REVUE DE PRESSE DU MARDI 23 AVRIL 2013

23 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU MARDI 23 AVRIL 2013








Dans le Haut - Sassandra et le Worodougou : Les Frci et l'Onuci découragent
toute velléité




 





Fraternité Matin -

Le
fait notable des élections du 21 avril qui viennent de se dérouler est la
symbiose d'action entre les forces de sécurité et de défense nationale et
l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci). En tout cas pour ce qui
est les régions du Haut-Sassandra et du Worodougou, celles-ci ont travaillé la
main dans la main. Un exemple de cette belle collaboration a été donné de voir
au groupe scolaire Issia 2 sud qui était un centre électoral important,
regroupant à lui seul 14 bureaux de vote. Dans l'enceinte de l'établissement, il
y avait un détachement d'une dizaine de policiers. Juste à l'entrée de l'école,
il avait des gendarmes, et sur l'accotement de la grande voie qui longe celle-
ci, un autre détachement, mais cette fois des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci) qui étaient assis à bord d'un véhicule de transport de troupes,
arme au poing. Cette présence rassurante a été également constatée au centre de
regroupage des procès-verbaux, avec en prime, un char d'assaut de l'Onuci juste
à l'entrée du centre. Dans la ville d'Issia même, jusqu'à la fermeture des
bureaux de vote et plus tard dans la nuit, l'on voyait patrouiller la force
internationale. La veille du vote, sur la voie menant dans le Worodougou, des
patrouilles de gendarmes et de l'Onuci étaient également visibles. A Zoukougbeu,
Déabo Poka Maurice, adjoint au maire sortant qui craignait « une attaque
» avait fait appel aux forces de l'Onuci.




 




 




Le
retour des vieux démons




 





Fraternité Matin -

Ceux
qui jubilaient du fait que ces élections locales se sont déroulées dans le calme
et que les Ivoiriens se sont ressaisis des violences électorales passées,
doivent réviser leur position. Les vieux démons sont hélas, de retour. Hier,
certaines localités ont bouillonné : Koumassi, Treichville, Adjamé,
Ferkessédougou, M'Bengué, Yamoussoukro...




Alors
que la Commission électorale indépendante (Cei) avait annoncé le début de la
proclamation des résultats pour hier, les partisans de certains candidats, qui
estiment que l'adversaire leur a volé leur victoire, ont commencé à manifester.
Pneus enflammés, casses de magasins, bagarres rangées avec leur lot de blessés.
Des comportements qui créent la psychose au sein des populations. Pourtant, la
procédure est simple et tout candidat devrait le savoir. Tous ceux qui
contestent les résultats doivent saisir la Cei pour apporter la preuve des
fraudes et autres griefs. Mais au lieu d'attendre les résultats de la Cei, ils
choisissent les réseaux sociaux, la rumeur pour répandre de fausses déclarations
et ameuter leurs semblables. Et la guerre commence. Comment comprendre qu'alors
même qu'on nous dit que ce scrutin est sous haute surveillance avec les Frci, la
police, la gendarmerie, l'Onuci, des individus ont pu avoir accès aux bureaux de
vote pour casser impunément des urnes, des isoloirs, des chaises.... ?




 




 





Joël N'Guessan préconise le fair-play




 





Fraternité Matin, Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan  -

Les
élections sont terminées. Les régionales et les municipales mettent fin au cycle
des élections dans notre pays après la présidentielle de 2010 et les
législatives de 2011. Que ceux qui ont perdu adressent des messages de
félicitation à ceux qui ont gagné et que ceux qui ont gagné ouvrent les bras aux
perdants.''

C'est
l'essentiel d'une déclaration de l'ancien ministre Joël N'Guessan, porte-parole
du Rassemblement des républicains dont nous avons reçu copie hier. Quelques
incidents ont éclaté lundi à Abidjan et dans certaines villes de l'intérieur.
Treichville, Koumassi ont connu leur lot de violence. A l'intérieur du pays, il
y a eu des échauffourées à Yamoussoukro.




