REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 23 AVRIL 2013

23 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 23 AVRIL 2013








Côte d'Ivoire : Le parti présidentiel appelle au "fair-play" après les élections
locales




 




(Afriquinfos.com
– 23 avril 2013) - ABIDJAN - Le Rassemblement des Républicains (RDR),
parti du président ivoirien Alassane Ouattara, a appelé lundi au "fair-play"
alors que des incidents ont éclaté à Abidjan et à Yamoussoukro à l'annonce des
premiers résultats des élections locales de dimanche.




"Que
ceux qui ont perdu adressent des messages de félicitation à ceux qui ont gagné
et que ceux qui ont gagné ouvrent les bras aux perdants", a appelé le
porte-parole du RDR, Joël N'guessan, dans un communiqué publié lundi. Le RDR
souligne "l'obligation d'être fair-play", indiquant que les conseils régionaux
et les conseils municipaux comprendront "nécessairement" des représentants de
chaque liste de candidats selon le principe de la proportionnelle. "Les
élections sont terminées, que les joutes politiques soient mises en veilleuses
et mettons nous tous rapidement au travail pour le bien-être de nos
populations", a lancé le porte- parole du RDR.




 





Lundi, dans la commune abidjanaise de Koumassi, la police est intervenue pour
dégager des militants mécontents qui ont incendié des pneus et des tas d'ordures
sur l'une des principales artères de la commune. A l'intérieur du pays,
notamment à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan), des partisans d'un candidat
vaincu ont assiégé les locaux de la Commission électorale locale et barré des
routes pour dénoncer des fraudes avant d'être dispersés par la police à l'aide
de gaz lacrymogènes.




 





Dimanche, les élections se sont déroulées sans grande affluence et dans le calme
malgré quelques incidents mineurs et ont été boycottées par le parti de l'ex
président Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI). La Commission
électorale indépendante (CEI) a entamé lundi après-midi la proclamation des
résultats. [...]




 




 





Côte d'ivoire : Des violences post-électorales éclatent, l'armée quadrille la
ville d'Abidjan




 





(Xinhua – 23 avril 2013) -

Des
violences ont éclaté lundi dans plusieurs communes d'Abidjan et plusieurs villes
du pays après la proclamation des résultats des élections locales, a constaté un
journaliste de Xinhua. Des affrontements entre partisans de candidats et forces
de l'ordre ont été signalés à Koumassi et Treichville (sud d'Abidjan), mais
aussi à Adjamé (centre d'Abidjan) où la tension était encore vive dans la
soirée.




A
Yamoussoukro (centre), de violentes manifestations de partisans d'un candidat
déclaré perdant ont également éclaté dans la ville. Les manifestants crient pour
la plupart à la fraude, alors que les commissions électorales ont admis que le
scrutin s'est déroulé dans la transparence. Les manifestations ont fait
plusieurs blessés dans les différentes localités où des actes de vandalisme ont
été perpétrés.




 




Face
à cette montée de violence post-électorale, l'armée a quadrillé les différentes
régions, avec un accent particulier sur la ville d'Abidjan. Les soldats se sont
positionnés dans les endroits stratégiques de la capitale économique ivoirienne,
pour éviter tout débordement, pendant que la police et la gendarmerie s'attèlent
à disperser et à contenir les manifestants mécontents.




Dans
un communiqué rendu public, le porte-parole du Rassemblement des républicains
(RDR, parti d'Alassane Ouattara) a demandé à ses militants déclarés perdants
d'accepter leurs défaites et de féliciter les vainqueurs. (...) La Commission
électorale a débuté la proclamation des résultats, mais les résultats de
plusieurs circonscriptions sont encore attendues, en raison de l'éloignement de
certains lieux de vote, mais aussi des troubles qui ont retardé le décompte dans
d'autres sites.




 




 





Élections locales en Côte d'Ivoire : des violences font plusieurs blessés




 





(Jeuneafrique.com – 23 avril 2013) -

De
violentes contestations ont éclaté en Côte d'Ivoire, lundi 22 avril, quelques
heures avant la proclamation des résultats des élections locales. Il y aurait
plusieurs dizaines de blessés. En attendant la proclamation des




résultats des élections municipales couplées aux régionales
,
prévue lundi en



Côte d'Ivoire
,
plusieurs foyers de violences se sont allumés dans le pays. De fait, nombreux
sont les partisans des candidats vaincus qui ont enclenché des protestations
musclées. De sources sécuritaires, on annonce déjà une cinquantaine de blessés
par armes blanches ou par balles dans le pays.




