REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 28 MARS 2013

28 mar 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 28 MARS 2013









Édition de 6H00 du Jeudi 28 Mars 2013   |  Radio Côte d'Ivoire






 




C'est bientôt les
fêtes de pâques et on parle de sécurisation de cette célébration et comme chaque
année à la veille de cette célébration, les grands commandements se réunissent
pour trouver des stratégies de sécurisation des populations et des biens. C'est
dans ce cadre que le Ministre auprès du Président de la République chargé de la
Défense, Paul Koffi Koffi a eu une réunion de coordination et de concertation ce
mardi dans la soirée avec les grands commandements. La sécurisation des
élections municipales et régionales à venir a été aussi abordée au cours de
cette rencontre. Les précisions du Ministre Paul Koffi Koffi au terme des
échanges.




 






Paul Koffi Koffi

: Pour les fêtes de pâques, chaque année, on met en place un
dispositif. Les états-majors ont présenté ce dispositif. Ce dispositif reçoit
l'appui de l'ONUCI et de Licorne. Donc on voudrait saisir l'occasion pour
remercier notre partenaire. Et ensuite dans quelques jours, nous allons nous
retrouver pour bâtir ce plan de sécurisation des élections en rapport avec le
dispositif électoral que mettra en place la CEI. Nous avons encore une réunion à
faire, c'est important parce qu'il y a deux élections qui sont jumelées. Ça va
mobiliser l'ensemble du pays, l'ensemble des lieux et bureaux de vote. Et nous
avons le devoir et la responsabilité de sécuriser cela. Et l'ONUCI a marqué son
accord pour que nous renforcions les patrouilles, que nous déployons le maximum
d'éléments pour sécuriser et surtout rassurer les populations.






 






 






Édition de 7H00 du Jeudi 28 Mars 2013   |  BBC Afrique






 




Ça se passait en
juillet 2012, il y a moins d'un an dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, un camp de
déplacés était attaqué faisant de nombreux tués, des blessés. Et des soldats du
régime étaient accusés d'avoir pris part à l'assaut. Aujourd'hui, la Fédération
internationale des ligues des droits de l'homme, la FIDH demande, dans un
communiqué, que l'enquête sur cet événement soit accélérée. L'organisation
dénonce des lenteurs dues à l'implication des soldats dans l'attaque. Sidiki
Kaba, le président d'honneur de la FIDH.




 






Sidiki Kaba


: Il y avait eu à l'époque près de huit morts. On a pu voir que le 20 juillet
2012, il y a une attaque du camp des déplacés ivoirien. Les forces qui menaient
ces attaques là, étaient identifiées comme étant des forces républicaines de
Côte d'Ivoire associées avec d'autres forces. Sans doute avec les chasseurs
traditionnels qu'on appelle les dozos. Et lorsqu'on a arrêté ces personnes, des
informations des familles, des victimes qui ont alerté notre organisation et nos
organisations affiliées, nous ont fait part qu'on les a exécutées sommairement
et enterrées dans des fosses communes. Effectivement à la suite de nos enquêtes,
nous avons pu constater qu'il y avait des fosses communes. Nous avons alerté les
autorités ivoiriennes qui ont été coopératives, qui ont dépêchées sur place une
équipe d'enquêteurs avec le juge d'instruction en charge du dossier. Et on a
effectivement découvert qu'il y avait un charnier où il y avait six corps.
C'était le charnier de Toguéï. Dans la suite, nous avons été informés, qu'il y
en avait 13 autres au total.




 






BBC Afrique


: Pourquoi alors les autorités ivoiriennes traînent les pieds ?




 




 Sidiki Kaba :
C'est parce que tout simplement ce sont les forces républicaines de Côte
d'Ivoire qui sont impliquées. Et c'est là où nous mettons les autorités
ivoiriennes devant leur propre responsabilité. Mais nous constatons que lorsque
ce sont les Frci qui sont impliquées, ou les chasseurs dozos, il y a dans une
certaine mesure une certaine traîne du Gouvernement qui nous inquiète. Parce que
cela laisse percevoir que seul le camp Gbagbo est poursuivi de façon prompte.
C'est ce qu'il faut changer. La justice dans un état de droit, c'est de
poursuivre de manière équitable sans discrimination les personnes impliquées
dans la perpétration des crimes graves.