REVUE DE PRESSE DU LUNDI 22 AVRIL 2013

22 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 22 AVRIL 2013








L'ONUCI s'est déployée à Biankouma




 





L'Inter -

Un détachement de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) est à
Biankouma, depuis le vendredi dernier, en vue de la sécurisation du scrutin et
de la proclamation des résultats des élections couplées des régionales et des
municipales qui se sont tenues hier dimanche dans la localité. Ce détachement
est installé dans la cour de la sous-préfecture de Biankouma.




 




 





Gagnoa : FRCI et policiers onusiens sur le terrain




 





Nord-Sud –

La
sécurité était de mise pendant le déroulement du vote à Gagnoa. La police de
l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), ainsi que les Force
républicaines de Côte d'Ivoire ont sillonné les différents lieux de vote. Leur
objectif était de s'assurer que les votants exercent leur devoir civique dans la
quiétude. [...]




 




 





Elections sous haute surveillance sécuritaire




 




Le
Mandat –

30 000 soldats ont été déployés pour sécuriser les élections municipales et
régionales d'hier. Dans chaque lieu de vote, des policiers ont été postés pour
veiller au bon déroulement du scrutin. Dans des villes, la gendarmerie, force de
2ème degré était en alerte maximale. Les militaires ont été également mobilisés.
Au carrefour Solibra à Treichville, l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI), a déployé la grande artillerie. Trois blindés y sont
stationnés. Aussi, le ministre charge de la Défense, Paul Koffi Koffi a-t-il
indiqué que l'ONUCI a été chargée de transporter les urnes. 5,7 millions
d'inscrits, sur 21 millions d'habitants, ont été appelés aux urnes pour ces
élections régionales (84 têtes de liste) et municipales (659 candidats) qui
doivent parachever la normalisation institutionnelle en Côte d'Ivoire après la
présidentielle de 2010 et les législatives de décembre 2011. Les dernières
élections locales remontent à 2001.




 




 





Déclaration du Ministre de la Communication : "Je demande aux médias de ne pas
publier les résultats"




 




Le
Mandat -

Au moment où nos concitoyens s'adonnent à leur devoir civique, nous recevons les
retours des populations sur la couverture média des campagnes au niveau de tous
les candidats, dans la quasi-totalité de nos communes et des hameaux les plus
reculés. Comme il nous a toujours plu de relever les insuffisances de notre
Télévision, de notre radio ou de nos journaux, pour ne pas dire des médias en
général, il devient important de saluer les efforts qui tendent à toujours
représenter la diversité de notre pays, de ses citoyens. La fin de la campagne
pour les élections locales me donne l'occasion de relever cet effort d'ouverture
et de rapprochement avec les populations, demandé à la RTI par le gouvernement
via le Ministère de la Communication.




Le
Ministère de la Communication a toujours assuré que la direction de la
télévision publique avait le devoir d'œuvrer à offrir aux téléspectateurs de
Côte d'Ivoire et d'ailleurs, ceux qui la suivent sur le bouquet, un contenu
riche et professionnel, conformément aux directives du gouvernement à travers le
Ministère de la Communication que je dirige. Ainsi, dans un premier temps, à la
veille de l'ouverture de la campagne, la direction de la RTI a décidé de
présenter un journal télé- visé unique sur ses deux chaînes à savoir la RTI 1 et
la RTI2. Elle s'était engagée dans cette logique, à consacrer dix minutes aux
informations générales et vingt minutes à la campagne électorale.




