REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 14 NOVEMBRE 2012

14 nov 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 14 NOVEMBRE 2012

Coopération / Le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion débattu

Fraternité Matin – Dans le cadre de rencontres périodiques entre les ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies et le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, une longue réunion du cadre de concertation s'est tenue lundi, à son cabinet. Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies à Abidjan, Bert Koenders ; George Serre, ambassadeur de France, Simon David Tonge, ambassadeur d'Allemagne et Mme Sherryl Sim, représentant l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique en Côte d'Ivoire, ont abordé avec leur hôte des dossiers d'actualité issus de résolutions du Conseil de sécurité, selon leur porte-parole, Bert Koenders. Il s'agit notamment, du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion qui est en cours, des questions des droits de l'homme, celles liées à la création d'emplois, à l'économie. En somme, tous les chapitres importants entrant dans le cadre de la coopération avec les Nations unies et le gouvernement ivoirien. Il a jugé les discussions très satisfaisantes, notamment sur les volets importants pour faire avancer la Côte d'Ivoire. Pour M. Koenders, il faut renforcer la coopération par l'opérationnalisation des pistes pour aider le pays à avancer sur ces dossiers.

Aide au développement : le gouvernement définit les priorités nationales

L'Inter - Le système des nations unies (snu) est à pied d'œuvre pour réviser les stratégies des nations unies pour l'aide au développement (undaf), qui sera prorogée jusqu'en 2015, ainsi qu'une approche d'intervention plus stratégique pour la période 2013-2015. Cela avec l'accord du gouvernement ivoirien. La révision de ces stratégies fait l'objet d'un atelier de planification stratégique du plan-cadre qui a ouvert ses portes lundi dernier 12 novembre à Grand Bassam, et qui se poursuit jusqu'à aujourd'hui 14 novembre. Le coordonnateur-résident du système des nations unies, Ndolamb Ngokwey, a déclaré que la révision des stratégies d'aide au développement s'inscrit dans le contexte de la mise en œuvre de la déclaration de Paris en termes d'alignement aux priorités nationales. Elle impose un meilleur alignement aux priorités nationales telles que définies dans le Programme national de développement (Pnd) 2012-2015. Son adoption fait de lui un document de référence sur lequel tous les partenaires au développement doivent aligner leurs appuis aussi bien au plan substantif que temporel, a-t-il ajouté. Le ministre d'état, ministre du Plan et du développement, Mabri Toikeusse, à l'ouverture contrat de vente et d'achat du gaz naturel provenant du bloc des travaux, a insisté sur l'importance de cet atelier, qui donne l'occasion d'engager des réflexions autour des priorités nationales, de définir les prochaines interventions de l'ensemble des agences du système des nations unies, d'aligner ces interventions sur ces priorités, de déterminer les modalités de leur mise en œuvre et du suivi-évaluation.

Sécurité en Côte d'Ivoire /Hamed Bakayoko obtient le soutien d'Israël

Soir Info, Le Patriote, L'Inter, Nord-Sud, L'Expression, Le Nouveau Réveil, Le Jour plus - Le Ministre d'Etat-ministre de l'intérieur, Hamed Bakayoko a séjourné à Tel Aviv en Israël, du 10 au 12 novembre 2012, après Paris et Rome. Selon des informations du service de communication du ministère de l'Intérieur, le Patron de la sécurité ivoirienne a eu plusieurs contacts avec les autorités locales dans la perspective du renforcement du système de sécurité en Côte d'Ivoire. Le dimanche 11 novembre 2012, Hamed Bakayoko a eu une séance de travail avec Ehud Barak, ministre de la Défense d'Israël. Puis, le lundi 12 novembre 2012, il s'est longuement entretenu avec son homologue israélien, Shmaya Avieli. L'objectif de ces rencontres est de renforcer la coopération en matière de sécurité avec l'Etat hébreu. En effet, un accord de coopération bilatérale sera soumis aux experts des deux pays en vue d'identifier les besoins de la Côte d'Ivoire dans le domaine sécuritaire. Cet accord qui devrait intervenir au premier trimestre 2013 a été vivement salué par Hamed Bakayoko. Notons que le gouvernement israélien a également fait part de sa volonté d'assister les autorités ivoiriennes dans les projets d'équipements de la police ivoirienne.

