohi et surtout souhaite que des dispositions
soient prises pour parvenir à des élections sans heurts à Koumassi. « Nous
demandons également aux secrétaires généraux, en l'occurrence Pr Djédjé Mady
(PDCI) et Amadou Soumahoro (RDR) d'œuvrer en vue d'un éventuel apaisement », a
plaidé Mme Fadiga. [...]




 




 





Violences physiques, destructions d'affiches, tentatives de tricherie : N'dohi
Raymond demande à la Cei de se réveiller




 




Le
Nouveau Réveil –


« Nous nous sentons revigorés, notre message est passé

Cette déclaration, est du candidat du Pdci Rda aux élections municipales à
Koumassi, le maire n'dohi Raymond. Plus que confiant. Mais se veut cependant
prudent. Au regard de certaines déclarations que font certains de ses
adversaires qui puent la fraude. Et même leur comportement sur le terrain. Sans
que la Commission électorale indépendante (CEI) locale ne les interpelle selon
lui. Toute chose que le candidat du Pdci, le maire N'dohi Raymond dénonce avec
la plus grande fermeté. C'était, hier, à la mairie de Koumassi «Bacongo a
collé les affiches avant la campagne, ses partisans ont déchiré nos affiches, la
Commission électorale a été informée et personne n'a rien fait et ne fait rien
»,
a dénoncé le maire N'dohi Raymond. Et son directeur de cabinet, Guy Charles
Wayoro de prévenir «On entend qu'on va nous voler notre victoire parce que la
Cei serait partisane. Nous ne nous laisserons pas faire cette fois ci. La Cei
doit réagir pour nous rassurer. Nous dénonçons le silence de la Cei locale. La
fraude est devenue un argument de campagne
». Le maire N'dohi Raymond, pour
sa part, demande que les projets de développe ment soient les arguments de
campagne et non la violence «On moleste un jeune homme, on le bat, on le
blesse et on fait un point de presse pour expliquer qu'il a été agressé par le
camp adverse. Et c'est la personne elle même qui vient pour démentir. Ça fait
honte et à Koumassi, on n'en est pas fier. On cherche à convaincre les
populations à travers des programmes et des réalisations. Si on y ajoute les
tentatives d'enlèvement par des policiers, ça sent le complot. Et c'est dommage
qu'on cherche à utiliser l'administration à des fins politiques. Je le regrette
»,
a fait savoir N'dohi Raymond. Le maire de Koumassi est également revenu sur
certaines dérives constatées pendant cette campagne : «Vous avez vu ce qui
s'est passé à la télévision. Mais c'est la honte. Qu'un ministre de la
République crée un journal pour insulter ses adversaires politiques, c'est une
honte. Heureusement que le Conseil national de la presse (Cnp) a pris ses
responsabilités. Que ces genres de journaux ne circulent plus. C'est une
faiblesse morale, intellectuelle que nous dénonçons. Ce n'est pas la meilleure
façon de faire la politique
», a critiqué le candidat du Pdci. Il pense que
la réconciliation amorcée à Koumassi doit se traduire dans les actes. [...]




 




 





Anne Ouloto répond aux attaques de Banzio : « La grossièreté est l'arme des
perdants»




 





L'Expression -

À une
semaine du scrutin, Anne Désirée Ouloto, candidate du Rdr aux régionales dans le
Cavally, était hier, sur ses terres à Toulepleu. Au cours d'un meeting elle a
refusé de tomber dans les bassesses comme le font ses adversaires.





Maître chez elle, auréolée du soutien de 52 chefs de canton et de village, Anne
Ouloto était hier, en territoire conquis, portée par une marée humaine, en début
d'après-midi à la grande place de Toulepleu. La candidate de la liste ''Vivre
Ensemble'' du Rdr y était en meeting, dans le cadre de l'ouverture de sa
campagne dans son chef-lieu de département. Aux chefs de canton et aux
populations venues écouter son message, elle a présenté et expliqué sa
candidature. « Je mets ma candidature sous le signe du Vivre ensemble, de
l'exécution du programme de gouvernement du président de la République et de la
reconstruction du Cavally », a-t-elle rassuré promettant, sous un tonnerre
d'applaudissements, la paix et le développement à la région. Anne Ouloto, « la
daba du Cavally », comme la surnomment ses partisans, a fustigé le comportement
du candidat-adversaire Dagobert Banzio. Elle a décrié les actions de dénigrement
de son « frère » qui, plutôt que de s'unir à elle et aux populations pour
développer le Cavally, « entreprend des actions solitaires et inutiles de
sabotage » à son encontre. « La grossièreté, dit-elle est l'arme des perdants.
Je me battrai, bec et ongles, pour la paix et le développement de la région.»,
a-t-elle promis entre deux philippiques à son adversaire. La ministre de la
Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant a joint l'acte à la
parole. Elle a offert 10 hectares de sachets d'hévéa à la jeunesse de Toulepleu,
des jeux de maillot et équipements sportifs pour tous les villages et 8 motos
pour ses directeurs de campagne du département. [...]




