REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 22 AVRIL 2013

22 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 22 AVRIL 2013








Elections locales en Côte d'Ivoire: Une petite participation autour de 30%




 





(RFI Online, BBC Afrique Online

– 22 avril 2013) - Les Ivoiriens se sont finalement peu mobilisés le
dimanche 21 avril pour des élections municipales et régionales boycottées par le
parti de l'ex-président Laurent Gbagbo. Il n'y a pas eu une «grande affluence»,
a indiqué la Commission électorale indépendante (CEI), estimant que la
participation pourrait se situer autour de 30%. Malgré quelques incidents, ce
double scrutin s'est déroulé dans le calme. Avant même la publication des
premiers résultats on peut constater une faible participation, normale selon le
président de la Commission électorale indépendante, Youssouf Bakayoko : « Il
faut observer qu'il n'y a pas autant d'engouement pour les élections locales que
pour l'élection présidentielle. Nous savons, sur la base des statistiques, qu'en
2000, en 2001 nous n'avons pas eu les mêmes taux de participation, donc ce n'est
pas nouveau en réalité ».




 






Suspicion





Organisés deux ans après que la fin de la crise post électorale, ces scrutins
locaux boycottés par le Front populaire ivoirien (FPI) ont fait naître la
suspicion entre les principales formations alliées du RHDP au pouvoir, le RDR et
le PDCI (Parti démocratique de Côte d'Ivoire). Une représentante d'un candidat
dans un centre de vote de Yopougon soupçonne la Commission électorale
indépendante de vouloir faire gagner le candidat du parti présidentiel. Le chef
de ce centre de vote a refusé d'informer ou de confirmer cette accusation : les
envoyés de la CEI auraient tenté de faire signer aux représentants des candidats
les procès-verbaux avant le début des opérations de vote, une tâche accomplie
plutôt après dépouillement. Autre grief, dimanche soir à Cocody des
représentants du PDCI accusent les membres de la CEI d'avoir voulu changer les
résultats de certains bureaux de vote.




 




 





Locales ivoiriennes : 30% de taux de participation au début du décompte des
votes




 





(Agence de Presse Africaine – 22 avril 2013) -

La
commission électorale indépendante (CEI) a entamé dimanche soir le dépouillement
des bulletins de vote des élections régionales et municipales dont les résultats
partiels seront connus lundi après midi. Les bulletins de vote étaient acheminés
des lieux de vote vers les CEI locales où les résultats commençaient à être
consolidés dès leur arrivée.




Le
taux de participation de ces élections locales ivoiriennes pourrait se situer
autour de 30%, selon Inza Diomandé, le porte-parole de la CEI. En dépit du
boycott du Front populaire ivoirien (FPI), ces élections locales, les premières
depuis 12 ans, n'ont pas souffert de dysfonctionnements notables sur l'ensemble
du territoire national ivoirien. (...)




 





Plusieurs observateurs de ce scrutin qui a enregistré au total 84 candidats pour
les 32 conseils régionaux du pays et 659 candidats pour les 198 communes,
redoutent des violences similaires. 30 000 policiers, gendarmes et militaires,
appuyés par les forces de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI), ont été mobilisés pour la sécurisation de ces élections.




Le
Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a boycotté ces
élections locales qu'il qualifie de ''mascarade'' pour dénoncer le choix
unilatéral de la date du 21 avril par le gouvernement. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : Faible participation et boycott du camp Gbagbo aux élections
locales




 





(Jeuneafrique.com


– 22
avril 2013) –


Les
Ivoiriens se sont peu mobilisés dimanche 21 avril pour les élections municipales
et régionales. Le FPI, parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, a boycotté les
scrutins, symbolisant une réconciliation en panne deux ans après la fin de la
crise postélectorale de 2010. Entre faible mobilisation et boycott d'un des
principaux partis politiques du pays, le Front populaire ivoirien (FPI), ces
élections locales n'ont guère attiré les Ivoiriens dans les bureaux de vote. À
Abidjan comme dans l'intérieur du pays, les opérations de vote ont souvent
démarré bien après l'ouverture officielle fixée à 07H00 (locales et GMT), en
raison d'importants retards dans l'installation du matériel ou des agents
électoraux. Les bureaux de vote ont fermé à partir de 17H00. Malgré une série de
couacs, des incidents techniques et une poignée de « tentatives de fraude »,
selon une source onusienne, le double scrutin s'est déroulé dans le calme.




