REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 29 MARS 2013

29 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 29 MARS 2013








Candidatures aux élections locales : Pourquoi la liste définitive n'est pas
prête




 





Nord-Sud -

Sauf
cas de force majeure, la liste définitive des candidats aux élections régionales
et municipales du 21 avril prochain pourrait être connue aujourd'hui ou, au plus
tard, au cours du week-end. C'est ce qu'a confié hier, Inza Diomandé,
porte-parole de la Commission électorale indépendante (Cei), ajoutant que « le
juge (la Cour suprême, le juge des élections municipales et régionales, ndlr)
n'a donné de décision contradictoire à celle de la Cei ». Et que les dossiers
sont en train d'être transmis aux imprimeurs, pour la confection des spécimens.
On apprendra, par ailleurs, de sources proches de la Cei que le retard accusé
pour l'affichage de la liste des candidats est à mettre au compte de la Cour
suprême en charge des réclamations, dans le cadre de ces élections. « Nous
n'avons pas vite reçu les dossiers de la Cour suprême », a confié la même
source. L'affichage de la liste définitive des candidats était prévu pour le 25
mars, après sa validation par la Cour suprême, tenant compte des éventuelles
réclamations. Mais jusqu'à hier encore, les dossiers étaient en cours de
transmission à la Cei, selon notre source. En effet, après la publication des
listes provisoires des candidatures le 18 mars par la Cei, des copies ont été
transmises à la Chambre administrative de la Cour suprême. Cette Chambre devait
recevoir les réclamations du 19 au 21 mars. Elle avait du 22 au 24 mars pour
statuer sur des réclamations. Le 25 mars était réservé à l'affichage à la Cei,
de la liste définitive des candidatures validées par la Cour suprême. Nous avons
joint hier le secrétariat du président de la Chambre administrative pour en
savoir davantage. L'institution ne s'est pas prononcée sur ce qui lui est
imputé, en ce qui concerne le retard de la publication de la liste définitive
des candidatures pour les élections locales du 21 avril. Notre interlocuteur
précisera cependant que : «la dernière audience a eu lieu ici (Chambre
administrative) le 26 mars. C'est ce jour là que les dossiers ont été transmis à
la Cei ». Alors que la Cei avait indiqué que c'est le 24 mars que ladite
audience devrait prendre fin, en vue de la publication le 25 mars de la liste
électorale définitive.




 




 





Municipales et régionales du 21 avril : Les candidats invités au respect du code
de bonne conduite




 





Nord-Sud -

La
répétition est pédagogique et vaut pour tous. Les partis politiques et les
candidats aux élections municipales et régionales du 21 avril n'en sont pas
épargnés. Ils doivent respecter et faire respecter le code de bonne conduite,
selon National démocratic institute section Côte d'Ivoire (Ndi-CI). En
collaboration avec l'Observatoire national du Code de bonne conduite (ON), la
structure américaine d'observation électorale exhorte les acteurs politiques à
un comportement citoyen en période électorale. Cet appel accompagne le lancement
effectué hier à Abidjan du « monitoring » du code, présenté comme un instrument
de démocratisation. « Ce code, explique Dominique Dieudonné, responsable pays du
Ndi, a été un outil important que (cette structure) a mis en œuvre dans de
nombreux pays partout dans le monde avec des partis politiques pour que les
élections soient inclusives et sans violence ». Si les destinataires du code
doivent s'en approprier, préconise-t-elle, ils gagneraient aussi à le divulguer
auprès de leurs militants. Ils ont une bonne raison de le faire, selon
l'oratrice, puisqu'au final, il est question de consolider la démocratie. «Nous
jugeons utile d'utiliser ce document pour ces élections, parce qu'il représente
et met en évidence les principes démocratiques fondamentaux qui doivent guider
le processus électoral, et que nous devons absolument respecter et faire
respecter afin que ces élections prochaines soient une expérience précieuse,
réussie pour toutes les parties prenantes », décrypte-t-elle. Pour permettre aux
formations politiques de jouer pleinement le rôle de promoteur du code, des
observatoires décentralisés seront installés la semaine prochaine à Divo,
Bouaké, Daloa, Man, Séguéla et Korhogo. Les constats que feront ces annexes sur
le déroulement des élections, les attitudes des électeurs et les agissements des
candidats seront transmis à l'Observatoire national (ON), à Abidjan, et pris en
compte par les institutions électorales notamment la Commission électorale
indépendante (Cei). D'emblée, Sindou Bamba porte-parole du ON appelle les partis
politiques à ne pas empêcher leurs militants de voter, ce d'autant que le vote
est un devoir citoyen libre. Il les invite par conséquent à désigner leurs
représentants en vue de la formation des ON locaux. Par ailleurs, les
populations ont été invitées à dénoncer les fauteurs de troubles, pendant la
période électorale.