Le
porte-parole du Rdr s'est également prononcé sur la performance de son parti :
«le Rdr, en dehors de quelques surprises, sort renforcé à l'issue de ces
élections. En attendant les résultats définitifs, les informations partielles
qui sont parvenues à notre direction prouvent que nous gardons et renforçons
notre position de premier parti de Côte d'Ivoire »
, a-t-il dit. Il a par
conséquent félicité les militants de son parti. Il a aussi indiqué que partout
où les militants de sa formation politique avaient opté pour les candidats
indépendants, la direction du parti allait en tirer les leçons afin de mieux
prendre en compte leurs aspirations.




 




 




"
Tous ceux qui contestent les résultats doivent saisir la Cei...''




 





Fraternité Matin, Le Mandat - M. le président, les élections locales viennent
de s'achever. Tous les résultats seront connus dans quelques jours. Nous savons
qu'après chaque scrutin, s'ouvre une période de contestations. Quelle démarche
devront suivre les candidats ?




La
démarche est précisée par le code électoral. Il indique clairement qu'à la suite
de la proclamation des résultats, tous ceux qui contestent, qui ont des
réclamations, même s'ils n'ont pas pu inscrire ces observations sur le
procès-verbal qui sanctionne l'élection, ont un délai de 5 jours, à partir de la
date de proclamation des résultats, pour porter leurs réclamations devant la
Commission électorale indépendante (Cei). Une fois ces requêtes recueil- lies
par l'Institution chargée d'organiser les élections, elle doit aussitôt informer
la personne dont la victoire est contestée. Celle-ci, une fois informée par la
Cei a un délai de 15 jours pour faire des observations et préparer une sorte de
mémoire pour sa défense. La Cei reçoit ses observations et les transfère à la
Chambre administrative de la Cour suprême. Selon le code électoral, elle a un
délai maximum d'un mois pour vider le contentieux.




 





Outre
le candidat, qui sont ceux qui sont habilités à introduire une requête ?




En
plus du candidat, il y a les électeurs et les partis politiques. [...]




 




 





Élections locales: Des urnes brûlées, des agents CEI molestés (source CEI)




 





AIP, Le Mandat -


Dimbokro, Depuis dimanche soir, les résultats de la municipalité de Prikro n'ont
pas être proclamées, suite à des manifestations qui ont conduit, lundi dans la
mi-journée, à la destruction de quelques urnes et à l'agression de délégués de
la Commission électorale indépendante (CEI), a appris l'AIP auprès de la CEI
régionale.




Selon
la CEI, le dépouillement des bulletins des élections régionales s'est déroulé
dans le calme, cependant celle des municipales n'a pu avoir lieu, parce que des
urnes qui avaient été sécurisées ont été incendiées lundi.




 




 





Marcory : Face aux menaces et intimidations / La CEI locale démissionne




 




Le
Patriote -

La
proclamation des résultats du vote pour les municipales du 21 avril pourrait
mettre plus de temps que prévu à Marcory. A l'origine de cette situation, la
démission en bloc de l'équipe locale de la Commission électorale indépendante
(CEI). Tout serait parti des irrégularités constatées sur certains
procès-verbaux. Les agents de la CEI qui avaient voulu retirer les
procès-verbaux incriminés ont été pris à partie par les partisans de l'un des
candidats, qui les soupçonnaient de vouloir tripatouiller les résultats de
l'élection. Sous leurs menaces, c'est le président de la CEI qui a d'abord rendu
sa démission. Il a été suivi d'abord par son secrétaire général et enfin par
l'ensemble de l'équipe.




 




La
CEI centrale qui a été informée du problème en a pris acte. Elle a fait convoyé
toutes les urnes des bureaux de vote de la commune jusqu'au siège de
l'institution chargée d'organiser les élections à Cocody pour les mettre en lieu
sûr. En attendant de prendre une décision. Notre équipe de reportage s'est
rendue, hier vers midi, à l'Ecole N'Zi Alphonse sis à Marcory Hibiscus où se
trouvent les services de la CEI locale. Les portes des bureaux de la CEI étaient
purement et simplement fermées. Dans la cour, un char de l'Opération des
Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à côté duquel se trouvaient plusieurs
soldats de cette force internationale. En plus des militaires de l'ONUCI, un
détachement important d'éléments de la Police nationale était également présent
dans la cour de l'école. Un Officier de Police que nous avons interrogé sur les
lieux, a également confirmé la mise sous scellé les bureaux de la CEI locale.