Face
à cet énorme défi, dû essentiellement aux distances entre les localités et au
nombre important de candidats, la RTI a déployé tous les moyens nécessaires et
progressivement, la durée du journal télévisé est passée de trente minutes à
quarante-cinq minutes. Ainsi, le dernier jour, il a pris fin au-delà de 21h30,
signe que notre télévision tenait absolument à passer le maximum d'éléments
possibles. En faisant l'effort de rendre compte de ce qui se déroulait dans les
localités les plus reculées, d'y mettre les moyens conséquents, des équipes
dévouées, nous avons pu satisfaire en partie les attentes de nos populations qui
attendaient souvent impatiemment de voir, sur leurs petits écrans, dans les
journaux, leurs localités. Le ministre de la Communication que je suis ne peut
qu'être fière de ce souci d'ouverture et de proximité avec la population dont a
fait preuve la RTI et ce conformément aux instructions du gouvernement par le
biais de mon ministère. Ce faisant, je voudrais féliciter toute la RTI et les
autres médias d'Etat que sont Fraternité Matin et l'AIP qui ont pris en compte
la nécessité de l'ouverture à tous, et à toutes les tendances, au demeurant, à
être proches de nos populations. C'est à travers de tels efforts qu'ils
réussiront à fidéliser les Ivoiriens et le public à leurs programmes.




Je
voudrais également saluer la presse écrite privée qui a fait l'effort, dans sa
majorité à respecter les consignes données par le Conseil national de la presse
(CNP) pour une couverture professionnelle de la campagne. Pour finir, je
voudrais lancer à la suite des autorités compétentes, un appel à tous les
acteurs des médias, afin qu'ils s'abstiennent de proclamer des résultats avant
l'institution habilitée à le faire, conformément à la loi.




 




Me
Affoussiata BAMBA-LAMINE





Ministre de la Communication




 




 





Youssouf Bakayoko à propos du faible taux de participation : ''Ce n'est pas
nouveau''




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Le
président de la CEI, Youssouf Bakayoko est réjoui du bon déroulement des
élections couplées municipales et régionales. «Nous sommes au-début de
l'opération et les gens ont des obligations religieuses et nous devons attendre
la fin de toute cette partie pour pouvoir faire un véritable examen de
l'évolution des choses. Mais en attendant, ce qu'on peut observer c'est qu'il y
a un calme. Les élections se passent calmement. Les électeurs sont venus
accomplir leur devoir civique sans être inquiétés. Les candidats le savent, tout
le monde le sait et les gens ont été sensibilisés pour que ces élections se
passent de façon calme. Les premières observations c'est que les choses se
passent calmement», a-t-il observé. Concernant le retard constaté dans certains
bureaux de vote, Youssouf Bakayoko a relativisé sur la question : «C'est un
problème d'organisation. Il n'y a pas d'interdit et nous avons à mettre en place
beaucoup de choses. Vous savez, nous avons deux élections qui ont lieu en même
temps. Des élections couplées comme on les appelle. L'ambition de tous ces
facteurs peut expliquer dans ces endroits, les retards que vous avez constatés.
Mais d'une façon générale, sur toute l'étendue du territoire national, les
élections ont commencé à 7 heures». Avant de justifier le ''faible'' taux de
participation à ces élections. «Ce n'est pas un processus de la CEI, c'est un
processus national. La CEI met en œuvre ce qui a été décidé pour faire en sorte
qu'il y ait des élections. Il faut observer qu'il n'y a pas autant d'engouement
pour les élections locales que pour les élections présidentielles. C'est une
donnée qu'il faut avoir à l'esprit. Nous le savons sur la base des statistiques.
En 2000 et en 2001, nous n'avons pas eu le même taux de participation. Donc ce
n'est pas nouveau en réalité. Ce qui est important c'est que les candidats aient
la possibilité de venir exprimer leurs votes librement».