 




 





Avant les élections municipales et régionales du 21 avril 2013 : Des partis
politiques de l'opposition chargent la Cei




 





Soir Info, L'Inter, L'Expression, Le Nouveau Courrier, Notre Voie -

Dans
une déclaration que          nous avons reçue, le jeudi 28 mars 2013, trois
partis de l'opposition dénoncent l'«illégitimité » et l'«illégalité » de la
Commission électorale indépendante (Cei). Ce sont le Rassemblement du peuple de
Côte d'Ivoire (Rpci) de Bamba Moriféré, l'Union démocratique et citoyenne (Udcy)
de Mel Eg Théodore et le Cap-unir pour la démocratie et le développement
(Cap-udd) de Gervais Coulibaly. « Nous, Partis de l'opposition, membres du Cadre
permanent de dialogue (Rpci, Udcy, Cap-Udd), très soucieux de la reconstruction
du pays et de la réconciliation nationale, du retour rapide de la paix et de la
stabilité, mais très préoccupés du devenir démocratique de notre pays,
réaffirmons la caducité de la Cei et dénonçons son illégalité et son
illégitimité à organiser les prochaines élections locales », ont-ils écrit.
Cependant, ces formations politiques ont annoncé leur volonté de prendre part à
ces élections. Nous « refusons cependant la politique de la chaise vide,
nuisible au processus démocratique (et) participerons en conséquence au scrutin
du 21 avril 2013 dans plusieurs circonscriptions électorales notamment dans la
commune de Cocody, avec la liste dénommée « Coalition de l'opposition pour le
Changement démocratique », ont fait savoir ces partis membres du Cpd. Qui ont
exigé que « ces élections se déroulent de façon libre, transparente, sécurisée
et sans conflit ». Ils ont aussi demandé au gouvernement le respect scrupuleux
de la constitution et des lois qui régissent les Institutions de la République.
Ces trois partis veulent que la communauté internationale, dont l'implication
dans la résolution de la crise ivoirienne a été constante, veille à
l'application et au strict respect de toutes les normes qui garantissent la
démocratie et l'Etat de droit en Côte d'Ivoire. « Pour que la Cei retrouve toute
sa légitimité, les partis politiques de l'opposition ont demandé qu'elle soit
recomposée pour la rendre conforme au contexte nouveau, et ceci sur la base du
principe de la parité : 50% pour la majorité présidentielle, 50% pour les partis
politiques de l'opposition membres du Cadre Permanent de Dialogue », ont-ils
informé. « Malheureusement, le gouvernement a opposé une fin de non recevoir à
cette proposition légitime, refusant par ricochet d'appliquer la résolution 2062
du 26 juillet 2012 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies,
qui dispose que le gouvernement doit ménager un espace politique à l'opposition
et procéder aux réformes électorales utiles, afin d'assurer aux populations et
acteurs politiques, des scrutins locaux inclusifs, transparents et sécurisés.
Pour nous, cette attitude est la preuve que le gouvernement est déterminé à ne
pas s'engager dans la voie de la pratique des principes démocratiques », ont
estimé le Rpci, l'Udcy et le Cap-Udd.