 




 





Des cas de fraude constaté à Grand-Lahou : Des fraudes à grande échelle
découvertes




 




Le
Jour plus –

Les
résultats partiels des élections couplées du 21 avril ont été donnés hier par
Inza Diomandé, porte-parole de la Cei. Outre le déroulement dans le calme, de
nombreux cas d'irrégularité aussi ont été constatés. En effet, de nombreux
candidats se sont plaints des modifications de dernière heure, apportées aux
bulletins de vote par la Commission électorale indépendante (CEI). Ainsi, à
Grand-Lahou, l'ordre des candidats a été changé sur le bulletin définitif de
vote. Un candidat (A), initialement en position 4 par tirage sur la liste, se
retrouvant en position 1, tandis que le candidat C qui se trouvait en position 3
se retrouve en deuxième (2) position le jour du vote. Cette anomalie constatée
par les candidats de la liste « Tous Unis pour Bâtir Grand-Lahou » et « vivre
ensemble » a du tromper nombre d'électeurs le dimanche dernier. Les spécimens
remis aux candidats pendant la campagne, ont vu le déplacement des positions des
candidats au jour du vote. Renseignements pris, les positions initiales des
candidats sur le spécimen remis par la CEI ne connaissent pas de modifications
sur le bulletin de vote. Alors question. Qui donc a intérêt à introduire des
bulletins frauduleux, puisqu'ils ne sont pas de la CEI, et tromper les électeurs
sur la modification des positions des candidats ? On nous apprend que ces
bulletins n'ont pu être retirés du terrain. Les candidats du RDR et du PDCI
protestent et ont écrit à la CEI pour demander l'annulation du scrutin. On nous
apprend que le Préfet du département et le Sous préfet ont été saisis de cette
situation.




 




 





Treichville gagné par la psychose




 





L'Inter, Fraternité Matin -

La commune de Treichville était encore sous le choc, hier lundi 22 avril 2013,
après le saccage du bureau de la CEI, la veille, par des vandales. Hier, des
rumeurs d'échauffourées dans les différents quartiers de la localité ont amené
les commerçants à fermer leurs boutiques notamment à la rue 12. Certaines
personnes qui revenaient du travail se pressaient de rentrer à la maison face
aux troubles annoncés. En tout cas, l'Onuci, la police et la gendarmerie étaient
présentes sur le site de la CEI locale pour veiller à la sécurité des lieux.




 




 





Elections Régionales et municipales 2013 / Violence, casse d'urnes, destructions
de locaux de la Cei à Treichville, barricade à Koumassi : Quand des militants
Rdr ternissent l'image du régime




 




Le
Nouveau Réveil –

Faut-il désespérer de la Côte d'ivoire et nourrir de sérieuses inquiétudes pour
l'avenir démocratique de notre pays ? Les ivoiriens ou du moins tous les
ivoiriens sont-ils vraiment prêts pour la démocratie ? Ces questions méritent
d'être, une fois de plus, posées à la lumière de ce que nous avons observé et
entendu depuis dimanche soir, après la fermeture des bureaux de vote. Des scènes
de violence d'un autre âge qui nous replongent dans le souvenir douloureux de la
crise post-électorale.





Koumassi, une commune jadis paisible, où la violence semble avoir élu domicile
depuis quelque temps, était encore, hier, l'épicentre des manifestions de rue.
Des militants du Rdr, qui avaient du mal à se contenir après le verdict des
urnes qui ne leur serait pas favorable, ont érigé des barricades au grand
carrefour sur le Vge et autour des bureaux de la mairie pour contester les
résultats. Des pneus usagés ont été enflammés, ce qui a perturbé gravement la
circulation et contraint des commerçants à fermer boutique. L'ordre public a été
une fois de plus gravement pris à défaut à Koumassi par la faute des militants
du parti au pouvoir, c'est-à-dire de citoyens qui devraient être les derniers à
porter un coup à l'ordre public. Treichville, ici les militants du Rdr ont
encore fait parler d'eux. Ils se sont illustrés de la manière la plus honteuse
en saccageant et en réduisant les bureaux locaux de la Cei en l'état d'un champ
de bataille, un champ de ruines. Le crime de lèse-majesté commis, celui d'avoir
proclamé des résultats qui n'étaient pas favorables à leur champion. Un verdict
des urnes contraire au "décret divin" qui avait déclaré vainqueur le candidat
des républicains avant même les échéances électorales.