Williamsville/ Compagnie républicaine de sécurité 1 : La voiture du commandant pulvérisée à la grenade

Nord-Sud - 16h, caserne Crs 1 de Williamsville. Selon les témoignages recueillis sur place, des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) convoqués, se trouvaient dans le bureau du patron de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs1). Le patron de ladite compagnie, le commissaire Chérif Mamadou, avait réuni ces soldats pour leur signifier de quitter les maisons qu'ils occupent illégalement depuis la crise postélectorale. La décision doit entrer en vigueur aujourd'hui mercredi à 10h. L'injonction n'est pas du goût de Thierry Diarrassouba, cet ex-combattant démobilisé des Frci. Il ne se contente pas de ruminer sa colère. Il hausse en plus le ton contre le commandant. N'eût été l'intervention des membres du secrétariat du chef de la CRS1, le soldat aurait poussé son indiscipline à la violence physique. En effet, témoignent les mêmes sources, il s'en est fallu de peu qu'il porte main au patron des lieux. Mais il ne s'arrêtera pas à cet acte manqué. Car, non content d'avoir été empêché d'en découdre avec son supérieur hiérarchique, Thierry Diarroussouba sort précipitamment du bureau en signe de protestation. Il ose même claquer la porte derrière lui. Tout en colère, il se dirige vers le parking. Ceux qui affirment l'avoir vu en ces lieux, n'ont pas deviné ses intentions. Thierry tenait un sac dont personne ne savait le contenu. Il avance à grands pas vers des véhicules parmi lesquels ceux de commandement du commissaire et un autre appartenant à son adjoint. Quelques minutes après, une forte explosion se fit entendre. C'est la panique générale. Policiers et Frci, croyant être attaqués, se précipitent vers l'armurerie. Que non ! C'est plutôt l'œuvre de l'insurgé. Il vient de pulvériser à l'aide d'une grenade offensive la voiture personnelle du commandant et une autre de commandement, un pick-up double cabine. Celle de son adjoint de type Golf a été touchée par des fragments de la grenade, ses pneus éclatent. Il y a eu plus de peur que de mal. Aucune perte en vies humaines n'est enregistrée. [...]

Journée nationale de la paix / 16 mois après son accession au pouvoir : Ouattara à l'épreuve de la réconciliation

L'Intelligent d'Abidjan - La Côte d'Ivoire, par la volonté de son premier président de la République, feu Félix Houphouët-Boigny, commémore chaque 15 novembre, la Journée nationale de la Paix. Ce jour férié est l'occasion pour le pays de dresser un piédestal à la paix et aux valeurs qui l'accompagnent comme la réconciliation, le dialogue, la justice, l'état de droit...La Côte d'Ivoire qui sort d'une longue crise qui a fragilisé le tissu social, entreprend depuis l'avènement du président Ouattara, un long chemin vers la réconciliation. 16 mois depuis qu'il préside aux destinées du pays, le chef de l'Etat ivoirien a posé des actes pour la paix. L'occasion est belle en ce jour particulier pour les relever, mais aussi attirer son attention sur des gestes qu'il pourrait faire afin de consolider la réconciliation.
CE QU'IL A FAIT
En créant la Commission Dialogue, Vérité, Réconciliation (CDVR) qu'il a confiée au Premier ministre Charles Konan Banny, Alassane Ouattara a mis sur pied un organe qui doit entreprendre la catharsis pour accoucher d'une nation réconciliée avec elle-même et avec ses fils. Le président a initié le dialogue républicain qu'il a confié au Premier ministre Jeannot Ahoussou-Kouadio afin de créer un cadre de discussion avec l'opposition pour un climat apaisé. Il a aussi lancé le Forum social afin de discuter avec les organisations socioprofessionnelles pour aplanir les questions salariales, corporatistes et d'avancements catégoriels. (...)
CE QU'IL PEUT FAIRE
Nommer des membres du FPI dans le Gouvernement ou à des postes de hautes responsabilités. Le chef de l'Etat peut aussi procéder à l'élargissement des pro-Gbagbo en prison. Ce sera une mesure forte dans la décrispation de l'atmosphère politique et sociale. Alassane Ouattara peut créer les conditions du retour massif des exilés. Cela passe bien sûr par leur sécurité et celle de leurs biens. Autre élément qui accompagnerait ce processus est évidemment le dégel de leurs avoirs. Le président devra mettre en route une justice crédible et équitable afin de rassurer tous les Ivoiriens. Sans être exhaustifs, l'application de ces éléments cités plus haut, serait susceptible d'enclencher un vrai processus pour la paix et la réconciliation. Quoi qu'il en soit, rendez-vous le 15 novembre 2013 pour le bilan de la paix.