 




 





Tiébissou / Élections régionales : Le duel Aloco - Ahoussou tourne à la
violence. La maison d'un notable détruite à Kondrobo




 




Le
Mandat -

Le
tournoi de football Arthur Aloco à Kondrobo (S/p de Tiébissou) ne connaîtra
certainement pas son apothéose. Eu égard aux violences qui ont émaillé les
demi-finales, le week-end dernier, dans ledit village. Selon des informations
concordantes, nanan Kouadio Kouamé Léon, notable dudit village, a vu sa maison
détruite par des jeunes chauffés à blanc. Des informations confirmées par la
Brigade de gendarmerie de Tiébissou qui n'a toutefois pas voulu donner de
détails relatifs à cette situation au téléphone. Où Kouadio Kouamé Léon a porté
plainte contre Kouadio Séraphin, chef de cabinet du président du Conseil
général, Iré Mesmin et Lela Yao, présents à Kondrobo le jour des faits. Les
sources soutiennent que ces présumés fauteurs de trouble ne digèreraient pas le
fait que le tournoi en question porte le nom de Arthur Aloco, candidat
indépendant aux Régionales dans le Bélier contre le candidat du PDCI-RDA, le
premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou. Ils sont, aujourd'hui poursuivis
devant la gendarmerie de Tiébissou parce qu'accusés d'avoir mis le village de
Kondrobo sens dessus dessous. Heureusement, l'on ne dénombre aucune perte en vie
humaine. C'est donc le lieu d'inviter les candidats aux élections locales et
leurs écuries à une campagne sans violence, une campagne d'expression
démocratique, où l'on ne déplorera aucun dégât matériel. Et surtout, aucune
perte en vie humaine. Le Bélier n'en a pas besoin. La Côte d'Ivoire veut passer
à une autre étape de sa marche après la malheureuse crise post électorale.




 




 





San-Pedro / Municipales : Le torchon brûle entre Nabo et Anoble




 




Le
Mandat -

La
tension est vive, actuellement, entre les deux prétendants aux élections
communales à San Pedro. Anoblé Félix, candidat indépendant n'est pas du tout
content de son adversaire Nabo Clément, maire sortant, pour l'avoir traité
d'allogène. Il l'a fait savoir récemment, lors d'un déjeuner de presse à sa
résidence privée de San Pedro. Selon le conférencier, dans ses meetings, le
maire sortant l'a traité d'allogène et lui a demandé d'aller se présenter dans
sa ville d'origine pour briguer le poste de maire. Pire, Nabo Clément l'empêche
de mener librement ses actions sur le terrain, a soutenu Anoblé Félix qui n'a
pas manqué de déplorer le fait que des éléments de son équipe de campagne
reçoivent toujours des menaces de la part des partisans de son adversaire. Il a
appelé les responsables locaux de la CEI à plancher sur cette situation afin
d'éviter une crise lors des prochaines élections locales. Cette rencontre fut
une occasion pour Anoblé Félix de présenter son équipe de campagne. Sa troupe
est composée de jeunes gens dynamiques, déterminés à lui offrir la
victoireausoirdu21avril. Cette équipe est composée de 30% de femmes.




 




 





Municipales à Duékoué : Tounkara engage les moyens de l'Etat sur le terrain




 