 




 





Municipales et Régionales : Le scrutin se déroule dans le calme




 




Le
Démocrate -

Les
élections couplées Municipales et Régionales se sont déroulées hier dimanche 21
avril sur l'ensemble du territoire national. Dans l'ensemble, le scrutin s'est
déroulé dans le calme. A Koumassi, Port Bouët, Marcory, Yopougon... où notre
équipe de reportage s'est rendue à la mi-journée, les choses se passaient bien
dans la plupart des bureaux de vote visités. Si de façon générale, ce n'était
pas la grande affluence dans les différents bureaux de vote, certains présidents
de bureaux de vote ont toute de même noté une bonne participation. Selon l'un
d'eux, sur 400 inscrits, à 11 heures, 83 avaient déjà accompli leur devoir
civique. Outre le peu d'engouement constaté lors de ces dernières élections,
l'on a aussi noté le manque de certains matériels comme les serviettes pour
essuyer le doigt après l'avoir plongé dans l'encre indélébile ou encore des
stylos à bille et des marqueurs. Une situation, toutefois, sans grande incidence
sur le déroulement de ces élections dont les résultats partiels seront publiés
dans l'après midi de ce lundi par la Commission électorale indépendante (Cei).




 





Des
irrégularités constatées dans le Gontougo et dans la S/P de Taoudi




Selon
notre reporter dans le Gontougo, lors de son passage dans un bureau de vote, il
aurait surpris des présidents avec des bouteilles de ''Koutoukou'', une boisson
alcoolisée locale.




A
Bondo, notre équipe de reportage a constaté que des présidents Cei ont fait
signer des Procès verbaux aux différents représentants de candidats, avant même
le dépouillement. Interrogé, le président du bureau de vote a dit qu'il voulait
gagner du temps. C'est pour cela qu'il a demandé aux représentants des
différents candidats d'apposer leur signature sur le Pv.




 




 





Municipales à Bettié : Le scrutin reporté à une date ultérieure




 




Le
Mandat, AIP, L'Inter, Soir Info, L'Expression, Nord-Sud, Notre Voie -


Les élections municipales n'ont pu se tenir, hier, dimanche 21 avril à Bettié.
Elles ont plutôt été reportées. Les changements observés sur les bulletins de
vote, notamment la modification de l'ordre de l'effigie des candidats, ont
provoqué des mécontentements chez deux des trois candidats. Le candidat des
républicains, Tano Manizan Etienne et l'indépendant Essueky Niamien à l'opposé
de celui du PDCI, Atta Appia ont catégoriquement refusé de prendre part au
scrutin malgré les conciliabules des autorités préfectorales et représentants
départementaux de la commission électorale indépendante (CEI). Les partisans de
ces deux candidats ont érigé des barricades sur la voie et brulé des pneus pour
empêcher le déroulement du scrutin. Face à cette fin de non recevoir de ces deux
candidats, le préfet de région, Fadi Ouattara, appelé à la rescousse a décidé de
reporter le scrutin électoral. Les militants du PDCI pour qui la modification de
l'ordre de l'effigie des candidats ne pose aucun problème ont violemment
manifesté leur désapprobation à la décision de l'autorité administrative. Ils
s'en sont pris aux urnes dont quelques unes ont été cassées. L'appel à
l'apaisement lancé par la chefferie traditionnelle, le corps préfectoral et les
représentants locaux de la CEI locale a permis de ramener le calme dans la cité
des hévéas, Bettié. Contrairement aux élections municipales, les Régionales
opposant les candidats Abinan Pascal, PDCI, et l'indépendant Wouadja Essay se
sont tenues dans un climat apaisé.




 




 





Ferké: un candidat forcé à se retirer au cours du scrutin




 