 




 





Après la sortie musclée de Guikahué / Louis-André Dacoury-Tabley (Rdr):

«Que le Pdci fasse très attention»




 





Soir Info -


L'ancien ministre Louis-André Dakoury-Tabley, directeur de campagne de la tête
de liste du Rassemblement des républicains (Rdr) au conseil régional du Gôh, a
animé un point-presse, le lundi 15 avril 2013, au siège du Rdr, au quartier
Dioulabougou (Gagnoa). Dakoury-Tabley a répondu au délégué départemental du
Pdci-Rda, Maurice Kacou Guikahué, après la récente sortie musclée de ce dernier.
« Aujourd'hui, pour la première fois que le Pdci peut tenir des rassemblements
dans les villages Bété, M. Guikahué commence à rêver et fait de la démagogie. A
Gagnoa ici, les dirigeants du Pdci n'ont jamais recruté quelqu'un. C'est un
parti qui n'est pas adulé ici. Au Rdr, nous connaissons notre poids politique
dans la région, c'est pourquoi nous partons confiants à ces élections », a dit
d'entrée, Dakoury-Tabley. Il a, ensuite, accusé les « nouvelles recrues » du
Pdci d'être à l'origine de la sortie du ministre Guikahué. « La guerre de
Guikahué n'aura pas lieu. Qu'il évite d'inventer des sujets à polémique. Nous ne
voulons plus d'histoires à Gagnoa. Et c'est pourquoi nous ne comprenons pas ses
propos guerriers. Ce n'est pas le Pdci que nous connaissons qui peut déclarer la
guerre en Côte d'Ivoire. A entendre Guikahué, on sait qu'il fait partie de ceux
qui n'ont pas voté Alassane (Ouattara) aux présidentielles. Mais en tant que
parti au pouvoir, au Rdr, nous tenons à la paix et à la cohésion sociale dans ce
pays et nous n'allons pas répondre à tout moment. Aujourd'hui, certains
candidats du Pdci veulent tellement de votants qu'ils sont à la merci des jeunes
du Cojep, de Lmp. Il y a une infiltration dans leur camp, dans leurs différents
états-majors. Et ce sont ces jeunes gens qui veulent saboter les élections avec
le désordre. Alors que le Pdci fasse très attention. Si le Pdci les recrute
alors qu'il les éduque à la culture de la paix », a dit le député de Gagnoa non
sans donner sa vision du conseil régional. [...]




 




 





Municipales et Régionales 2013 : ce que Wattao fait dans le Zanzan. De gros
risques d'affrontement à l'horizon




 





L'Inter -

Le
Commandant des opérations du Centre de coordination des décisions
opérationnelles (CCDO), Issiaka Ouattara alias Wattao, est dans le district du
Zanzan, précisément dans la région du Bounkani dont la capitale est Bouna. Il y
est depuis l'ouverture de la campagne électorale, ce qui a été interprété par
des candidats comme un soutien tacite à leurs adversaires. En vérité, la
présence du commandant en second de la garde républicaine (gr) a un autre but.
Celui de prévenir des affrontements qui pourraient résulter des élections
municipales, surtout à Doropo, sa ville natale. Fils du Bounkani, et donc ayant
une grande connaissance du terrain, l'homme a été informé des risques
d'affrontement entre les populations Lobi et Koulango. En effet, dans le
Bounkani, il existe des problèmes fonciers entre ces deux peuples, exacerbés par
des hommes politiques de la région. Aux législatives, par exemple, la situation
a failli dégénérer. Et le commandant Wattao s'est impliqué personnellement
auprès de ''ses parents'' afin que le pire soit évité. De plus, le fait
que le Bounkani partage la même frontière avec le Burkina-Faso, ne facilite pas
les choses. Puisque nombreux sont les Burkinabé qui ont été enrôlés pendant les
présidentielles dans cette zone. Ceux-ci disposeraient d'une carte d'identité
ivoirienne et d'une carte d'électeur. Pendant les législatives, certains ont été
arrêtés par les forces de sécurité ivoiriennes. Selon des militaires joints sur
place, ces Burkinabé auraient avoué avoir été enrôlés, à l'époque, par un cadre
proche de l'ex-majorité présidentielle (Lmp), candidat indépendant aujourd'hui
aux municipales à Doropo, pour qu'aux élections locales, ces derniers puissent
voter pour lui. «Aux législatives, nous en avons arrêté certains. Comme les
Burkinabé qui sont à la frontière et nos peuples partagent les mêmes patronymes
et les mêmes habitudes, c'est difficile de le savoir. Cela a failli créer des
problèmes ici, aux législatives. Pour prévenir le pire, le Commandant Wattao a
décidé de prendre les devants. C'est ce qui explique sa présence à Doropo, et
rien d'autre
», nous a confié au téléphone, hier lundi 15 avril dans la
matinée, un collaborateur d'Issiaka Ouattara. Qui a indiqué également que le
Commandant a été obligé de déployer des soldats dans un village de Bouna pour
éviter des risques d'affrontement entre populations Lobi et koulango. De plus,
soutient notre source d'information, Wattao et une forte délégation étaient le
dimanche 14 avril 2013 à Gawa, une localité située à environ 95 km de Bouna, au
Burkina-Faso, pour sensibiliser les Burkinabé sur la nécessité pour eux de
rester en dehors du processus électoral ivoirien pour éviter des malentendus.
[...]




