REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 22 DECEMBRE 2011

22 déc 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 22 DECEMBRE 2011







Ivory Coast judges refuse to
free Gbagbo aides, wife




 




AFP World News

- Ivory Coast judges Wednesday refused to release on bail 20 top aides and
confidants of toppled strongman Laurent Gbagbo facing charges of crimes against
humanity, including his wife Simone. The move by a court in Abidjan cast a
dampener among Gbagbo's supporters who had hoped for their release as a
Christmas gesture. Former first lady Simone Gbagbo, a powerful figure in the
Ivorian Popular Front party (FPI) and a virulent critic of ex-colonial power
France, as well as several Gbagbo-era ministers are in jail since his capture in
April. Gbagbo, who refused to concede defeat in a November presidential poll, is
currently awaiting trial at the International Criminal Court in The Hague on
charges of crimes against humanity. He was seized in April along with his wife,
with support from French and UN troops, from a bunker in the presidential palace
in Abidjan. The political standoff sparked by Gbagbo's reluctance to step down
plunged the West African nation, which is the world's number one cocoa producer,
into a new round of civil war which left around 3,000 people dead.




 




Pas de surprise,
Simone Gbagbo et ses camarades fêteront Noël en taule !




 




Koaci.com

- Leurs supporters auraient pu le croire mais la justice en a décidé autrement,
Simone Gbagbo et d'autres cadres de l'ancien régime fêteront les fêtes de fin
d'année en prison et ne sortiront pas de sitôt. En effet, ce mercredi la
rédaction de KOACI apprend d'Hervé Gouaméné, l'un des avocats des accusés, que
la chambre d'accusation de la cour d'appel d'Abidjan a jugé irrecevables les
requêtes d'annulation des actes de procédures et de procédures d'informations
judiciaires d'une vingtaine de personnalités incarcérées depuis la chute de
Laurent Gbagbo. Au delà de Simone Gbagbo, parmi ces derniers on note entre autre
la présence de l'ancien premier ministre Gilbert Marie Ake Ngbo et de Désiré
Dallo. L'avocat dénonce par ailleurs cette décision de justice qu'il juge
irrecevable compte tenu du fait, selon ses propos, que les mêmes requêtes ont
été recevables le 9 novembre dernier et, toujours selon les propos de l'avocat,
ces dernières ont aboutis à l'annulation d'un certains nombre d'actes de
procédure et la mise en liberté provisoire. "Aujourd'hui on nous dit que les
mêmes requêtes sont irrecevables et nous pensons que c'est une décision qui
n'est pas fondée en droit" a indiqué Hervé Gouaméné qui brandit une nouvelle
menace en ajoutant "Nous allons sur le champ faire un pourvoir en cassation et
nous regrettons qu'on puisse dire que ces requêtes sont irrecevables et sans les
analyser dans le fond." Notons par ailleurs que dans le lot de ceux qui ne
bénéficieront pas de la liberté provisoire, figure aussi l'animateur de la RTI
sous l'ère Gbagbo, Hermann Aboa.




 




Côte d`Ivoire:
libération refusée pour des proches de Gbagbo, dont sa femme




 




AFP -

La justice ivoirienne a refusé mercredi d`accorder la liberté provisoire à une
vingtaine de personnalités proches de l`ex-président Laurent Gbagbo, dont son
épouse Simone, détenues depuis la fin de la crise postélectorale, a annoncé l`un
de leurs avocats. Lors d`une audience au tribunal d`Abidjan, les juges "ont
déclaré les requêtes irrecevables" et leur ont donc "refusé la liberté
provisoire", a déclaré à l`AFP Me Hervé Gouaméné. "Nous allons nous pourvoir en
cassation parce que cette décision n`est pas fondée en droit", a-t-il ajouté. Ce
refus est une douche froide pour le camp Gbagbo, dont certains responsables en
liberté se montraient plutôt optimistes ces derniers jours, des quotidiens
évoquant même un possible "cadeau de Noël" du régime du nouveau président
Alassane Ouattara. Outre l`ex-Première dame, l`ancien Premier ministre Gilbert
Aké N`Gbo et plusieurs ex-ministres comme Alcide Djédjé (Affaires étrangères),
ainsi que le Franco-Ivoirien Michel Gbagbo, fils d`un premier mariage de Laurent
Gbagbo, avaient notamment demandé leur mise en liberté provisoire. Arrêtés après
la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a




fait quelque 3.000
morts après le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle
de novembre 2010, ils sont poursuivis pour "atteinte à la sûreté de l`Etat" ou
"crimes économiques" et détenus dans le nord du pays. Le 9 novembre, 20
personnalités du camp Gbagbo, mais aucun poids lourd, avaient obtenu la liberté
provisoire. Cette mesure avait été interprétée comme un geste du pouvoir pour
encourager le Front populaire ivoirien (FPI), ex-parti présidentiel, à
participer aux législatives du 11 décembre. Mais le parti a décidé de ne pas
concourir et le scrutin a été remporté à la majorité absolue par le camp
Ouattara. Le FPI réclamait la libération de ses cadres en détention, en
particulier Laurent Gbagbo, transféré le 30 novembre à la Cour pénale
internationale (CPI) à La Haye, qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.