Le
Nouveau Courrier -

La
tête de liste du Rdr, Dr Taï Glahou Jean, est le président du Conseil
d'administration de la Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d'Ivoire
(Gestoci). Doumbia Ibrahima, venant en 2ème position sur la même liste, est le
Directeur général de cette même société d'Etat. La conquête de la mairie de
Duékoué est devenue vraisemblablement une affaire de copinage avec le Rdr. A
défaut de se présenter comme candidat à la mairie de Duékoué, Adama Tounkara a
réussi à imposer à son parti ses hommes de main qu'il a également positionnés
dans une société d'Etat sous sa tutelle. Alors même que son parti, selon des
sources proches de la direction, avait opté pour une autre personnalité, Michel
Séabé, qui avait obtenu une lettre d'investiture. Et sur la liste (indépendante)
de qui figure la députée Rdr de Duékoué commune, Flanizara Touré, le président
régional de la jeunesse du Rdr, Koné Mamadou, le commissaire politique du parti
au pouvoir... Qu'à cela ne tienne ! Mais depuis que les collaborateurs du
ministre des Mines, du Pétrole et de l'Energie ont été finalement choisis pour
défendre les couleurs de leur parti dans la ville martyr de l'ouest, les moyens
généraux de leur entreprise se confondent à leur logistique de campagne sur le
terrain. Matériel roulant, bons d'essence... tout y passe, selon des sources
crédibles à la Gestoci. Les moyens de l'Etat en définitif sont utilisés pour la
pré-campagne municipale du Dr Taï Glahou Jean et de Doumbia Ibrahima à Duékoué.
En outre, sur la liste Rdr à Duékoué, existe un autre couac toléré par la
Commission électorale indépendante (Cei). La présence de M. Kalo, vice-président
régionale de la Cei départementale, parmi les (futurs) conseillers municipaux de
la liste «Vivre ensemble». Le Rdr démontre à travers ce chapitre Adama Tounkara
et ses «filleuls» à Duékoué qu'il ne s'est jamais tenu loin des critiques, quand
il diabolisait les «refondateurs» du Front populaire ivoirien (Fpi) et les
accusait de s'accrocher au pouvoir sous le régime du président Laurent Gbagbo.




 




 




À
l'approche des élections locales : Grande pagaille et panique à l'Ouest




 





Soir Info -

Vives
critiques des Dozos contre les Frci et le gouvernement, multiples attaques
meurtrières en l'espace d'une semaine, suspension par le Hcr du rapatriement des
refugiés ivoiriens au Liberia, déplacement massif des populations fuyant les
combats, menaces ouvertes d'Amadé Ouremi d'entrer en guerre contre les Frci en
cas d'offensive de celles-ci contre ses positions dans le Mont-Péko. Ainsi se
présente le triste tableau de l'ouest ivoirien, à moins de huit jours de
l'ouverture officielle de la campagne électorale, comptant pour les municipales
et régionales du 21 avril 2013. Théâtre de graves violences et d'exactions en
tout genre lors de la crise post-électorale qui a fait un peu plus de 3.000
morts dont les trois quart, selon des rapports d'enquêtes, pourraient venir de
l'ouest, le volcan de l'ouest qui s'était « endormi » depuis août 2012, s'est
brusquement réveillé la semaine dernière, créant une gigantesque pagaille et une
grande panique dans chez les populations. (...) En l'espace d'une semaine, ce sont
près d'une vingtaine de personnes, notamment civiles qui ont perdu la vie à
l'ouest. A cela, il faut ajouter des incendies des villages accompagnés de
pillages. Prises de panique, les populations des villages ont fui pour se mettre
à l'abri. Cette panique s'est répandue à l'échelle de la région du Cavally, qui
compte quatre départements, notamment Guiglo, Bloléquin, Toulépleu et Tai. «
Tous les villages frontaliers du Libérien se sont vidés de leurs habitants »,
souligne un paysan de Bloléquin. Avant-hier, Mme Anne-Désirée Ouloto, ministre
de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et de l'Enfant était à Bloléquin,
pour apporter, aux déplacés, assistance, réconfort et assurance du gouvernement.
Ces attaques tombent en plein travaux champêtres, un moment crucial pour ces
populations sur qui, plane le spectre d'une crise alimentaire. [...]




 




 




Le
HCR suspend le retour des réfugiés du Liberia




 





L'Inter, Soir Info, Le Mandat, Nord-Sud, Le Patriote, L'Expression -

Le Haut commissariat de l'ONU au réfugiés (HCR) a annoncé hier jeudi, la
suspension du processus de rapatriement en Côte d'Ivoire des Ivoiriens réfugiés
au Liberia, après les violences meurtrières récemment survenues près de la
frontière entre les deux pays, côté ivoirien. Dans un communiqué de
l'institution internationale d'assistance aux réfugiés, 400 réfugiés se rendant
vers la frontière ont dû rebrousser chemin, il y a quelques jours. Quelque
62.000 Ivoiriens sont réfugiés au Liberia où ils vivent pour la plupart dans des
camps, selon le HCR, depuis la crise postélectorale.