Les municipales et régionales en Rhdp ou non : A qui profite le cafouillage?

Le Nouveau Réveil – Le PDCI, le RDR, l'UDPCI, le MFA et l'UPCI affronteront ils les élections locales de développement (municipales et régionales) en rangs serrés au sein du Rhdp ? Difficile de le dire, la danse du ventre politicien n'a pas encore dit son dernier mot. Même si pour l'honneur des apparences, l'on affiche que l'union est sacrée. Le samedi 2 juin dernier, le Pdci Rda a tenu une grande réunion du Bureau politique élargie à toutes les autres structures, pour décider de l'attitude à tenir face aux élections locales à venir. La décision contenue dans le communiqué final produit le même jour est claire : «Pour les élections municipales et régionales, le Bureau politique recommande que le Parti s'attelle, dans les meilleurs délais, au choix des têtes de liste. Dans ce cadre, le Bureau politique propose la mise en place d'un comité de négociation avec nos alliés du Rhdp. Le Bureau Politique réaffirme la nécessité pour les partis de l'alliance d'aller aux élections municipales et régionales en Rhdp. Les listes proposées doivent, dans cette perspective, comporter des personnalités issues de chacun des partis alliés. C'est de cette façon que le Rhdp mettra en pratique le principe du «gouverner ensemble» adopté le 18 octobre 2010 à Yamoussoukro.» La haute direction du Pdci Rda venait ainsi de donner le mot d'ordre aux mili tants de la base. Comme le président Henri Konan Bédié l'avait donné le 12 novembre 2010 pour que tous les militants et sympathisants du Pdci Rda votent pour le candidat du Rhdp, Alassane Ouattara. A ce moment précis, aucune allusion n'a été faite à la base qui devrait soit discuter soit donner son avis. Tous les militants ont suivi le mot d'ordre et le Rhdp a gagné.
L'amitié du Cheval et du Cavalier
Arrivèrent les législatives. Là aussi, le Pdci a ouvertement demandé qu'on négocie pour aller en Rhdp. En face, le Rdr a traîné les pas jusqu'à ce qu'au dernier moment, les partis houphouëtistes aillent en rangs dispersés. Cela a donné les résultats que l'on connaît. Autour des municipales et régionales, le Pdci Rda renouvelle la main tendue et l'appel à faire valoir l'alliance. L'Udpci, lors de sa réunion du Bureau politique, le samedi 03 novembre dernier, a répondu favorablement à cette idée d'aller en Rhdp. C'est seulement le 11 novembre que le Rdr a répondu à l'appel du Pdci Rda, à travers un message délivré par le secrétaire général par intérim, Amadou Soumahoro, en ces termes : «Nous irons en Rhdp, mais la possibilité ou la liberté est laissée aux bases de discuter, de s'entendre et de se mettre ensemble.» Mieux, l'on ajoute, au Rdr «que cette hypothèse est valable dans les cas où l'alliance s'impose pour vaincre.» En d'autres termes, le Rdr dit non aux listes Rhdp, puisque que l'on lisait déjà quelques jours avant cette sortie, que des militants du Rdr disent non au Rhdp ». Le Pdci Rda doit il retirer sa main tendue ou non ? L'on ne dit rien. On attend une éventuelle réunion du directoire du Rhdp. D'ici là, des interrogations se bousculent.
A qui profitent le blocage et le cafouillage au niveau du Rhdp ? En effet, après la présidentielle en Rhdp, si aux législatives, il n'y a pas eu Rhdp, et aux locales, il n'y a pas de Rhdp, à quel moment le Rdr sollicitera à nouveau le Rhdp ? Après ce dispersement voulu, que viendra-t-on demander encore aux alliés du Rhdp ? Surtout que les autres sont mis dans la peau de fiancés éconduits. Au moment où il n'est pas encore tard, il faut que le directoire du Rhdp renoue le dialogue des alliés le plus rapidement possible.