Il
n'y a pas eu une « grande affluence », a indiqué Inza Diomandé, porte-parole de
la Commission électorale indépendante (CEI), estimant que la participation à ces
élections municipales et régionales pourrait se situer autour de 30%.




À la
tête de la Côte d'Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de décembre
2010-avril 2011, qui avait fait environ 3 000 morts, le président Alassane
Ouattara avait souhaité un vote « dans la paix ». Ces élections sont «
importantes pour la gestion décentralisée du pays », a-t-il ainsi déclaré en
votant à Abidjan.




 






Résultats d'ici la semaine prochaine




(...)
Le dépouillement des bulletins de vote a débuté en fin de journée. La CEI estime
pouvoir annoncer les résultats complets d'ici le milieu de la semaine prochaine.
[...].




 




 





Elections locales en Côte d'Ivoire, boycott du camp Gbagbo




 





(Le Monde

– 22 avril 2013) – Les Ivoiriens se sont faiblement mobilisés
dimanche 21 avril pour des municipales et régionales marquées par le boycottage
du parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, symbole d'une réconciliation en panne
deux ans après la fin d'une crise postélectorale meurtrière. A Abidjan comme
dans l'intérieur du pays, les opérations de vote ont souvent démarré bien après
l'ouverture officielle fixée à 7 h, en raison d'importants retards dans
l'installation du matériel ou des agents électoraux. Les bureaux de vote ont
fermé à partir de 17 h.




Le
double scrutin s'est globalement déroulé dans le calme. Cependant, selon une
source onusienne, 16 "fauteurs de troubles" qui tentaient d'intimider les
électeurs ont été interpellés à Koumassi, quartier très disputé du sud
d'Abidjan. L'autre incident le plus notable est le saccage d'un centre électoral
par des militants à Ferkessédougou, dans le nord du pays, selon la même source.
Il n'y a pas eu une "grande affluence", a indiqué Inza Diomandé, porte-parole de
la Commission électorale indépendante (CEI), estimant que la participation
pourrait se situer autour de 30 %. Aux commandes depuis la fin de la crise
postélectorale de décembre 2010-avril 2011 qui avait fait quelque 3 000 morts,
le président Alassane Ouattara avait souhaité un vote "dans la paix". Ces
élections sont "importantes pour la gestion décentralisée du pays", a-t-il
déclaré en votant à Abidjan. [...].




 




 





Côte d'Ivoire : Le calme et l'abstention premières grandes tendances des
élections




 





(Koaci.com – 22 avril 2013) -

Selon
les premières tendances, tout indique selon notre constat de terrain et nos
informations, que cette journée électorale s'est déroulée dans le calme, peu
d'incidents relevés pour l'heure mais, et ce sera peut être la grande leçon à
retenir, une tendance générale de forte abstention. Les premiers chiffres
annonceraient moins de 20% de participation.




 




Au
lot des petits couacs du jour, à Koumassi, un affrontement a été évité de
justesse entre les partisans de N'dohi Raymond et ceux de Cissé Bacongo au
centre de vote de l'école primaire publique Mondon. Le cas aussi d'un fraudeur
attrapé à Yamoussoukro. L'électeur Miézan Adelph Sylver, 37 ans, placé en garde
à vue dans les locaux de la préfecture de police de la capitale ivoirienne. Ce
dernier a été interpellé pour cas de fraude dans le centre de vote de l'EPP Camp
militaire au quartier Énergie. A Attécoubé un électeur a été quant à lui pris en
flagrant délit de fraude avec deux bulletins de vote dans l'isoloir.




 




Nous
avons choisi de nous intéresser particulièrement à la commune de Yopougon à
Abidjan, "géante" dite acquise au parti du président Gbagbo, formation politique
qui avait appelé au boycott du scrutin.




 




Les
élections locales tant annoncées ont connu leur déroulement ce Dimanche 21
Avril, sur toute l'étendue du territoire ivoirien. Ces élections couplées
Régionales et Municipales ont attiré l'attention particulière de tous dans cette
journée dominicale. Les communes de Yopougon et d'Attécoubé que nous avons
sillonnées aujourd'hui durant le vote, du moins dans les zones où nous nous
sommes rendus, le constat est que le vote s'est passé dans une accalmie totale. 
[...]






 




 





Élections ivoiriennes: la fatigue politique.