 




La justice
ivoirienne maintient en prison une vingtaine de partisans pro-Gbagbo




 




RFI online

- La justice ivoirienne a refusé ce 21 décembre 2011 d'accorder la liberté
provisoire à une vingtaine de personnalités proches de l`ex-président Laurent
Gbagbo, dont son épouse Simone, détenues depuis la fin de la crise
post-électorale. La décision, rendue à huis clos, est dénoncée par les avocats
qui la jugent « non fondée sur le droit ». Ces derniers se sont pourvus en
cassation. Il s'agissait de requêtes pour l'annulation de la détention d'une
vingtaine de personnes inculpées de détournement de deniers publics, concussion,
atteinte à l'économie et pillage. Toutes sont des proches de l'ex-président,
Laurent Gbagbo. Elles sont détenues dans le nord de la Côte d'Ivoire. Parmi
elles, l'ex-Première dame Simone Gbagbo, le Premier ministre du gouvernement
Gbagbo formé après l'élection présidentielle, Gilbert Marie Aké N'Gbo et quatre
de ses ministres dont celui des Affaires étrangères, Alcide Djédjé. Leurs
avocats et leur famille politique avaient espéré que la liberté provisoire
allait être accordée à certains d'entre eux. Espoir fondé sur les libertés
provisoires octroyées le 9 novembre dernier à 20 autres pro-Gbagbo, même s'il
n'y avait pas de « poids lourds » parmi eux. L'audience s'est déroulée à huis
clos. La cour d'appel de la chambre d'accusation a jugé irrecevables les
demandes de mis en liberté provisoire. Selon Hervé Gouaméné, l'un des avocats de
la défense, leurs clients « n'ont pas le droit de faire appel des différents
actes de procédure ». 




 




Simone Gbagbo et les
autres: Ils resteront en prison




 




Guineeconakry.info

- Pour l'ancien président ivoirien et certains de ses proches, l'éclaircie n'est
pas pour demain. Décidément, la vingtaine de proches de Laurent Gbagbo qui
avaient bénéficié d'une liberté provisoire le 9 décembre 2011, étaient des
privilégiés. En tout cas, pour les autres qui sollicitaient le même sort, la
justice ivoirienne aura répondu par la négative. Ainsi, à des milliers de
kilomètres de distance, celui qui s'était bâti le surnom de "boulanger ivoirien"
et son épouse, Simone, devront célébrer les fêtes de fin d'année, dans des
conditions moins feutrées que les fois précédentes. La question est cependant
celle de savoir si c'est là une décision strictement judiciaire ou si la
politique s'en est mêlée ? Hier encore, avant le verdict de la chambre
d'accusation d'Abidjan-Plateau, beaucoup de commentaires avaient des accents
optimistes, quant à libération provisoire des partisans de Laurent Gbagbo
détenus à Odjenné et à Boundiali, dans le nord du pays. Une prévoyance dont se
sont bien joué les juges. En fait, ils n'auront accédé à aucune des requêtes qui
étaient formulées par les différents avocats. Aussi bien pour les cadres du FPI
les plus renommés que pour les plus anonymes. Pour tous, Noël et la
Saint-Sylvestre, ce sera bien dans le cachot. Tout se passe comme si ces
dernières requêtes avaient été formulées au mauvais moment. Dans la mesure où il
y a encore un peu plus d'un mois, les mêmes démarches avaient favorablement été
accueillies par la justice ivoirienne. A la différence qu'à l'époque, les
élections législatives du 11 décembre dernier ne s'étaient pas encore tenues, et
qu'Alassane Ouattara ne s'était pas assuré de la majorité parlementaire qui est
aujourd'hui la sienne. A l'époque, on était dans une démarche de séduction du
Front populaire ivoirien, afin de le convaincre de ne pas mettre à exécution sa
menace de boycott. Mais cette situation ayant définitivement changée, ce n'est
plus la même logique qui préside aux sentences judiciaires. Et Simone Gbagbo,
Affi N'Guessan, Gilbert Aké N'Gbo, Alcide Djédjé et autre Michel Gbagbo l'auront
appris à leurs dépens. La chance, c'est bien de se trouver au bon endroit et au
bon moment. Et les pro-Gbagbo ne l'auront pas eue. Mais comme cela est désormais
le cas pour chacune des décisions qui seront prises à l'encontre des proches de
l'ancien président, on se demande bien ce que ce verdict aura, comme impact sur
le processus de réconciliation nationale qui demeure un des objectifs que
s'assigne le successeur de Laurent Gbagbo ? Le pouvoir ivoirien est résolument
engagé sur la voie d'une réunification du pays et des Ivoiriens par le biais de
l'exercice de la justice et de la lutte contre l'impunité. Le transfèrement de
Laurent Gbagbo à la CPI avait déjà donné les couleurs. Et aujourd'hui, cette
sentence sonne comme la confirmation d'une démarche consciemment assumée. Pourvu
qu'il en soit ainsi quand il s'agira d'autres mis en cause du camp de Ouattara
ou Soro !




