REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 22 DECEMBRE 2011

22 déc 2011

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 22 DECEMBRE 2011

Rfi - Edition de 6 heures 30

█ Pas de liberté donc pour l'ancienne première Dame ivoirienne Simone Gbagbo. Les juges du tribunal d'Abidjan Plateau ont rejeté hier les demandes, en ce sens, formulé par l'avocat de l'épouse de l'ancien chef de l'Etat. Il en va de même pour une vingtaine de proches de Laurent Gbagbo. Leurs requêtes ont été jugées irrecevables par la Cour. Une décision incompréhensible pour les avocats de la défense.

Stanislas Ndayishimiyé : Avant l'audience à huis clos ce mercredi, les avocats de la défense croyaient pouvoir annoncer la bonne nouvelle à certains de leurs clients. Des avocats avec une colère contenue en annonçant à la presse la décision prise par la Cour d'appel de la Chambre d'accusation du tribunal d'Abidjan Plateau.

Me Herve Gouaméné: Nos requêtes sont irrecevables selon la Chambre d'accusation parce que les inculpés n'ont pas le droit, selon eux, de faire appel des différents actes de procédure. Ce que nous notons, c'est que les mêmes requêtes qui ont été déclarées recevables le 09 novembre et qui a abouti à l'annulation d'un certain nombre d'actes de procédure, et à la mise en liberté provisoire. Aujourd'hui, on nous dit que les mêmes requêtes sont irrecevables. Et c'est une décision qui n'est pas fondée en droit. Nous allons sur le champ faire un pourvoir en cassation. Nous dénonçons cette décision qui n'est pas fondée sur le droit.

Stanislas Ndayishimiyé : L'avocat pense qu'il y a sur ces dossiers une interférence du politique.

Me Herve Gouaméné: Si on était basé sur le droit, ces requêtes auraient du être examinée. Et ces personnes seraient en liberté provisoire ce soir.

Stanislas Ndayishimiyé: Il s'agissait d'une vingtaine de requêtes. Sauf coup de théâtre, Simone Gbagbo, l'épouse de l'ex chef de l'Etat, le 1er ministre du gouvernement Gbagbo post présidentiel, Gilbert Marie Ake N'gbo, certain de ces ministres dont Alcide Djédjé qui était aux affaires étrangères et d'autres proches de Gbagbo passeront noël en prison. Stanislas Ndayishimiyé, Abidjan Rfi.


BBC- Edition de 7 heures 00

█ En Côte d'Ivoire, les autorités militaires ont décidé de punir tout membre des forces armées reconnu coupable d'exaction ou de dérapage. Assurance donnée par le Commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire d'Abidjan. Le lieutenant colonel Ange Kessi Kouamé Bernard interrogé par Valérie Boni, notre correspondante en Cote d'Ivoire.

Lt colonel Ange Kessi Kouamé Bernard : Il y a un temps pour dormir et puis un temps pour se lever. Il y a un temps pour pardonner des choses et puis il y a un temps pour mettre le holà. Nous avons remarqué que beaucoup de dérapages portent atteinte à l'état de droit en Côte d'Ivoire. Pendant une bonne période, nous avons toléré beaucoup de choses. Pendant cette période, le droit était en vacances. Avec la normalisation des choses, nous ne pouvons plus tolérer que nos éléments se livrent à des actes attentatoires à la loi. Et les ivoiriens attendent que nos éléments FRCI se comportent bien. Et ceux qui vont dévier, ceux qui vont commettre des infractions graves aux droits humains seront simplement interpelés et cités devant le Tribunal militaire pour être jugé conformément à la loi.