A
Treichville, la Cei n'a plus de bureau. Tout a volé en éclat, tout a été cassé.
Adjamé, un autre point chaud. Une fois encore, les acteurs portent le macaron
Rdr. Les partisans du maire sortant ont croisé le fer avec ceux de l'un de ses
adjoints qui était candidat indépendant. Commerces fermés, forces de l'ordre
déployées en masse n'ont pu éviter des heurts qui auraient fait un blessé par
balle selon un témoin dans le camp de Farrikou.




A
doropo, des éléments des Frci se seraient invités dans le débat électoral en
cassant des urnes. Ajouter à cela, plusieurs militants du Rdr interpellés pour
tentative de fraude lors du déroulement des opérations de vote. La liste est
longue. Désespérant tout ça. C'est comme si nous n'avions tiré aucune leçon de
la crise post-électorale. Comme si la paix et la stabilité de ce pays passaient
après les intérêts de quelques individus. Fussent-ils au pouvoir. [...]




 




 





Elections: Où est passée la sécurité ?




 





L'Inter, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud -

Le
gouvernement a rassuré avant même la tenue des élections municipales et
régionales d'avoir pris toutes les mesures pour garantir la sécurité du scrutin,
même après le vote. Malheureusement le constat sur le terrain a montré autre
chose. D'abord pendant le vote, des candidats ont été empêchés ou alors ce sont
leurs militants qui ont été empêchés de participer au scrutin. Certains centres
de vote avaient à peine des forces de l'ordre de sorte que celles-ci ne
pouvaient empêcher tout acte de violence. Ensuite, après le vote, des militants
de candidats perdants s'en sont pris à des bureaux de vote et à des locaux de la
commission électorale indépendante (CEI). Où étaient les forces de l'ordre pour
assurer la sécurité de ces locaux? Enfin, la proclamation des résultats
enregistre encore des actes de violence. On attend toujours de voir la sécurité
en question.




 




 





Manœuvres grotesques de la Cei pour gonfler le taux de participation




 





Notre Voie, Le Temps, Le Quotidien d'Abidjan -

À
entendre les premières annonces de résultats des élections locales couplées, on
n'a pas le sentiment qu'il s'agit du scrutin du 21 avril 2013. Ces élections
marquées sur l'ensemble du territoire national par la très faible affluence sont
en train d'être falsifiées par la Cei. Ses manœuvres sont grotesques et elles
visent comme il fallait s'entendre, à gonfler le taux de participation. Les
résultats rendus publics à la télévision nationale par le porte-parole de la Cei
font donc apparaitre un taux de participation élevé. Attendons de voir. [...]




 




 





Elections Régionales et municipales 2013 : ces grosses têtes qui tombent




 