 





(Guineeconakry.info

– 22 avril 2013) – Environ 5,7 millions d'inscrits étaient hier
appelés aux urnes en Côte d'Ivoire. Participation plutôt timide. Oscillant entre
15 et 45%. En tout cas presque un peu partout en dessous des 50%. En attendant
les dépouillements officiels, l'on peut prosaïquement constater que le boycott
des militants de l'ex-président Laurent Gbagbo a fonctionné. La consigne du FPI
a certainement joué contre le succès de ces municipales. Ces élections qui ont
souvent démarré en retard en certains endroits, ont été clôturées aux alentours
de 18 heures, pour permettre objectivement de récupérer les retardataires. Si
possible. Il est vrai qu'outre cet appel pressant de l'opposition version FPI à
ignorer le vote, un climat de « fatigue politique » hante l'atmosphère
ivoirienne. La guerre et les frustrations qu'elle a engendrées et l'insécurité
toujours d'actualité sont autant de contraintes dans l'aboutissement du
processus électoral en cours. Ce dimanche 21 avril, les Ivoiriens ont voté dans
le cadre des élections régionales et municipales, les premières depuis la crise
post-électorale de 2011. La campagne avait connu des échauffourées, des
pantalonnades verbales et autres dérives. (...).




Mais
avant même la proclamation des résultats, il ne faudrait aucunement occulter le
sentiment fortement partagé par de nombreux Ivoiriens, de cette espèce
d'essoufflement politique, car un conflit qui a fait quelque 3000 morts, ça
laisse des traces, qui ne peuvent être balayées d'un « revers de vote » ! Enfin,
il ne faudra point passer sous silence, que ces joutes électorales auront aussi
mis face à face les alliés au pouvoir, le RDR d'Alassane Ouattara et le Parti
démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ex-président Henri Konan Bédié, le FPI
de l'ex-Chef de l'Etat Laurent Gbagbo, s'étant résolu à boycotter ce
rendez-vous.




Le
représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire,
Bert Koënders avait promis : "Nous aiderons à sécuriser ces élections, notre
rôle sera un rôle technique et de sécurisation". Il semble avoir réussi ce pari.




 




 





ELECTIONS EN COTE D'IVOIRE: que donnera le duel PDCI-RDR ?




 





(Le Pays

– 22 avril 2013) – La démocratie ivoirienne est une nouvelle fois
à l'épreuve des urnes. Après la présidentielle et les législatives, les
élections municipales et régionales de dimanche devraient parachever le
processus de mise en place d'institutions élues du pays. Le scrutin d'hier a
plusieurs enjeux. Il y avait avant tout le défi sécuritaire à relever par les
autorités, dans un pays où les attaques armées sont récurrentes. Les auteurs de
ces attaques ont pour objectif de déstabiliser le régime de Alassane Ouattara et
les élections sont une bonne occasion de commettre des actes malveillants. Le
pouvoir, l'ayant compris, a pris toutes les dispositions pour parer à toute
éventualité et permettre aux quelque 5,7 millions d'inscrits de voter dans la
quiétude. L'enjeu de la participation des électeurs est donc tout aussi
important pour les autorités en place. La sécurisation des bureaux de vote
participe de cette hantise de la désaffection des électeurs par crainte
d'attentats. Mais, la désaffection peut être aussi politique, parce que les
populations auront suivi le mot d'ordre de boycott du principal parti de
l'opposition, le Front populaire ivoirien. (...) Il y a lieu de se demander aussi
si le parti de Laurent Gbagbo ne risque pas de se faire hara-kiri avec cette
stratégie du non systématique. Une chose est sûre, ce désistement du FPI met
directement aux prises les deux grands partis au pouvoir. Tous deux membres du
RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour le développement et la paix) et
gestionnaires du pouvoir d'Etat, le PDCI de Konan Henri Bédié et le RDR de
Alassane Ouattara, n'en sont pas moins des rivaux. L'absence du FPI, ce parti
qui aurait pu leur servir de punching ball, réduit de ce fait ces élections à un
duel entre les deux géants de la famille houphouétiste. Le RDR, qui a une bonne
longueur d'avance sur le PDCI, voudra sans doute maintenir sa suprématie et se
présenter comme l'héritier légitime du premier président de la Côte d'Ivoire.
Quant au PDCI, il a à cœur de rattraper le terrain perdu, soit pour mieux
discuter d'égal à égal avec le RDR, soit pour envisager avec plus de sérénité la
prochaine bataille de la présidentielle. En tout état de cause, c'est à une
bataille des éléphants que l'on a assistée à ces élections locales. [...].