 




 





Crise ivoirienne : Voici les causes profondes




 





Soir Info -

Deux
jours de séminaire pour aboutir aux causes profondes de la crise ivoirienne. La
Commission heuristique de la Commission dialogue, vérité et réconciliation
(Cdvr) a réuni, les 26 et 27 mars 2013, à l'hôtel Belle côte à la
Riviera-Palmeraie, des personnes ressources de divers secteurs d'activités pour
évoquer la question. Au cours de la cérémonie de clôture, mercredi 27 mars 2013,
le Pr Sery Bailly, le président de la Commission, a fait la synthèse des
travaux, soulignant que le débat a été « riche, dense ». 11 communications ont
été reçues sur 14 attendues, a-t-il indiqué. Il a précisé qu'il allait relancer
les autres pour qu'ils déposent les leurs. « Nous avons entendu tout le monde
(...). Des recommandations ont été faites...Le niveau politique est ressorti
comme le niveau principal qui entraîne les autres... », a déclaré le Pr Sery
Bailly, ajoutant que les problèmes de tribalisme, d'exclusion, de chômage, de la
constitution, de l'alternance, ont été soulevés comme causes de la crise
ivoirienne. Le collaborateur de Charles Konan Banny a aussi évoqué la question
de la terre, de l'impunité, le problème de la langue. Comme propositions, le
président de la Commission heuristique de la Cdvr a rapporté que les
séminaristes ont demandé, entre autres, de lutter contre le chômage, la
pauvreté, de respecter l'autorité ainsi que les symboles nationaux. « Nous
attendons que nos experts puissent intégrer dans le rapport de synthèse, les
éléments qu'ils ont entendus », a fait savoir l'ex-ministre de la Communication,
le Pr Sery Bailly. [...]




 




 





Crise postélectorale : les morts seront enterrés dignement




 




Le
démocrate, Nord-Sud -

Hier,
Jeudi 28 Mars 2013, le directeur de la communication et des affaires extérieures
au ministère de la justice et des libertés publiques, Bertin Koffi a animé une
conférence de presse au Plateau, dans les anciens locaux du ministère de la
justice. Il s'agissait pour lui d'éclairer la lanterne de la presse nationale
sur les opérations d'exhumation entreprises par le gouvernement, et qui
concernent les corps ensevelis dans des endroits illégaux lors de la crise
postélectorale. Ces opérations ont pour souci d'une part d'identifier les corps,
de permettre aux parents de lever le deuil et d'autre part, elles visent à
empêcher que ces sépultures de fortune ne deviennent au fil du temps, sources de
maladies. Prévues pour démarrer le 04 Avril prochain dans une mosquée de la
commune de Yopougon (camp militaire), ces opérations seront menées avec la
bénédiction des chefs religieux, des chefs traditionnels. Sans oublier la
collaboration des Ong des droits de l'homme, du district d'Abidjan et la
contribution des médecins légistes, des pompes funèbres, des associations de
quartiers etc. Ces différents partenaires du gouvernement dans ces opérations
aideront la cellule spéciale en charge de cette question au ministère de la
justice et des libertés publiques à exhumer des 38 fosses communes et 269 tombes
individuelles, les 423 corps (estimations concernant le district d'Abidjan),
mais aussi et surtout à les ensevelir dans des endroits plus adaptés. Notons que
même si ces opérations d'exhumation démarrent à Yopougon, elles s'étendront à
tout le territoire national avec un accent particulier sur les zones où les
violences ont causé plus de morts. Par ailleurs, tous les frais de séjour
mortuaire et d'ensevelissement seront entièrement pris en charge par le
gouvernement qui, à travers cette action importante, entend contribuer à
l'émergence de la vérité sur la crise postélectorale et au renforcement de la
cohésion sociale.




