REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU LUNDU 22 AVRIL 2013

22 avr 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU LUNDU 22 AVRIL 2013

Édition de 6H30 du Lundi 22 Avril 2013 | RFI

Un électeur sur trois seulement s'est déplacé hier pour les régionales et les municipales en Côte d'Ivoire. Il s'agit seulement d'une estimation. La Commission électorale n'a pas encore communiqué de chiffre définitif. Mais ce qui est sûr, c'est que le scrutin n'a pas vraiment mobilisé. Rien d'anormal pour le président de la Commission électorale. Il rappelle que le taux de participation est toujours moins important aux élections locales qu'à la présidentielle. Et surtout le scrutin a été boycotté par le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, le Fpi. A Abidjan, Stanislas Ndayishimiye.

Stanislas Ndayishimiye : Le dépouillement a commencé dès la fermeture des bureaux de vote. La faible participation constatée n'a pas altéré l'enthousiasme de Fatoumata Coulibaly, électrice de Treichville.

Fatoumata Coulibaly : Un sentiment de joie. Je suis très heureuse parce que je veux pour ma commune un vrai changement.

Stanislas Ndayishimiye : Malgré le mot d'ordre de boycott du Fpi, cet autre électeur de Treichville qui revendique sa fidélité à l'ancien président Laurent Gbagbo, explique pourquoi il a voté.

Un électeur : Au municipal, il s'agit d'élire le maire d'une commune. Nous n'avons pas besoin de suivre le mot d'ordre qui concerne le plan national. C'est nous les enfants de la commune. Le développement qui va se faire dans la commune, c'est sera d'abord pour nous, les enfants de la commune.

Stanislas Ndayishimiye : Irrecevable, l'argument d'élection locale pour ces deux membres du Fpi à Yopougon.

Membre du Fpi : Moi, je n'ai pas voté parce que je ne me sens pas concerné par cette élection. Mon parti, le front populaire ivoirien a dit à ses militants que nous sommes, que nous ne sommes pas concernés par ces élections. Raison pour laquelle, je ne suis pas allé voter. Nous sommes restés chez nous, calmes. Beaucoup de personnes sont parties du pays. Les gens ne sont pas en sécurité, et donc on ne peut pas voter.

Stanislas Ndayishimiye : Il faudra attendre la publication du taux de participation officielle pour juger de l'impact que l'appel du Fpi au boycott aura eu sur ces élections locales.

Stanislas Ndayishimiye, Abidjan RFI.