À
Yamoussoukro dans la capitale politique, 17 blessés ont été enregistrés lors de
bagarres généralisées entre partisans des vaincus et des vainqueurs.
L'intervention des forces de sécurité était en cours dans l'après-midi pour
ramener l'ordre. Les villes de l'intérieur Mankono (Nord), Bonon (centre ouest),
Lakota (sud ouest), ainsi que Kouamassi et Adjamé à Abidjan se sont embrasées.
Même si les autorités ne sont pas encore débordées, la situation demeure
précaire dans le pays.




 




 




At least 10
injured in Ivory Coast in post-election riots




 





(Un.newsedge-web.com / Reuters - April 22, 2013) -

Rioters erected makeshift barricades and burned tyres in parts of Ivory Coast on
Monday to protest at the results of local elections, witnesses said. Police used
teargas to break up the demonstrations by supporters of losing candidates, who
took to the streets even before the elections commission, the CEI, began
announcing official results. Ten people were injured. (...)




Voting in
Sunday's local and regional elections - the first such polls in a more than a
decade - was largely calm, although incidents of vandalism and ballot box theft
occurred in nine of the country's 197 administrative districts, or communes.
"Youths went to the local CEI office this morning to contest the results," said
Ibrahima Kone, a local official in Yamoussoukro, Ivory Coast's administrative
capital. "The police broke it up with teargas. Ten were injured in the scuffle
and in the police chase. One of their leaders was arrested," he said.




Smaller
incidents occurred in other parts of the West African nation, including the
Koumassi neighbourhood in the commercial capital Abidjan. "The police dispersed
young men who were blocking traffic on some streets with burning tyres. They
disagreed with the results. The police chased them off with teargas," said
Matene Toure, a shopkeeper in Koumassi.




Gbabgo's FPI
party boycotted the polls, which the CEI said were largely successful despite
the violence on Monday. "All in all, we can say that things went well," CEI
spokesman Inza Diomande said, following the announcement of the first results on
Monday afternoon.

[...]




 




 





Côte d'Ivoire : Koumassi les partisans du candidat RDR tentent d'incendier la
mairie




 





(Koaci.com – 23 avril 2013) -


Sentant la victoire leur échapper, des individus reconnus comme des partisans
d'Ibrahim Cissé Bacongo ont tenté d'incendier ce jour la mairie de Koumassi. Un
important détachement des forces de l'ordre a été déployé dans les alentours de
la mairie en vue d'empêcher les mauvais perdants de détruire l'édifice, a
constaté KOACI.COM sur place cet-après midi de lundi.




 





KOACI.COM a également constaté que quelques heures plutôt les partisans du
ministre de l'Enseignement Supérieur avaient érigé des barricades sur certaines
voies de la commune notamment sur la ligne 32 et 13. Ces barrages étaient en
train d'être levés par les forces de l'ordre qui semblaient avoir une maitrise
de la situation.  Des ordures et des pneus ont été incendiés sur ces principales
voies empêchant du coup les populations de vaquer librement à leurs occupations.




 




La
veille selon des témoignages recueillis sur place des coups de feux ont été
entendus dans certains quartiers, "Adjoukrou" et "grand campement" au moment des
dépouillements. L'incident survenu ce jour a ralenti les activités à Koumassi.
Des commerces et magasins sont restés fermés ce jour. KOACI.COM a par ailleurs
appris que des magasins ont été l'objet de pillage au grand marché de Koumassi.




 




Enfin
ne pouvant pas atteindre leur objectif, grâce à l'important détachement des
forces de l'ordre, les partisans d'Ibrahim Cissé Bacongo se sont repliés à son
quartier général sis à la place Incha'Allah. C'est un nombre impressionnant de
militants hostiles que le reporter de KOACI.COM à rencontré sur les lieux, sans
décliner son identité.




Tel
est l'atmosphère qui prévaut en ce moment à Koumassi en attendant que la
Commission électorale indépendante ne proclame les résultats officiels.
KOACI.COM apprend par ailleurs qu'un individu aurait été tué dans les
affrontements entre partisans de Bacongo N'Dohi. Une information qui n'a pu être
vérifiée auprès des populations.




 




 





Élections locales en Côte d'Ivoire : la politique de la terre brûlée du FPI




 




(Le
Pays
- 23 avril 2013) - Un taux de participation d'environ 30%. C'est
ce que donnent les estimations en attendant le chiffre officiel sur la
participation aux élections locales qui se sont tenues en Côte d'Ivoire ce
dimanche 21 avril 2012. Il n'en fallait pas plus pour que la galaxie Gbagbo soit
aux anges.