L'Inter, Notre Voie, Le Mandat  -

Le candidat indépendant aux élections municipales à Ferkessédougou, Ouattara
Kaweli, a mis fin à ses ambitions d'occuper la mairie de cette ville, quelques
heures après le début du scrutin d'hier dimanche 21 avril 2013. Alors qu'il a
régulièrement battu campagne et pris toutes les dispositions pour ce scrutin, M.
Ouattara s'est retiré à la dernière minute de cette élection pour laquelle il
était donné favori. Il a précisément demandé à ses représentants dans les
différents bureaux de vote de quitter les lieux. Un ordre que ses lieutenants
ont exécuté. Le constat a été fait hier par des journalistes de l'Agence
ivoirienne de presse (Aip). «Il n'y a pas eu d'incident, M Jean Mathieu Dea
Ouattara, superviseur pour le compte du candidat indépendant, Ouattara Kaweli,
est tout juste venu dire à ses représentants de quitter tous les bureaux de
vote. Il n'a pas donné de raison
», a indiqué à l'Aip, M. Sala Pie, président
du bureau de vote BV 03 au lycée moderne de Ferkessédougou. «Partout, c'est
le même constat. Les représentants du candidat Ouattara Kaweli étaient bien
présents ce matin, mais vers 10 h 44, ils ont été rappelés par leur candidat
»,
a-t-il ajouté. L'agence de presse souligne qu'un mécontentement ou une suspicion
de fraude pendant le scrutin, serait la cause de ce retrait. Mais à en croire
des proches du candidat Kaweli, avec qui nous avons échangé hier, il aurait reçu
des fortes pressions de certaines personnalités très influentes dans la région,
afin qu'il se retire au profit du candidat du Rassemblement des républicains
(RDR). Les tractations menées en effet pour faire plier Ouattara Kaweli
n'auraient pas produit de résultat. Il a fallu y adjoindre, expliquent ces
proches, une dose de menace, qui a finalement contraint le candidat indépendant
à se retirer de la course, laissant ainsi le champ libre à ses adversaires.




 




 





YAMOUSSOUKRO : Un commissaire de la CEI interpellé




 





L'Inter, Soir Info, Fraternité Matin, Nord-Sud, Le Jour plus, Le Nouveau Réveil
-

A Yamoussoukro, le scrutin pour l'élection municipale d'hier a été marqué par
l'interpellation et la garde à vue dans les locaux de la préfecture de police,
d'un agent de la Commission électorale Indépendante (CEI), M. Miézan Adelphe
Fylvert. Commissaire à la CEI-communale 2, ce dernier était désigné pour
superviser le scrutin dans le centre de vote EECI, où il se trouvait jusqu'à ce
qu'un des représentants de candidat dans le centre, interpelle vers 10 heures
les responsables régionaux de la CEI de ce qu'il détenait plusieurs pièces.
Arrivés sur les lieux, le président régional de la CEI et son secrétaire
découvriront sur leur collaborateur, 40 cartes nationales d'identité, 42 cartes
d'électeurs, 35 récépissés de carte d'identité et 4 photocopies d'extrait de
naissance. Interrogé sur la provenance des documents, le superviseur a dit les
détenir depuis la période de distribution des cartes d'identité. Saisie, la
responsable pour la région du Bélier et du District de Yamoussoukro, la
commissaire nationale Dadié Lynda Sangaret, va demander qu'il soit mis à la
disposition de la police. Le lieutenant Henri du commissariat du 1er
arrondissement de police, suit            cette affaire. Par ailleurs, dans un
centre de la Sous-préfecture, à quelques mètres de là, M. Sérifou Mamadou parti
voter dans le bureau N°10, a été informé «qu'il ne pouvait pas accomplir son
devoir civique parce qu'il l'a déjà fait
». Ce qui a créé un incident. Le
responsable du bureau a fait savoir qu'une personne détenant une même pièce que
M. Sérifou, a voté à sa place. Finalement, ce dernier a accepté de se retirer
sans voter. M. Sanogo Zakary, coordonnateur de la CEI dans ce centre, a dit que
la suite à donner à cette situation sera de piocher au hasard, un bulletin de
vote dans l'urne et l'annuler juste avant le dépouillement. «Cela annulera le
faux vote
», a-t-il expliqué. Outre ces deux cas et quelques recrutements à
la hâte d'enseignants du privé pour combler le manque d'agents de bureau de
vote, le scrutin s'est dans l'ensemble bien déroulé à Yamoussoukro. Jusqu'à la
mi-journée, le taux très faible de votant oscillait, selon différents
responsables de bureaux de vote, entre 15 et 20%.