L'Inter, Soir Info -

Ils
ont perdu. Certains ténors du paysage politique, qui étaient en lice pour le
scrutin du dimanche 21 avril dernier, ont mordu la poussière. Du moins si l'on
en croit les échos qui nous parviennent des zones où ces grosses pointures
s'étaient engagées dans la compétition. Il nous revient en effet que nombre de
ces «éléphants» ont été proprement battus alors que l'on croyait qu'ils
feraient une bouchée de leurs adversaires. Ministres, députés, maires sortants
ou figures emblématiques de la scène politique dans leurs régions, ces
personnalités partaient généralement avec la faveur des pronostics, mais à
l'arrivée, elles ont été tout simplement laminées. Dans bien des cas, elles ont
été stoppées par des indépendants au passé politique moins prestigieux. A
Abidjan comme à l'intérieur du pays, ces grosses têtes sont tombées lourdement,
à la surprise générale. Le premier de ces grands perdants dont la défaite est
officiellement annoncée, c'est l'ancien ministre de l'Intégration, Adama
Bictogo. Candidat aux municipales à Agboville, cette figure du Rassemblement des
républicains (Rdr) a été recalée par un indépendant. Avant l'annonce officielle
de sa défaite, le député Bictogo aurait appelé le vainqueur pour le féliciter.
Comme lui, l'ancien maire et vice-président du Pdci, Doukouré Moustapha, n'a pas
réussi à signer son retour. Il a été coiffé au poteau par Gilbert Kafana Koné du
Rdr. Le doyen, qui croyait pouvoir revenir aux affaires, a été sorti, au grand
dam de ceux qui rêvaient de le voir diriger la mairie de Yopougon. D'autres
poids lourds ont été également étalés. Au nombre de ceux-ci, l'ex-ministre du
Tourisme, Sidiki Konaté, qui était candidat dans l'Ouest du pays. Avant même que
la commission électorale indépendante (CEI) n'annonce officiellement son échec,
il a pris les devant en reconnaissant sa défaite sur la toile dès la fin du
vote. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il a souhaité bon vent au
vainqueur. Ces illustres perdants se comptent aussi bien dans le parti au
pouvoir, le Rdr, que dans le Parti démocratique de côte d'Ivoire (Pdci) d'Henri
Konan Bédié. Dans le grand Nord, de grosses figures du Rdr auraient été battues.




 




 





Municipales à Séguéla : Amadou Soumahoro tombe à Séguéla




 




Le
Démocrate -

Qui
l'eut cru, les élections couplées municipales et régionales qui ont pris fin le
dimanche dernier a fait une victime de taille. Malgré de nombreuses
irrégularités constatées dans certaines localités, le scrutin s'est soldé par la
victoire de plusieurs candidats issus du Pdci-Rda, du Rdr et surtout les
indépendants qui se sont montrés très mordants. Au terme des résultats partiels,
Amadou Soumahoro, le tout bouillant secrétaire général par intérim du Rdr aurait
mordu la poussière devant le candidat du Pdci-Rda à Séguéla. Konaté Sidiki, le
porte-parole des ex-rebelles a quant à lui reconnu sa défaite devant son
adversaire. Il faut souligner que notre confrère Dénis K. Zion, candidat aux
municipales à Toulepleu a été élu maire avec 62%.




 




 





Cavally / Anne-Désirée Ouloto : «On ne me volera pas ma victoire»




 




Le
Patriote, L'Inter -

En
raison des graves irrégularités commises par les partisans du candidat du
PDCI-RDA, Dagobert Banzio, lors des Régionales du 21 avril 2013 dans le Cavally,
nous avons déposé des réclamations à la Commission Electorale Indépendante (CEI)
portant sur des actes de fraude qui mettent en cause la sincérité du vote et la
régularité du scrutin dans les Sous-préfectures de Pinhou, Méo, Péhé et Guiglo.




 





Expulsion de nos représentants dans les bureaux de vote, violences exercées à
leur encontre, bourrage d'urnes, procès verbaux falsifiés et rédigés en dehors
des bureaux de vote, urnes arrivées au dépouillement sans scellés, faux listing.
Les partisans de Dagobert Banzio ont tenté en vain de nous arracher notre
victoire. En attendant que la CEI statue sur ces fraudes, je tiens à affirmer
que Dagobert Banzio est en ballotage défavorable.




 




Je
dénonce la proclamation par le candidat du PDCI-RDA de prétendus résultats du
scrutin, violant ainsi la Charte de bonne conduite de la CEI. J'invite les
membres de la Commission Electorale Indépendante à la vigilance et à ne pas
céder aux chants des sirènes de la tricherie.




Je
demande aux militants et aux populations de rester mobilisés et sereins. Je
mettrai tout en œuvre pour que cette victoire ne nous soit pas volée. [...]




 




 





Les partisans du candidat indépendant Farikou Soumahoro protestent




 





L'Inter, Soir Info -

Des partisans du candidat indépendant Soumahoro Farikou aux municipales à Adjamé
ont assiégé la mairie de leur commune hier lundi 22 avril 2013, pour disent-ils,
y installer leur ''mentor''. Selon des témoins que nous avons trouvés sur place,
ces manifestants auraient également provoqué une émeute dans le marché du Forum,
où, pris de peur et de panique, des commerçants ont pris la fuite, abandonnant
leurs étales et leurs marchandises. Face à furia des manifestants armés de
gourdins, un détachement du centre de coordination des décisions opérationnelles
(CCDO) et du Groupement de la sécurité présidentielle (GSPR) s'est rendu sur les
lieux. Aux environs de midi, les manifestants ont été dégagés en vue de
permettre la reprise normale des activités en ces lieux.