 




Comme
on le sait en effet, le Front populaire ivoirien (FPI), parti de l'ex-président
ivoirien, Laurent Gbagbo, a appelé au boycott de ce scrutin. Il a quelque part
atteint son objectif avec le manque d'engouement des Ivoiriens pour ces
élections. C'est donc logique qu'il s'en réjouisse. Bien évidemment, ce faible
taux de participation n'est pas nécessairement la conséquence de l'appel au
boycott du FPI, le signe de l'adhésion sans faille des populations à ce mot
d'ordre. Il y a certainement d'autres motifs dont la lassitude, la perte de
réflexe des populations en ce qui concerne ces élections locales et le sentiment
de l'inutilité de leurs votes. Mais force est de reconnaître qu'il serait bien
fastidieux et probablement impossible d'indiquer avec exactitude la part de
l'influence de ce mot d'ordre du FPI sur le taux de participation.




 




Ce
qui est sûr, cette faible participation constitue d'une certaine façon un échec
pour le parti au pouvoir, le camp de Alassane Ouattara, ne serait-ce que par
rapport à l'effort de sensibilisation et de mobilisation de l'électorat qu'il
devait faire et donc une certaine victoire pour ses contempteurs. En effet,
aucun pouvoir ne devrait trouver matière à se réjouir au sortir d'une élection
dont le taux d'abstention culmine à plus de 60%. Ainsi, qu'il soit dû à son mot
d'ordre ou non, cette abstention ne manquera pas d'apporter de l'eau au moulin
du Front populaire ivoirien. De toute évidence, l'absence du FPI du jeu
électoral ivoirien pose en lui-même problème. Avec lui, c'est une proportion non
négligeable de la population qui s'est mise en marge de la scène électorale et
cela n'est pas rassurant pour la reconstruction de la Côte d'Ivoire.




 




Cette
appréhension se justifie d'autant plus que les élections locales sont d'abord et
avant tout des élections de proximité, la matérialisation de la démocratie à la
base. Autant dire que leur importance pour les populations et le pays ne fait
l'ombre d'aucun doute. Ainsi, cette faible participation, déplorable à plus d'un
titre, est certainement un message des citoyens à la classe politique, une
traduction de leur désintérêt, de leur manque de confiance et il serait bien
pour chaque camp d'en tirer les leçons avec le plus de rigueur possible.




 




En ce
qui concerne le camp au pouvoir, il y a probablement des choses à revoir, des
efforts immenses à consentir dans certains domaines. Pour le FPI également, il y
a lieu de s'interroger sur les avantages réels de son action. Certes, il est,
comme tout parti politique d'ailleurs, dans son droit de décider de ne pas aller
à des élections pour protester contre telle ou telle chose. Son boycott peut
donc être compréhensible, mais force est de reconnaître qu'il suscite moult
interrogations quant à son intérêt réel pour la Côte d'Ivoire. Du reste, il est
vrai pour ce parti également que si ne serait-ce qu'une bonne partie des
abstentionnistes lui étaient favorables, il aurait mieux fait d'aller au scrutin
pour rafler la mise. [...]




 




 





Elections municipales : Les indépendants en têtes des résultats partiels
proclamés par la CEI






 





(Agence de Presse Africaine – 23 avril 2013) -

Les
candidats indépendants sont en tête des résultats de l'élection municipale de
dimanche dont les résultats partiels ont été proclamés lundi soir par la
Commission électorale indépendante (CEI). Les résultats de 82 circonscriptions
proclamés par le porte parole de la CEI, Inza Diomandé, donnent la majorité aux
candidats indépendants qui obtiennent 32 communes contre 23 pour le
Rassemblement des républicains (RDR) et 23 pour le Parti démocratique de Côte
d'Ivoire (PDCI).




 





L'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) a obtenu selon
ces premiers résultats, 3 communes, quand le Rassemblement des houphouëtistes
pour la démocratie et la paix (RHDP) s'en sort avec une seule. Les résultats
déjà proclamés concernent en grande partie, les petites circonscriptions
électorales du pays, a précisé M. Diomandé soulignant que la ''compilation des
résultats au niveau des grandes circonscriptions prend du temps''.




 





''Nous allons continuer à donner les résultats demain (mardi) à partir de 15h00
pour les 106 communes restantes'', a précisé le porte parole de la CEI, ajoutant
que ''les résultats des élections régionales seront proclamés un peu plus
tard''. Au regard des résultats publiés, Inza Diomandé, a indiqué que le taux de
participation s'est amélioré passant de 30 à 60%. [...]