 




 





Guiglo: le président de la CEI pris avec des bulletins pré-signés et une forte
somme d'argent




 





L'Inter, Le Nouveau Réveil -

Les élections municipales et régionales dans la région du Cavally se sont
déroulées normalement dans les bureaux de vote, en général. Mais la surprise,
c'est avec le président de la CEI régionale, Amidou Bamba, qui a été pris avec
des bulletins déjà signés, dissimulés dans un sac avec une forte somme d'argent.
Ce qui a fortement entaché le scrutin. En effet, selon une source, Amidou Bamba
aurait reçu, la veille du vote, des bulletins pré-signés en faveur du candidat
Anne Ouloto et une forte somme d'argent. L'arbitre des élections censé être
neutre, aurait été pris en flagrant délit de fraude. Ainsi, très tôt le matin,
il se rend dans le quartier Nicla dans un bureau de vote, où il va tenter de
déposer ces bulletins déjà signés, en faveur du candidat du RDR Anne Ouloto. Les
adversaires de la candidate du RDR, informés de ce qui se préparait, se rendent
sur les lieux et découvrent une importante quantité de bulletins de vote déjà
signés et des pièces d'identités entre les mains du président de la CEI locale,
Amidou Bamba. Le préfet de région est automatiquement saisi. Par ailleurs, les
élections se sont déroulées dans le calme, même si les populations de Duékoué
ont boudé le scrutin. Jusqu'à 16h, certains bureaux de vote n'affichaient pas
plus de 100 votants enregistrés.




 




 





Suspicion légitime de fraude à Agboville : la CEI se défend, le candidat Pdci
persiste




 





L'Inter, Le Mandat -

hier
dimanche 21 avril, jour du scrutin, une irrégularité interprétée comme une faute
de travail par la CEI et une tentative de fraude du côté du candidat Pdci,
Ekissi Béhou, a été constaté à 10h28 au centre Epp Dioulakro III, bureau de vote
I de la Cité d'Agboville. Dame Coulibaly, est autorisée par le 1er assesseur à
prendre part au vote et à poser son bulletin dans l'urne de la municipale. Le
second assesseur découvrira que Dame Coulibaly n'est pas sur la liste des
régionales. Branle-bas général dans la salle du bureau de vote. Comment son nom
peut-il figurer sur le listing de la municipale et ne pas être sur celui de la
régionale ? Tous s'interrogent. «J'ai cru avoir vu son nom sur la liste»,
confesse le 1er assesseur chargé de vérifier la conformité des pièces avec la
liste fournie par la CEI. La présidente du bureau de vote I, Koné Fatoumata
réussira à convaincre les représentants, qu'il faut extraire au hasard, une
enveloppe de l'urne et l'annuler. Un représentant des candidats n'est pas
d'accord et avise discrètement son superviseur. La CEI locale est appelée à la
rescousse et une chaude discussion s'engage. Sur recommandation d'Auguste
Mirémont, superviseur CEI pour l'Agnéby-Tiassa et la Mé, la présidente Koné
Fatoumata, est relevée de ses fonctions et remplacée séance tenante, ainsi que
le 1er secrétaire. Le scrutin se poursuit avec la caution d'Ouattara, le
responsable CEI communal. Ekissi Béhou, candidat Pdci, proteste et par le biais
de ses lieutenants, élève une vive protestation dans les locaux de la CEI
régionale. Le maitre des lieux, Adé Louis, prétexte d'un appel du préfet et
échappe à la furie des partisans d'Ekissi. «Il s'agit d'une tentative de
fraude démasquée et donc il faut annuler les résultats du bureau de vote numéro
I
», insistent les hommes du candidat Pdci, Ekissi Béhou. Selon les
responsables de la CEI trouvés sur place, il est hors de question d'annuler le
vote dans le bureau, mais de procéder au décompte des voix. «S'il y a plus
d'enveloppes que de signature sur le listing, on sort arbitrairement les
bulletins en excès, et sans les ouvrir, ils sont considérés comme nuls
»,
précise l'un des secrétaires permanents. Agboville est demeurée sous tension
toute la journée. Certains sont convaincus qu'Adama Bictogo, très soutenu dans
le quartier Dioulakro, a organisé une fraude méticuleuse. D'autres pensent
plutôt qu'il s'agit d'un fait isolé.