 




 




Un
leader de jeunes met en garde contre la fraude à Bouaké




 





L'Inter -

Le scrutin municipal est prévu pour le dimanche 21 avril prochain. Sur le
terrain déjà, les états-majors travaillent pour rallier les suffrages des
électeurs. A Bouaké, des rumeurs de fraude ont commencé à être distillées sur le
terrain. Silué Pegabila dit ''Kabila'', leader de jeunesse à Bouaké, est
monté au créneau pour fustiger cet état de fait. «Il nous revient de façon
récurrente que le staff de l'un des candidats, précisément celui du maire
sortant, se promène pour prévenir qu'ils gagneront les élections par tous les
moyens, y compris la fraude. Ils vont jusqu'à affirmer que la Cei est de leur
côté et que le chef de l'Etat ne permettra pas que le Rdr perde l'élection
municipale de Bouaké. Face à ces allégations d'une extrême gravité, je voudrais
tout d'abord exprimer mon indignation de constater que des personnes qui
occupent des postes de responsabilité et non des moindres dans l'administration
publique, s'adonnent à cœur joie à des projets de fraude, eux qui sont sensés
moraliser la vie publique
», a-t-il dénoncé avant d'asséner: «Je trouve
ahurissant et scandaleux que des gens qui disent soutenir le chef de l'Etat se
permettent de le salir en associant son nom à leurs bassesses et en présentant
la Cei comme étant partiale
». Silué Pegabila dit ''Kabila'' qui
demande aux populations de rester sereines et de sortir massivement pour voter
le candidat de leur choix, est catégorique: «Le seul moyen de gagner cette
élection, c'est de séduire la population avec un programme cohérent et
ambitieux. La fraude ne passera pas. L'histoire récente de notre pays a démontré
que les auteurs des slogans "on gagne ou on gagne", " j'y suis, j'y reste",
sortent toujours perdants. Les temps ont changé et les dirigeants loubards n'ont
plus leur place en politique. Aucun plan B ne marchera car les jeunes sont
déterminés et mobilisés pour sécuriser le scrutin jusqu'à la proclamation des
résultats
». Pour ''Kabila'', personne ne volera la victoire de la
population de Bouaké. «Il nous semble à travers les multiples sondages
effectués sur le terrain que le choix de la population de Bouaké serait Djibo
Youssouf Nicolas. Le leader de jeunes de Bouaké que je suis, me plierai à la
volonté de la population
», a-t-il conclu.




 




 





Treichville : un candidat se retire et rejoint Cissé Aladji




 





L'Inter, Nord-Sud -

Au terme d'une concertation avec les 44 conseillers de la liste indépendante
''Prends OL'' et des consultations avec les 235 points focaux, élargies aux 50
grands électeurs mobilisés autour de la candidature de son leader, monsieur
Ouattara Lamine, la liste indépendante ''Prends OL'', candidate à l'élection
muni- cipale dans la commune de Treichville, s'est retirée de la compétition
électorale pour ne pas freiner les chances d'une alternance à la tête de
Treichville. En effet, seule liste indépendante et compte tenu des réalités
stratégiques de la commune, notre liste aurait à son corps défendant renforcé
l'immobilisme et l'inertie existants. Or, Treichville a un besoin urgent de
changement et d'alternance pour reprendre sa marche vers le développement bloqué
depuis plus de 10 ans. C'est pourquoi, nous lançons l'appel à la mobilisation et
au soutien autour de la liste conduite par le frère Cissé Ibrahim Aladji, pour
laquelle tous les efforts devront être consentis sans relâche jusqu'à la
proclamation de sa victoire, au soir du 21 avril 2013. L'alternance, source de
progrès, doit être notre leitmotiv.





