REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU du Mardi 23 Avril 2013

23 avr 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU du Mardi 23 Avril 2013

Édition de 7H30 du Mardi 23 Avril 2013 | RFI



Les résultats des élections locales de dimanche en Côte d'Ivoire pourraient être publiés plus tard que prévu à cause de plusieurs incidents dimanche soir et hier. Le vote s'était pourtant déroulé dans le calme et il n'y avait pas eu de violences lors des municipales et des régionales boycottées le Fpi, le parti de l'ancien président Gbagbo. Mais après le dépouillement, certains militants ont tenté d'empêcher l'acheminement des urnes et des procès verbaux vers la Commission électorale.



Stanislas Ndayishimiye : Une dizaine de communes ont connu des destructions ou des vols d'urnes après le dépouillement, selon une source de l'Onuci. Plusieurs blessés à Yamoussoukro dans le centre du pays. Les bureaux de la commission électorale de Ferkessédougou dans le Nord saccagés. Dans la capitale économique ivoirienne, les forces de l'ordre ont empêché de justesse des manifestants fidèles à un ministre-candidat, de faire une descente sur la mairie de Koumassi. Des incidents aussi à Adjamé, avec un blessé touché par une balle lors de l'intervention des militaires pour barrer la route aux partisans d'un candidat indépendant. Des situations qui vont retarder la publication des résultats dans certaines communes. Le porte-parole de la Commission électorale indépendante, Inza Diomandé



Inza Diomandé : À partir du moment où tous les documents qui contiennent les chiffres qui puissent nous faire dire qui a gagné et qui n'a pas gagné, ne sont plus utilisables. On ne peut plus les retrouver. Par exemple le cas de Treichville, où tout a été emporté, on ne peut pas déclarer quelqu'un élu ou pas. On ne peut donc pas proclamer sur ces situations là. La Commission centrale va se réunir et décider de la conduite à tenir en ce qui concerne ces cas là.



Stanislas Ndayishimiye : Les urnes et les procès-verbaux dans la commune de Treichville ont été dérobés dimanche soir par 200 personnes. Des destructions d'urnes après dépouillement ailleurs dans le pays, notamment une douzaine à Mankono dans le centre de la Côte d'Ivoire.



Stanislas Ndayishimiye, Abidjan RFI.