 




 





Dimbokro : Des partisans d'un candidat tentent d'emporter une urne




 




Le
Mandat -

Des partisans d'un candidat ont tenté d'emporter une urne du bureau de vote n°1
(BV1) du collège Koffi Akan, mais vite dispersés par les éléments de la police,
a appris l'AIP du président du bureau de vote, Gbo Bernard. "Un groupuscule de
partisans d'un candidat indépendant protestant contre la non-conformité des
bulletins utilisés dimanche avec ceux utilisés lors des deux semaines de
campagne, se sont emparés d'une urne. C'est grâce à la promptitude des agents de
la police que l'urne a été aussitôt récupérée", s'est confié M. Gbo Bernard au
correspondant de l'AIP .La tentative d'enlèvement de l'urne dans le BV1 a été
confirmée par les agents de police qui disent avoir empêché les partisans
d'emporter l'urne.




 




 





Des tirs nourris à Koumassi, la CEI locale saccagée à Treichville




 





L'Inter, Le Nouveau Réveil -

C'est avec la peur au ventre que certaines populations attendaient la
confirmation des résultats de l'élection municipale dans la commune de Koumassi.
Le silence qui régnait en fin de soirée à la fermeture des bureaux de vote a été
déchiré autour de 22 heures 30 par des tirs à l'arme de guerre. A Treichville,
les locaux de la CEI locale ont été saccagés, hier vers 22 heures. Selon nos
informations, un renversement de situation à la dernière minute, alors que l'un
des candidats initialement donné vainqueur s'apprêtait à célébrer sa victoire,
serait à l'origine de cette poussée de violence.




 




 





Des violences signalées hier




 





L'Inter -

Les élections couplées des régionales et des municipales laisseront un goût amer
à certaines populations. En effet, au soir du scrutin hier, alors que le
dépouillement se poursuivait dans les bureaux de vote et que les premières
tendances se faisaient savoir, des violences ont été signalées dans diverses
localités. A Man, des partisans de candidats engagés pour les régionales ont
commencé à perpétrer des actes de violence. Idem à Doropo, des individus
auraient cassé des bureaux de vote. Cette situation aurait créé une ambiance
lourde dans la localité. Des affrontements ont également été annoncés à Mankono.
Un président de bureau de vote y aurait été pris en otage, ce qui a eu pour
conséquence une descente de populations dans les rues.




 




 





Ouangolo : Un usurpateur vote avec les pièces d'un mort




 




Le
Mandat -

Un homme répondant au nom de Gargame Gaoussou a voté dimanche à Ouangolodougou
(nord, région du Tchologo), avec les pièces du défunt Ouattara Baba, en usurpant
son identité. Il est environ 12H lorsque Gargame Gaoussou se présente au bureau
de vote n°2 de l'EPP CIDT de Ouangolodougou, pour accomplir son devoir civique
en prenant part au vote des conseils municipaux et régionaux. Sauf qu'une fois
devant les agents électoraux, il présente les pièces du nommé Ouattara Baba. Son
astuce lui réussit et lui permet d'accomplir son vote en toute sérénité. Mais à
sa sortie du bureau de vote, un représentant de l'un des candidats qui le
connaît bien, l'interpelle.