Fait à Abidjan, le 12 avril 2013.




Le
candidat Ouattara Lamine, tête de liste ''Prends OL''




 




 





Didiévi : Le candidat du PDCI porté disparu




 




Le
Mandat -

Où est-il passé le candidat du PDCI- RDA aux municipales à Didiévi? La question
est sur toutes les lèvres dans cette commune. De- puis le début de la campagne,
les populations n'ont aucune nouvelle de N'Goran Koffi Noël, tête de liste PDCI
aux Municipales à Didiévi. Pendant que les candidats sur l'ensemble du
territoire national investissent le terrain pour pêcher les voix des électeurs,
le choix du PDCI à Didiévi reste introuvable .Des rumeurs de plus en plus
persistantes font état de son décès à la Polyclinique internationale Sainte Anne
Marie (PISAM) d'Abidjan où il serait interné depuis quelques temps. Selon ces
mêmes rumeurs, son décès serait tenu secret pour des raisons politiques. En
effet, sur la liste conduite par N'Goran Koffi Noël, figurerait Kouadio Ahoussou
Paul Henri, fils de l'ex-Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio. Ce dernier
serait pressenti pour occuper le fauteuil de maire en cas de victoire du PDCI
par le vote des conseillers. Si le décès de Koffi Noël est annoncé actuellement,
le scrutin serait annulé à Didiévi. Il n'aurait donc pas cette chance de ravir
le fauteuil municipal. Dans ce cas, des partielles seront organisées plus tard
et d'autres personnalités du parti pourraient faire acte de candidature. Pour
l'heure, tout n'est que spéculation suscitée par l'absence suspecte du candidat
N'Goran Koffi Noël. Ce qui ne doit pas empêcher la Commission Electorale
Indépendante (CEI) de s'informer sur la question pour éclairer l'opinion
nationale.




 




 





Grève à l'Education nationale : Les élèves manifestent et réclament la démission
de Kandia Camara




 





Notre Voie, Le Temps -

Au
pied de la Tour D de la Cité administrative au Plateau, hier matin, plus de 300
jeunes filles et garçons, révoltés, déchainés, criaient à tue-tête. Ce sont tous
des élèves de la 6ème à la Terminale venant des établissements secondaires
d'Adjamé. Ils sont venus à pied, sous la canicule, de leur commune jusqu'au
Plateau pour exprimer de vive voix, leur ras-le bol à leur ministre de tutelle,
Kandia Camara Kamissoko qui, selon ces manifestants, est incapable de trouver
une solution à la grève des enseignants. Pendant plus de deux heures, ces élèves
ont bruyamment manifesté, suscitant curiosité, et admiration des fonctionnaires
et des visiteurs de cette Tour pour leur courage et leur détermination.
Débordant d'énergie, mêlant colère et humour, ils ont bravé la quinzaine de
policiers qui a eu par moments à utiliser leurs biceps sur ces élèves sans
défense, pour les empêcher d'avoir accès au rez-de-chaussée de la Tour D où se
trouvent les ascenseurs. Ces élèves après avoir résisté, ont été finalement
repoussés après plus de deux heures de Sit-in, à l'une des sorties de cette cité
(côté camp Galliéni). Ces jeunes manifestants déterminés, ont dit sèchement leur
vérité à leur ministre de tutelle. «Payer les professeurs», «on veut faire
cours», «Kandia, on va te déloger», «Kandia on ne veut plus te voir dans ce
ministère, démissionne maintenant», «Kandia, respectez un peu les élèves et les
enseignants, tu nous crées trop de problèmes»... Par crainte de débordements, la
tutelle a reçu une délégation de cinq élèves au cabinet du ministre Kandia, au
28è étage. Ils ont été reçus par le professeur Koné Raoul, le directeur adjoint
de cabinet et Ibrahima Kourouma, l'inspecteur général, coordonnateur général de
l'inspection générale. Ces responsables du cabinet leur ont promis que tout
rentrera dans l'ordre et que les cours auront lieu ce mardi matin. [...]