 




 





Gagnoa / Après 10 mois d'emprisonnement : des détenus pro-Gbagbo libérés




 





L'Inter -

La
dernière vague des prisonniers pro-Gbagbo détenus à la prison civile de Gagnoa,
a recouvré la liberté le lundi 18 mars 2013 à 10 h, après 10 mois de détention.
La libération d'Obou Anibié Sylvain, responsable d'une société de gardiennage et
de deux de ses collègues membres de la Jfpi, arrêtés depuis juin 2012 par les
Frci puis conduits manu militari à la DST, intervient seulement quelque temps
après la visite du chef de l'État à Gagnoa. Ces ex-détenus ont rencontré le
mercredi 27 mars dernier, la presse pour parler de leur séjour en prison. Ils
ont surtout rendu un hommage appuyé au député Abel Djohoré Gbakayoro, présenté
comme l'artisan de leur libération. [...]




 




 





Processus DDR : Le sort des ex-combattants étrangers




 





Nord-Sud -

Les
ex-combattants étrangers qui ont participé aux différentes phases de la crise
ivoirienne ne seront pas laissés-pour-compte, contrairement à ce qu'ils
croyaient. En marge de la cérémonie de l'antenne de l'Autorité pour le
désarmement, la démobilisation et la réintégration (Addr), Fidèle Sarassoro, le
directeur général de cette structure, a indiqué que les combattants étrangers
vivant en Côte d'Ivoire seront pris en compte au même titre que leurs camarades
ivoiriens. Il a soutenu que ceux qui voudraient retourner dans leurs pays,
auront le soutien de l'Addr afin qu'ils puissent rentrer chez eux dignement. M.
Sarassoro a fait cette précision lors d'une rencontre qu'il a eue avec des
soldats associés aux Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) qui ont
exprimé, en retour leur désir d'être démobilisés et réinsérés par la voix du
lieutenant Ben Bamba. Fidèle Sarassoro leur a offert des matelas, des tables
bancs et des tentes avec le soutien de l'Opération des nations unies en Côte
d'Ivoire (Onuci).





Trente ex-combattants blessés de guerre ont aussi reçu un sac de riz, un bidon
de 20 litres, un carton de lait et de sucre. « Tous les blessés de guerre quel
que soit leur lieu de résidence ou d'origine seront recensés et bénéficieront de
l'assistance de la Côte d'Ivoire », les a-t-il rassurés par la suite. Le préfet
de région du Guémon, Sory Sangaré a invité les ex-combattants à définitivement
tourner la page des conflits. « Ayez confiance en cette nouvelle structure et
saisissez cette dernière opportunité qui vous ai offerte. C'est ainsi
qu'ensemble nous pourrons œuvrer à la réconciliation de notre pays et à la
consolidation de notre région », a conseillé le gouverneur Sangaré.




 




 





Menace sur les examens de fin d'année : Les fondateurs réclament 21,5 milliards
de F Cfa




 





Nord-Sud -

Une
menace plane sur les examens de fin d'année scolaire. La Fédération nationale
des établissements du privé laïc de Côte d'Ivoire (Feneplaci) exige de l'Etat le
paiement de 21,5 milliards de F Cfa sur une dette globale de 50 milliards. La
menace a été adoptée au sortir d'une assemblée générale ordinaire hier aux
Deux-Plateaux. De quoi s'agit-il ? Un protocole d'accord signé entre l'Etat et
les promoteurs du privé l'année dernière prévoit le paiement de 15 milliards
chaque trimestre jusqu'à épurement des arriérés. « Ce programme a été
suivi         jusqu'en fin décembre 2012. A cette étape-là, ils en ont donné
6,5, au lieu des 15 milliards. L'échéance de fin mars est arrivée à son terme,
c'est un manque à gagner de 21 milliards et demi. Quand nous interrogeons le
trésor, les responsables disent qu'ils pensent à nous, mais nous ne voyons rien
», s'est plaint Gohidé Tiémoko, responsable de la communication. Il a ajouté que
cette réalité impacte négativement les relations entre les fondateurs et leurs
enseignants qui accusent des arriérés de salaire. Les arriérés pour
l'enseignement général et technique dus par l'Etat se chiffrent globalement à 50
milliards. Mais les fondateurs exigent pour l'instant le respect du protocole de
paiement. Ces problèmes financiers concernent les élèves affectés par l'Etat
pour lesquels les frais de scolarité ne sont pas payés à temps.