 




 





Man : Des éléments d'une montée de violence se mettent en place après le scrutin




 





AIP -

Des
signes avant-coureurs d'affrontements entre partisans des différents candidats
en lice pour les scrutins couplés de ce 21 avril se mettent peu à peu en place à
Man au moment où commencent les dépouillements, a constaté l'AIP. Au quartier
Libreville, un électeur soupçonné d'avoir voté plusieurs fois, a été pris à
partie tandis que ses partisans tentaient de le protéger, créant un début de
cafouillage dans un bureau de vote.




 




Au
centre de vote de la CNPS, des individus ont attendu 17H, l'heure de fermeture
des bureaux de vote, pour se présenter en nombre impressionnant pour exiger de
voter. Devant le refus du président du centre et de tous ses assesseurs, ces
personnes ont commencé à menacer, créant un autre foyer de tension qui a
nécessité l'arrivée de renfort des forces de l'ordre pour ramener le calme.




Dans
le village de Krikouma, plusieurs personnes déterminées à protéger leur vote
sont sur le pied de guerre, prêtes à en découdre avec d'éventuels fauteurs de
trouble. Un homme proche d'un candidat à l'élection municipal, a annoncé que son
véhicule a été attaqué dans ce village.




 





Plusieurs renforts de forces de l'ordre ont été déployés dans la ville pour
assurer la sécurité de ces élections couplées qui mettent en scène de gros
calibres de la politique locale. D'un côté, Mabri Toikeusse (RHDP) et Siki Blon
Blaise (Indépendant), pour les régionales, et de l'autre, Flindé Albert, Tia
André et Konaté Sidiki, pour les municipales.




 




 




Des
agents électoraux arrêtés, des Cni découvertes, des urnes bourrées : Pourquoi
frauder quand on est premier ?




 




Le
Nouveau Réveil –

Plusieurs incidents ont émaillé le déroulement du vote, hier. Notamment, de
nombreux cas de fraudes du côté des candidats issus ou proches du Rdr. A
Toulépleu, à l'intérieur du pays, Tiéoulou Dyéla Félix a été surpris, selon nos
sources, dans une opération d'intimidation et de bourrage d'urnes dans le
village de Méo. Tiéoulou Dyéla Félix, ancien collaborateur de laures Gbagbo, est
passé aujourd'hui dans le camp de la ministre Anne Ouloto, elle même candidate
aux régionales dans le Cavally. De son côté, la ministre Anne Ouloto, toujours
selon nos informateurs sur place, a distribué hier, de l'argent et des pagnes
dans un bureau de vote dans le village de Guiéllé, dans le départe ment de
Toulépleu. A Guiglo, chef lieu de département de la région, le président de la
CEI locale est entre les mains de l'Onuci. Selon nos sources, il a été arrêté
alors qu'il avait en sa possession 6000 cartes nationales d'identité (Cni) ainsi
qu'une centaine de bulletins déjà marqués. A Tanda, à l'est, un jeune, militant
présumé du Rdr, nous dit on, a été également mis aux arrêts. Selon des militants
du Pdci sur place à Bouna, l'ancien général Lassana Palenfo aurait mené campagne
en faveur du candidat du Rdr en menaçant les électeurs du Pdci-Rda. Des actes
d'intimidation sur les électeurs et de bourrage d'urnes ont été signalés
également à Abidjan. Ainsi, à Yopouon, un responsable de bureau de vote a été
arrêté par la gendarmerie alors qu'il avait fait signer, par anticipation, dès
la matinée, des Pv de vote aux représentants des candidats. A Bouaké, il nous a
été rapporté que le candidat républicain a irrégulièrement continué sa campagne
électorale jusque dans l'après midi du samedi 20 avril alors que, comme tout le
monde le sait, la campagne était légalement close depuis le vendredi 19 avril à
minuit. Elle est longue, la liste de faits regrettables, mis au compte de
l'allié républicain. Un allié, qui pour tant, se targuait d'être le premier de
tous les partis politiques. Or, quand on est champion, on ne prend pas le chemin
de la fraude. D'autant que cette compétition électorale (municipales et
régionales), se déroule principalement entre les deux alliés : le Pdci et le Rdr,
tous issus de l'alliance du rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie
et la paix (Rhdp). Toujours est-il qu'à Abidjan, comme à l'intérieur du pays,
les tendances, hier, étaient loin d'être favorables aux têtes de listes issues
du Rdr. Un parti qui pourrait bien être victime de son excès de confiance.




