REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MARDI 13 NOVEMBRE 2012

13 nov 2012

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MARDI 13 NOVEMBRE 2012

Edition de 6H00 du Mardi 13 Novembre 2012 | Radio Côte d'Ivoire

Le ministre d'État, ministre des Affaires Étrangères Daniel Kablan Duncan a accordé plusieurs audiences hier lundi. Il a reçu (...) une délégation de l'ONUCI accompagnée des ambassadeurs de France et des Etats-Unis en Côte d'Ivoire. (...). Avec la délégation de l'ONUCI, il était question de renforcement de la sécurité et de désarmement. Bert Koenders à sa sortie d'audience.

Bert Koenders : Les Nations Unies travaillent étroitement avec le gouvernement ivoirien. Nous avons discuté aujourd'hui des différents dossiers qui sont dans la résolution du Conseil de sécurité. Ça veut dire par exemple que le processus de DDR qui a démarré. On a parlé des droits de l'homme. On a parlé de la création d'emploi, de l'économie. Surtout les différents aspects qui sont importants dans le contexte de notre coopération entre les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies et le ministre d'État, ministre des Affaires Étrangères et le gouvernement de la Côte d'Ivoire.


Edition de 6H00 du Mardi 13 Novembre 2012 | Radio Côte d'Ivoire

Le système des Nations Unies révise depuis hier lundi son approche d'intervention à l'aide au développement à apporter à la Côte d'Ivoire. Une stratégie 2013-2015 élaborée et plus efficace va répondre aux exigences du PND, le Plan national de développement. Une grande place est accordée à la réconciliation nationale et à la croissance inclusive. Cet atelier s'inscrit dans le contexte de la mise en œuvre de la déclaration de Paris en termes d'alignement des priorités nationales. C'est ce que dit Ndolamb Ngokwey, coordonnateur résident du système des Nations Unies.

Ndolamb Ngokwey : L'ancien UNDAF que nous sommes en train de réviser, avait des axes prioritaires qui touchaient à la question de gouvernance, à la problématique de l'environnement, à l'accès aux services sociaux de base et au problème de sécurité et de paix. Il est évident qu'avec de nouvelles priorités définies dans le plan d'action, il y a un effort à faire pour coller d'avantage aux nouvelles priorités du gouvernement. Par exemple, la question de la cohésion sociale doit recevoir une plus grande attention. La question de la protection sociale mérite aussi plus d'attention, la question d'une croissance beaucoup plus inclusive qui touche les couches les plus défavorisées doit aussi recevoir plus d'attention. La budgétisation n'est pas encore finie. Pour le moment, nous formulons tout simplement les cadres stratégiques pour nous assurer que nous prenons au plus près des priorités du gouvernement.


Edition de 6H30 du Mardi 13 Novembre 2012 | RFI

Simone Gbagbo face à un juge d'instruction aujourd'hui. L'ex-première dame de Côte d'Ivoire sera entendue à Odienné dans le nord-ouest du pays sur le fond des accusations portées contre elle. L'audition d'une vingtaine d'autres proches de l'ancien président Laurent Gbagbo a commencé le 31 mai dernier. Il ne reste plus que trois dont Simone Gbagbo. A Abidjan, Stanislas Ndayishimiyé.

Stanislas Ndayishimiyé : Le juge d'instruction Koné Mamadou et Me Rodrigue Dadjé, l'un des avocats de Simone Gbagbo, se trouvent à Odienné depuis hier. L'épouse de l'ex-président ivoirien est l'une des huit personnes déjà inculpées pour génocide. Elle avait été la première, en février dernier, à être informée que le crime de génocide a été ajouté aux autres chefs d'inculpation que sont les crimes de sang, l'atteinte à la sûreté de l'Etat et les crimes économiques. Les avocats des prévenus concernés par l'accusation de génocide ne veulent pas commenter seulement cet aspect des dossiers qu'ils vont défendre. Ils souhaitent que les procès commencent le plus vite possible ; leurs clients sont détenus depuis plus d'un an et demi. Selon une source judiciaire, ces auditions sur le fond de Simone Gbagbo et des deux autres détenus proches de l'ex-régime constituent la dernière étape avant l'ouverture des procès, qui devraient débuter dans les tout prochains jours. Peut-être même la semaine prochaine. Selon certains observateurs, le début de ces procès pourrait baisser la tension entre les autorités et l'opposition. Le pouvoir ivoirien est critiqué par certains de ses partenaires, qui lui reprochent d'appliquer une justice de vainqueurs, les pro-Gbagbo étant jusqu'ici les seuls à être poursuivis.

Stanislas Ndayishimiyé, abidjan RFI