 




 





Grève dans l'Enseignement public : 2 enseignants arrêtés, hier




 





L'Inter -

La
répression de la grève des enseignants du public lancée par l'intersyndicale du
secteur éducation-formation (Isef), continue. Hier lundi 15 avril, le nommé
Ogoubli N'dré Akaffou Guy André, professeur au lycée moderne 1 de Gagnoa et
membre de la coordination Isef de Gagnoa, a été arrêté dans son établissement
par des éléments de police du 1er arrondissement de la ville. A Abidjan, c'est
le responsable syndical, Kohé Nelson, qui a été mis aux arrêts au lycée Amondji
des 220 logements par la police nationale. Ces arrestations portent à 29, le
nombre d'enseignants grévistes interpellés. Pour le président de l'isef, Bli Blé
David, qui a produit une déclaration hier en fin d'après-midi, « ces
arrestations traduisent la volonté du gouvernement à s'enfoncer dans une
politique répressive aveugle, là où tout le monde attend des réponses claires
aux revendications des enseignants ».
Aussi a-t-il appelé les enseignants à
rester mobilisés et déterminés pour la victoire finale. Il a invité le
gouvernement à la sagesse, à la retenue et à la négociation en vue de sauver
l'école. [...]




 




 




Le
Fpi interpelle l'Unicef et l'Unesco




 





L'Inter -

Les grèves dans le secteur éducation/formation en Côte d'ivoire a amené le front
populaire ivoirien (Fpi) à pondre un communiqué dans lequel il interpelle les
organismes du système des nations unies en charge de l'éducation et de l'enfance
que sont l'Unicef et l'Unesco, sur les risques qu'encourent les populations
jeunes de ce pays. Selon le secrétaire général par intérim et porte-parole du
Fpi, Dr richard Kodjo, qui a signé la déclaration, le régime d'Alassane Ouattara
est en train de tuer l'école ivoirienne. C'est pourquoi, il a demandé à l'Unesco
et l'Unicef de ne pas se rendre complice de ce qu'il dénonce.




 




 





Crise en Guinée-Bissau : un émissaire chez Ado, hier




 




Le
Démocrate, Nord-Sud, Fraternité Matin, Le Patriote, Le Jour plus

- Le Président de la République, SEM. Alassane Ouattara, a reçu en audience, le
lundi 15 avril 2013, au Palais de la Présidence de la République, le Ministre
des Affaires Etrangères de la Guinée- Bissau, M. Fostino Imbali. A sa sortie
d'audience, M. Imbali a indiqué être porteur d'un message de son Président, SEM.
Shérifo Nhamajo, à son homologue ivoirien.





Levant un coin de voile sur la teneur de ce message, il a précisé qu'il porte
essentiellement sur deux points, à savoir, l'état des relations bilatérales
entre la Côte d'Ivoire et la Guinée- Bissau d'une part, et l'état d'avancement
de la transition dans son pays, d'autre part.





Concernant le 2ème point, le Ministre Bissau-Guinéen des Affaires Etrangères a
fait savoir qu'étant donné que la transition en Guinée- Bissau est soutenue par
la Cedeao, il est tout à fait normal que, régulièrement, le Président Alassane
Ouattara, Président en exercice de la Cedeao, soit tenu informé de l'état
d'avancement du processus en cours dans ce pays. A cet égard, il a évoqué avec
le Chef de l'Etat, la question de la réforme du secteur de la défense et de la
sécurité ; laquelle est financée par la Cedeao. Dans ce cadre, le Ministre
Imbali dit avoir indiqué au Président en exercice de la Cedeao que cette réforme
a démarré et que le programme va dans le bon sens.





L'autre point abordé au cours de l'audience concerne, selon l'Emissaire Bissau
guinéen, la feuille de retour de la transition, notamment l'étape des élections.
A ce niveau, il a dit avoir informé le Président Alassane Ouattara de l'effort
que la classe politique Bissau guinéenne est en train de faire en vue d'avoir
une feuille de retour et une date consensuelles pour la tenue des prochaines
élections. [...].




 




 





Mali : le Parlement tchadien vote le retrait de ses troupes




 





Soir Info, L'Expression -

Le
Parlement tchadien a voté lundi à la majorité quasi-absolue une résolution
réclamant le retrait progressif des soldats tchadiens au Mali, où, selon
N'Djamena, 36 soldats ont été tués et 74 blessés. Par 167 voix pour et une
contre, les députés tchadiens demandent au gouvernement de "préparer dans un
délai raisonnable le retrait des forces armées tchadiennes en intervention au
Mali" mais aussi "de prendre toutes les mesures pour garantir la sécurité au
Tchad".