 




 




Le
CCDO arrête des perturbateurs au Plateau




 





L'Inter, Le Mandat -

Des jeunes considérés comme des perturbateurs ont été mis aux arrêts, hier
dimanche en fin de matinée, sur un lieu de vote du Plateau, par des éléments du
Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO), a constaté l'AIP.
Alors que les opérations de vote qui ont démarré dans la matinée se déroulaient
dans le calme, un groupe de jeunes se réclamant d'un certain "commandant le
fou", a fait irruption au centre de vote ESAM. Ils auraient affirmé être dans ce
centre pour assurer la sécurité et voir si le vote se déroulait sans fraude. Les
forces de l'ordre sur place ont fait appel au CCDO, qui a procédé à leur
arrestation.




 




 





Des militaires arrêtés et conduits au camp commando de Koumassi




 





L'Inter, L'Expression, Le Mandat -

Des
personnes se réclamant de l'armée ont été arrêtées hier par des gendarmes à
l'école primaire public (Epp) Lac et envoyés au camp commando de Koumassi. Ces
supposés militaires, (puisqu'on n'avaient pas encore la preuve qu'ils le sont),
auraient été repérés par des militants du RDR à Koumassi avec des mandats
estampillés PDCI. En tout cas, c'est ce que rapportent des témoins de la scène,
qui disent avoir appelé les gendarmes du camp commando de Koumassi pour
vérification. Une fois sur les lieux, les gendarmes embarquent ces hommes en
tenues, qui disent avoir été mandatés par un certain Billy. Pour tirer l'affaire
au clair, les gendarmes les conduisent dans leur base. Joint par téléphone, le
capitaine Dagnogo de l'escadron du camp commando de Koumassi, a confirmé
l'arrestation de ces suspects, avant d'indiquer qu'ils ont été remis aux
officiers de la police judiciaire pour enquête. Affaire à suivre !




 




 





Sécurisation des élections locales : Des policiers grugés, menacent




 





L'Inter, Soir Info -

De
nombreux éléments de la police nationale réquisitionnés pour la sécurisation des
élections locales qui se sont déroulées hier dimanche 21 avril 2013, ne sont pas
contents. Ils sont même très en colère. Et pour cause, des ponctions opérées sur
les différentes primes qu'ils ont reçues pour la sécurisation des scrutins.
Selon plusieurs sources, notamment les concernés eux-mêmes, ces primes ont été
fixées à 15.000 F CFA par policier réquisitionné. Si pour les villes de
l'intérieur du pays, le montant a été payé dans sa totalité, à Abidjan, les
sommes perçues par des éléments varient d'un commissariat à un autre. Ainsi,
dans la commune de Yopougon, les policiers du District ont perçu chacun 12000
francs, quand au commissariat du 16è arrondissement, il a été remis à chacun la
somme de 9000 francs. Dans d'autres services de police, il y a eu des actions
qui ont amené les responsables à réviser leur position. Il s'agit notamment du
28è arrondissement du commissariat de police d'Attécoubé, où des policiers ont
refusé de prendre la somme de 3000 francs qui a été octroyée à chacun. «Nous
avons dit non et l'on nous a finalement remis nos 15000 francs
», a indiqué
un agent avec qui nous avons échangé par téléphone hier. Il nous a été rapporté
la même réaction du côté de Port-Bouet, Cocody et Abobo, où leur dû a été
intégralement payé, après avoir opposé un refus catégorique des ponctions
opérées. Selon un groupe de policiers que nous avons interrogé, chaque agent
réquisitionné pendant les élections législatives a perçu la somme de 30.000
francs. [...]