 




 





Agboville: Les premières réactions du nouveau maire N'cho Acho. L'appel d'Adama
Bictogo au nouveau maire




 





L'Inter -

Le
candidat indépendant aux élections municipales à Agboville, N'cho Acho Albert, a
réagi à son élection 4h après la fermeture des bureaux de vote, le dimanche 21
avril. «C'est une joie et une fierté de voir que toutes ces populations sont
heureuses et ont compris le message des 14 jours de campagne
», a indiqué ce
candidat indépendant. Il a réaffirmé sa volonté de mettre en place un fond
d'aide à la jeunesse en vue de la création d'entreprises. De l'ordre de 50
millions Fcfa, ce fonds devra aider à recréer le tissu économique de la région
détruit par plusieurs années de paupérisation. Il a dit mesurer toute la
responsabilité qui lui incombe et a demandé à ses parents de célébrer la
victoire tout en restant lucides, vu l'immensité du travail à accomplir. N'cho
Acho Albert a, par ailleurs, annoncé avec plaisir, avoir reçu l'appel de son
adversaire, Adama Bictogo, du Rdr. «C'est tout à fait normal qu'en tant que
frères, nous ayons tous une hauteur de vue. Il m'a appelé pour me féliciter et
cela est tout à son honneur. Je lui ai dit que nous allons travailler ensemble,
lui en tant que député et moi le maire
», a annoncé N'cho Acho. Celui-ci a
reçu la visite et les encouragements de l'ancien maire (1990-2000) Aké Mbo. «C'est
une victoire qui nous unit. La population d'Agboville a compris l'enjeu et l'a
prouvé dans les urnes
», a insisté le responsable Pdci, qui a salué l'appel
téléphonique de Bictogo au vainqueur. N'cho Acho a obtenu plus de 50% des voix
contre 37% pour Adama Bictogo et 10% pour Ekissi Béhou du Pdci-Rda.




 




 





Scrutin du 21 avril- Facobly : Un homme fait voter un mort




 





Soir Info -

Séhi
Vincent de Paul, 30 ans, s'est rendu coupable de fraude à Tiédrou kolea, village
communal de Facobly, après avoir fait signer le registre des électeurs avec les
documents de son défunt père. M. Séhi s'apprêtait à voter dans le bureau de vote
n°2 quand le représentant d'un candidat l'a signalé. Il a tenté de prendre la
fuite mais il a été rattrapé par forces de l'ordre et conduit à la gendarmerie.




 




 





Affaire "policiers grugés pendant les élections" : Des commissaires de police
convoqués hier




 





L'Inter -

Les chefs des districts de police et des commissariats d'Abidjan ont été
convoqués, hier lundi 22 avril 2013, dans la matinée, à la direction générale de
la police nationale sise à Abidjan-Plateau. L'information nous a été confiée en
fin de journée par une source policière. Cette convocation est liée, selon notre
interlocuteur, à la grogne des certains éléments de police d'Abidjan. Nous
l'écrivions dans notre parution d'hier, des ponctions ont été opérées sur les
primes de nombreux policiers mobilisés pour la sécurisation des élections
locales du dimanche dernier. De 15000 francs CFA par élément de police
initialement prévue, cette somme a été réduite dans des services de police. Ce
qui a entraîné un mouvement de colère parmi les hommes de l'inspecteur-général
Brédou M'Bia, directeur général de la police nationale. Si rien n'a filtré de la
rencontre, il faut toutefois souligner que des policiers concernés par ces
ponctions ont commencé à recevoir l'entièreté de leur dû. C'est le cas notamment
du commissariat de police du 12è arrondissement. Au niveau du 24è
arrondissement, la promesse avait été faite aux policiers de régler la
situation. Pour ce qui concerne le district de police de Yopougon et le
commissariat du 16è arrondissement, aucune action n'a été entreprise afin de
rétablir leurs éléments dans leurs droits.