 




Pourquoi la France
en veut à Gbagbo !




 





ConnectionIvoirienne.net -

La Côte D'Ivoire,
devenue l'une des colonies de la France depuis la conférence de Berlin de 1885,
continue après les indépendances factices, d'être la vache à lait de cette
vorace puissance colonisatrice. Malgré ces indépendances, et pour satisfaire
leurs besoins sans cesse croissants en matières premières, les dirigeants
français vont installer à la tête de leurs ex-colonies leurs hommes de main, des
personnes disposées à leur brader les richesses africaines. Ce fut le cas
en Côte D'Ivoire avec Houphouët Boigny, pion essentiel de la françafrique, pour
enraciner l'hégémonie de la France en Afrique. C'était le prix à payer pour que
celui-ci puisse demeurer longtemps au pouvoir. C'est pourquoi, la France avec
l'aide de ses « préfets » africains s'employait à tuer ou chasser du pouvoir
tous les responsables politiques africains qui s'opposaient à ses intérêts.
Ainsi furent tués ou chassés du pouvoir Modibo Keita du Mali, Sylvanus
Olympio du Togo, François Tombalbaye du Tchad, Hamani Diori du Niger, Thomas
Sankara du Burkina Faso, Pascal Lissouba du Congo et bien d'autres. De même,
tout africain n'ayant pas l'onction de l'Elysée et qui s'opposait au Président
parrainé, subissait la même furia. C'est le sort réservé aujourd'hui à Gbagbo.
GBAGBO, l'opposant d'HOUPHOUET. Historien et enseignant, très tôt, Gbagbo
va s'employer à ouvrir l'esprit des élèves, des étudiants et autres cadres de la
nation ivoirienne aux réalités politiques de la Côte D'Ivoire ; ceci contre les
usages du parti unique pourtant parti démocratique de Côte D'Ivoire (PDCI)
habitué à défendre les intérêts de la France. C'est pourquoi, il fut plusieurs
fois abusivement arrêté et jeté en prison. (...) Cette prise de position ne
peut évidemment plaire à la France des réseaux impérialistes et mafieux. [...] 
III GBAGBO à la CPI. C'est la continuation du projet colonial de déporter
toujours les opposants loin de leur lieu d'origine pour les faire mourir à petit
feu et mettre fin à leur carrière politique, qui se perpétue, cette fois à
l'aide d'institutions internationales et même mondiales de soit disant justice
dont la CPI. En pratique, cette CPI est une institution d'injustice aux mains
des gouvernants occidentaux et des multinationales pour assujettir et asservir
les dirigeants nationaux des pays pauvres. [...] La France, pour mieux exploiter
l'Afrique et la Côte d'Ivoire en particulier, en veut à Gbagbo, démocrate dans
l'âme, défenseur des libertés qui, par sa politique et ses actions, fait la
promotion de la vraie liberté et de la vraie démocratie en Afrique. En effet,
c'est seulement du bout des lèvres que les dirigeants français parlent de
démocratie en Afrique car la véritable démocratie ne sert pas forcément les
intérêts français mais d'abord et avant tout, les intérêts africains. Il est
vrai que volontairement Gbagbo, qui est loin d'être francophobe, a concédé aux
entreprises françaises des secteurs d'activité stratégique ivoiriens mais il
refuse d'être le préfet d'un quelconque colonisateur. Un tel homme attaché à son
peuple ne peut accepter une offre aussi mirobolante soit-elle, présentée par la
France, les USA et d'autres puissances occidentales pour s'exiler et abandonner
son peuple à la tyrannie des partisans de la France. (...) C'est pourquoi Gbagbo
reviendra libre, pour reprendre sa place à la tête de la Côte d'Ivoire comme
Mandela en Afrique du Sud. C'est ainsi que sera mis fin au néocolonialisme
français dans le monde.