 




 





Deux accords de coopération conclus entre la Côte d'Ivoire et Haïti




 





AIP, Fraternité Matin -

Les gouvernements ivoirien et haïtien ont signé, ce jeudi, à Abidjan, deux
accords de coopération dans le cadre du renforcement des relations entre les
deux Etats, souhaité par leurs dirigeants. Il s'agit notamment d'"un
accord-cadre de coopération économique et commerciale" et d'"un mémorandum
d'entente" entre leurs ministres des Affaires étrangères, conclus à l'occasion
d'une visite officielle de 72 heures du Premier ministre haïtien, Laurent
Lamothe, dans la capitale économique ivoirienne.





Arrivé mercredi, en soirée, avec plusieurs ministres et des membres de son
cabinet, Laurent Lamothe, a eu, dans la matinée de ce jeudi, une séance de
travail, à la Primature, avec son homologue ivoirien, Daniel Kablan Duncan, qui
avait également à ses côtés des membres de son gouvernement. La signature des
deux accords est intervenue à la suite de cette session de travail.




Les
parties haïtienne et ivoirienne ont par ailleurs convenu de renforcer leurs
liens d'amitié et de coopération dans les domaines de l'agro-industrie,
notamment dans le secteur café cacao, des ressources animales et halieutiques,
des mines et énergie, de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la
recherche scientifique, de la culture et du sport, note-t-on. Haïti a, dans ce
sens, soumis à la Côte d'Ivoire plusieurs projets d'accords qui seront "examinés
et harmonisés d'accord-parties, dans le cadre de la grande commission mixte de
coopération que prévoit l'accord-cadre de coopération signé avec les autorités
ivoiriennes", a signifié le ministre ivoirien de l'Intégration africaine et des
ivoiriens de l'extérieur, Ally Coulibaly, donnant lecture du communiqué conjoint
de la visite. [...]




 




 





Laurent Lamothe: "Pourquoi Haïti a adhéré à l'UA"




 





L'Expression, Le Mandat, Le Jour plus -

Le chef de gouvernement d'Haïti a justifié, hier, sur les perrons de la
primature, l'adhésion de son pays à l'Union africaine (UA). Intégrer l'UA, a
soutenu Laurent Salvador Lamothe, est un retour aux sources. « L'objectif c'est
de rapprocher Haïti de ses racines. Haïti, c'est l'Afrique dans les Caraïbes »,
a déclaré le Premier ministre Lamothe, après une séance de travail avec son
homologue ivoirien, Danial Kablan Duncan, qui a abouti à la signature de
plusieurs accords entre Abidjan et Port-au-Prince. « Nous voulons être membre
associé de l'UA. Nous nous considérons africains », a-t-il ajouté. Pour le
Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, si cette admission venait à
être concrétisée, ce serait une «récompense »pour le pays de Toussaint
Louverture qui a soutenu le combat pour l'émancipation du continent noir. «Le
peuple haïtien a toujours manifesté et entretenu un attachement insécable et
particulier avec l'Afrique. C'est pourquoi du statut de simple observateur,
Haïti a obtenu en février 2012 de la Conférence des chefs d'Etat et de
gouvernement de l'Union Africaine à Addis-Abeba, le statut de « membre associé à
part entière de l'UA », marquant ainsi son intégration au sein de la plus grande
institution africaine », s'est satisfait Duncan. Il a rappelé le soutien apporté
par Haïti à la lutte du Rda et la guerre d'Algérie.