Odienné/Simone Gbagbo entendue pendant 4 heures

Nord-Sud, Le Patriote, Soir Info, L'Expression, Le Nouveau Réveil, Le Nouveau Courrier, L'Intelligent d'Abidjan - L'audition de l'ex-Première dame a eu lieu à Odienné, hier. Elle a porté sur le fond des chefs d'accusation retenus contre elle. Les magistrats l'entendront à nouveau aujourd'hui. C'est à 11 h qu'ils ont franchi hier le seuil du portail de la résidence de l'ex-Grand chancelier, où Simone Gbagbo est assignée à résidence. Ils n'en sont ressortis qu'à 15 heures. Après ces quatre heures d'audience, les magistrats assistés du procureur du tribunal d'Odienné, Victorien N'Cho, n'ont fait aucune déclaration. Leur cortège de trois véhicules a mis le cap sur le tribunal de première instance. Là, les juges ont eu un conciliabule d'un quart d'heure. «L'audition se poursuit demain (aujourd'hui, ndlr). Les juges sont ici jusqu'à jeudi», a révélé une source proche du tribunal local. La présence des avocats de l'ex-députée d'Abobo est aussi signalée à Odienné. Simone Gbagbo est l'une des huit personnes déjà inculpées pour «génocide» suite à la crise postélectorale de 2010.

Situation sociopolitique en Côte d'Ivoire : Pourquoi le Fpi ne peut pas entrer au gouvernement

Notre Voie - Le régime Ouattara est fortement préoccupé par l'entrée du Fpi au gouvernement. Au point que les journaux qui lui sont proches en ont fait un fonds de commerce. Et pourtant rien n'est fait par les tenants actuels du pouvoir pour favoriser la participation du parti créé par Laurent Gbagbo à ce gouvernement. «Pourquoi le Fpi est chaud pour entrer au gouvernement ?». C'est le titre d'un papier publié hier dans les colonnes d'un quotidien pro-Ouattara. Pour ce journal, si le Fpi n'entre pas au gouvernement, il n'aura plus d'ici peu les moyens de son fonctionnement. Autant dire qu'être au gouvernement est une source de financement pour les partis politiques. (...) En réalité, contrairement à ce que les journaux proches du pouvoir tentent de faire croire, c'est Alassane Ouattara qui subit la pression de ses soutiens extérieurs afin qu'il intègre le Fpi au gouvernement. En ce sens que c'est à lui que peut bénéficier l'entrée du parti de Laurent Gbagbo au gouvernement.
Au plan politique, la majorité des ivoiriens ne se reconnaissent pas en Ouattara et donc n'adhèrent pas à sa vision politique. Encore qu'il n'a pas de programme susceptible de séduire le peuple. Au plan professionnel, son gouvernement montre chaque jour de grands signes d'incompétence dans tous les domaines d'activité. (...) Résultat, le pays est totalement bloqué et le gouvernement fonce directement dans le mur. De sorte que la seule chose qui peut sauver Ouattara face à ses amis qui sont aujourd'hui gagnés par le doute quant à sa capacité à gouverner la Côte d'Ivoire, c'est l'entrée du Fpi dans le gouvernement. Et au lieu de le dire avec courage et y travailler sincèrement, il veut faire croire à travers ses journaux que c'est le Fpi qui est demandeur. Faut-il alors rappeler que le président Miaka avant de s'envoler pour la France le week end dernier, avait une fois encore indiqué que l'entrée du Fpi n'est pas à l'ordre du jour ? [...]

Le plan de la CEDEAO validé par l'Union Africaine

L'Intelligent d'Abidjan - L'option militaire au Mali proposée par la CEDEAO, a été validée par le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine, hier mardi 13 novembre 2012. Il ne reste qu'une dernière étape, la décision du Conseil de sécurité de l'ONU.